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(FB) Parce qu'il y a un début à tout ¤ Jaycky

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Quatre ans plus tôt Jaysaël & Mickaela

J'affichais un sourire victorieux d'avoir su trouver qu'il ne venait pas d'ici. Le fait qu'il ne me donne pas plus de précisions me convenait parfaitement. En dehors de ce que l'on m'avait appris en cours ces quatre dernières années â savoir la localisation des états américain je ne savais pas grand chose d'autre sur les usa... D'ailleurs je ne lui avais pas précisé non plus dans quelle ville de Russie j'avais grandi.
Les quelques pas que j'avais fait à côté de lui semblait être aussi peinant à voir que cela était douloureux pour moi.
C'est alors à son tour de se présenté et je souris également à la coïncidence de la chose. Je ne pensais vraiment pas qu'il prendrait ma proposition au sérieux mais puisque le deal était d'au moins se connaître un peu et que -rappelons le - J'avais super mal."Enchanté Jaysaël " fis je alors en montant finalement sur son dos. Je savais qu'il n'aurait pas de difficultés à me soulevé cela dit entre le regard des passantset le fait que je ne le connaissais pas il y avait de quoi être morte de honte. Je restais silencieuse les premiers pas puis brisant le silence je lui demandais. "Si tu es en troisième année c'est que j'arriverai à à survivre au deux premières " lançais-je avant d'en rire. Je ne disais pas que les cours étaient ennuyeux à mourir mais il y avait quand même plus drôle que mes cours de droit qui me passionnait tout simplement.
Intérieurement je jubilais. Lorsque je raconterai à ma meilleure amie ce qui m'était arrivée elle allait baliser. Qui ne rêve pas qu'un beau mec nous prenne dans ses bras -ou là sur son dos - en nous aidant en preux chevalier.

Nous poursuivions notre chemin ou plutôt il le poursuivait pour nous jusqu'à l'entrée des urgences à force de discussion réalisant d'ailleurs tous deux les embouteillages qu'il y avait comme prédit à l'entrée de l'hôpital. Je descendais de ma place privilégiée peu avant d'arrivée face à la soignante qui gérait l'accueil. Il m'aidait à arriver jusqu'à elle, je lui expliquais la raison de ma venue. Cette dernière relevait mon identité et vérifiait ma capacité à payer les soins que l'on me ferait puis elle me demanda de patienter. Je retournais alors toujours avec l'aide de Jaysaël dans la salle d'attente ni vide ni tellement pleine. T'es vraiment pas obligé tu sais... lui dis je tout bas en baissant les yeux au sol. Je n'aimais pas être la. Les hôpitaux n'avaient jamais apporté de bonnes nouvelles et les dernières que j'avais reçu dans un lieu semblable à celui ci était l'annonce de la mort de mon frère. Alors oui j'étais contente de ne pas être seule mais je n'allais tout de même pas lui infliger cette attente.
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"Enchanté également Mickaela !" Répondis-je rapidement en restant devant elle tendis qu'elle grimpait sur mon dos doucement. Je passe alors mes bras sous ses cuisses. "N'ai pas peur de t'accrocher à moi, je ne voudrais pas que tu tombes et te fasse encore plus de mal." Dis-je alors que je me redressais pour commencer à marcher. Pour le coup, je remerciais mon père et l'entrainement qu'il m'avait conditionné à faire depuis tout gosse. Bon, c'était pas ce qu'il y avait de plus facile à faire de porter une fille sur son dos avec une tonne de sac entre les doigts, mais je survivrais... Avec probablement quelque courbature au bras demain, mais ce n'était pas la mort à boire non plus ! Bref, remerciant silencieusement mon père, j'avance en direction de l'hôpital.

