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Il était vrai que ça lui faisait du bien à Solveig de pouvoir évacuer sa haine sur quelqu'un de presque neutre. Il n'était pas totalement inconnu aux yeux de la jeune fille mais elle ne le connaissait pas vraiment, donc elle ne pouvait pas éprouver de remords si elle le blessait un peu plus qu'elle ne le voudrait. Mais il faudrait encore qu'elle ose frapper, attaquer. Elle n'osait pas le faire, elle ne voulait pas qu'il la voit comme une hystérique mais visiblement ce qu'il voulait, la voir comme une folle furieuse qui utilisait ses mains, ses poings pour se défendre. Elle n'avait pas la science infuse et ne pouvait pas savoir ce qu'il désirait mais visiblement, quand elle se rapprochait de lui pour pouvoir déverser sa haine, pour lui montrer que oui, elle était en colère. Mais que tout cela restait au fond d'elle comme une boule prête à exploser, comme une bombe à retardement qui ne demandait qu'à sortir. Alors elle ne retenait pas ses coups, elle le frappait, encore et encore, se moquant des marques qu'elle pouvait lui laisser, ajoutant des coups de pieds que son coach lui avait appris. Elle mettait tout en oeuvre pour qu'il souffre, mais pas trop quand même. Peut-être qu'il la détesterait si elle le faisait autant souffrir, mais honnêtement, pour le moment elle n'en avait rien à faire. L'évacuation de sa souffrance, de sa tristesse était ce qui importait le plus aux yeux de la jeune fille. Elle se demandait s'il n'était pas un peu masochiste parce qu'elle le voyait sourire quand elle lui jetait des regards haineux, mais elle n'en tenait pas compte, il l'avait chercher, il l'avait trouvé. Elle venait de terminer sa crise de violence et elle se reculait pour aller ranger ses affaires dans le but de rentrer chez elle. Elle voulait aller se jeter dans ses draps pour dormir, elle sentait la fatigue qui lui prenait, mais elle savait que ce n'était qu'un temps, elle l'entendait dire qu'ils y étaient « Si tu le dis ! » Pauvre con. Ses pensées sont avortées quand elle le sent la tirer pour la relever et elle plonge son regard dans celui du jeune homme. Électrisée. Il avait une nouvelle fois envie d'elle. Elle rapprochait son visage près de celui du jeune homme et du bout des lèvres elle murmurait « J'en ai rien à foutre. » Et elle claquait encore une fois sa main contre la joue du jeune homme, plusieurs fois, rapidement comme pour lui dire c'est bien mon chien. Elle l'attirait jusque sur le ring avant de le pousser pour qu'il finisse dans les cordes « T'as envie de moi ? Prouve le. » Elle tournait autour du ring, mains nues. Elle le fixait comme un félin qui fixait sa proie. S'il voulait vraiment obtenir son corps il allait falloir qu'il joue, parce que pour le moment, il n'y avait qu'elle qui était dans le jeu, et le jeune homme ne lui montrait pas ce qu'il avait dans le ventre. Elle voulait qu'il lui prouve. « Prouve le ! » Elle hurlait comme une folle, comme si elle était possédée. Mais elle voulait qu'il comprenne qu'il avait éveillé un truc en elle, une chose qui ne demandait qu'à être éveillée.
Si elle devait trouver un adjectif pour caractériser Noah, elle n'y arriverait pas. Mais elle pourrait en trouver deux ou trois : Snob, arrogant mais attachant. Oui parce qu'elle se doutait que derrière son apparence de connard insensible il y avait quelqu'un de bien qui se cachait au fond de lui. Bon, très bien caché à ce prix-la mais elle était sûre que c'était quelqu'un de bien. Enfin pour le moment, elle avait juste envie de le claquer et qu'il crève en enfer. Mais d'un autre côté, elle voulait apprendre à le connaître et voir s'il pouvait vraiment être quelqu'un de bien, une belle personne. Il s'appliquait à faire tourner la tête de la Rousse en le faisant exprès, elle le savait. Solveig avait été poussée dans ses retranchements, le jeune Homme voulait voir ce qu'elle avait dans le ventre ? Elle allait lui montrer, elle le frappait, continuer encore et encore jusqu'à ce qu'il lui demande d'arrêter. Mais il ne lui demandait pas, alors elle s'arrêtait d'elle avant de s'excuser. Et le jeune brun avait tenté le diable, elle frappait, lui contre le mur, elle le frappait encore et encore dans la mâchoire, sur le flanc, elle le frappait. Elle se fichait qu'il puisse saigner, qu'elle puisse lui briser quelque chose. La, elle n'en avait plus rien à faire.
