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Fucked up : Solveig (HOT)

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✧ Gymnase de boxe, 7h du matin. ✧Solveig & Noah


Comme à son habitude, pour calmer ses ardeurs et sur les conseils de son psy, Noah se rendit au MAC pour se faire une bonne séance de sport. Il avait enfilé sa tenue de coureur et était venu du centre ville à l’université au pas de course, pour s’échauffer et se réveiller. Comme il ne voulait croiser personne, il s’était débrouillé pour venir le matin très tôt, et il était environ sept heures quand il entrait dans les locaux vides du MAC. La semaine passée fut éprouvante entre les Homecoming et la mésaventure avec Solveig. En fait, depuis presque deux mois il n’avait cessé de se prendre la tête et de se confronter à des filles toutes plus folles les unes que les autres qui le rendaient complètement chèvre. S’il n’y avait pas eu la pression de son père, il aurait pris sans hésiter un allé simple pour Amsterdam et ne serait jamais revenu dans cette université.

Quoiqu’il en soit, Noah traversait le complexe et arrivait au niveau des gymnases de boxe. Il était plutôt habitué à jouer au squash, au golf ou au polo, mais son psy lui a suggéré d’évacuer sa colère en cognant sur des sacs de sable, alors Noah avait décidé de s’y mettre. Il entra dans le gymnase en question, posa son sac à dos sur le côté, retira son jogging et enfila une tenue plus confortable : un short Everlast rouge vif et des chaussures montantes. Il se fit quelques dizaines de minutes d’étirement, la course à pied l’ayant déjà bien échauffé, puis finit par enrouler ses bandages autour de ses mains et poignets et enfiler ses gants. Il vint se mettre devant une poire de vitesse et pour habituer ses poings aux coups qui allaient suivre, il se mit à taper, d’abord doucement, puis en accélérant au fur et à mesure. Quelques vingt minutes étaient passées et Noah commençait déjà à transpirer à chaude goute. L’épreuve de vitesse avait porté ses fruits puisqu’il se sentait prêt à entrer dans le vif du sujet et donner de gros coups dans les pushing ball en cuir. Il retira ses gants un instant pour boire quelques gorgées d’eau, s’en renversa un peu sur le sommet du crane, s’essuya le visage avec une serviette. Et, après avoir remis ses gants il vint taper de toutes ses forces sur l’un des plus gros pushing ball de la pièce. Le psy avait raison, Noah sentait une ivresse étonnante l’envahir, il souriait presque de rage et se laissait petit à petit emporter par sa colère et le besoin irrépressible de l’exprimer à travers ses poings.







 



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Rien n'était pire que ce que Solveig vivait en ce moment, non. Rien ne pouvait être pire. Elle venait de perdre sa mère. Son pilier, la seule femme qui la comprenait et elle avait appris par le biais de son meilleur ami que son père avait été enrôlé dans la mafia. Elle avait tellement mal. Elle se sentait trahie. Elle qui tentait tant bien que mal de dormir, elle n'avait plus de sommeil, les insomnies revenaient plus puissantes que jamais et elle n'arrivait plus à pleurer. Elle n'avait plus envie de penser. Elle voulait juste dormir, tout le temps pour effacer tout ce qu'elle ressentait. Elle pensait aussi à Noah, cet homme qui l'avait blessé. Non pas physiquement mais dans son égo. Mais tant pis, elle passait au dessus sauf que lui et son air arrogant traînait parfois dans son esprit. Elle tentait d'oublier tout ça, ce n'était rien. Juste un con de plus. C'est ce qu'on se dit. Posant son pinceau, elle regarde l'heure et soupire. Six heures du matin. Elle se frotte les yeux et enfile son survêtement après avoir prit une douche pour aller au MAC, histoire de faire un peu de sport. Peut-être qu'un jour, elle dormira. C'est ce qu'elle espère avant de finir quatre pieds sous terre, mais pour le moment c'est juste impossible. Ses frères sont à l'autre bout du monde, et elle est obligée de s'occuper des obsèques de leur mère. C'est logique dans un sens, mais elle ne s'y attendait pas de sitôt.

