ALEXYS × tomber est permis, se relever est ordonné.

Tu sais qu'il est trop tard pour revenir en arrière, tu ne peux plus rien changer, la vie était faite. La vie ne tenait qu'à un fil, et ce fil tu avais eu du mal à le laisser intacte. Alors là, quand tu te retrouvais en face de ta meilleure amie, tu ne voulais en aucun cas la perdre. Elle était cette femme que tu avais toujours aimé et que tu aimerais certainement toujours. Tu ne voulais pas la voir souffrir et même si tu l'avais fait pendant plusieurs mois, tu préfère ne pas y penser. Puisque maintenant, tu étais là, là pour elle. Mais il y a toujours eu cette chose plutôt étrange avec elle, toujours cette prise de tête avant de se retrouver dans les bras de l'autre. Toujours cette engueulade pour que tout aille mieux par la suite, et c'était tout à fait ce qu'il se passait. Et pourtant tu ne lui lâchais pas le poignet, tu ne voulais pas qu'elle s'éloigne, tu ne voulais pas qu'elle disparaisse sans pouvoir parler avec elle. « Tu as couché avec ? » lançais-tu d'une voix rauque. Tu n'étais pas au courant de ce fâcheux détail et pourtant tu ne t'énervais pas. Tu gardais tout pour toi, en même temps tu n'étais plus du genre à t'énerver pour dés broutilles, même si là ça dépassait bien plus que des simples broutilles. Tu lèves les yeux au ciel et tu la rapproche de toi, pour lui attraper l'autre poignet. « Alexys Carpenter, veuillez accepter mes excuses et plus jamais je n'oserais t'abandonner comme je l'ai fait auparavant. » pour pousser le bouchon plus loin, tu te met à genoux devant elle, limite comme si tu lui faisais une demande de fiançailles. Tu sortais de la poche de ton jean, un bracelet avec quelques diamants, pas trop voyant connaissant suffisamment ton amie. « Tu m'acceptes en tant que meilleur ami, à tes côtés pour la vie, jusqu'à la mort ? » soufflais-tu avec un léger sourire au bord de tes lèvres.

Il était rare que tu sois ainsi, depuis ta reprise en main tu t'étais bien dis qu tu ne te ferais plus chier pour une femme. Alors que là, tu faisais le contraire, ton père serait là... Il te reprendrait direct en main, mais voilà Alexys c'était la femme qui te faisait basculer en une seconde de l'autre côté. Elle était celle que tu avais aimé pendant quelques temps, ta meilleure amie avant tout. Tu ne pouvais pas te permettre de la perdre, et aujourd'hui tu devais tout faire pour la récupérer. Mais voilà, elle venait de t'apprendre une chose dont personne ne t'avait mis au courant. Thib s'était bien caché de te le dire, coucher avec ta meilleure amie. Quelques frissons parcouraient ton corps, l'énervement, mais tu préférais passer au-dessus de tout ça. Du moins, il n'était pas simple pour toi de fermer ta gueule et de changer de sujet. Tu tournais un instant la tête, te pinçant les lèvres, comme pour te freiner, te calmer. Tu retournais ta tête dans sa direction. « Ouai, j'espère que ce n'était qu'une seule fois. » lançais-tu légèrement plus froidement que tes paroles précédentes. Mais bref, tu ne pouvais rien y faire, c'était la vie. Il était temps que tu la récupère et seulement pour toi. Un genou au sol, tu sortais un bracelet et tu balançais quelque parole. Un léger sourire sur tes lèvres, tu ne pouvais pas t’empêcher de faire le débile. Elle te faisait te relever, ce que tu faisais de suite pour ne pas la mettre plus mal à l'aise. Tu lèves les yeux dans sa direction, la fixant pendant un instant. Et sans même attendre, tu glissais le bracelet autour de son poignet et tu l'accrochais. « Alexys, c'est un cadeau tu n'as pas le droit de le refuser.. En plus, j'ai du faire enlever quelques diamants car sinon tu n'allais encore moins le vouloir. Il a été fait sur mesure pour toi, donc tu te tais et c'est tout. » tu déposais tes lèvres contre son front, un baiser d'affection et de protection.