Un léger rire franchit mes lèvres en entendant sa réplique sur le fait de survivre aux cours de relation internationales. C'est vrai que parfois, c'est mortel tellement c'est ennuyant, mais quand même ! "C'est pas si difficile que ça de survivre à ces cours, faut juste la motivation ! C'est un peu pareil que pour le sport, sans motivation, tu avances pas. Il faut avoir un but et alors, ça sera plus motivant ! Mais bon, c'est sur que parfois, il y a des prof' qui ont l'art d'être assommant ! Le pire, je pense que c'est le prof qui donne le cours 'origine des conflits mondiaux en deuxième... Le cours en lui-même est intéressant... Mais le prof ne le rend pas du tout dynamique... Je te conseilles de prendre un oreiller avec pour ce cour-là l'année prochaine !" Je rigole un peu, parce qu'il avait failli me faire dormir plus du fois... Combien de fois je n'avais pas somnolé à son cours ? Combien de fois aussi j'avais pas réveillé des potes ? Bref, ce cours était un bon moyen pour faire une sieste, surtout que moi, je l'avais juste après le temps de midi, le pire moment, quand on est en pleine digestion... Je finis par rajouter, après un moment, parce que faire une tirade comme je venais de le faire en marchant et portant quelqu'un sur son dos, c'est assez... Essoufflant ? "Mais bon, si jamais tu as besoin d'aide ou quoi, pour un cours, je pourrais t'aider si tu veux." Je souris un peu, même si à cause de la position, elle ne pourra pas le voir.

Je continue donc de marcher en silence, parce que parler, c'est encore plus fatiguant puis comme elle ne dit plus rien, je fais de même, ce qui me facilite la tâche grandement dans un sens. Et on fini par arriver à l'hôpital, après un bon moment et je suis dans un sens, heureux de pouvoir la déposer sur le sol, parce qu'elle commençait à devenir lourde, mais surtout, ses sacs, je suis content de pouvoir les lâcher contre une chaise alors qu'elle parle avec la femme de l'accueil. Je remue un peu les doigts pour faire circuler un peu mieux le sang dans mes mains, parce que j'arbore sur celle-ci la marque de ses sachets et c'est assez désagréable. Quand je vois qu'elle a fini avec la secrétaire, je m'approche d'elle pour l'aider à marcher et la laisse prendre place sur une chaise à côté des sacs. Je m'installe aussi. Parce que je me voyais mal la laisser comme ça, même si je ne pouvais plus faire grand chose maintenant... Enfin, pour l'instant car pour le retour à la fac, elle aurait sûrement besoin d'aide aussi. J'entends alors sa question et tourne la tête vers elle. "Je n'ai rien d'autre à faire, puis attendre à deux, c'est toujours mieux que tout seul tu ne trouves pas ? Surtout qu'après il y a encore le chemin à faire jusqu'au campus." Je lui adresse un léger sourire pour essayer de la rassurer alors qu'elle fixe maintenant le sol. Je ne sais pas trop comment je dois prendre ça. Je passe alors mon bras sur ses épaules pour la tirer vers moi, pour qu'elle pose sa tête sur moi, dans un geste, probablement déplacé de ma part alors qu'elle ne me connait pas, mais je voyais bien qu'elle était mal. Après tout, depuis le début, l'idée de l'hôpital la rebutait un peu non ? Je peux donc bien essayer de la rassurer un peu de la sorte même si on se connait à peine ? Enfin, il me semble... Puis je verrais bien si elle refuse cet élan de compassion de ma part ou non.

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Quatre ans plus tôt Jaysaël & Mickaela

