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ELIWAN ∇ There is no rose without a thorn

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Il rit quand elle le menace de partir s'il ne trouve pas de la place dans son emploi du temps de ministre. « Tu ne pourrais pas dire au revoir. » Feint un regard hautain. Ne dis pas des conneries Elizabeth. Antwan est quelqu’un de confiant sur certaines choses. Pas qu’elle ne le quittera jamais, mais il reste persuadé que s’il fait une connerie il pourra tout rétablir en quelques mots doux. L'eliot pourrait abandonner le luxe quelques jours. Théoriquement. Il l'a bien fait en Amazonie. Disons que lorsqu'il n'a pas le choix, il le fait. En revanche quand il a la possibilité de séjourner dans des endroits chics Wayans ne se prive pas.  Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? « Ouais. J'pourrais, mais c'est pas dit que je serais encore en vie après. » Il contient un rire. « Nan, mais vraiment, on se fait ça quand tu rentres. Donc t'as pas intérêt à te trouver un français entre temps. »
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« Tu ne pourrais pas dire au revoir. » Oh ne soit pas si certain de toi mon cher Antwan Avoue plutôt c'est toi qui n'arriverait pas à temps remettre Lance-t-elle taquine, le fixant droit dans les yeux. Des mots doux parfois ne suffisent pas pour calmer la colère de la rouquine. Certes, Lizie aimait les jolies paroles mais elle n'était pas dupe. Elle en avait vu défiler des mecs qui était tout sauf sincères avec elle.  La conversation vire sur un autre sujet. Celui du voyage. La française espérait réellement que ce projet allait se concrétiser et que ce n'était pas juste des paroles en l'air pour adoucir sa tristesse. Je serai là pour te réanimer si tu tombes dans les pommes. rit-elle. Elle imaginait tout à fait la scène devant ses yeux. Un Antwan outré sans son petit luxe et qui tombe à la renverse. Et toi ne fais pas de bêtises et ne vas pas voir ailleurs. Sinon j'te fouette. elle disait cela sur le ton de l'humour. Mais derrière cette mascarade, se cachait une part de sérieux. Elle tenait à lui et voulait le retrouver quand elle reviendra.



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« Avoue plutôt c’est toi qui n’arriverait pas à temps remettre. » Il fait mine que si en levant les sourcils et en dessinant un fin sourire sur ses lèvres. « T’en es certaine ? » L’autre sujet qui étire les sourires est celui du voyage à Véronne. Hypothétique voyage et c’est pour cette raison qu’Antwan n’a pas peur de s’engager dans des aventures. Les deux étudiants pourraient très vite se trouver dans un endroit désertique dépourvu d’eau et de nourriture parce que madame voulait se baladait. « Je serai là pour te réanimer si tu tombes dans les pommes » Bien sûr. Bouche-à-bouche ça ne la dérange pas. « Ca me rassure pas du tout. » Néanmoins le garçon accepte le dépaysement si la rouquine ne se trouve pas un français d’ici là. Elle ne fera rien, il le sait pertinemment. Le seul français susceptible de la détourner de cette règle est nommé Kol et ne il ne l’accompagne pas. « Et toi ne fais pas de bêtises et ne vas pas voir ailleurs. Sinon je te fouette. » Oh la menace. Ca fait flipper Antwan. « Si tu restes trop longtemps à Paris, j’sais pas si j’vais tenir. » Ouais, ouais, c'est pas très crédible hein. « J'te promet rien. » Le garçon continue dans cette lancée s'amusant de la situation.
