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"Il me semble encore percevoir son être se mouvoir en mon antre", disait il y a encore peu de temps ma petite maman... Et pourtant, voilà plus de 21 ans que j'ai quitté son ventre ! Le temps a passé bien vite, je le conçois moi aussi. Non pas que je me souvienne de ma naissance mais il me semble encore entendre la cloche de l'école sonner le jour de la rentrée en maternelle de même que je ressens encore le goût du pain d'épices que l'on nous distribuait en colonie après notre activité de l'après-midi... Et l'arrivée d'Eric à la maison...
Je pense que vous faire le récit de ma vie dans ses moindres lignes ne vous apportera rien de bien intéressant alors je préfère me focaliser sur les événements marquants de ma petite existence.
Née à Londres, j'y suis restée les deux premières années de ma vie, avant que ma maman ne décide de partir s'installer à Paris. Mon père ne nous avait pas abandonnées mais il n'était pas souvent à la maison puisqu'il était militaire. Autant dire donc que je ne le voyais que très rarement. Et le peu de fois qu'il rentrait à la maison, il était toujours en compagnie de son meilleur ami de régiment, un certain Winchester. Je ne pouvais donc pas profiter de mon papa comme je l'entendais. Il en allait de même pour le fils du dit Winchester, Eric, de 8 ans mon aîné qui était très proche de moi, m'emmenait me promener, jouait avec moi, allait me chercher à l'école quand ma mère ne pouvait pas. Cela l'occupait puisqu'il n'allait pas en cours comme les autres jeunes à cause de sa santé fragile. Il était en effet atteint de la maladie des os de verre. Le pauvre n'avait pas de chance puisqu'il avait perdu sa maman quand il était petit et il vivait désormais chez sa grand-mère, qui, hélas n'était plus toute jeune et se déplaçait difficilement.
En 2000, alors que je n'avais que 9 ans et Eric 17, nos pères sont repartis dans leur régiment. Mon pauvre ami ignorait que c'était la dernière fois qu'il voyait son père... Celui-ci a en effet été blessé au combat et a demandé à mon père de prendre soin de son fils avant de s'éteindre. C'est ainsi, après quelques mois de démarches, que mes parents ont adopté Eric qui est donc devenu mon frère adoptif, pour mon plus grand bonheur et apparemment pour le sien aussi, bien que je ne suis jamais parvenue à percevoir son ressenti exact.
Lorsque je suis partie de Paris pour les USA, Eric avait déjà 24 ans, il avait terminé ses études et voulait partir avec moi pour ouvrir une agence de voyage dans le pays. Mais j'ai senti que j'avais besoin d'air et j'ai refusé qu'il me suive de si près. A croire que j'ai dit tout cela trop brusquement puisque je n'ai plus eu de nouvelles de lui directement depuis mon départ... Je ne sais pas pourquoi il a réagi de la sorte...
Ma vie américaine était bien paisible jusqu'à la fin de l'automne dernier. Là, j'ai appris que mon père avait perdu la vie au combat. Bien que je n'étais pas proche de lui, j'ai été très affectée par sa mort, avec elle partait mes derniers espoirs de pouvoir être proche de lui une fois sa retraite venue. J'ai alors voulu tout oublier et je me suis mise à perdre mon sérieux, à sortir en boîte, à rencontrer des hommes sans jamais faire d'écart avec eux. Sauf avec un... Jude et moi nous sommes rencontrés dans une sorte de discothèque à cette même époque. Tous deux étions perdus dans nos coeurs et, l'alcool aidant, nous avons dansé, ri, tenté de discuter avant de nous retrouver dans le lit d'une chambre d'hôtel où nous avons couché ensemble sans la moindre prévention. Au matin, je me suis réveillée la première. Redevenue sobre, j'ai rapidement pris conscience de ce que j'avais fait. Indignée par moi-même, je me suis rhabillée en vitesse avant de me volatiliser. Cinq mois ont passé sans que je ne veuille revoir Jude, sans que je ne me ressente de notre nuit. Mais le fait de le voir par hasard à Harvard m'a transformée. Psychologiquement, d'une part, j'y reviendrai, mais surtout physiquement. Sans le vouloir, je faisais en effet un déni de grossesse si bien que mon ventre n'avait pas grossi et je n'avais rien ressenti d'anormal. Mais par ce choc, je suis "revenue à moi" et tout s'est transformé, j'ai grossi en un temps record et c'est le fait de me rendre compte que j'étais enceinte qui m'a décidée à aller parler à Jude, son père. Je savais que c'était car depuis notre dérapage, je n'étais plus sortie en boîte observant une stricte abstinence. Lui ayant difficilement exposé la situation, j'ai eu la chance d'entendre Jude prendre ses responsabilités, bien qu'il doute de sa paternité et veuille faire un test, ce que je conçois. Depuis deux mois, je tente tant bien que mal de m'approcher de lui, pour le bien de notre fils qui sera de ce monde dans environ 2 mois. Mais le fait que Jude est rencontré sa petite amie fait qu'il se tient éloigné de moi. A mon plus grand désespoir car, je ne sais si c'est le fait d'être enceinte qui me métamorphose psychologiquement mais je sais pertinemment que je suis amoureuse de lui comme je ne l'ai jamais été, pas même de mon premier amour, Teddy, avec qui je suis restée pendant plus de 3 ans.