Les présentations étaient faites et nous voilà partis. Le beau brun me rappelle d'ailleurs de m'accrocher plus fermement à lui. Son inquiétude me fait sourire et rougir tandis que je m'exécute refermant modérément les bras autour de son cou. D'où j'étais placée je pouvais aisément sentir les muscles du haut de son dos, de ses épaules et de son torse. J'en appréciais le toucher et errer mon esprit à l'imaginer... * Allons Mickaela !* me reprochais aussitôt ma conscience alors que mon visage tout entier irradiait tant j'étais devenue rouge. Par chance j'avais trouve un sujet de discussion, d'une banalité sans pareil mais il fallait bien que la glacé soit brisé avec notre premier point en commun. Je n'étais d'ailleurs pas étonnée de l'entendre parler de sport. Tiens tiens... En voilà peut-être un deuxième ?
Je riais à sa petite blague, quoique certaine qu'il y avait vraiment de quoi s'assoupir. Un prof soporifique, qui faisait les deuxièmes années ? Mais ça me disait quelque chose !... Je lui demandais alors : "Un grand, cheveux poivre et sel ? Lunette et moustachu ? C'est lui ! clamais-je tout haut en riant." C'est ce prof là que j'ai eu pendant quatre heures lundi matin. Honnêtement, après le week end que j'ai passé, je mentirai si je te disais que je n'avais pas dormi !" Autrement dit, oui je dors en cours et oui je suis une fêtarde. Bravo ! Tu viens de ruiner toutes tes cartes si ce genre d'attitude ne lui ressemble pas du tout. Cela dit pour ruiner mes chances il aurait fallu pour cela que j'en ai au moins une au prime abord. "C'est noté... J'apprécie dors et déjà le geste en tout cas" le remerciais-je avant de me plonger dans le silence jusqu'à notre arrivée.

Je le remerciais une fois de plus - et je n'avais sans doute pas fini - puisqu'il confirmait de nouveau rester avec moi jusqu'à ce qu'un médecin puisse me recevoir. Et, sans réellement m'y attendre ni pour autant m'y opposer, Jaysaël m'entraîne vers lui. Ma tête posée sur son épaule, je me raidis légèrement avant de finalement me détendre en soupirant comme pour laisser évacuer tout ce stress que ce lieu m'inspirait. "Ca se voit tant que ça ?..." demandais-je sans oser dire à haute voix que je n'aimais pas les hôpitaux et que -comme une enfant- j'avais besoin d'être rassurée. "Attends ça me gêne." dis-je ensuite en me redressant. Je me mettais à fouiller dans mes sacs afin de sortir dans l'un d'eux une fine boite à chaussure. Je sortais les jolies ballerine neuve de leur paquet d'origine et ôtais mes hauts talons réalisant par la même l'ampleur des dégâts ne serait-ce qu'en mettant mes pieds joliment vernis l'un à côté de l'autre. Mon pied blessé était légèrement enflée puis je soupirais doucement tout en me disant qu'il n'y avait plus de doute possible : j'avais bel et bien une entorse. Je reprenais la position que j'avais quitté passant moi même son bras au dessus de mon épaule.
De nouveau le silence puis je le brisais pour lui lancer avec une pointe d'humour. Alors... Gentleman, serviable, sportif, studieux, protecteur et charmant. On en fait plus beaucoup des comme toi, ou vous vous cachez tous au Nevada ? terminais-je ma série de compliments en riant.


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Je m'étais contenté de répondre un simple oui quand elle me décrit le prof, assez surpris quand même qu'elle le connaisse déjà. Est-ce que maintenant il donnait aussi cours aux premières années? ça avait donc changé ? Enfin, dans un sens, ça ne m'étonnerait pas non plus, chaque année il y a des trucs qui changent alors c'est sur que s'il a la chance de pouvoir donner un cours en plus, il va sûrement la saisir... Enfin, ça n'a rient d'étonnant au final... Mais soit, je ne dis rien de plus, restant silencieux pour avoir plus facile pour marcher et aller à l’hôpital...

Une fois assis, je la regarde un instant après lui avoir répondu et je l'attire contre moi, ma main sur l'épaule opposée à la mienne, mes doigts esquissant de légère caresse sur celle-ci pour la rassurer un peu. J'entends alors sa question et baisse le regard vers elle. "Un peu, mais ne te tracasse pas." Dis-je tout aussi calmement qu'elle, continuant mes caresses sur son épaule alors qu'elle se redresse en disant que ça la gène. Je la regarde alors un peu confus, parce que je ne voulais pas la mettre mal à l'aise. Je devrais m'excuser là, sauf que c'est pas dans ma nature de demander pardon, parce que j'ai pas été élevé dans l'optique que les erreurs soient pardonnées... Alors je ne dis rien et me contente de la regarder... Changer de chaussure ? Je fronce un peu les sourcils, ne comprenant pas, enfin si... je réalise que ce qui la gênait maintenant, ce ce n'était pas la position, mais bel et bien ses talons... Enfin, je crois. Je sais pas trop, parce que j'ai jamais porté de tel chaussure et j'espère ne jamais le faire en fait ! Du coup, je la regarde sans vraiment comprendre ce qu'elle peut bien ressentir là à cause de ses chaussures.