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« T’en es certaine ? » Absolument. affirme-t-elle avec un sourire en coin elle aussi. Essaye de me faire croire le contraire, ça ne marche pas avec moi, tu le sais bien. Je suis plutôt têtue comme fille. Lizie aime bien tenir tête, tout comme Antwan, quand ils commencent, on ne les arrête plus et le temps défile sans qu'ils ne s'en rendent compte. Temps qui est précieuse pour la jeune française qui doit bientôt partir. Elle a peur de partir de l'autre côté de cet immense océan. Mais pour l'instant, ils parent d'aventures et de futurs voyages « Ca me rassure pas du tout. » Un rire s'échappe d'entre ses lèvres Espèce de peureux. Le taquine-t-elle gentiment comme à son habitude. « Si tu restes trop longtemps à Paris, j’sais pas si j’vais tenir. » Menteur. Heureusement qu'elle sait qu'il dit ces mots sur le ton de la rigolade, sinon Lizie serait capable de démarrer au quart de tour. « J'te promet rien. » Elle lève les yeux au ciel, elle reconnait bien là Antwan qui n'aime pas s'emprisonner avec des promesses. Pourtant ça ne devrait pas être une torture, s'il tient à elle. Si tu veux qu'on puisse voyager et faire plein d'autres choses ensemble, tu es obligé de rester sage durant mon absence. Ajoute-t-elle avec un fin sourire. C'est ce qu'elle allait faire pour sa part. Cela allait être la première fois qu'ils allait être séparés et elle espérait que cela allait bien se passer.
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Espèce de peureux. Il bouge sa tête de droite à gauche pour rectifier. Je tiens à ma vie, nuance. Voilà toute la différence. Il peut se passer de luxe, mais il a tout de même envie de rester sur terre. Parce que bon.. il ne donne pas cher de sa peau s'il se déshydrate ou meurt de faim. Okay, c'est un poil exagéré mais mieux vaut prévenir que guérir voyez. Si tu veux qu'on puisse voyager et faire plein d'autres choses ensemble, tu es obligé de rester sage durant mon absence. Nouvelle rectification : c'est elle qui veut absolument partir. Il accepte certes, se surprend à en avoir envie, mais il pourrait s'en passer. Mouais, ca m'a pas convaincu. annonce t-il en haussant les épaules. J't'ai connu plus convaincante. Il se met face à elle et vient embrasser ses lèvres. Ca aurait été un bon argument. Mais ca devait venir de toi.
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La rouquine n'a le temps de se montrer plus convaincante car monsieur décide de l'embrasser. C'est une façon détournée de l'empêcher de dire un mot de plus pour se défendre. C'est de la triche d'amadouer la jeune française de la sorte. Utiliser son point faible, c'est-à-dire Antwan. Et tout de suite comme magie, elle se montre beaucoup plus docile. Ça en devient presque étrange de la voir subitement changer de comportement. Un coup, tu m'énerves, un coup, je t'aime Ca aurait été un bon argument. Mais ca devait venir de toi. Ça doit venir de nous deux. Réplique-t-elle. L'égalité homme-femme tu connais dans ton monde d'eliot ? Dans un couple pour que ça marche, les efforts doivent venir des deux côtés, sinon le déséquilibre se fait sentir et l'harmonie se perd. Lizie voulait à tout prix éviter cela. En tout cas, elle y travaillait car elle tenait à cet eliot qui l'énervait toutes les deux secondes. J'vous jure, elle pouvait avoir envie de lui casser la gueule et la minute qui suit de lui sauter dessus. Allez chercher la logique. L'amour était tellement incompréhensible par moment... Lizie sentait le temps filer entre ses doigts. Cela ne l'enchantait pas de partir, de e savoir que son frère était au plus mal... elle n'avait pas envie non plus de laisser l'homme qu'elle aimait, mais elle se devait de rejoindre les siens dans ce moment difficile. Même si elle passait le plus clair de son temps à se chamailler avec Antwan, parfois il lui arrivait d'être sérieuse. Elle lui rend son baiser et lui souffle dans un murmure que seul lui pouvait entendre Tu vas me manquer.
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Ça doit venir de nous deux. Ouais, t’inquiète pas, il a déjà entendu parler de cette notion d'égalité homme femme. Elle a peut-être envie de le tuer à certains moments - et honnêtement j'vois pas du tout pourquoi parce qu'Antwan est parfait -, mais son sourire revient toujours. Au bout du compte, elle est toujours heureuse et c'est ce qui plait à l'étudiant. L’enthousiasme de la rouquine. Il y aurait mille raisons pour qu'elle reste dans son coin à broyer du noir. Après tout, elle va rejoindre sa famille qui a pris un coup de massue. C'est pas facile de se relever après ça. La mine joyeuse qu'elle affiche est admirable. Ca vient de moi cette fois. Pour une fois. Elle vient capturer ses lèvres dans un baiser qui semble être le dernier avant un certain temps. Tu vas me manquer. Le garçon esquisse un sourire et plonge son regard dans le sien. Toi aussi. Il se lève pour accompagner Elizabeth jusqu'à ce qu'il ne puisse plus la suite. Et tu prends soin de toi okay.
