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ELIWAN ∇ There is no rose without a thorn

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Empêche moi de partir. Ca, c'est typiquement le genre de phrases que Lizie - et Marie - sort. Toujours dans la niaiserie. Oh toi mon Romeo, empeche moi de partir dans un monde cruel et emmène moi dans un monde de bisounours remplie de fleurs et de licorne. L'utopie selon Leroy. Lui.. c'est le contraire. Tiutes les raisons rationnelles qui l'oblige a laissé partir Elizabeth défilent dans sa tête. Mais il ne dit rien. Parce que pour une fois, il préfère éviter d'être prévisible comme la demoiselle. Alors il ramène ses lèvres aux oreilles de la rousse. « On pourrait partir par derrière. Personne ne pourrait voir que tu as abandonné ton avion. » Comme deux agents secrets qui doivent faire preuve de discrétion pour sortir d’un aéroport.
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Oh ta gueule Lison, c'est pas ma faute si Lizie respire en moi, et que je respire en Lizie. Il faut un peu de niaiserie dans ce monde si sombre. Il faut rêver un peu dans ce monde de terreurs. Et Lizie elle pense comme ça. Elle arrête pas de penser en ce moment d'ailleurs. Elle est tiraillé entre l'envie de rester avec son amoureux et le devoir de rejoindre sa famille. Cruel dilemme. Elle ne trouvait pas ça juste. Elle ne voulait pas choisir. Et on la perd totalement quand Antwan décide de mettre une idée comme celle-ci dans la tête de la rouquine : « On pourrait partir par derrière. Personne ne pourrait voir que tu as abandonné ton avion. » elle en serait capable. Tu le sais Antwan. De le faire jusqu'au dernier moment. Jusqu'au moment où elle entend son nom être appelé aux hauts parleurs pour un départ immédiat. Elle met une seconde pour réfléchir avant de saisir la main de l'anglais et l’entraîner avec elle. Elle sait pas trop c'qui se passe dans sa tête. Un brin de folie soudain. Nan en fait, Lizie est tout le temps folle, elle ne sait pas comment son petit ami fait pour la supporter au quotidien. Elle l'emmène dans un couloir, un peu plus tranquille, loin de toute cette foule encombrante. Elle finit par s'arrêter, plantant ses pupilles dans les masculines J'ai pas envie de partir. J'ai pas envie de te laisser, d'être loin de toi, de plus me réveiller auprès de toi, de plus pouvoir t'embrasser avant je ne sais combien de temps. J'ai pas envie de tout ça. J'ai jamais voulu tout ça.
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On surveille son langage Marie, je ne dis que la vérité. Elizabeth est le portrait de la fleur bleue qui prends tout à cœur et qui rêve d'un monde merveilleux. Mieux vaut voir le verre à moitié remplie, qu'à moitié vide. Chacun sa façon de voir les choses après tout. Antwan sait qu'elle est capable de s'enfuir de l'aéroport. Sauf qu'il y a une différence entre être apte et le faire. Et en toute honnête, il doute qu'Elizabeth loupe son avion pour ses beaux yeux. La rouquine capture son bras pour l'emmener un peu plus loin. Une façon de montrer à l'eliot qu'elle ne veut pas s'en aller. Il la comprend. Lui non plus ne voudrait pas partir dans ces circonstances. J'ai pas envie de partir. Antwan lui sourit, plus tristement cette fois. « J'crains que t'ais pas le choix. Tu seras de retour dans quelques jours. » Elle loupera juste l'Ivy League, mais qu'est-ce que c'est comparé à sa famille ? Elle ne voudra plus quitter la France après une semaine dans le cocon familial. Se sera tout aussi triste de partir de l'Amérique que de l'Europe. « Juste.. profite bien de ta famille. C'est le moment de leur raconter tout ce qui s'est passé dans ta vie. Retrouve les. Ca te fera plus de bien que d'rester avec moi ici. »
