you're the perfect friend. (thomas)

Evidemment, mon père se montre un petit peu plus froid, comme toujours, il est sur ses gardes parce que je suis sa petite fille chérie ni plus ni moins. D'ailleurs, il me questionne tu regardes et je lève les yeux au ciel en soupirant comme pour le supplier de ne pas commencer. Il ne le connait pas, il ne peut encore rien dire à son sujet. Quant à ma mère et bien, comme toujours, elle se montre très voire trop accueillante et sert Thomas dans ses bras comme s'il faisait déjà partie de la famille. Putain, si elle savait maman ! Je suis un peu triste de devoir lui faire ça, elle est si naïve, si gentille, à la limite de la perfection avec ses petits défauts bien à elle, ceux qu'elle sait transformer en qualités quand il le faut. Evidemment, Thomas la complimente à son tour et je souris bien que j'ai envie de rire face à cela. Le pauvre, vla ce que je lui demande. Il fait comme si je l'avais aidé alors qu'en réalité, il a tout fait tout seul mais oui, il faut qu'on fasse comme si on était un couple. Malheureusement, je n'étais pas actrice et j'espère vraiment réussir à jouer le jeu. M'man commence pas à l'embêter, tu veux ?! Ils sont où les amoureux ? Je parle évidemment de mon frère et de sa copine du moment du moins, ça m'étonnerait qu'il soit venu seul vu que c'est un calvaire pour lui aussi les repas de famille. Mon père penche la tête en direction du salon et j'attrape instinctivement la main de Thomas pour l'emmener avec moi.

La situation était étrange mais autant dire que je pense pouvoir m’en sortir, je n’ai jamais rencontré les parents de mes ex-petites amies, il faut dire que je ne suis jamais resté très longtemps en couple pour pouvoir les rencontrer mais bon. Les compliments de sa mère me faisaient plaisir et je savais que cela allait être plus difficile avec le père de famille, mais j’en avais assez bavé avec mon père adoptif pour savoir m’y prendre avec ce genre de personne. J’arque un sourcil quand Blandine parle des amoureux et j’imagine qu’elle parle de son frère et de sa petite-amie. Je la suivis sans broncher quand elle m’emmène vers le salon où devait sûrement se trouver son frère et sa copine. Je salue celui-ci après Blandine lui serrant la main en souriant et oui, je pouvais dire qu’il était le même genre de mec que moi sans aucun problème. Je salue également sa petite-amie qui me regardait un peu trop intensément mais je n’allais pas m’en occuper, encore une qui cours après le fric. Enchanté de vous rencontrer, je suis Thomas Darling, le petit-ami de Blandine. dis-je en déposant ma main dans le bas du dos de mon ami. Autant jouer le jeu à fond comme on dit.