Elle arrivait rapidement devant le complexe qui semblait être désert et elle se dirigeait directement vers la salle de musculation après avoir enfilé l'ensemble Victoria Secret qu'elle avait acheté quelques jours auparavant. Elle se musclait, visait plus les abdos et les jambes, le sport était la seule des choses qu'elle avait trouvé pour arrêter de penser. Elle continuait à s'entraîner, oubliant quelques temps ses pensées destructrices. Ses muscles se réveillait peu à peu, la tirant et une fois que la sensation de bien-être avait envahie son corps, elle soupirait et abandonnait les machines. S'étirant, elle jetait un coup d'oeil vers la salle qui contenait les punchings balls et la sac de sable, elle se dirigeait alors vers les vestiaires, attrapait les bandages et entourait ses poings en se dirigeant vers la salle. Lorsqu'elle entrait dedans, elle se rendait compte qu'elle n'était pas seule. Elle ne faisait pas attention à la personne qui était présente dans la salle, elle enfilait ses gants et elle se tournait vers l'homme qui tapait dans un sac et elle soupirait « Putain, évidemment ! » Il fallait qu'il soit là. Evidemment les parasites ça revient toujours. Elle abandonnait ses gants et les balançait rageusement avant de retirer ses bandages et de partir en le bousculant murmurant un « Connard » assez audible pour qu'il réplique, parce qu'elle savait qu'il allait répliquer.
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✧ Gymnase de boxe, 7h du matin. ✧Solveig & Noah


Noah continuait de frapper dans son sac de sable. Plus ses coups se faisaient intenses, plus il sentait le frisson de la rage parcourir ses muscles. Alors il continuait, de plus en plus fort, un sourire machiavélique sur les lèvres comme s’il avait enfin trouvé un moyen d’extirper de son ventre toute la rage qui y gisait comme un enfant mort-né. Au début, un tas de pensées fulgurantes lui traversaient l’esprit : Amanda, ses cours, son père, et la plus récente de ses mésaventures, Solveig. Même s’il avait agit en parfait connard, comme à son habitude, il pouvait s’empêcher de ressentir de la culpabilité. Il était un monstre, certes, cruel et froid, mais tous les monstres sont des humains, et cette part d’humanité terrifiante n’avait de cesse d’assiéger son esprit. Il aurait pu continuer, aller plus loin, coucher avec elle comme il en avait envie, mais il n’avait aucune confiance en elle. Ne savait ni comment elle allait réagir, ni quel coup foireux elle préparait dans son esprit. C’était comme de marcher sur un fil tendu avec un tas de verre pilé en dessous. Quoiqu’il en soit, ce serait mentir que de dire qu’il n’y pensait pas. Il y pensait, même beaucoup, plus qu’il ne le voudrait, même s’il était convaincu que jamais il ne la recroiserait.

Et puis ses pensées, toutes aussi tortueuses les unes que les autres, finissaient par s’évanouir et se dissiper peu à peu pour ne laisser d’audible à son esprit que les coups féroces qu’il enfonçait dans le sac. Après quelques minutes, les cheveux et le corps trempés de sueur, il décida de retirer les gants. Il voulait ressentir la douleur, ressentir quelque chose, n’importe quoi, pourvu que ça le libère de sa torpeur. Il jeta ses gants au sol et s’avançait vers ses affaires pour boire quelques gorgées d’eau, avant de revenir vers le sac de frappe. Et là, l’esprit totalement vidé, les muscles en activité, l’haleine haletante, il se mit à frapper à l’aide de ses poings qui n’avaient pour protection que le seul bandage blanc qui les enroulait. Et il frappait, encore et encore, de plus en plus fort, de plus en plus vite, ne prêtant même plus attention à ce qu’il se passait autour, ni à la jeune fille qui venait d’entrer. Ce n’est qu’en la voyant debout face à lui qu’il comprit qu’il était observé. Il s’arrêta instantanément, tandis que le sac continuait de balancer, et eut quelques secondes d’attention avant de réaliser de qui il s’agissait. Ces cheveux roux, ce corps qu’il avait désiré, ce regard accusateur. Il attrapa le sac dans ses bras pour qu’il arrête de remuer laissant apparaitre ses poings et les bandages tachetés de sang. Il se retrouva sans voix, ne sachant plus quoi dire, et n’eut même pas le temps de réagir que la jeune fille balançait ses gants au sol et partait en le bousculant et en l’insultant de connard. Noah soupira avant de dire à voix haute, serrant toujours le sac de frappe dans ses bras, et de manière à ce qu’elle puisse l’entendre : « Moi aussi, je suis content de te revoir Solveig ». Il lâcha le sac, pris sa serviette sur le sol pour la mettre autour de son coup, et couru vers la jeune fille à qui il attrapa la main de manière à ce qu’elle soit obligée de s’arrêter et face volte face. Il avait agit sans réfléchir et ne savait même pas quoi dire. Alors, s’efforçant de paraitre le plus naturel possible, il esquisse un léger sourire et lui demande : « On règle ça sur le ring ? ». Il lui désigne le ring de boxe d’un signe de la tête. Après tout, se frapper dessus dans les règles de l’art ne pourrait que finir par canaliser leur rage et leurs émotions.