Je pense que vous faire le récit de ma vie dans ses moindres lignes ne vous apportera rien de bien intéressant alors je préfère me focaliser sur les événements marquants de ma petite existence.
Née à Londres, j'y suis restée les deux premières années de ma vie, avant que ma maman ne décide de partir s'installer à Paris. Mon père ne nous avait pas abandonnées mais il n'était pas souvent à la maison puisqu'il était militaire. Autant dire donc que je ne le voyais que très rarement. Et le peu de fois qu'il rentrait à la maison, il était toujours en compagnie de son meilleur ami de régiment, un certain Winchester. Je ne pouvais donc pas profiter de mon papa comme je l'entendais. Il en allait de même pour le fils du dit Winchester, Eric, de 8 ans mon aîné qui était très proche de moi, m'emmenait me promener, jouait avec moi, allait me chercher à l'école quand ma mère ne pouvait pas. Cela l'occupait puisqu'il n'allait pas en cours comme les autres jeunes à cause de sa santé fragile. Il était en effet atteint de la maladie des os de verre. Le pauvre n'avait pas de chance puisqu'il avait perdu sa maman quand il était petit et il vivait désormais chez sa grand-mère, qui, hélas n'était plus toute jeune et se déplaçait difficilement.
En 2000, alors que je n'avais que 9 ans et Eric 17, nos pères sont repartis dans leur régiment. Mon pauvre ami ignorait que c'était la dernière fois qu'il voyait son père... Celui-ci a en effet été blessé au combat et a demandé à mon père de prendre soin de son fils avant de s'éteindre. C'est ainsi, après quelques mois de démarches, que mes parents ont adopté Eric qui est donc devenu mon frère adoptif, pour mon plus grand bonheur et apparemment pour le sien aussi, bien que je ne suis jamais parvenue à percevoir son ressenti exact.
Lorsque je suis partie de Paris pour les USA, Eric avait déjà 24 ans, il avait terminé ses études et voulait partir avec moi pour ouvrir une agence de voyage dans le pays. Mais j'ai senti que j'avais besoin d'air et j'ai refusé qu'il me suive de si près. A croire que j'ai dit tout cela trop brusquement puisque je n'ai plus eu de nouvelles de lui directement depuis mon départ... Je ne sais pas pourquoi il a réagi de la sorte...
Ma vie américaine était bien paisible jusqu'à la fin de l'automne dernier. Là, j'ai appris que mon père avait perdu la vie au combat. Bien que je n'étais pas proche de lui, j'ai été très affectée par sa mort, avec elle partait mes derniers espoirs de pouvoir être proche de lui une fois sa retraite venue. J'ai alors voulu tout oublier et je me suis mise à perdre mon sérieux, à sortir en boîte, à rencontrer des hommes sans jamais faire d'écart avec eux. Sauf avec un... Jude et moi nous sommes rencontrés dans une sorte de discothèque à cette même époque. Tous deux étions perdus dans nos coeurs et, l'alcool aidant, nous avons dansé, ri, tenté de discuter avant de nous retrouver dans le lit d'une chambre d'hôtel où nous avons couché ensemble sans la moindre prévention. Au matin, je me suis réveillée la première. Redevenue sobre, j'ai rapidement pris conscience de ce que j'avais fait. Indignée par moi-même, je me suis rhabillée en vitesse avant de me volatiliser. Cinq mois ont passé sans que je ne veuille revoir Jude, sans que je ne me ressente de notre nuit. Mais le fait de le voir par hasard à Harvard m'a transformée. Psychologiquement, d'une part, j'y reviendrai, mais surtout physiquement. Sans le vouloir, je faisais en effet un déni de grossesse si bien que mon ventre n'avait pas grossi et je n'avais rien ressenti d'anormal. Mais par ce choc, je suis "revenue à moi" et tout s'est transformé, j'ai grossi en un temps record et c'est le fait de me rendre compte que j'étais enceinte qui m'a décidée à aller parler à Jude, son père. Je savais que c'était car depuis notre dérapage, je n'étais plus sortie en boîte observant une stricte abstinence. Lui ayant difficilement exposé la situation, j'ai eu la chance d'entendre Jude prendre ses responsabilités, bien qu'il doute de sa paternité et veuille faire un test, ce que je conçois. Depuis deux mois, je tente tant bien que mal de m'approcher de lui, pour le bien de notre fils qui sera de ce monde dans environ 2 mois. Mais le fait que Jude est rencontré sa petite amie fait qu'il se tient éloigné de moi. A mon plus grand désespoir car, je ne sais si c'est le fait d'être enceinte qui me métamorphose psychologiquement mais je sais pertinemment que je suis amoureuse de lui comme je ne l'ai jamais été, pas même de mon premier amour, Teddy, avec qui je suis restée pendant plus de 3 ans.
à ne pas oublier
samara wilson
ϟ DATE DE NAISSANCE : 3 janvier 1991. ϟ LIEU DE NAISSANCE : londres. ϟ NATIONALITE : anglo-américaine. ϟ AGE : 21 ans. ϟ STATUT : célibataire. ϟ METIER : pianiste. ϟ PASSIONS : musique, médecine. ϟ CARACTERE : douce, aimante, sincère, fidèle, têtue, rancunière. |
eden
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