Je la regarde toujours quand elle reprend place contre mon épaule et je reprends mes caresses sans réellement réfléchit, un geste naturel dans un sens, il faut dire que je prends pas beaucoup de personne comme ça dans mes bras et quand c'est le cas, c'est en général parce qu'il s'agit de ma copine ou que la personne à besoin d'être rassurée, alors ouais, c'est un geste de tendresse non ? Enfin, également de compassion... Du moins c'est de cela que j'essaie de me convaincre parce que sinon, je ne sais pas du tout pourquoi je lui fais étant donné que je la connais à peine...Je rigole ensuite à sa question. "Je ne sais pas, je n'estime pas être une espère rare, j'ai aussi mes défauts tu sais ?" Ok... C'était pas le meilleur plan de lui dire ça, c'était un truc à la faire fuir, mais en même temps, je sais que je ne suis pas aussi bien qu'elle semble le penser en me décrivant de la sorte. Et j'avoue que dans un sens, je suis un peu mal à l'aise à cause de ça, je ne sais pas trop quoi dire d'autre, ni comment lui retourner en quelque sorte le compliment qu'elle vient de me faire, car c'est bien des compliments non ?

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Quatre ans plus tôt Jaysaël & Mickaela

Ainsi mon amour pour les établissements hospitaliers n'étaient pas une surprise. En même temps, plus nous nous étions approchés, plus j'étais devenue muette, j'étais à présent gênée, le regard bas, je me mordillais l'intérieur de la lèvre. Tout dans ma gestuelle semblait indiquer que je n'étais pas à l'aise avec ce genre d'endroit. Je souris tout en rougissant carrément gênée d'avoir été démasquée pour le coup."Ok je vais essayer..." avais-je alors répondu en riant doucement.
Lorsque je m'étais dérobée de son étreinte je n'avais même pas pensée qu'il aurais pu embêtée par mes propos. Je n'eus cependant pas à me justifier, ni même à le rassurer puisqu'il semblait avoir compris avant même que je réalise que mes paroles aurais pu provoquer un quiproquo, que je parlais de ses hauts talons qui avaient provoqué mon entorse. Ma cheville a enflée... fis-je remarquer tout bas tandis que maintenant que j'étais à froid, la douleur commençait à lentement irradier même si je la maintenant parfaitement immobile.