 



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Elle détestait sa vie actuellement, elle détestait le fait qu'elle ne verrait plus sa mère, que son père était devenu un connard fini, celui qui l'avait élevé était devenu la pire des ordures et elle se demandait encore comment elle pourrait lui faire face, et s'il allait se pointer à l'enterrement. Elle connaissait déjà la réponse mais elle espérait encore. Elle n'avait pas encore annoncé à ses frères que leur père était devenu membre d'un gang de mafia et elle ne voulait pas leur dire, pour les préserver, alors que cela ne devrait pas être à elle de le faire, normalement, c'est ses frères qui auraient dû la prévenir de ça, pas elle. Non elle, c'était la petite dernière. La petite fille qui avait grandi maintenant, et qui n'avait plus besoin de la protection de ses frères. Tout ce dont elle avait besoin c'était d'oublier. Tout oublier et le sport c'était son échappatoire, elle pouvait oublier toutes ses emmerdes. Mais ce n'était que pour quelques temps, après, tout lui revenait en mémoire et elle détestait cela. Mais tant pis. Elle aurait aimé taper dans un sac de sable, a s'en briser les phalanges, elle était sûre que si elle avait eu l'opportunité de le faire, elle aurait pleuré. Même si elle n'est plus capable de verser une seule larme, elle se serait laissé aller. Parce qu'elle ne supportait plus cette boule présente au fond de sa gorge, elle avait constamment mal à la tête. Mais elle avait trop espérer pouvoir le faire.

Quand elle s'était rendue compte que c'était Noah dans cette salle, à une telle proximité, la tristesse qu'elle avait dans son corps c'était transformé en du dégoût. Elle le détestait. Non pas parce qu'il l'avait planté, elle s'en était remise, mais parce qu'il jouait à un jeu. Et elle haïssait du plus profond de son être qu'on joue avec elle, qu'on ose croire qu'elle est naïve et débile à ce point-la. Elle se rappelle, elle s'entend encore l'insulter de connard et elle le revoit balancer un billet comme on balance un déchet à la poubelle, sans s'en soucier. Elle déglutit quand elle l'entend parler. Elle est toujours électrisée par le son de sa voix, elle se sent tellement pathétique. Elle a envie de se coller la tête contre le mur ou de prendre la place du punching-ball. « Je voudrais bien dire la même chose, Monsieur Snob. » Ouais, parce qu'elle vient de se rendre compte qu'elle ne connaît pas son prénom. Elle se sent un peu plus nulle, elle a failli se donner à un homme dont elle ne connait même pas le nom. Quelle fille fait ça ? A part les trainées ? Alors oui, peut-être qu'elle en ait une finalement. Elle continuait d'avancer quand elle sentit la main du jeune homme dans la sienne, elle se tournait alors pour lui faire face, retirant violemment sa main. De façon à ce qui ne la touche pas, qu'il ne la touche plus. Son sourire étonnait la jeune rousse et elle se contentait de lui faire remarquer pour avoir le temps de réfléchir « Ca t'arrive de sourire ? » Elle sourit à son tour pour qu'il comprenne qu'elle blaguait. Même si pour la jeune rousse, le mot Blague n'était pas dans le vocabulaire du jeune homme. « Et vas y. » Elle resserre ses bandages et retourne attraper ses gants, pour monter sur le ring de boxe. Elle savait qu'elle allait perdre, qu'il allait certainement la mettre au tapis avant qu'elle ait le temps de compter jusque trois mais tant pis.
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✧ Gymnase de boxe, 7h du matin. ✧Solveig & Noah


