SCAR-JUDAS & MARGAUX ∇ hey, mademoiselle.

Je la remerciais d’un sourire, elle semblait comprendre que ce n’était pas une habitude pour moi de me dévoiler à une jeune femme. J’espérais quelque part qu’elle ne saisirait pas chaque détail que je lui donnais pour en profiter plus tard pour me détruire. Je ne sais pas pourquoi je pense à ça mais j’ai quelque part une certaine confiance en Margaux. Je me mis à rire quand elle parle de certains allusions : « Et oui chassez le naturel, il revient au galop… ». Je sors alors les clefs de ma voiture de ma poche puis je règle l’addition avant de rejoindre ma voiture. Je lui faisais une petite surprise mais je savais qu’elle allait apprécier le lieu. Quelques minutes après notre départ, nous arrivons dans le parc où il y a un lac. Il fait un peu froid mais heureusement j’ai toujours un petit nécessaire dans ma voiture. J’ai un panier dans le coffre avec des couvertures, ainsi qu’un petit réchaud. Je sors le panier avant de montrer la vue à Margaux, le soleil n’est pas encore couché mais nous allons pouvoir voir le coucher de soleil : « Voilà, tu en penses quoi ? ».  

Je ne la prenais pas pour quelqu’un de méchant, j’avais juste peur, comme j’aurais peur de toute autre fille, ce n’était pas méchant envers elle au contraire, sinon je n’aurais pas commencé à me confier. Nous commençons à nous avancer vers le beau parc où je sors mon petit panier qui me sert plus habituellement à un nécessaire de camping. La vue semble lui plaire et franchement moi je suis aux anges. Je lui souris et monte sur une petite colline afin de mieux apprécier la vue. Une fois sur la colline et je mets un plaid à terre : « Si Madame veut se donner la peine de s’assoir… ». Je la laisse s’assoir avant de lui donner une couverture et d’en prendre une à mon tour : « Voilà, je trouve ce lieu très apaisant et très beau, je voulais t’y emmener… ». Je pose mon regard dans le sien avant d’ajouter toujours avec humour : « Et puis ce lieu est parfait pour s’embrasser… Désolé, je peux pas m’empêcher d’en profiter… ». Je lui fais ensuite mon petit sourire de loveur.

J’ai choisit d’emmener Margaux dans un endroit où j’aime me retrouver seul pour réfléchir ou justement hurler quand quelque chose ne va pas. Là j’y emmène Margaux et cela veut dire que ça compte beaucoup pour moi. Et alors que nous nous sommes installés et que j’ai fait une petite blague, elle vient chercher mes lèvres pour m’embrasser. Oui, je suis un peu surpris car d’habitude c’est moi qui vais au devant de ses désirs. J’en profite pour l’embrasser avec passion en mêlant ma langue à la sienne. Je suis plus que ravi de ce baiser que j’attendais depuis longtemps et j’en profite pour le lui faire comprendre en commençant à caresser le bas de son dos. Lorsque j’étais avec Margaux le désir montait en flèche.

Je suis un peu surpris de voir que c'est Margaux qui m'embrasse en premier. Oh, l'envie ne m'en manque pas bien au contraire, je suis si bien avec elle. Là devant cette vue magnifique et l'embrasser ne gâche rien à l'affaire. Bien au contraire. « Je te retourne le compliment ! ». Lui soupirais entre deux baisers avant d'effleurer son ventre, j'aimais beaucoup la caresser et prendre soin d'elle, comme si elle était assez fragile. Comme si je pouvais la perdre à tout moment : « Tu n'as jamais été si belle... ». Je l'embrasse de nouveau avec plus de fougue cette fois si en passant ma main sous son t-shirt.

Cela faisait bien longtemps qu’il ne c’était rien passé entre Margaux et moi mais je n’allais pas mentir, j’aimais ce qui se passait là, maintenant et j’espérais déjà aller plus loin avec elle. Oui, comme avant, j’avais envie de retrouver son corps qui était à mes yeux parfaits. Enfin pas qu’a mes yeux, si seulement je pouvais être le seul à l’avoir, mais ce n’était pas le cas, beaucoup remarquaient Margaux parce que c’était une très jolie fille. « Et bien rougis alors, tu seras encore plus mignonne… ». Je me mis à rire avant de l’embrasser de nouveau et de monter ma main au niveau de son soutien gorge que j’avais envie de retirer, il faut bien l’avouer. « Si tu n’aimes pas dis moi un mot et j’arrêterais ! ». Je souriais avant de passer sa main contre sa poitrine, au cas ou elle hésiterait encore…

(Invité)