C'était lui qui allait rendre les armes en premier, elle ne voulait pas qu'il parte mais elle n'allait pas l'en empêcher cependant ses mots avaient eu un impact négatif sur la jeune fille. Elle lui annonçait n'en avoir rien à faire et intérieurement, elle avait encore envie de le frapper plus fort pour qu'il arrête de sourire de cette façon, elle ne supportait pas cela “Tu ne me connais pas, je te le répète.” Elle serre les dents en prononçant ces mots assassins. Elle était tellement énervée qu'elle arrivait sur le ring en deux temps, trois mouvements et le balançait contre les cordes. Elle avait l'impression d'être une pauvre hystérique, une sale folle accroc à quelqu'un qui ne s'exprimait que par des crises, des claques et rien d'autres. Sauf que c'est ce qu'il voulait voir, il voulait la voir énervée et cela lui faisait du bien. Au moins, toute sa tristesse s'était envolée. La tristesse avait été remplacée par la rancoeur. Elle ne voulait plus de mots, plus de provocations, mais elle voulait des gestes, des preuves. Elle était stoppée par le jeune homme qui s'était retrouvé aussi vite qu'elle respirait sur le moment près d'elle, et elle se sentait dépossédée de sa veste. La jeune Cabot ne disait rien, ne bougeait plus, elle était comme possédée, elle voulait qu'il continue, qu'il aille plus loin, qu'il la rende folle. Mais elle résistait, elle ne voulait pas le laisser faire, sauf qu'elle sous-estimait sa force, son pouvoir. Et désormais, elle ne pouvait plus bouger. Elle avait un peu peur en fait, mais elle savait qu'il ne pouvait pas lui faire de mal. Il n'en était pas capable. Elle le laissait faire quand il la tirait par les cheveux, et malgré le fait qu'elle ne veuille rien laisser paraître, elle grimaçait mais elle ne disait rien, elle ne voulait pas qu'il sache qu'il lui faisait un peu mal et surtout qu'elle était apeurée. Elle se demandait ce que le jeune homme allait bien pouvoir faire et quand elle sentit ses lèvres se déposait contre son cou, elle fermait les yeux en soupirant, mais elle eut un léger sursaut quand elle sentit ses dents qui se plantait dans sa chair. Mais qu'est ce qu'il foutait ? Elle ne se débattait pas, garder les yeux clos et lorsqu'il saisit sa main pour la placer afin de lui montrer que cela l'excitait, elle entreprenait des caresses lascives et tentatrices jusqu'à ce qu'il se recule en embrassant la plaie qu'il venait de laisser et un frisson parcourait le corps laiteux de la rousse. Elle le détaillait de haut en bas, se mordillant la lèvre et elle passait une main dans ses cheveux en reportant son regard ailleurs. Et elle défiait son regard quand il plantait dans le vert de ses yeux, elle tentait de réapprendre à respirer correctement, parce que son coeur loupait quelques ratées. Mon dieu, elle avait envie de lui à un point qu'elle ne se connaissait pas. Lorsqu'elle entend qu'il veut prendre le risque, un large sourire se dresse sur son visage “Prend le risque alors...” Et elle le repoussait après qu'il lui ai dit qu'il avait envie d'elle. Explosant de rire, elle récupèrait sa veste et la refermait jusqu'en haut “C'est tout ce que je voulais entendre.” Et elle sourit en sortant du ring, le défiant une nouvelle fois de plus du regard, se rendant à son sac en le fixant encore et encore. Il voulait jouer ? Ils allaient jouer. Et elle allait lui en faire baver.
