SCAR-JUDAS & MARGAUX ∇ hey, mademoiselle.

Cela fait bien longtemps que je n’ai pas revu Margaux et je crois que sa présence me manque Georgia, mon ancienne proie est parti du jour an lendemain et depuis j’ai un peu baissé le régime au niveau des rencontres éphémères comme si cela ne m’intéressait plus ou alors que je préférais privilégier ma famille. Le petit ami de ma sœur m’insupportait et j’essayais d’avoir des relations meilleur avec Priape tandis qu’avec Emrys heureusement les relations sont au beau fixe. Ce midi j’avais voulu revoir Margaux, nous nous étions revu plusieurs fois depuis que je lui avais avoué avoir abrégé la vie de ma fille mais elle semblait m’avoir pardonné de mon geste ou alors ça lui était égal, je ne sais pas. Bref, à l’heure dite j’étais en place et habillé d’une manière plutôt classe. Un pantalon cintré noir et une chemise blanche, comme une chef d’entreprise mais j’avais hâte de la revoir surtout que c’était une fille plutôt jolie. Alors que j’étais assis, je vis Margaux arrivé et je ne pu m’empêcher d’aller vers elle : « Bonjour jolie demoiselle, puis je vous conduire à votre table ? ». Lui lâchais-je avec un petit rire.

J’avais dit la vérité à Margaux et je crois qu’elle ne m’en voulait pas, en tout cas elle m’avait peut être pardonné de mon geste. Je lui avais révélé que j’avais eu une fille qui vivait par le biais de machine et que j’avais abrégé sa vie. C’était difficile et la plupart des personnes me prenaient pour un monstre. Elle me pardonnait ou du moins elle faisait comme si elle comprenait mon geste et c’est peut être pour ça que j’avais tenu à la revoir. Je souriais en la voyant et l’emmenait enfin à sa place au restaurant. « Je vais bien et toi ? ». Je m’installe à mon tour avant de lui demander gentiment : [color=blue« Quoi de neuf ? »[/color]. Oui, il s’est passé un peu de temps depuis notre dernière entrevue. Je prends la carte avant de regarder les plats et les boissons : « Tu as une idée de ce que tu veux manger ? ».

Margaux était toujours aussi joli, je me demandais comment elle faisait pour être toujours célibataire, peut être tout simplement qu’elle ne souhaitait pas se mettre en couple ou qu’elle n’avait pas trouvé l’homme de sa vie. Je ne sais pas, en tout cas Margaux rester une fille avec qui j’appréciais passer du temps même si ces derniers temps, on ne couche plus trop ensemble. Elle me disait qu’elle n’avait rien à me raconter mais je trouvais ça bien étrange, sa vie n’était-elle pas intéressante, ou n’avait-elle juste pas envie de m’en raconter les détails ? « Je suis sûre que c’est plus intéressant que tu penses, tu veux vraiment pas me raconter… ». Je souriais quand elle me demandait conseil, en homme fort qui se respecte j’allais prendre quelque chose d’un peu conséquent et je ne suis pas sûre que ça serait à son goût. « J’ai bien envie d’une côte de bœuf, mais si tu as moins faim, peut être du saumon ? ». C’est sûr que ça n’avait rien à voir.

C’est vrai que je ne voulais pas me poser, j’avais jamais été du genre à vouloir à tout prix le grand amour et peut être que ça me faisait perdre des occasions finalement, je devais passer à côté de filles vraiment top mais parce que je ne voulais pas m’engager avec elle, forcément, ça tournait mal. La fille tombait toujours amoureuse et moi-même si je la trouvais mignonne je n’osais pas vraiment lui dire. Elle me parlait alors de son frère, Marc, a vrai dire je n’étais pas mécontent qu’il ait disparu, en général les grands frères ne faisaient qu’apporter des complications à mes histoires : « Mais tu n’as pas eu de nouvelles de lui ? ». Oui, je trouvais ça quand même étrange de partir du jour au lendemain sans donner signe de vie. J’avais ensuite fait mon choix et Margaux décida de prendre pareil que moi, je n’aurais pas pensé, les filles se contentent d’une salade en général mais je trouvais ça plus sympa. Je souriais avant de lui répondre : « Parfait, tu veux boire du vin ? ». Après tout c’est moi qui l’invite alors elle peut se permettre de prendre quelque chose à boire. Je la regardais un instant avant de lui dire : « Tu es vraiment joli Margaux… ». Combien de fois avais-je dit ces mots ? Je ne sais plus mais je le répétais toujours…

N’avoir aucune nouvelle de son frère, cela me surprenait beaucoup, d’accord, je savais qu’on pouvait ne plus avoir de nouvelles des membres de sa famille et j’en étais certainement la preuve vivante car je ne m’entendais pas très bien avec ma famille mais je savais quand même où ils étaient et ce qu’ils faisaient, chacun de mes cousins avait un enfant et ma sœur, enfin demi sœur avait un petit ami et était donc davantage occupé. « Je ne comprends pas qu’on ne donne pas de nouvelles à sa propre sœur… ».  Je souriais quand elle me disait qu’elle ne voulait pas de salade et j’appréciais vraiment ça chez une femme, je ne pouvais pas supporter qu’on aille au restaurant pour ne rien manger. Je regardais alors la carte des vins et me décidais pour un bordeaux car avec de la viande de bœuf, il faut toujours prendre du vin rouge, j’en sélectionne un parmi les meilleurs avant de reposer mes yeux sur elle. Elle semble être toute émue de mon petit compliment, c’est vrai que je ne suis pas du genre à en faire tous les jours et je comprends donc sa surprise. Je ne savais pas comment lui dire ce que j’avais au fond de mon cerveau et j’avais peur qu’elle me prenne pour un gros pervers : « Ca serait sympa qu’on se voit comme avant… ». C’est vrai que depuis des mois nous n’avions pas couché ensemble, peut être que ça me manquait.