De nouveau dans ses bras j'appréciais silencieusement ce doux contact fermant les yeux par moment, le remerciant intérieurement d'être là pour moi lorsque j'étais persuadée que d'autre ne se serait même pas arrêter, ne serait que pour rire de ma chute.
Je riais de bon coeur en entendant sa réponse à laquelle je répondis non sans humour. "Oui je sais. Et ton premier défaut est la modestie... Attends voir ! Ce n'est même pas un défaut. poursuivais-je en riant encore. Au moins il avait le don de me changer les idées.
Mlle Stevenof. m'appelait-on tandis que je fronçais les sourcils surprise que l'on m'appelle déjà.
Je serrais les dents et partais quasiment à cloche pied jusqu'à la jeune femme qui m'avait appelé. Je la suivais jusqu'à un box ou elle me posait quelques questions supplémentaires, prit ma tension et ma température, me demanda de donner une note à ma douleur. Elle me donna une petite poche de glace qu'elle me recommanda de mettre sur ma cheville en attendant qu'un médecin puisse me voir. C'est là que je compris qu'il s'agissait d'une infirmière.
Je retournais ensuite en salle d'attente à cloche pied - puisqu'elle m'avait demandé de ne pas m'appuyer sur mon pied - auprès de Jaysaël à qui je racontais ce que l'on m'avait fait et dit.
Tu fais quoi comme sport ? lui demandais-je ensuite me rappelant de ce qu'il m'avait dit sur la motivation alors qu'il m'amenait jusqu'à l'hôpital. Tu fais du sport pas vrai ?
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Je n'avais rien rétorqué quand elle m'avait dit que sa cheville était enflée, dans un sens, vu la chute qu'elle aurait faite si je ne passais pas à ce moment-là, je n'étais pas réellement étonnée de son constat. Et ensuite, la laisse reprendre place contre moi, alors qu'elle me complimente. Je fronce un peu les sourcils à sa réponse... Modeste ? Est-ce que je le suis réellement ? Je ne sais pas trop, mais sur le coup, il semblerait. "Oh non... Tu sais, j'ai beaucoup de défaut simplement que tu n'as pas encore eu les loisirs de les voir." Je rigole un peu... Pour les voir, il faudrait qu'elle me donne une raison de râler, qu'elle me blesse pour voir à quel point je peux être rancunier par exemple... Mais ce n'est pas le seul soucis... S'il n'y avait que cela... Je soupire un peu en constant qu'en fait, j'avais quand même pas mal de défaut que je me reconnaissais bien volontiers...

Je redresse un peu la tête en la voyant bouger et se lever pour aller voir l'infirmière. Bon, bah maintenant, je connaissais son prénom en plus. Bien que ça changerait pas grand chose à notre relation il me semble. Je la regarde donc sautiller pour y aller... J'aurais pu la porter, mais je ne suis pas sûre qu'elle aurait apprécié que je l'accompagne en abandonnant ses courses. Alors je restes assis sur ma chaise regardant un peu les personnes présentent pour m'occuper. J'avais rien à faire et je détestais attendre de la sorte... Mais heureusement pour moi, elle revient assez rapidement pour me tenir compagnie et là, j'étais bien content de la revoir ! Je l'écoute donc me raconter son entrevue avec l'infirmière  et fronce un peu les sourcils. "Tu devais pas attendre là, l'arrivée du médecin ?" Et général, s'était souvent comme cela que ça se passait non ? Enfin, il me semble, je ne suis pas réellement un habitué des hôpitaux donc je ne connais pas trop le fonctionnement de ceux-ci, mais dans le Nevada en tout cas c'est comme ça je crois.

Je la regarde toujours quand elle me pose la question sur le sport et là, je rigole un peu nerveusement... Ce qui la pousse à poser sa deuxième questions. Je passe ma main dans ma nuque et la masse un peu. "Disons que je ne fais pas de sport dans un club. Je m'entraîne tout seul ou avec des potes, mais je fais partie d'aucune équipe ou je ne sais quoi d'autre donc je ne sais pas trop si sa répond à ta question... Parce que oui, je fais du sport, mais non, tu ne me verras jamais dans une équipe, sur un terrain ou quoi pour jouer un match, une compétition ou je ne sais quoi d'autre." Je la regarde alors attendant sa réaction à ce que je venais de dire.

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Sa réponse m'amuse à nouveau et me voilà qui me remet à rire en postant ma main devant mes lèvres pour ne pas me faire trop entendre. Nous étions quelque part tous et toutes faits comme cela, avec nos qualités et nos défauts. Et si je ne connaissais encore rien des siennes nous voilà tous deux sur un même pied d'égalité.  "... Pour ça il faudrait que je te connaisse un peu mieux" lui avais-je glissé laissant la balle dans son camp puisque l'on m'avait appelé l'instant d'après.

