I want you just for me the time of one night. (hardin)

La musique, l'alcool, l'ambiance. Et les gens qui partaient, revenaient, dansaient, riaient.. C'était beau. C'était bon et cette soirée me faisait vraiment du bien. Je m'amusais comme au début que j'étais à Harvard, avant que je me prenne la tête pour des mecs, donc ce soir, personne n'allait me dire ce que j'avais à faire, j'étais majeure et vaccinée. Toi, mon ami d'enfance, tu me faisais toujours autant rire et la complicité qu'on avait gardé me donnait juste envie de passer du bon temps, et depuis quelques temps ce soir on se cherchait et c'était juste la goutte de trop. Tu m'avais allumé, fallait m'éteindre comme on dit. « Je suis à toi. » je lançais mon regard dans le tien, en mordant ma lèvre inférieure, t'attirant contre moi, sans te laisser le choix. Quand j'étais saoule, je me sentais puissante faut dire... "Embrasses-moi Hardin.. demain on oubliera tout." ou pas hein. Mais on va dire qu'on va tout oublier, qu'on continuera à rester amis sans rien de plus..

C'était étrange, de se retrouver dans cette situation avec Maëlys. Non pas que ça ne donnait pas envie, mais jusqu'ici on n'avait jamais vraiment entretenu ce genre de relation. Aucune ambiguïté, je veux dire. Sauf que là.. c'était pire qu'ambigu. C'était chaud et c'était le cas de le dire. Je me faisais pas prier pour l'attirer dans mes filets, franchement ce n'est pas moi qui allait dire non à un plan comme celui ci. Elle m'attirait finalement vers elle, et c'était tant mieux, j'aimais bien les femmes avec de la poigne si vous voyez ce que je veux dire. Un sourire se dressa sur mon visage quand elle me demandait de l'embrasser. Je le regardais un instant, alors que j'avais l'impression que la musique s'intensifiai. Merci l'alcool aussi. J'attrapais alors la main de Maëlys, et l'emportait avec moi un peu plus loin, histoire d'pas se retrouver au milieu de tout le monde, et une fois que je m'arrêtai, j'attrapai son visage entre mes mains, avant de poser mes lèvres contre les siennes.

Spoiler:

D'être dans cette situation avec toi c'était bizarre, étrange et ça me faisait tout drôle, vraiment. Mais paradoxalement à tout ça, je trouvais ça agréable, tu me faisais sourire puis tu m'avais fais rire toute la soirée et comme on dit, femme qui rit, femme à moitié dans ton lit. Et c'était pas faux! Peu importe les muscles, la beauté, quoi que.. bon, t'étais canon aussi toi. C'était le destin ça, la soirée voulait qu'on ne réfléchisse plus. Tu étais célibataire, enfin je l'espérais parce que j'étais pas du genre à briser des couples hein.. Et moi aussi, libre comme l'air. Je te demandais de m'embrasser, et qu'on oublie demain cette soirée, ou la nuit qu'on allait passer.. Sans plus attendre, tu me prenais une main pour m'attirer hors de cette foule, glisser tes mains sur mon visage et pendant ces quelques secondes, je me laissais enivrer par tes gestes et ton odeur.. les yeux clos, je prolongeais ce baiser, fougueux, mais à la fois si doux. L'alcool aidait, mais tu m'attirais et ça, c'était indéniable. Je vins murmurer ensuite contre ton visage "On va partir d'ici hein..?" c'était une question sans en être une. J'voulais pas continuer la soirée comme ça, devant tout ce monde. J'voulais que ça devienne plus intime.

Bon elle avait raison, on allait certainement pas rester ici au beau milieu de tout ce monde. De toute façon j'avais bien compris qu'elle voulait vraiment aller plus loin, et je serais probablement le mec le plus con de la soirée de la laisser en plan et pas lui donner ce qu'elle voulait. Autant en profiter, puis comme elle l'a dit elle, ça n'engage à rien. De toute façon, cela fait un moment que je ne pose plus toutes ces questions, généralement je me fou de ce que les filles peuvent penser tant que moi j'en tire mon profit. Bon là Maëlys c'est pas une inconnue mais bon, c'est toujours cool. J'regardais autour de moi, en fait j'avais pas d'idées très productives.. enfin si peut être, mais je pense pas que ce soit des idées qui la tente alors je les renvoyais au fond de ma tête. « Dis moi où tu veux aller, et on y va » déclarai-je en haussant les épaules, autant la laisser décider. C'est un truc de meuf ça. Elle trouve l'endroit, et nous les mecs on fait ce qu'on a à faire. Rien de plus simple.

On avait atteins le stade où on ne pouvait plus faire marche arrière, à moins de ne pas avoir d'hormones du tout.. Sauf que les miennes étaient bien réveillées ce soir, bizarrement en plus. Parce que je ne couchais qu'avec mes copains, et là c'était pas le cas, mais à quoi bon se priver quand nos corps nous demandent le contraire ? J'avais envie de toi. A l'écart des gens qui faisait la fête dans cette boîte, je te regardais, en attente d'une réponse de ta part. « Dis moi où tu veux aller, et on y va » moi ? Peu importe.. J'haussais les épaules en souriant légèrement « J'suis pas difficile.. » je demandais pas un hôtel ni rien hein. « Voiture, chez toi, bon pas à la cabot house.. on va éviter. » j'étais devenu vice présidente et j'avais pas envie que les autres parlent et tout ça, fallait quand même que je garde une bonne image.

