SOS Vla mes parents. PV.

SOS Vla mes parents ✩

Lottie & Bonaventure

Depuis sa rupture avec Lucy, ses parents étaient constamment sur son dos pour qu’il se retrouve une compagne. Oh, au début, ils lui avaient fichu la paix, à cause du traumatisme lié à son amputation, la perte de son meilleur ami et sa rupture. Cela avait tenu deux ans… Deux ans de tranquillité mais à présent, il semblerait que son deuil soit terminé et qu’il se doive de trouver quelqu’un pour fonder une famille, se marier etc. Lottie avait été la candidate idéale pour eux étant donné qu’elle l’accompagnait souvent à des galas et autres soirées de ce genre. Ils venaient du même monde qui plus est. Seulement voilà, elle était une amie et il avait trahi en quelque sorte sa confiance en cachant les projets que murissaient ses parents au sujet de leur soi-disant couple. « Ce n’est pas un mensonge énorme non plus… Ils n’arrêtent pas de me mettre la pression comme quoi, je devrais avoir fait le deuil de ma relation ! Je sais que ce n’est pas une excuse mais pour une fois, j’ai cédé à la facilité… Tant qu’ils s’imaginaient que j’étais sur la bonne voie, il me fichait un peu plus la paix » soupira le jeune homme conscient que ce n’était pas bien.

Le pire dans tout cela, c’était qu’il en était mal à l’aise vis-à-vis de Lottie. Son amie avait eu la gentillesse de l’accompagner et voilà qu’il lui faisait un coup tordu même si techniquement, il n’y avait pas mort d’hommes. Il n’avait juste pas trop bataillé auprès de ses parents. Toutefois, elle marqua un point songea-t-il en se frottant le haut de sa tête. « J’avais pas pensé à cela ! J’oublie toujours que dans ce monde, tout fonctionne à base de position sociale » soupire-t-il. « Je vais aller parler à mes parents et si tu veux, je te raccompagne ? »

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Les parents ce que cela pouvaient être gonflant, envahisseur et énervant, oui vraiment, alors du coup, je me demandais si c'était vraiment de la faute de Bona ou de ses parents qui le poussaient à mentir sur une possible relations. Parfois je me demande qui est pire, les miens ou les siens, mais après grande réflexion, je me dis que mon père continue de remporter la palme d'or. Je souris quand il se rappelle comment fonctionne le monde dans la haute société. Oui par moment on s'en passerait bien de l'appartenance à cette catégorie. « Écoute, si y avait pas eu mes parents et Jay, je t'aurais laissé dire sans problème. Tu sais bien que je suis prête a tous ou presque pour t'aider. » soufflais-je doucement avant de rajouter rapidement. « Tu sais si ta mère est comme la mienne, elle a déjà téléphoné à ma mère pour lui dire qu'ils nous ont trouvé dans un lit et possible que mon père soit déjà au courant. Allez souris, dans le pire dès cas, on va juste se batte corps et âme pour annuler un possible mariage. Tu viens ? On continue la visite ? » Parce que malgré cet incident, j'ai envie de découvrir les éventuels cadavres de la famille chez qui, nous nous trouvions.

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Lottie & Bonaventure

« Je sais que tu serais prête à beaucoup de choses pour m’aider mais tout de même, je me sens misérable… Je n’ai pas dans l’idée de te coincer dans des fiançailles avec moi parce que j’en ai marre qu’on me bassine avec mon célibat » lui répondit Bonaventure. Il ne s’était jamais retrouvé dans une telle situation et il se demandait comment gérer ça. « SI ça peut te rassurer, mes dernières fiançailles ont duré quinze jours alors nous battrons mon record quoiqu’il arrive » plaisanta-t-il à nouveau en espérant tout de même que sa mère puisse tenir sa langue le temps qu’il lui explique. Au pire, ils en riront dans quelques années en se souvenant de ce quiproquo. Lottie ne lui en voulait pas beaucoup si bien qu’elle refusa qu’il la raccompagne. Au contraire, elle voulait continuer leur petite enquête. « Cela marche ! Cela me fera une bonne expérience. En janvier, je compte changer de cursus mineur pour me diriger vers la criminologie. Je pense avoir trouvé la voie que je veux suivre » lui apprit-il tandis qu’il ouvrait la porte de la chambre, s’assurant que la voie était libre. Puis, il lui fit signe qu’ils pouvaient y aller. Les deux amis se dirigèrent vers le premier étage de la maison où un long couloir les attendait. « On commence par quelle porte ? » lui demanda-t-il tant il y avait de possibilité. « Au fait, tu as déjà été dans ce genre de cas ? Je veux dire des fiançailles imposées ? »