Si quelqu'un débarquait par cette heure matinale dans le MAC, elle ne donnait pas cher de sa peau et elle se doutait que même s'ils agissaient comme les personnes les plus normales qu'ils soient, ils seraient grillés. Oui parce qu'elle savait que toute la tension qu'ils accumulaient se ressentait quand on les regardait de loin, elle en était sûre. Jamais au grand jamais, elle avait désiré Chuck, son ex-mari, de la sorte. Non et en même temps, il n'avait jamais été aussi insupportables que Noah l'était. Oui, il était insupportable, sombre et on pourrait même croire que son esprit était torturé. Elle ne pouvait pas s'empêcher de le chercher du mieux qu'elle le pouvait, usant de ruses toutes plus implacables les unes que les autres pour le faire craquer, mais il fallait dire qu'elle était tombée sur un adversaire des plus coriaces. La jeune Blackbird ne connaissait rien de lui et pourtant, tout son corps, toute son âme le désirait. Elle avait l'impression que quelque chose devenait fou en elle quand il la regardait, comme s'il réussissait à éveiller en elle, des milliers de sensations. Mais elle ne voulait pas se laisser faire aussi docilement non. Elle n'allait pas se laisser faire parce qu'il l'avait blessé en quelques sortes en la considérant comme l'une des pires catins d'Harvard alors qu'il y avait bien pire qu'elle. Mais elle ne lui dirait jamais. Elle ne lui avouerait jamais qu'il se trompait sur toute la ligne, il le devinerait bien lui-même. Elle jouait avec ses mains, ses doigts sur l'intimité du jeune homme par dessus le tissu de son short, tandis qu'il lui procurait un espèce de sentiment incontrôlable et une profonde envie de lui donner un peu plus de désir par ses caresses. Et un autre sentiment, celui de la fierté, venait de prendre place dans son être quand elle lui disait que c'était tout ce qu'elle voulait entendre paraphasant ce qu'il lui avait dit quelques temps plus tôt alors qu'ils étaient tout les deux dans la Cabot House non loin d'ici. Et puis elle semblait fuir en rangeant ses affaires, mais il n'en était rien, elle ne fuyait pas, elle retardait l'échéance, parce qu'elle était persuadée au fond d'elle, qu'il ne la lâcherait pas comme ça. Le regard de Solveig défiant celui du brun, elle rangeait ses affaires, s'appliquant, pliant ce qu'il y avait à plier pour perdre du temps, sans le quitter du regard. Elle ne comprenait pas ce qu'il faisait quand il passait à côté d'elle, mais elle comprit bien vite quand elle le vit s'exciter contre le sac de sable. La frustration. “De me retrouver ?” Elle se demandait s'il l'avait entendu parler vu qu'il tapait comme un sourd dans le sac, mais elle se fichait comme de la peste de connaître la réponse, cela lui importait peu. Elle était impressionnée quand elle voyait la dextérité à laquelle il frappait dans ce sac pour tout évacuer, et ça la faisait tout simplement sourire, c'est elle qui avait déclenché cela. Sa conscience était fière et elle était fière aussi de lui avoir procurer cette envie de frapper contre quelque chose pour se calmer Elle était dans ses pensées quand elle l'entendait parler de gâchis “Je confirme, que d'énergie gâchée. C'est bien dommage.” Ironie quand tu nous tiens, elle se contente de sourire en le regardant fixement, avant d'écouter la suite de ce qu'il avait à dire. Et elle ne s'attendait pas à cela du tout. Ses mots la percutaient, lui donnaient envie de l'embrasser, cette envie irrépressible qu'elle avait depuis un moment déjà venait d'exploser dans son coeur, dans son esprit. Et sa dernière phrase résonnait dans sa tête, elle soupirait avant de baisser la tête pour mordiller sa lèvre inférieure. La proximité de leurs lèvres était gênante, mais elle ne lui en tenait pas rigueur. Lorsqu'il déposait ses lèvres sur le coin des lèvres de la jeune rousse, elle le forçait à s'allonger sur le sol avant de passer à califourchon sur son corps. Rapprochant son visage au maximum de celui du jeune homme, faisant néanmoins en sorte que leur lèvres se frôlent mais elle laissait encore un peu d'espace entre leur deux bouches puis elle murmurait “Non je n'y ai pas pensé, non je n'en ai pas eu envie.” Et rapprochant encore leurs lèvres, elle continuait toujours en un souffle “Et je suis une très bonne menteuse paraît-il.” Enfin, elle réduisait la distance qui les séparait et elle déposait ses lèvres sur celles du jeune homme pour lui offrir un baiser plein de hargne, passionné. Visiblement, elle avait cédé la première, elle savait qu'elle allait avoir le droit à des moqueries, des pics ou elle ne savait quoi encore mais elle s'en foutait, tout ce qui lui importait, c'était ce qu'il faisait. L'endroit où ils étaient et rien d'autres.