Tu ne veux pas montrer que sa te touche, car dans le fond elle est ta meilleure amie. Tu ne devrais pas ressentir de la haine quand elle te balançait ça, c'était sa vie.. Elle faisait bien ce qu'elle voulait, elle se tapait bien qui elle désirait. Et pourtant quand elle avouait ça, un léger pincement au cœur était apparu. Et tu n'avais qu'une envie c'était de péter ta crise, et pourtant tu restais très calme. Un énorme travail que tu avais pu faire grace à la cure et tout le reste. Tu arrivais à garder le contrôle, du moins à peu de chose près. Tu tournais la tête pour te calmer, juste de la regarder m'énerve. Elle était peut-être bourrée ou défoncée, mais ça n'excusait rien. Pourtant tu laissais couler, ça ne servait à rien de remuer le couteau dans la plaie. « D'accord. » lançais-tu doucement. Tu respirais de nouveau tranquillement, une personne aurait pu croire que tu la demandait en fiançailles, mais non. Tu lui offrais juste tes excuses, ton amitié et un magnifique bracelet. Tu la connais si bien, que tu as du faire modifier le bracelet d'origine pour qu'il lui plaise. Tu savais qu'elle n'était pas du genre à porter des diamants et tout ce qui rapportait à l'argent. Mais cette fois-ci, tu ne lui laissais pas le choix. C'était ainsi et pas autrement. Tu déposais un baiser sur son front comme tu le faisais auparavant. Elle te prenait dans ses bras et tu en faisais de même. Ça faisait si longtemps que tu ne l'avais pas fait, ça t'avait bien manqué tout ça. Tu posais ta tête contre la sienne. « Mais de rien, c'est avec plaisir. » soufflais-tu doucement. Ça n'avait pas été du gâteau pour toi de partir et de te faire soigner. Tu en avais bavé et c'était certainement mieux ainsi que personne ne t'ai vu. Seul Thomas avait réussi à te voir quand tu étais redevenu un peu près le vrai Tim. « Tu sais je n'ai jamais arrêté de penser à toi. Chaque seconde j'pensais à toi, chaque jour je voulais te rejoindre. Mais mon état m'en empêchait... J'avais le droit à très peu de visite et je ne voulais en aucun cas que tu prennes le premier avion pour me voir. Tu aurais eu plus peur qu'autre chose, car je n'étais pas moi-même. Mais de me dire que j'allais un jour te retrouver m'a aidé. » soufflais-tu a son oreille.

Elle était ta meilleure amie, elle était la deuxième femme de ta vie. Tu ne pourrais jamais l'oublier, tu ne pourrais pas vivre sans elle. Malgré son caractère, malgré tes engueulades avec elle, tu l'aimais et tu ne pourrais jamais changer ça. Elle était comme ta sœur, comme ton âme sœur, elle te comprenait sans même avoir besoin de te parler. Ce genre de lien que personne ne peut avoir en un claquement de doigt. Tu la connaissais depuis si longtemps, tu lui offrais ce bracelet et ce n'était certainement pas le dernier cadeaux qu'elle allait avoir venant de toi. Maintenant tu que tu gagnais énormément d'argent, que tu n'étais pas h-vingt-quatre défoncé, tu allais t'en occuper comme tu aurais du le faire depuis le début. Elle était si fragile, pire qu'une poupée en porcelaine. Et tu savais qu'en ce moment, ce n'était pas la joie. Toi et Zak qui avaient disparu, mais tu étais là, mais lui non. Un léger sourire sur tes lèvres, tu déposais un dernier baiser sur son front. A partir de maintenant, tu seras toujours là, pour elle. « Je ne partirais plus, plus jamais. Et si un jour je dois partir, tu viendras avec moi. » tu rigolais légèrement, car tu savais qu'un jour ou l'autre, tu allais devoir retourner au siège ou se trouvait ton père pendant ton absence. « J'ai une deuxième surprise pour toi. » tu cherchais ton portable dans la poche de ton jean. Cherchant la page, un petit week-end à deux, loin de la ville, dans un chalet au milieu de la forêt. « Et tu ne peux pas refuser, et on part... » tu regardes ta montre, puis la demoiselle « Dans quelques heures ! » soufflais-tu. Lui laissant la page ouverte sur ton portable. Histoire qu'elle voit ce qui l'attendait dans peu de temps. Tant pis si tu allais louper des cours, tu pouvais très bien dire qu'au final tu reprenais quelques jours plus tard.

Un grand sourire sur tes lèvres, il était clair que c'était la dernière fois que tu la laissais seule ici. Tu avais remarqué sa descente aux enfers et tu n'avais plus envie que ça recommence, elle était une personne plus qu'importante à tes yeux. Plus personne ne pourrait se mettre entre elle et toi. Personne ne pourrait te refaire plonger, mis à part elle. Tu n'étais pas du genre à te mettre à genoux pour t'excuser, pourtant pour elle, tu l'avais fait. Elle était ce genre de femme qui pouvait te contrôler en claquant des doigts. Tu déposais tes lèvres contre son front et tu déposais ton regard dans le sien. Elle était toujours aussi magnifique, malgré la fatigue, la drogue, elle restait ta princesse. Ta meilleure, ta petite sœur, cette relation plus qu'étrange que tu kiffais tant. Et voilà que tu lui disais qu'il te restait encore une surprise, histoire de pouvoir la retrouver totalement. Histoire de récupérer les mois que tu avais disparu, pouvoir être totalement sur la même longueur d'onde. Un week-end rien que les deux, loin de Cambridge, sans réseaux, donc sans nouvelle de quiconque. Juste vous deux, loin de la réalité. Tu posais ton regard sur ta montre, un départ dans quelques heures et tu ne lui laissais pas le choix. Tu avais perdu beaucoup de temps avec ta cure, et tu voulais la retrouver. Tu voulais rattraper tout ce temps, et au diable les études. Tu avais peut-être retapé ton année, mais perdre quelques jours de cours n'allaient pas te détruire. « Totalement dingue de ma meilleure amie. » tu souriais de toutes tes dents et tu lui attrapais le bras. « Bon j'te propose qu'on aille chez toi, tu prépares tes affaires et après chez moi. Je prépare mes affaires et je roule jusqu'à l'endroit que je viens de te montrer. » soufflais-tu, déposant un baiser sur sa tempe.