Je vais pouvoir m'amuser || Cody

Des pistolets à eau … Adelaide, ou comment tuer le sex-appeal de James Bond en deux secondes top chrono quoi. Pour répliquer, il se saisit d’un verre d’eau posé sur la table – sûrement celui de la Cabot, on va dire, parce que j’en ai besoin pour la continuité de ce RP – et but une gorgée qu’il garda en bouche, avant de recracher un jet en sa direction entre ses lèvres, un peu comme les bébés. Il avala le reste et s’essuya la bouche avec la manche de son costard ; « Voilà, j’espère qu’il t’a plu mon pistolet à eau. » Et puis en parlant de pistolet à eau, voici venu le sujet Dia. Non, Dia n’est pas un pistolet, mais un canon de bowté ça c’est pour toi Chérine si tu me stalkes you know you love me. Voilà qu’Adelaide parlait prétendument d’un gars pour qui Dia ressentait un truc qu’elle n’avait jamais connu avant blablablablaaaa Cody dégaina de nouveau son roulage d’yeux avant de lancer ; « Je pense qu’elle parle de moi mais avec un an de retard – parce qu’on n’est plus ensemble – et donc que tu es tombée dans une sorte de faille temporelle, tu as remonté le temps et crois et entendre des histoires passées. » dit-il très sérieusement en fixant Adelaide. Non mais c’est ouf, Cody serait presque jaloux de lui-même au travers des paroles de la Cabot, quoi. Schizophrénie poweeeeeaaah.

Cody, dégueulasse ? Ooooh ça va, elle l’avait cherché la Adelaide lààà. Et puis cracher dans la figure de Dia, c’est un truc qu’il faisait tout le temps – ou presque – et elle ne s’en était jamais plainte. « Je te bénis ma fille. » termina-t-il en lâchant un dernier petit jet. Hashtag gros lourd, hashtag y a des claques qui se perdent, hashtag plein de choses. Mais là, c’était plutôt hashtag choqué déçu lorsqu’Ade lui balança au travers de la tronche qu’elle savait pour le mariage de Bleeker et Dia. Le visage du Canadien se décomposa littéralement, un peu comme un polynôme du second degré. Et franchement, Cody ne savait pas à qui il devait en vouloir le plus, à la Cabot qui crie presque ça en plein lieu public ou à l’Eliot qui n’avait pas été foutue de tenir sa longue. Putain, y a juste un secret qu’elle devait absolument tenir et elle n’avait pas été capable de le faire. « Arrête de raconter des conneries. » répondit-il finalement froidement, incapable de trouver d’autres mots.

Oh ben tiiiiens géniiiiaaaal Adelaide venait de cacater le costume supra méga chic que Cody ne mettait que pour travailler. Il venait de boire la tasse – ou le verre, en l’occurrence – ne réalisant pas très bien ce qui se passait. « Que … » Anyway, il attrapa une serviette et s’épongea la face avec, écoutant Adelaide se plaindre. Non mais elle est sérieuse ? C’est Cody qui est à poil – dans le sens où ses secrets ne sont plus si secrets, pas dans le sens sexy même si tout la Cabot aimerait bien réitérer la scène du zizicoptère (a) – et c’est elle qui râle quoi. « Votre amitié, c’est le cadet de mes soucis. » Non mais c’est bon, il avait déjà géré la crise de Jess et de sa meilleure amie du parc de jeu qui lui a volé sa figurine Pikachu à la pause déjeuner, alors il n’allait pas en plus gérer les disputes Diadelaide, ooooh. « T’as tes secrets avec elle, non ? Eh bien moi j’estime que j’ai le droit d’avoir les miens avec elle, aussi. Apprends à partager. » lâcha-t-il froidement avant de rétorquer ; « J’espère bien que personne n’est au courant. Manquerait plus que ça. » Et là, il retenait les jurons, hallucinant totalement d’apprendre que Kovache n’avait pas été foutue un infime mini secret qu’est leur mariage.

Woooowwwww mais qu’est-ce qu’Adelaide appelait ’efforts’, pour de vrai ? Cody avait sûrement fait beaucoup plus d’efforts qu’elle dans leur relation. Par exemple, l’autre soir, il aurait très bien pu la laisser pleurer dans son coin mais non, au lieu de ça, il lui avait fait des pâtes. D’ailleurs, Dia lui avait fait une crise de jalousie à cause de son assiette de pâtes. OHHH Malheureux ! Une sombre histoire, l’affaire de l’assiette de pâtes, à base de ’tu cuisines pour ma meilleure amie mais jamais pour moi’. Cody préférait ne plus y penser. « Oh je t’en prie, tu n’essayes même pas de m’apprécier. T’as jamais pu me blairer, à la seconde où t’as entendu mon nom tu t’es dite ’oh tiens, lui ça va être un gros con, toute sa vie je le prendrais pour un con’. » Elle avait une tête à pas l’apprécier. Bleeker avait, de toute façon, fini par abandonner l’idée de se faire bien voir par les proches de Diamantika, puisque ces derniers s’évertuer à le trouver insupportable. « Ce que tu ne piges pas, c’est qu’on a décidé ça à deux. Je ne sais pas ce que Dia t’a dit, mais elle a dit qu’elle était d’accord. Je ne lui ai pas mis le couteau sous la gorge pour garder ce secret. » C’est vrai que dernièrement, elle n’était plus trop d’accord pour fermer sa bouche à ce sujet, mais au début oui, pleinement consentante. « Tu sais, Dia pourrait t’en vouloir si tu venais à le divulguer. Et pas uniquement parce que je lui en voudrais de te l’avoir dit, mais parce que tu n’as pas su garder son secret. » fit-il, calmement, en buvant une gorgée de son café.

Vous savez ce qui est pire que sa femme dans un couple ? La meilleure amie de sa femme. Voilà. Dès que Cody faisait un truc pas bien, il se tapait les reproches de Dia ET de la meilleure amie de Dia. Ce n’était quand même pas un monde ça, pas une vie, Bleeker s’agaçait en voyant qu’Adelaide jouait encore l’avocat du diable. « ET VOILÀ ! C’est bien ce que je suis en train de dire ! Tu me vois au travers des yeux de ta meilleure amie qui me voit au travers des yeux d’une femme amoureuse qui se sent trahie dès que je ne réponds pas à son sms dans les 5 minutes qui suivent l’envoi ou que je me tripote ! » C’est vrai, Dia vivait la masturbation comme une tromperie. M’enfin, je ne sais pas étaler ce sujet-là. « Quand je te fais quoi ? » demanda-t-il avec une grimace, ne comprenant pas très bien ce que la Cabot lui reprochait pour le coup. « Pourquoi je cacherais un truc ? C’est pas parce que je veux que mon amour pour Dia reste entre elle et moi que je cache un truc. C’est ça que vous ne comprenez pas. Pour moi, tout ça, c’est privé, c’est intime. J’ai pas besoin de le crier sur tous les toits pour être heureux. C’est dommage que vous, Dia et toi, ayez besoin de ça pour vous sentir vraiment aimées. » soupira Cody, déçu de ce qu’il venait d’apprendre. « C’était le vrai mariage. » grommela-t-il en terminant ce qui lui restait de café, c’est-à-dire pas grand-chose. Cool, ça lui ferait un prétexte pour quitter la table dans pas longtemps.