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« J'crains que t'ais pas le choix. Tu seras de retour dans quelques jours. » La vie est trop injuste. Si elle le pouvait, elle aurait bien emmener Antwan dans sa valise. Elle ne sait pas comment elle va réagir une fois loin de lui. Elle ne sait pas non plus ce qu'il va se passer de l'autre côté de cet immense océan. La peur ne veut pas la quitter. Cette crainte de perdre l'un des siens. Cette simple idée lui est intolérable. Elle veut être forte mais elle n'y arrive pas dans ces moments. C'est beaucoup trop dur. Je reviens vite. Elle l'espère, de tout son coeur. Elle souhaite aussi qu'il ne soit pas brisé au retour de son voyage. Qu'elle n'ait pas de mauvaises nouvelles à annoncer. « Juste.. profite bien de ta famille. C'est le moment de leur raconter tout ce qui s'est passé dans ta vie. Retrouve les. Ca te fera plus de bien que d'rester avec moi ici. » Pourquoi les choses ne pouvaient-elles pas être plus simples ? Que sa famille et son petit ami soient réunis au même endroit et non aux deux opposés de l'océan Atlantique. Cette simple idée la déprimait mais elle essayait de garder le sourire aux paroles d'Antwan. Tu vas devoir venir avec moi la prochaine fois alors si je leur raconte tout. Ils vont vouloir te rencontrer. Elle s'approche un sourire en coin, plantant son regard bleuté dans le sien Allez j'suis gentille, j'te laisse encore un peu de temps pour te préparer avant de les rencontrer. Ajoute-elle un poil espiègle en tapotant le torse masculin. Elle espérait sincèrement que son frère sera toujours parmi pour cette prochaine fois.
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Tu vas devoir venir avec moi la prochaine fois alors si je leur raconte tout. Ils vont vouloir te rencontrer. Oh non. Il n'avait pas pensé à ce petit détail. Voyez, c'est pas le genre à s'incruster à des repas de famille. Il ne s'y sentirait pas à l'aise, vraiment pas. Il lui faut un temps d'adaptation assez long pour pouvoir être totalement libre avec des gens. Paradoxalement, avec les hommes d'affaires que son oncle amenait à la maison Antwan était totalement ouvert. Pro plutot. Presque sans stress quand ils les voyaient débarquer à la maison. « Surtout si tu leur racontes que je suis le meilleur petit ami que t'ai jamais eu. Ils vont même vouloir prendre le prochain vol pour me rencontrer. » Il préfère s’en amuser plutôt qu’admettre que cette rencontre l’angoisse. Allez j'suis gentille, j'te laisse encore un peu de temps pour te préparer avant de les rencontrer. C'est adorable. Quelle belle attention. « Merci bien. » L'étudiant jette un coup d'oeil derrière lui pour voir l'horloge. « J’crois que c’est l’heure. »  
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Il était temps pour Lizie se s’envoler pour retrouver les siens. Pour le meilleur ou pour le pire, elle se devait d’aller les retrouver dans ces moments. Elle partait le cœur lourd, la mine triste, mais elle essayait de se montrer forte devant Antwan. Chose plus facile à dire qu’à faire. L’éternel problème. Heureusement qu’il savait trouver les mots pour la faire rire quand ça allait mal. Meilleur ? T’es sûr ? Tu n’as même pas eu confirmation de la principale intéressée ! C’est-à-dire elle. L’eliot avait encore un peu de boulot pour atteindre la perfection du meilleur petit ami qu’elle n’a jamais eu. Peut-être qu’à son retour, il pourra atteindre la perfection. C’est ce que l’avenir nous dira. Lizie entend le dernier appel pour son vol dans les hauts parleurs. Cela la fait retourner dans la réalité. Elle n’a pas envie mais elle le doit. Elle vient l’embrasser une dernière fois. Le dernier, c’est forcément le plus dur. A très vite. Elle lâche sa main avant de se retourner. Elle ne voulait pas qu’il voit qu’elle était triste et que cela lui déchirait le cœur de partir.  
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Pas besoin de la confirmation de la rouquine. Il sait qu'elle aime, elle l'a même admis deux minutes plus tôt. « Je connais déjà la réponse. » T’inquiète pas ses chevilles se portent bien. L'eliot a le malheur de regarder l'heure. Elle doit partir. Sa bonne humeur baisse d'un coup. Elle vient l'embrasser une dernière fois. Baiser qu'il prolonge. C'est le dernier avant un temps indéterminé. Antwan veut un bon souvenir. A très vite. Il esquisse un faible sourire puis lache sa main. Il suit la rouquine faire son chemin puis disparaître de son champ de vision.


FIN
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