Revenant vers vers lui et après lui avoir fait mon compte rendu, je hochais la tête à sa question. " Oui, mais apparemment je devais voir l'infirmière avant. " Lui confirmais-je.
J'écoute ensuite ses explications en souriant, l'imaginant parfaitement et approuvant mentalement avant de lui répondre."Je vois tout à fait... Et hum... Et genre... C'est du foot ? De la musculation ?" demandais-je ensuite. Je ne faisais moi même partie d'aucun club mais j'avais déjà fait quelque cours de boxe, des cours de self défense, de la natation aussi mais sans jamais réussir à m'accrocher à autre chose que la photo ou le dessin. Des activités qui en soit ne sont pas vraiment des sports. Ah si ! La danse... J'adorais danser sans avoir pris de cours pour autant. Un jour peut-être.
Je ne suis pas tellement sport. Mais je voudrais bien te voir faire un de ces quatre. lui proposais-je alors en me reposant ma tête sur son épaule. Est ce que je profitais de la situation ? Oui partiellement, les images de mon passé me perturbait bien trop pour que je j'interprète de façon perverse ou sournoise. J'appréciais juste le contact et la présence qu'il m'offrait sans sous entendu.

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Je n'avais pas eu le temps de réagir à sa réplique et quand elle était revenue, je n'avais plus réellement de raison de le faire, ça viendrait tout seul. Elle apprendrait à me connaître aujourd'hui, ou bien plus tard, car j'avais la certitude que j'allais encore la revoir, déjà pour les cours peut-être puis, comme on suit le même cursus, on traîne en théorie dans les même bâtiments. Du coup, je ne voyais pas l'utilité de répondre à cela maintenant alors qu'elle me parlait de ce que lui avait dit l'infirmière et répondit ensuite à ma question sur le fonctionnement, bien que ça répondait pas vraiment à ma question. Je n'allais pas lui dire, c'était pas trop grave en soin, puis je verrais bien si le médecin lui fait une remarque parce qu'il a dut venir la chercher ici ou non.

Puis vint le sujet du sport. Je réponds, en essayant de lui dire ce qu'elle veut entendre sans réellement en être sûr, enfin, non, plutôt de répondre comme il faut à ça question sans être sur de bien avoir comprit sa question. Mais ça semble lui convenir, alors je souris un peu, la laissant continuer son interrogatoire, ce qui faut fond ne me dérangeait pas réellement. Parce que de un, ça nous occupait mutuellement et de deux, ça l'empêchait d'être mal à cause du lieu où nous nous trouvons. "Cela dépend, en général c'est de la muscu et du running, mais, parfois de la natation aussi, ça dépend de mes envies du moment aussi. Mais pour le foot, pas réellement sinon, j'aurais rejoins l'équipe d'Harvard. Je ne suis pas réellement fan de ce sport, enfin, disons plutôt, pas assez pour vouloir aller sur le terrain." Je continue de la regarder, m'adossant à mon siège comme il faut alors qu'elle reprend la parole et m'arrache un petit sourire. " Ah ouais ? C'est une lubie assez étrange non ? J'ai rien de particulier quand je fais du sport tu sais ? Je suis juste un mec qui court ou qui fait de la muscu, c'est rien de si exceptionnel que ça." Sur le coup, je trouve cela un peu bizarre, mais en même temps, j'apprécie, c'est la première fois que je vois une fille s'intéresser comme ça au fait que je puisse faire du sport alors qu'elle dit ne pas être trop pour cela. " Je comprends pas ton intérêt pour cela si tu dis ne pas être trop pour le sport ? Tu n'en fais pas toi ?"
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Je n'avais pas une seconde doutée de ses capacités sportives. Le jeune homme m'avait tout de même porté durant plus d'une quinzaines de minutes sans s'en plaindre. Un trajet qui aurait très bien pu s'effectué en voiture mais nous avions tous deux conclus que cela prendrait d'avantage de tant. Non pas que le temps d'attente fus un problème puisque lui comme moi nous retrouvions à présent bloqué dans une salle d'attente des urgences de l'hôpital de Cambridge qui ne cessait de se remplir. Un lieu où je ne me serais probablement pas trouvé si Jaysaël n'avait pas accepté de venir avec moi. Pour la simple et bonne raison que je détestais les hôpitaux. Il me suffisait de voir tous ces visages meurtris par la douleur ou par l'angoisse pour savoir que je n'y étais aucunement à ma place.
Distraite, je laissais tomber le petit sac de glace que l'infirmière m'avait donné. Je me penchais pour le ramasser avant d'être de nouveau attentive à ses paroles. "Je ne suis pas fan de ce sport non plus... C'est distrayant à regarder mais s'il y en a bien un qui me passionne c'est la lutte... Je trouve ça vraiment magnifique. Deux grands joueurs un bon arbitre et je ne quitte pas l'écran de la journée. " avouais-je en riant. Sans compter que la fédération russe dominait aux jeux olympique dans cette catégorie. Ce qui bien sur ne me rendait pas que peu fière.
La remarque de Jaysaël est très juste et je me sais partiellement démasquée lorsqu'il ajoute qu'il trouve mes intentions étranges. Je ris doucement, d'abord gênée puis j'essaie de passer outre en haussant les épaules. "Détrompe toi je trouve ça vachement sexy de regarder un mec faire de la muscu." avais-je répondu dans un premier temps avant de rire encore. "Plus sérieusement, je trouve cela déprimant de faire du sport toute seule. Peut-être que ça pourrait me motiver un peu." rectifiais-je sans vraiment retirer ce que j'avais donné comme première réponse. "Très honnêtement... Je me tiens en forme. Rien de plus rien de moins. ET comme je ne me nourris pas exclusivement de carotte alors oui ça m'arrive mais les quelques exercices que je fais au réveil je suis pas sur qu'on puisse appeler ça du sport." Autrement dit je faisais du sport de fille avant de garder un corps svelte que tout homme qui savait voir saurait apprécier.

