JUNEL ♥ Everything gonna be ok.

Je me mis à rire quand il parlait de rentrer rapidement à la maison, oui ça pouvait être vraiment génial de se retrouver un peu. Par contre tout se corsait lorsque je parlais de mon ex, Dean qui m’avait embrassé, j’avoue je pensais que Gaël serait un peu énervé mais dégouté. Je le dégoutais, oui ça me faisait mal et j’avais l’impression qu’il était entrain de me quitter pour…Un baiser…Cela me faisait vraiment trop mal. Je m’étais pas offerte à lui, je lui avais quand même foutu une claque mais je crois qu’il n’en avait rien à faire : « J’ai prolongé un instant avant de lui mettre une grande claque dans la figure… ». J’avais envie de pleurer, franchement ses paroles me détruisait, j’aurais pensé qu’il ferait la gueule mais bon. « Je te dégoute alors, tu es entrain de me dire ça ? ». Je m’énervais vraiment, je me disais que j’aurais du en profiter pour l’embrasser plus encore, j’avais l’impression de perdre mon amoureux et ça me faisait vraiment mal. Je sais même pas si je dois rester là vu la gueule qu’il tire j’ai l’impression que la réponse est déjà nom. Je soupirais. Il n’avançait plus vers le magasin : « Tu ne veux plus y aller ? Tu vas me laisser là, si tu me laisses maintenant, ne reviens plus… ». C’est bon, s’il arrive à me dire des mots si durs c’est qu’il ne tient pas réellement à moi et du coup je n’ai pas envie de perdre mon temps. Je pensais que notre amour était beaucoup plus fort, qu’on allait se marier et tout ça mais le mariage il ne devait pas savoir ce que c’était pour faillir à la moindre petit épreuve, surtout que ce n’était pas moi qui avait embrassé Dean.

 

Je l'aime au plus haut point, je donnerais ma vie pour elle... Sauf qu'effectivement, je n'étais pas le plus heureux des hommes en apprenant l'histoire de ce baiser. Beaucoup vont dire qu'un baiser n'est rien, pas important, .. Sauf qu'il n'existe aucun baiser sans importance. Et puis chacun de nous a ces limites en ce qui concerne l'adultère, et un baiser prolongé pour moi c'est déjà trop. Je fixais son regard, et je soupires avant de dire d'un ton sec et froid    " Oh... C'est la moindre des choses de le gifler après avoir prolongé. Sauf que logiquement tu n'aurais pas du prolonger. "    Je suis dur, mais je suis tellement triste sur l'instant. J'avais stoppé la marche, en ne sachant pas quoi faire. Quand June demande si elle me dégoûte, je pinces mes lèvres et je dis en levant les yeux au ciel    " Arrêtes de jouer sur les mots. Tu sais très bien que je t'aime. Je suis juste dégoûté d'apprendre ça, de savoir que tu ne lui as pas mit une gifle au moment ou il a posé ses lèvres sur les tiennes... "    Faut me comprendre non? Je pense que si nous inversons les rôles, elle serait dans un état pire que le mien. Bizarrement, je comptais un peu me calmer et tenter de mettre ça au clair pour passer au dessus même si je sais que ça va me rester un peu dans la gorge ; Mais sa dernière phrase me fait vriller. Je fais les gros yeux et je lance un rire ironique avant de dire un peu énervé    " Mais tu es sérieuse? Tu me dis que si je pars je ne dois pas revenir alors que c'est toi qui a prolongé le baiser de ton ex? C'est le monde a l'envers bordel... "    Je souffles pour ne pas dire des choses que je pourrais regretter. Mes yeux qui évitaient les siens, reviennent tout de même sur son visage. Et je reprends la parole     " Je ne sais pas de quoi j'ai envie la... Ah si, j'aurais envie que tout ça ce soit une blague. "    Je hausses les épaules et je poursuis     " On peut faire ce qui était prévu ; mais par contre ce soir je penses que je ne dormirais pas a la maison. Il est préférable que la tension redescende pour pouvoir mettre a plat et ne pas réagir sous la colère. "     J'étais sage, et c'était a ma petite amie de savoir si elle désirait me supporter dans les magasins ou si il était mieux de reporter. Et ce soir elle sera seule pour penser a ce qu'elle a fait, ou ce que Dean a fait je m'en fous... Ou alors elle pourrait aller le voir. Franchement je ne sais plus.  