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Je le comprenais parfaitement, enfin pour moi ce n'était pas le fait que je sois célibataire le problème, c'était juste le fait que je sois la fille de mon père et que du coup, je n'étais qu'un vulgaire moyen d'échange. Je souriais un peu quand il annonça que ses derniers fiançailles n'avaient pas durée longtemps, il en avait de la chance, je me souviens encore de tous ce que j'ai du entreprendre pour annuler les miens. Mais je préfère rien dire, alors pour clore le sujet ou faire semblant de le clore, je fais un bisou sur la joue de Bona et lui propose par la suite de continuer notre aventure.

Je fus un peu surprise quand il annonça qu'il comptait faire de la criminologie, il n'en avait jamais parlé auparavant. Peut-être étais-ce une envie récente. « Tu as envie de faire de la criminologie depuis quand ? Qu'est-ce qui t'en a donné l'envie aussi ? » demandais-je calmement alors que je suivais Bona vers le premier étage. Arrivé en haut, celui-ci me demanda directement par quelle porte je souhaitais commencer. Je hausse les épaules lui signifiant qu'il peut bien choisir. Cependant lorsqu'il revient sur le sujet de mariage imposé, je me stoppe directement. C'est vrai qu'il n'était pas au courant, j'évite d'en parler généralement. « Une fois, à un certain Ronan Stark, je m'en serais bien passé. Tu vois, je trouve que tu as de la chance, tes parents cherchent encore à ce que tu sois heureux, mon père, pour lui, je ne suis qu'un vulgaire moyen d'échange pour accroitre son entreprise. » Je finis par me taire, je n'ai pas envie non plus de tous déballer comme ça, alors j'attends de voir vers quelle porte il va nous conduire.

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Lottie & Bonaventure

« Depuis très longtemps en réalité mais à l’époque, j’étais doté de mes deux jambes et totalement préoccupé par la compétition sportive alors avoir sport en mineur, c’était juste le plus pratique pour moi, afin de m’entrainer. Mais ces derniers mois, j’ai eu envie de retourner à mes premiers amours. J’aime les enquêtes et avec le recul, si j’ai eu envie de devenir reporter de guerre, c’était avant tout parce que j’admirais un ami de mes parents. Je voulais lui ressembler. Il est temps pour moi de vivre par moi-même, de mon propre chef et non parce que je veux imiter quelqu’un. Je sais que ça va déplaire à mon père qui espère toujours que j’entre en politique mais il s’y fera » lui répondit-il en haussant les épaules. Bonaventure n’oubliait pas le journalisme pour autant mais il avait de plus en plus envie de se lancer dans une carrière liée aux forces de l’ordre mais il n’était pas dupe : son handicap allait lui fermer des portes ; Et ses portes, il était enfin prêt à les défoncer. Lottie lui parla alors de ses dernières fiançailles et il compatit réellement pour sa condition féminine dans ce monde de requin. « J’ai toujours trouvé cela désuet les fiançailles imposées. C’est d’un autre âge… » lui répondit-il en l’entrainant dans une première pièce. Une salle de bain. Rien d’intéressant. La pièce suivante était une espèce de bibliothèque, galerie avec beaucoup d’œuvres d’art. « Je ne sais pas toi mais je parierai qu’il y a un coffre dans cette pièce. On tente de le trouver ? »

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