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Le sport de lutte... Je ne suis pas fan de cela, je ne comprends pas comment on peut apprécier ça, c'est souvent du chiquer, comme la boxe et le catch... Enfin, non, tout les sports au niveau professionnel, il y a des histoires de frics, de dopage, etc... Bref des trucs qui ne me donne pas envie de m'intéresser aux sports de haut niveau et aux grandes compétitions. Du coup, non, je ne comprends pas réellement son intérêt pour cela, mais je me vois mal critiquer ses goûts ou même simplement cela.

J'hausse alors un sourcil quand elle me dit qu'elle trouve sexy un mec qui fait du sport... Je connaissais beaucoup de filles à qui ça ne plaisait pas trop à cause de notre odeur de transpiration ensuite, elle apprécie les mecs musclés, mais pas l'odeur qui doit aller avec par moment. Donc j'avoue qu'elle m'intrigue assez. Je l'écoute alors sans rien dire, la laissant se justifier un peu plus avant de parler d'elle et de ses pseudo-entraînements. "Je vois. Bah si tu veux ouais, pourquoi pas, du moment que tu m'empêche pas de m’entraîner je ne vois pas de soucis. Puis ouais si ça te dit de te joindre ensuite, pourquoi pas, faudra juste trouver le bon rythme que ça soit pour toi ou pour moi, pour pas aller trop vite pour toi dès le début et risquer de te faire plus de mal... Mais je pense qu'il faudra attendre un moment avant de pouvoir le faire vu ta cheville." Je lui adresse alors un léger sourire avant de me redresser un peu plus sur ma chaise. "Je pense qu'en fait, du sport tu en fais pas mal quand tu fais du shopping." Lançais-je alors un plaisantant un peu en regardant la quantité assez imposante de sacs qu'elle avait et que j'avais du porter en plus d'elle. "Je vous comprendrais jamais vous les filles votre art à faire les boutiques comme ça... Fin, c'est pas une critique, c'est juste que vous êtes excessivement patiente et exigeante pour faire autant les magasin pour trouver ce que vous voulez réellement non ?" Je la regarde, assez impatient de voir sa réaction et sa question, on avait parlé du sport pour moi alors autant parlé du shopping pour elle maintenant ?
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