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this isn't love, it's sport fucking.
— with andrew windsor.
— with andrew windsor.
Cette soirée est terrible et j'y suis depuis plus d'une heure. J'ai arrêté de regarder ma montre après les 60 premières minutes d'ennui. Tout l'alcool du monde ne fera aucune différence, c'est ennuyant, god. Ça me donne envie de creuser ma propre tombe ici, au club Royale. Il faut absolument que je quitte cet endroit, sans jurer de ne plus y revenir parce qu'on arrive toujours à m'y faire revenir, et retourner chez moi. D'abord, je dois trouver mes copines et leur dire de se protéger à la fin de la soirée et après, je peux partir. C'est un plan plutôt simple, il n'y a que deux étapes. Sauf que retrouver tes amies sur une piste de danse est beaucoup plus compliqué et après cinq minutes, j'abandonne. Je fous le camp. J'enverrai un texte pour leur dire. Tant pis pour elles. Sur le chemin du retour, je décide de faire un détour et de m'arrêter dans le district financier de Boston. Rentrer chez moi, toute seule, ne me semble plus une aussi bonne idée. Je vois le nom de sa compagnie, j'entre et je laisse les étages défilés sous mes yeux. Bordel, c'est haut, heureusement que je n'ai pas le vertige. Une lumière au fond, mes pieds s'y dirigent. « Toque, toque. » Je le vois assis au fond de la pièce, derrière un bureau, l'air trop sérieux. « On travaille tard votre majesté ? » Je sais qu'il aime quand je l'appelle comme ça -héhé-. Non, sérieux, j'en ai vraiment rien à foutre si je le dérange dans son boulot, je n'ai pas envie de retourner directement chez moi me coucher.
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