Je soupirais quand il me disait que je n’aurais pas du prolonger, va-t-il me faire la morale pour un baiser ? Non, je n’y crois pas. Je n’ai pas couché avec ce mec, je l’ai juste embrassé. J’ai l’impression qu’il n’a pas compris que c’était juste une sorte de baiser d’adieu. J’en ai marre de me justifier pour quelque chose qui ne me semble pas important, c’est ses enfants que je porte et pas ceux de Dean. Je me sens comme une gamine stupide et tout ça me fait très mal au cœur. « Je n’ai pas cinq ans, je sais que ce n’était pas vraiment bien de faire ça mais je n’ai quand même pas couché avec lui… ». Il me disait que je jouais avec les mots mais c’était plutôt lui qui le faisait car pour l’instant je faisais attention quand je parlais. « C’était une sorte de baiser d’adieu, je ne sais pas…J’étais chamboulé, choquée, surprise… ». Ce n’était pas des excuses mais pourtant c’était tout ce que j’avais en stock. Il me demandait si j’étais sérieuse donc j’allais répondre quelque chose qui allait le surprendre : « Oui, je suis sérieuse, oui je t’aime, oui j’aurais pas du l’embrasser mais ça n’a duré que dix secondes, ce sont tes enfants que j’ai dans mon ventre et j’ai acheté une maison avec toi, je ne pensais jamais que j’aurais une famille…Si nous sommes mariés il y aura des épreuves sur notre route, moi je suis prête à surmonter toutes ces épreuves mais si toi tu n’es pas prêt alors oui, je pense qu’il vaut mieux ne pas faire de faux semblants… ». Bon ok, je m’emporte un peu mais c’est ce que j’ai sur le cœur sur le moment là. Il me disait qu’il ne dormirait pas à la maison et oui ça me faisait mal au cœur, j’avais les yeux humides : « Dors où tu veux … ». Cela me fendait le cœur mais j’avais l’impression d’être entrain de le perdre alors…

 

Manquerait plus que ça, qu'elle couche avec lui. Ce que j'ai du mal a comprendre c'est la haine qu'elle a décrite en parlant de lui la dernière fois, et au final, savoir qu'elle prolonge son baiser. C'est peut être aussi pour ça que je me mets dans un état comme celui la, mais aussi parce que j'ai des principes sur la fidélité. " Si tu avais fait ça, je crois que je ne serais plus devant toi. " Oui, je serais surement a la recherche de son adresse, à Dean, et je serais actuellement entrain de lui défoncé la tronche avant de le balancer par la fenêtre... En espérant qu'il n'habite pas dans une maison, mais au moins au cinquième étages d'un immeuble. Ouh... Je deviens violent, faut que je me calme un peu. A son aveux sur le baiser d'adieu, je secoue légèrement la tête de façon négative en la fixant dans les yeux " Un baiser d'adieu? ... J'espère que tu ne vas pas recroiser un autre ex a qui il faudra dire au revoir... " Gaël, faut pas être vexant comme ça. Je soupires, et je dis un petit " Excuse... " Qui s'entendait a peine, mais bon, c'était pour pardonner ma phrase précédente qui n'était pas intelligente sur le coup.
Toujours debout et arrêtés non loin des portes du centre, je ne faisais pas attention aux gens, parce que plus rien ne m'importer. Je me sentais vide, trahi et abandonné un peu. Je sais que June est la, qu'elle est devant moi et qu'elle tente de faire son maximum pour que notre histoire ne parte pas en fumée. Je ne suis pas un tyran, je ne vais pas la quitter pour un baiser, mais faut que ma jolie brune comprenne ce que ça me fait, et aussi, comprendre que j'ai besoin de m'éclipser ce soir. Et la, vient un monologue auquel je fronces un peu les sourcils avant de répondre " Il y aura des épreuves, mais il y en a qu'il est possible d'éviter. Je suis prêt a surmonter beaucoup de choses avec toi, mais faut pas croire que ce sera passé dans l'heure qui suit. J'ai l'impression que tu ne te mets pas a ma place. " Je mordille l'intérieur de ma joue, et je poursuis " J'sais que ce sont mes enfants... Et il est certain que je ne me marierais que si c'est toi qui me rejoins a l'autel. Mais la je suis blessé." Je mets mes mains dans les poches arrières de mon jean, et je jette un coup d'oeil sur l'ouverture du centre. Je fais un haussement d'épaule a sa dernière phrase, et je dis d'une voix plus calme " Ont va les faire ces achats? " Et je tentes de sourire, mais c'est crispé et très minime.  