En réalité, et dans le fond, Noah était content de revoir Solveig. Même s’il agissait toujours comme un connard cruel, il ne pouvait s’empêcher de ressentir de la culpabilité quand il se rendait compte que la personne en face n’était pas aussi méchante qu’elle n’y paraissait. Et c’est la sensation qu’il avait eu, cette nuit-là, dans la chambre de Solveig. Même si elle avait commencé à lui rentrer dedans en prenant ses grands airs et tentant de le déstabiliser, il avait senti dans son regard, une fois qu’il s’embrassait, une douceur presque dérangeante, un peu trop humaine. Il avait longtemps hésité à camper sur ses positions. D’abord, parce qu’il ne supportait pas la méchanceté gratuite. Ensuite, parce qu’il avait finit par croire qu’elle était juste une fille un peu perdue, un peu triste, non pas une femme complètement mesquine et dénuée de bon sens. Ses pensées n’étaient pas embrouillé, légèrement embrumée, mais rien d’alarmant. Il avait un choix à faire : se mettre à nu, se laisser découvrir, ou bien afficher fièrement sa carapace de glace. Et comme à son habitude, ce n’est pas la première option qu’il envisageait, étouffant aussi rapidement que possible chacune de ses pulsions d’empathie. Il est bien plus agréable d’être détesté pour une image que l’on montre de soi, que de prendre le risque de se retrouver blessé.

Au moins elle lui répondait. Même si c’était ironique, voire sarcastique et pour l’appeler Monsieur Snob, au moins elle lui laissait entendre que la porte n’était pas complètement fermée. Du moins c’est ce que Noah pensait, et il s’empressait de s’y engouffrer. Il n’allait pas devenir tout à coup mielleux, gentille, ou simplement s’excuser. Non, son parfum n’était pas composé de ce genre d’humeur. Mais, même s’il avait de s’en foutre, et aurait très bien pu faire comme si c’était le cas, il voulait saisir l’opportunité de passer un peu de temps avec elle. Pour se disputer, la mettre hors d’elle, jouer, ou juste … n’importe quelle excuse en fait. Il ne voulait pas être incisif tout de suite, il fallait d’abord l’attendrir pour ensuite repartir. Alors lorsqu’elle se retourna pour lui demandait cyniquement s’il lui arrivait de sourire, Noah esquissa un sourire plus grand en répondant : « Je viens de te le dire, je suis content de te voir ». Il avait cette manière de déguiser ses émotions véritables derrières un tas d’artifices et de mimiques qui le rendait complètement insupportable. Et lorsqu’elle accepte un petit combat de boxe, Noah passe sa langue sur ses lèvres en signe de satisfaction en lui lançant un regard de défiance. Histoire de lui montrer que, ok il a envie qu’elle reste, mais il ne la supplierait pas non plus, il n’allait pas changer du tout au tout pour ses beaux yeux. Il la laisse monter sur le ring et lui s’approche d’un pas un peu plus nonchalant. Il dépose sa serviette sur son sac à dos, met ses gants et monte la rejoindre. Il la voit et la sent énervé, elle le regarde avec plus de mépris que jamais et cela l’embarrasse autant que l’excite. Il prend sa garde face à elle, une garde simple, et lui lance : « Tu peux y aller, je sais que tu en meurs d’envie ». Il lui lance un petit clin d’œil amusé. Lui ne comptait pas vraiment la cogner, ce serait absurde et inégale, il allait se contenter d’esquiver les coups et de la narguer. Histoire qu’elle monte en pression. Histoire qu’elle explose. Histoire qu’il retrouve une Solveig incisive qui n’abandonne pas à la première humiliation.