Elle croyait devenir folle. La tension qui régnait dans la pièce activait en elle, un désir de lui montrer qui était le plus fort, le désir qu'il lui fasse sentir ce qu'il avait dans le ventre et qu'il lui fasse l'amour comme il avait pu la tenter quelques fois depuis qu'ils s'étaient rencontrés. Il la tentait, lui faisait ressentir des choses impossibles mais elle ne pouvait plus reculer maintenant, elle n'aurait pas dû le chercher, elle n'aurait pas dû creuser comme elle l'avait fait, parce qu'elle avait l'impression d'avoir réveiller la bête. Quand elle le voyait taper comme un fou furieux dans le sac, elle se demandait ce qu'il ressentait, est-ce qu'il était en colère ? Est-ce qu'il était simplement frustré ? Ou tentait-il seulement d'évacuer tout ce qu'il ressentait ? Elle pourrait lui demander, mais les mots restaient bloqués dans le fond de sa gorge, elle n'osait pas, parce qu'elle ne voulait pas qu'il l'envoie balader comme il avait pu le faire auparavant. Non, elle ne le supporterait pas, pas après tout ce qu'il avait fait, faire monter la tension comme ça et la faire retomber comme un soufflé. Elle ne voulait pas supporter cela une nouvelle fois et rester pantelante comme si on avait promis à un enfant un jouet, qu'on lui avait offert et que finalement, on lui retirait. Non, elle n'avait pas envie de cela, elle avait juste envie de lui, mais elle ne l'annoncerait pas, pas cette fois, elle avait retenue son erreur de débutante. Ne jamais dire qu'on a envie de quelqu'un, quand cette personne est arrogante et a les yeux rivés sur son nombril. Oublier cette idée. Il avait aussi éveillé en elle, une chose qu'elle ne connaissait pas, la rage de gagner, la rage de vaincre, elle avait cette chose au fond d'elle mais elle n'avait jamais eu le besoin d'utiliser cette partie de son caractère dans ses plus lointains souvenirs. Lorsqu'elle prenait le dessus, le chevauchant avant de le tenter, de rapprocher ses lèvres de celle du jeune homme, elle voulait l'embrasser mais elle se retenait lui annonçant qu'on disait qu'elle était une bonne menteuse. EN même temps, elle avait réussi à garder son adultère caché presque une année, alors le mensonge ça la connaissait. Puis elle craquait, ses lèvres sur celles du jeune homme, elle laissait exploser ce qu'elle ressentait, et quand il la collait contre lui, elle se rapprochait du mieux qu'elle le pouvait, retirant le haut du jeune homme tout en continuant de l'embrasser. Mais lorsqu'il se reculait, elle sentait une sensation étrange lui prendre le fond de l'estomac et elle reprenait sa respiration, secouant la tête négativement quand il lui demandait si elle savait ce qui était excitant, elle avait l'impression de ne plus savoir parler. Il posait des questions qui lui semblait sans queue ni tête, elle ne voulait pas trouver de réponses, elle avait envie d'autres choses. Néanmoins, elle l'écoutait attentivement, calmant sa respiration. Elle ne savait pas s'il était sincère alors tandis qu'il l'embrassait dans le cou, elle réussissait à murmurer « Donne moi des réponses à ses questions... » Elle pensait qu'il avait enfin terminer et qu'ils allaient passer aux choses sérieuses mais non, il reprenait et elle fermait les yeux. Se demandant ce qu'il allait faire, est-ce qu'il allait encore une fois fuir ? Non, elle l'en empêcherait. Et si il partait, ça allait en être fini. Elle ne reviendrait plus, elle ne lui donnerait plus le loisir de la rendre folle. Quand il la collait contre lui, elle pouvait sentir qu'il avait envie d'elle et elle sentait au fin fond de ses entrailles que cela se tordait, cela se tordait de désir et d'appréhension, toutes ses questions lui avaient retourner le cerveau. Enfin, elle prenait la parole en venant lui murmurer « Personne n'entrera dans ce gymnase, il est bien trop tôt... » Elle laissait ses lèvres parcourir la mâchoire du jeune homme d'un côté puis de l'autre avant de murmurer une nouvelle fois « Fais moi crier ton nom, mais avant dis le moi. » Oui parce qu'elle n'avait pas perdu le nord, elle ne connaissait toujours pas son prénom et c'était assez gênant. Ses lèvres reprenaient le chemin de celles du jeune homme, tandis que l'une de ses mains se glissait sensuellement le long de son corps pour atterrir sur son entre-jambe qu'elle caressait de façon lubrique, impudique en ne quittant pas ses lèvres, l'embrassant de façon fougueuse et électrique.