Je préférais savoir, au final moi je m'en foutais bien d'où on pouvait aller. Visiblement, elle semblait pas compliqué non plus et c'était tant mieux. Chez moi? Trop loin. Franchement, j'avais pas envie de patienter pendant vingts minutes alors on va opter pour la voiture. Grand classique, vous me direz. « Ma voiture. Parfait. » Je l'attrapais par la main pour qu'on parte de là et qu'on quitte la boite. Quelques minutes plus tard, on était dans ma voiture et la température était vite monté. C'était pas compliqué aussi, je pense que le ton avait été clairement donné dans la boite, et maintenant c'était impossible de faire marche arrière, j'en avais juste pas envie et je l'aurais vraiment mauvaise si elle arrêtait tout la. J'imagine que c'était assez, voir très frustrant de s'faire planter comme un con, mais quelque chose me dit que ça risquait pas d'arriver avec Maëlys. Maintenant j'avais clairement envie d'elle.

En y repensant, quand je t'avais invité à venir avec les cabots faire le Pékin Express, j'avais pas eu cette idée là en tête. Ma bouche contre la tienne ça n'avait été juste qu'un souvenir lorsqu'on était tout gosses. Comme on dit, y avait encore du lait qui sortait de notre nez à cette époque. Pourtant dans ces pays asiatiques, ça aurait pu déraper.. mais non. Vous m'direz, à cette période, c'était ambiguë avec Wyatt, ça le serait toujours si il ne s'était pas volatilisé comme un voleur.. bref, ne pensons pas à ça ce soir. Réfléchissons à l'endroit où on pourrait être tranquilles « Ma voiture. Parfait. » tu me pris la main à nouveau pour sortir d'ici et entrer dans ta voiture. Tu la bougeais pour arriver dans un parking paumé, y avait personne et franchement, peu importe. A l'arrière de ta voiture, je vins poser mes doigts fins contre tes joues pour te dévorer du regard, chaque petites parties, chaque détails de ton visage masculin. « T'es plutôt pas mal ce soir.. » genre, comme si t'étais une poubelle d'habitude. Venant m'asseoir à califourchon sur toi, tu étais prisonnier.

J'aurai jamais pensé me retrouver comme ça avec Maëlys, je veux dire.. Londres on était gamin, c'était question de rien, puis en Inde il s'est strictement rien passé ça avait été totalement platonique, aucune ambiguïté alors bien sur que j'avais été étonné de ce renversement de situation dans la boite. Mais les choses avaient évolués très vite si bien qu'on s'était rapidement trouvé sur la même longueur d'onde, et après avoir fait le nécessaire, on se retrouvait enfin seul au milieu de je ne sais où, à l'arrière de ma voiture. J'allais pas me plaindre, j'avais la jeune femme rien que pour moi. Je souriais en entendant ce qu'elle disait pendant qu'elle passait ses doigts sur mon visage, s'installant califourchon sur moi. « Je crois que tu l'as déjà dit, ça... » dis-je avec un sourire en coin avant d'enfouir ma tête dans son cou pour y déposer des baisers, passant mes mains sous son haut.

Rapidement on se retrouvait dans ta voiture, voilà un endroit bien plus intime et propice pour terminer cette nuit. J'faisais pas dans le voyeurisme encore, peut-être un jour hein ! Non, l'alcool me faisait penser des conneries, c'était pas trop cool ça. Mes mains déposées de chaque côtés de ton visage, je te trouvais des traits encore inconnu, tu étais un beau garçon, t'étais encore plus beau que quand on était tout petits « Je crois que tu l'as déjà dit, ça... » ah bon ? Oh, je me répétais, c'était pas fun. Je souriais à tes mots, venant capturer tes lèvres, dans un baiser qu me coupait presque le souffle. La chaleur montait de plus en plus en moi, en plus, t'embrassais bien.. Mais tu dérivais sur mon cou, et là, c'est la drame. Le cou, c'est genre le point sensible de toutes les femmes pratiquement et comme j'étais hyper tactile, j'allais te violer là. Je laissais mon buste se redresser légèrement pour pencher mon visage en arrière tout en fermant les yeux. Je soupirais ces quelques mots à travers mes lèvres entrouvertes. « Tu vas m'rendre folle.. »

J'étais pas un mec compliqué, j'savais m'adapter à toutes les situations puis je dois avouer qu'il y avait quelque chose d'excitant avec les voitures. J'sais pas, c'est un kiff que pas mal de mec ont, alors.. voilà. La jeune femme venait poser ses lèvres sur les miennes, dans un baiser fougueux. Fallait l'dire.. elle savait y faire. Non vraiment, elle était douée. Mais je l'étais aussi. Je déposais alors des baisers dans son cou, laissant traîner mes mains sous son haut. « Déjà? » déclarai-je un sourire sur les lèvres, et ça devait clairement s'entendre. Mais là, j'voulais plus. Tellement plus. Je retirais finalement mes mains pour retirer le bout de tissu qui la couvrait, et de l'attraper par les hanches et la coller plus à moi.