 



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Noah l'avait blessée mais en même temps elle aurait dû s'y attendre, leur rencontre avait été électrique et elle aurait dû se douter que rien ne se passerait des actes, des paroles puis plus rien. Elle avait déjà eu le coup une fois, la première fois qu'elle avait rencontré Chuck alors elle devrait avoir l'habitude mais non. On ne s'habitue pas à cela, on ne peut pas s'habituer à cela, c'est tout bonnement impossible et Solveig devrait le savoir. Elle se cachait derrière sa rage, derrière ce masque de colère qu'elle avait entreprit de mettre dès qu'elle avait vu les traits de son visage dans la salle de sport. En fait, quand elle le voyait, elle se demandait ce qu'il pensait d'elle. Est-ce qu'il la voyait toujours comme une trainée ou est-ce qu'il n'avait jamais pensé cela ? Trop de questions, pas assez de réponses. Et elle savait que si elle lui posait la question, il ne lui répondrait pas. Et elle se contentait de cela, de rester sans réponses plutôt que d'être une nouvelle fois blessée. Elle ne le supporterait pas, ça aurait été avant, avant la perte de sa mère, la trahison de son père, elle aurait encaisser, mais la c'était tout bonnement impossible, elle ne pourrait tout simplement pas.

Mais elle voulait jouer, elle voulait s'amuser encore pour oublier la noirceur dans laquelle elle vivait. Elle voulait mettre un peu de couleur dans sa vie, et chercher Noah était l'une des meilleures choses à fire, elle voulait qu'il la pousse dans ses retranchements, qu'il la pousse à bout pour qu'elle puisse enfin extérioriser tout ce qu'elle avait au fond d'elle. Sa haine contre son père, la tristesse à cause de la mort de sa mère. Et elle savait qu'avec lui, elle y arriverait. Elle atteindrait son objectif et elle repartirait enfin satisfaite de la salle de sport. En fait, elle n'avait pas besoin de coach, c'était futile, inutile, elle avait juste besoin de quelqu'un qui la pousserait au maximum dans ses retranchements pour lui faire péter un plomb. Elle tentait d'attaquer en premier, en lui demandant s'il lui arrivait de sourire et la largeur de son sourire fit sourire la jeune Rousse aussi. Mais était-il vraiment content de la voir ? “Si tu le dis, je suis aussi contente de te voir.” Elle ne savait pas s'il mentait, mais elle, elle ne mentait pas. Elle disait la vérité, même si elle savait qu'il n'en avait rien à faire. Elle se demandait aussi s'il allait fuir, si c'était une nouvelle fois, ce qu'il voulait entendre et s'il allait fuir comme leur dernière et seule rencontre. Est-ce qu'il avait lu dans ses pensées ? La boxe était l'une des seules choses qui la détendait, qui lui donnait envie de hurler, de déverser sa haine, la chose la plus facile à faire pour elle, c'était de faire de la boxe. Alors lorsqu'il lui proposait, elle ne se gênait pas et monter sur le ring avant d'enfiler ses gants. S'étirant, elle le regardait s'affairer à poser sa serviette, à enfiler ses gants avec cette nonchalance qui le caractérisait tellement bien. Puis il lui faisait face et elle le regardait, une lueur de colère, de vengeance dans les yeux, mais ce n'était pas contre lui. C'était contre toutes ces personnes qui s'appliquait à faire de sa vie un enfer en ce moment, et il en faisait en quelques sortes partie. “Ne me le demande pas deux fois.” Et elle se rapproche de lui de manière subtile, balançant son poing vers la mâchoire du jeune homme, concentrée comme jamais. Elle ne voulait pas lui faire mal, alors elle ne donnait pas tout. Son but n'était pas de déformer son visage. Elle voulait juste évacuer. Tout oublier.

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✧ Gymnase de boxe, 7h du matin. ✧Solveig & Noah


Lorsqu’une situation complexe ou épineuse se présentait à lui, Noah, à l’inverse de toute personne normalement constituée, ne relativisait pas du tout. Au contraire, il poussait le vice à l’excès de manière à tester ses propres limites. Alors, quand il croisa le regard noir de Solveig et ressentit sa rage, il ne put s’empêcher d’être intérieurement pris d’une nouvelle euphorie. De celles qui ne demandent qu’à exulter, de celles qui donnent des frissons de peine et d’envie. Il cachait sa culpabilité bien au fond de son ventre, et comme pour se prouver qu’il n’était pas sensible, qu’il était cruel, qu’il pouvait endosser quoiqu’il advienne sa carapace de glace, il décida instinctivement d’entrer de nouveau dans le jeu. Il avait peur, quelque part, qu’elle ne parte, d’autant qu’il avait envie de passer du temps avec elle. Mais il se dit que finalement, si elle n’était pas assez endurante pour encaisser, si elle abandonnait à la moindre difficulté sans tenter de prendre sa revanche, c’est qu’elle n’en valait vraiment pas la peine, et qu’il n’aurait même plus à y penser ou à s’en soucier. Sans le vouloir, il avait commençait à l’estimer à l’instant où elle avait essayé de lui rentrer dedans et de jouer. Mais, ce qu’il détestait bien plus que les perdants, c’était les mauvais joueurs, qui parlaient trop, qui agissaient sans réfléchir, qui se jetaient dans la gueule du loup sans s’être préparé à se faire manger. Quand on jouait, on prenait le risque de perdre. Et il fallait directement surenchérir, riposter, sinon c’est qu’on n’avait aucun parole. Soit, qu’on était pour Noah, ni digne de respect, ni d’intérêt.