Il fallait qu'elle sache ce qu'elle voulait. Parce qu'elle était persuadée qu'il n'abandonnerait pas. Elle se doutait ce qu'il désirait -à savoir elle- et elle ne pourrait certainement pas se défiler. Mais de toutes façons, elle ne voulait pas le faire parce qu'elle le voulait. Elle le désirait autant qu'un gamin voulait que le père Noël passe le vingt-cinq décembre. Elle le désirait mais des questions se posaient dans son pauvre esprit embrumé. Après ? Est-ce qu'il partirait ? Est-ce qu'il lui balançerait un billet comme il avait pu le faire avant ? Ou est-ce qu'ils allaient continuer à se voir, à se surprendre ? A se chercher comme il le faisait maintenant ? Elle se demandait, et elle ne voulait pas perdre ce lien si étrange qui les unissait. Il était imprévisible, surprenant. Lorsqu'elle l'avait rencontré, elle ne s'était pas imaginé qu'il serait comme ça et elle ne pensait pas qu'elle allait autant jurer. Oui, parce qu'elle n'avait jamais autant prononcé le mot Connard que depuis qu'elle le connaissait. Limite, c'était devenu un mot de liaison, je t'aime connard, bon je vais aller manger connard bisous. Un vrai mot de liaison, un surnom mignon (coucou la stalkeuse). Elle ne voulait pas s'attacher à lui, parce qu'elle trouvait ça totalement absurde, à quoi beau s'attacher quand cela ne sert à rien ? Non, cela ne servait à rien qu'elle s'attache à Noah parce qu'il finirait par lui briser le coeur. Et se faire briser le coeur, elle avait déjà donné, elle ne voulait plus ressentir cela, et elle savait que si elle lui donnait l'occasion, Noah le ferait. Il lui briserait le coeur comme la chaussure de Cendrillon qui se casse quand elle la fait tomber. Il renversait la situation tellement rapidement, qu'elle n'avait même pas eu le temps de se rendre compte de ce qu'il se passait mai Solveig osait lui demander son prénom, parce qu'il voulait soi disant lui faire crier son nom, sauf qu'elle ne le connaissait pas et non, elle n'allait pas hurler Connard à travers la salle, elle le respectait tout de même un peu. Elle ouvrit la bouche mais quand elle entendit les bruits de ballons, elle refermait la bouche et ne disait plus rien tandis qu'il vérifiait que personne ne venait dans le gymnase. Ca aurait été leur veine, stoppés dans leur élan, une nouvelle fois. Elle prolongeait sans cesse les baisers du beau brun en souriant, fermant les yeux parfois, pour laisser son désir l'envahir et la remarque du jeune homme la fit rire « Tu arriveras à ne pas faire de bruit ? » Elle gardait un sourire amusé sur le visage tandis qu'il prenait le contrôle lui retirant son bas et son sous-vêtement, elle sentait les flammes du désir lui laminaient l'intérieur, elle brûlait de désir pour lui et à son tour, elle baissait le bas de Noah et son boxer, et ses baisers dans le cou de la jeune fille lui tirait un soupir incontrôlés. Elle nouait instinctivement ses jambes autour de la taille du jeune homme, déposant ses lèvres sur celle de son amant du jour, lui offrant un baiser enflammé avant de murmurer faiblement « Maintenant.. prend moi.. » Elle ne voulait pas passer par quatre chemins, elle avait envie de lui. Et elle ne voulait pas qu'il s'enfuit.