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Ca vient de moi cette fois. Ca vient de moi cette fois. Elle répond oui d’un simple sourire avant de l’embrasser. Pour leurs derniers moments ensemble, elle ne voulait plus faire sa difficile, et juste profiter. Cela était la dernière fois qu’elle pouvait l’embrasser, le serrer dans ses bras, plonger son regard dans le sien, le taquiner avant un long moment. Moment indéfini car elle ne savait pas si son frère allait s’en sortir ou non. Elle souriait mais de l’intérieur une tristesse l’envahissait.  Elle savoure ses paroles qui sont précieuses et les gravent dans son esprit Toi aussi. Elle donnerait n’importe quoi pour que le temps  s’arrête et qu’ils restent ensemble. Mais il faut partir, le cœur lourd, elle se lève et suit son petit ami. Elle déteste les au revoir. Et tu prends soin de toi okay. La tristesse l’empêche de parler. Les mots ne veulent franchir la barrière de ses lèvres et elle vient se serrer contre lui. Elle ne veut pas partir, mais il le faut. Elle se contient de pleurer car elle doit être forte. Au théâtre, elle arrivait parfaitement à manier ses émotions mais quand il s’agissait de la réalité, c’était une toute autre histoire. Oui je le ferai. Toi aussi. dit-elle d’une petite voix qui trahissait son émotion naissante. Elle se décale doucement sans cependant se détacher de lui. Sa main se glisse dans la sienne et plonge son regard dans ses pupilles sombres Je t’aime. C’était pure, c’était sincère, c’est ce qu’elle ressentait pour lui.
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Oui je le ferai. Toi aussi. Lui n'a rien à craindre ici. Elle, en revanche, va sur une terre en proie au terrorisme. Il ne veut pas la voir partir. Pourquoi sa famille n'habite pas aux Etats Unis. Pourquoi faut-il qu'ils soient sur un autre continent ? C’ets vraiment pas pratique dans ce genre de situation. La rouquine ne le quitte pas même si l’heure est arrivée. Elle prolonge les derniers instants au bonheur d’Antwan. Je t’aime. Ils ne se le disent pas souvent, voir jamais, si bien que le garçon s'étonne d'entendre ses deux mots. Juste après la seconde de surprise, il sourit. « Moi aussi. » Et il vient l’embrasser encore une fois. Elizabeth est peut-être romantique, mais paradoxalement elle ne dit jamais qu'elle l'aime. Est-ce parce que lui ne s’exprime pas là-dessus ? Pourtant il ne faut pas oublier que la dernière c’est lui qui avait prononcé ses deux mots en premier. « T'es vraiment obligée de partir ? »
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Elle ne dit pas tous les jours ces deux petits mots magiques même si elle est réputée pour être une éternelle romantique. Pourquoi ? Parce que selon elle, l'amour qu'elle donne se mérite. Plus jeune, elle avait tendance à les dire un peu trop souvent. Sa naïveté avait fait beaucoup de dégâts. Trompée et brisée, elle s'était retrouvée au final. Avec l'âge, elle avait mûri et était devenue une femme beaucoup plus compliquée à conquérir. Beaucoup plus compliquée à cerner. Lizie pouvait changer d'un moment à un autre de comportement, pauvre Antwan qui en subissait les foudres. Mais aujourd'hui, c'était son côté sage qui parlait, elle voulait profiter de leurs derniers instants. « Moi aussi. » Son coeur bat la chamade et il vient embrasser ses lèvres. Lizie peut partir rassurée. Rassurée qu'il l'attendra et n'ira pas voir ailleurs. Elle prolonge leur baiser, elle n'a pas envie de partir. Pas du tout. « T'es vraiment obligée de partir ? » qu'elle aimerait rester auprès de lui. Empêche moi de partir. Répond-t-elle un petit sourire aux lèvres. A se perdre dans son regard, elle était capable de louper son avion. L'amour lui faisait perdre la tête.
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