Lorsqu’il prit sa garde face à Solveig, Noah sentit qu’il avait trouvé là un moyen de les rapprocher. Il distinguait beaucoup de colère, de rage, et surtout de tristesse dans son regard fatigué. Mais, lui n’était ni du genre à s’excuser, ni du genre à prendre soin des autres avec des pincettes. Ce qu’il voulait, c’était qu’elle explose. D’abord contre lui, ensuite contre tout le reste, peut-être contre elle, peut-être contre sa vie. Elle se mit à le frapper à la mâchoire et Noah eut un léger mouvement de recul avant de se repositionner. D’un ton colérique il lui lança, en baissant sa garde : « Tu te fois de moi ? ». Il n’avait pas du tout envie qu’elle se retienne ou qu’elle tape avec si peu de hargne. Il voulait qu’elle cogne, qu’elle cogne fort, et la jeune fille ne semblait pas disposé à le faire. Alors Noah repris son sourire narquois, son ton machiavélique et son air impérieux avant de lui lancer : « Tu frappe avec autant de vigueur que tu ne t’adonne aux préliminaires. Ton coup de poing vient de me faire le même effet que tes caresses. C’est-à-dire : rien ». Bien sûre qu’il mentait, mais il fallait la sortir de ses gongs, la pousser dans ses retranchements, et pour cela, quoi de mieux que de piétiner son orgueil. Il s’avança vers elle comme il avait sentit qu’elle détestait sa proximité. Il était presque collé à elle et la regardait de haut, son sourire narquois clairement affiché : « Je t’ai déshabillé uniquement pour te prouver que tu n’étais qu’une trainée. Je t’ai balancé un billet exactement comme je l’aurais fait avec une pute un peu trop ennuyeuse. Tu étais prête à coucher avec moi alors que tu ne connaissais pas mon nom ». Il se recula de quelques pas, nonchalant, en la fixant le sourire aux lèvres et se léchant la lèvre inférieure en signe de mépris, avant de reprendre sa garde et de lui crier : « Alors maintenant frappe ! ».




 



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Elle avait besoin d'évacuer, de laisser exprimer sa colère, sa tristesse et son désespoir. Oui, parce que la jeune Blackbird était désespérée. Elle ne voyait pas le bout du tunnel, elle se demandait comment on pouvait survivre à la mort d'un parent et a la disparition de l'autre. Oui parce que pour elle, son père avait tout simplement disparu de sa vie. Parce qu'on ne peut pas s'enrôler dans une chose aussi ignoble, sans en payer les conséquences. Elle voulait juste que son père prenne la place de Noah pour qu'elle puisse le boxer et lui montrer à quel point il lui a fait du mal, à quel point elle le détestait et elle voulait qu'il finisse six pieds sous terre, qu'il prenne la place de sa mère. Mais non, rien de tout cela n'allait se passer parce que c'était juste impossible. Elle était un peu perdue, mais elle tentait de rester debout pour ne pas laisser aux gens l'opportunité de la blesser encore plus, de toucher la corde sensible. Elle voulait paraître forte, même si au fond d'elle-même, elle était une bombe à retardement. Une bombe qui ne demandait qu'à exploser, de colère ou de tristesse, elle ne savait pas encore.