Je lui en voulais beaucoup lorsqu’il me disait que si j’avais couché avec lui il ne serait pas devant moi, ça me faisait un peu mal au cœur car certes ça aurait été mon erreur mais je n’aurais pas pu présenter mes excuses et j’aurais été directement mise à la porte, sans dire un mot, purée, ça me faisait mal : « Ok, ben c’est bien, au moins ça veut dire que je me retrouverais seule avec mes gosses sans que je puisse dire un mot ni même me justifier… ». Je m’agaçais un peu mais il y avait de quoi franchement…Je soupirais doucement. Le pire c’était qu’il me disait que je ne devais pas recroiser mes ex tout les quatre matins car j’allais autrement embrasser d’autres garçons…Mais il est entrain de me prendre pour une pute ou quoi ? Putain ça me fait vraiment chier, j’ai tellement mal au cœur que des larmes coulent sur mes joues : « En gros pour toi, je suis une pute, ça fait toujours plaisir… ». Non je n’embrasse pas le premier venu, non je ne couche pas avec le premier venu…C’est dur. Il est entrain de me faire comprendre que c’est moi qui est merdé, si je n’avais pas embrassé Dean nous ne serions pas entrain de nous disputer. Je suis vraiment trop conne, j’ai l’impression d’avoir encore fait une connerie. Tout cela est si difficile. « Je te pardonnerais si tu me disais que l’autre personne n’a pas d’importance...Mais c’est peut être ma faute après tout… ». Oui, je n’avais jamais eu de longues histoires avant et c’était peut être comme ça : « C’est peut être ma faute, tu mérites d’avoir mieux que moi et je suis désolé… ». C’est tout ce que je pense car je suis tellement humiliée à présent, je regarde le magasin mais je n’ai plus envie d’y aller. Je sentais bien qu’il se forçait : « Non, on va remettre ça à une autre fois, je voudrais que ça te fasse plaisir…Je suis nulle c’est tout. Je vais rentrer à la lowell house, comme ça j’aurais mes amies avec moi et si tu veux tu pourras faire une fête à la maison avec tes copains… ». Oui il ne voudrait peut être pas faire une fête mais je me sentais coupable et valait mieux que je m’en aille, de toute façon tout le monde se moquer de moi. Dean qui me faisait croire que j’étais importante, Elia qui ne donnait plus de nouvelles, Gaël qui me comprenait pas.

 

June n'avait pas l'air de prendre ce que je disais dans le bon sens... Ce qui a le don de me rendre fou, parce que j'ai tendance a voir qu'elle me prend pour le méchant de l'histoire. Si nous sommes dans cette situation, ce n'est pas a cause de moi, ni d'une de mes exs. Je la fixe et je prends la parole " Si je te laisserais te justifier. Mais je ne te demanderais pas qu'une seule soirée pour souffler... Et mes enfants n'auront pas a payer une erreur d'un de leurs parents. Faut pas tout confondre. " Je passes ma langue sur ma lèvres inférieur et je referme ma bouche pour continuer de l'écouter. Malheureusement, je n'arrive pas a retenir une parole qui n'était pas utile, que ma petite amie ne manquait pas d'entendre et de relever. Mes doigts dans mes cheveux, ils reviennent dans ma poche et je gardes les épaules haussés avant de dire en fronçant les sourcils " Mais n'importe quoi!.. Tu... Ffffou sérieux on va vraiment s'engueuler pour la moindre parole de merde? " Oui, que je sois prêt.
Je ne remets pas tout sur son dos, le plus grand responsable c'est ce con de Dean dans l'histoire.. Mais il n'est pas la, il n'est pas devant moi alors c'est ma jolie brune qui trinque. C'est un peu mérité. " Je suis d'accord. Sauf que quand j'ai prononcé son nom pour la grossesse de Sally, une larme a coulé sur ta joue. Tu la vois l'importance? " Je soutiens son regard en haussant les sourcils d'un air interrogateur. Je ne prends pas la peine d'apporter une réponse a sa connerie. Je soupires encore et encore avant de regarder dans une autre direction.
Je demandes ensuite si les magasins sont toujours d'actualité, et a sa réponse me fait baisser la tête. Encore un moment de gâché n'est ce pas? " Tu n'es pas obligé de dormir la - bas... Tu peux garder la maison. Mais après, c'est comme tu veux. " Je sors mes clés de voiture d'une de mes poches avant et je lui tends " Rentre avec la voiture. Je ne veux pas que tu te fatigues. " Et un sourire furtif et toujours un peu crispé.