Elle était encore intimidée par son adversaire, non pas qu'elle avait peur de lui, mais elle avait peur de le blesser, de lui faire du mal. Sauf qu'elle le savait intouchable, alors le premier coup parti, elle se demandait ce qu'il allait lui dire. Est-ce qu'il allait se moquer d'elle ? L'insulter encore peut-être ? Ou allait-il simplement fuir en jugeant que son adversaire n'était pas à la hauteur ? Certainement. Et voilà ce dont elle se doutait arriva « Non je ne me fous pas de toi. » Elle soupirait, le coeur battant à la chamade. Elle soupirait en ramenant ses poings le long de son corps, marchant sur le ring en l'écoutant parler. Ses mots étaient horribles pour la jeune rousse « Ferme la. » Elle veut qu'il se taise, elle pose ses mains gantées sur ses oreilles et elle ferme les yeux continuant de marcher. Lorsqu'il se rapprochait d'elle, elle ne bougeait plus, elle restait stoïque comme une statue. Elle le fixait, ses yeux se baladant sur le corps de Noah. Et la, elle sort de ses gonds, comme si un câble avait pété dans son cerveau ou elle ne savait pas quoi. « Ferme la ! Tu penses que je suis une putain ?! C'est bien ! J'en ai rien à carrer de ce que tu penses ! J'm'en fous de ce que vous pensez tous ! J'ai autre chose à foutre qu'à m’inquiéter de l'image que je renvoie ! J'suis ce que je suis et j'ai pas à te plaire si c'est pour que tu te foutes de moi ! » Et elle l'entend dire, elle serre les dents et ses poings s'abattent sur la poitrine du jeune homme. Ses pieds donnait des coups sur le flanc du jeune homme, elle ne peut pas s'arrêter, puis elle écrase ses poings contre l'épaule, puis sa mâchoire un peu plus faiblement tout de même et elle s'arrête. Haletant, elle déglutit en passant une main dans ses cheveux trempées de sueur « Excuse moi... » Pourquoi s'excusait-elle ? Parce qu'elle s'était énervée. Parce qu'elle venait de le frapper sans relâche, sans s'arrêter mais ça lui avait fait du bien. Un peu. « Je ne suis pas celle que tu penses. Je ne suis pas une trainée même si je sais que tu le penses au plus profond de toi. » Pour ponctuer cette phrase, elle écrase une nouvelle fois son poing contre l'épaule du jeune homme avant de baisser la garde, elle ne voulait plus cela, mais elle savait qu'il allait encore la forcer à frapper, elle était prête, mais elle voulait juste quelques minutes de pause pour pouvoir se poser un peu et réfléchir.
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✧ Gymnase de boxe, 7h du matin. ✧Solveig & Noah


Noah la voyait et la sentait fébrile, fragilisée, il aurait presque pu ressentir de l’empathie s’il n’avait pas était agacé par le fait de la voir s’apitoyer sur son sort. Il lui avait demandé de frapper, lui avait donné l’occasion de prendre sa revanche, et là encore elle se refusait à se prêter au jeu. Elle se présentait sous un angle tout autre. N’avait-elle pas le feu ? L’étincelle de folie qu’il avait cru déceler dans ses yeux lorsqu’ils étaient à la Cabot House ? Se pourrait-il que pour une fois, il se soit trompé sur une personne ? Noah n’avait pas envie de le croire et refuser de voir la Solveig sauvage qu’il avait rencontré disparaître comme une chimère du passé, un vieux souvenir construit de toute pièce. Alors, il s’engageait à la faire monter en pression. Monter la sauce. Monter la tension. Plus il balançait ses infamies sans aucune impétuosité, plus il la sentait s’énerver. Mais ce n’était pas assez, pas suffisant, il se sentait frustré de ne pas la voir exploser. Alors il enfonçait le clou de ses insultes comme s’il s’apprêtait à lui arracher le cœur à la petite cuillère. Un premier ferme-la. Puis un second. Plus virulent. Mais quel discours de fragile ! Quel discours de faible ! Le sang de Noah ne fit qu’un tour dans son corps et tant il était dégoutté de voire Solveig si peu combative, il décida de se montrer plus incisif par la suite. Elle commence à le frapper. Enfin. Avec plus de vergogne, plus de vigueur. Il ressent presque quelque chose et se laisse complètement faire, ne parant aucun coup. Sa mâchoire claque, il a le gout du sang dans la bouche, et son adrénaline monte en flèche. Elle s’arrête et finit par s’excuser. Noah lui lance alors un lourd regard accusateur comme si ce qu’elle venait de dire était la pire insulte. Il cracha par terre, un mélange de salive et de sang, avant de passer son gant sur sa bouche pour l’essuyer : « Effectivement. Tu n’es pas celle que je pense. Et je ne parle pas du fait que j’ai pu t’insulter de traînée. Je te pensais plus combative, plus … intéressante ». Il la regardait avec tout le mépris et l’arrogance du monde avant de poursuivre : « Une trainée aurait eu le courage de se défendre de son humiliation. Toi … Toi t’es juste lamentable. Si c’est tout ce que t’es capable de donner même quand on s’offre à toi, je suis content de ne pas avoir couché avec toi la dernière fois. T’en deviens laide, inintéressante, je … ». Il enlève ses gants, sans la quitter des yeux, plus arrogants, impérieux et intransigeant que jamais : « Je me fais chier. Je n’ai pas de temps à perdre avec une fille pathétique qui se laisse écraser. Et qui s’écrase elle-même. T’es qu’une merde. Quelques pauvres coups de poing dans lesquels tu ne mets pas encore toute ta rage et tu t’excuse. Alors que moi, je t'ai traité comme la dernière des sous merdes, et tu ne m'as pas obligé à prononcer ces mots ». Il jette ses gants au sol violemment avant de sortir du ring et de se diriger vers ses affaires. Il s’essuie rapidement la bouche et le visage avec sa serviette avant de se tourner vers elle : « Y a encore cinq minutes j’avais envie de toi. Maintenant je suis juste … complètement déçu ». Il marque une fraction de seconde de pose en la regardant dans les yeux avant d’esquisser un rire mesquin : « J’ai presque pitié de toi. Et peu importe que t’en ai rien à foutre de ce que je pense. Parce que de toute manière, je ne pense plus rien. Allez, bisou ». Il attrapa son sac dans lequel il enfonce ses affaires et se dirige vers la sortie du gymnase, à la fois énervé de s'être trompé, et amusé de lui-même, se moquant intérieurement d'avoir pu penser qu'elle était une fille spéciale.



 



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La jeune rousse se détestait, elle détestait la fille faible qu'elle était devenue et elle avait envie de se claquer la tête contre un mur pour se réveiller et redevenir comme elle était avant, mais ça semblait tout bonnement impossible. Il lui fallait un temps d'adaptation à tout ce qui se passait dans sa vie et peut-être que cette entrevue avec Noah allait tout changer. Positivement ou négativement, elle n'en savait rien. Mais ca allait sûrement changer quelque chose. Ca allait sûrement créer un déclic dans son cerveau ou elle ne savait pas trop, mais elle sentait que quelque chose allait être modifié dans son état actuel. Peut-être qu'il serait l'électrochoc pour qu'elle se dise qu'il y avait pire dans la vie. Qu'il ne fallait pas qu'elle s'apitoie autant sur son sort, un deuil c'est difficile à passer, mais on survit toujours. Elle savait qu'elle n'allait jamais oublier, mais qu'elle y penserait juste un peu moins. Elle s'en voulait de s'énerver comme ça, de s'acharner sur lui comme ça. Mais à chaque coup, à chaque relâchement, elle se sentait un peu plus libérée. Mais ce n'était encore rien, elle ressentait encore tout son mal-être quand elle frappait, dans la mâchoire, dans le flanc, elle frappait, le regard sombre, méchant. Mais elle s'arrêtait, haletante, pantelante. Et des mots incontrôlés sortent de sa bouche, elle ne voulait pas s'excuser, mais elle le faisait quand même. Pourquoi s'excusait-elle alors qu'il n'y avait aucune raison ? Elle savait qu'il allait en profiter pour la rabaisser encore plus et elle se détestait pour cela. La jeune fille le regardait, son regard toujours aussi sombre et elle écoutait. Il la trouvait inintéressante et elle croisait les bras sur son buste, continuant à l'écouter, lui qui crachait des choses qu'elle trouvait être des inepties. Elle l'écoute s'évertuer à dire des choses méchantes comme il a l'habitude et elle ne dit rien, elle fait semblant d'encaisser, mais juste pour pouvoir exploser après. Parce qu'elle ne peut pas laisser passer cela. Non, à ses yeux, ce n'est qu'un connard, snob, prétentieux qui ne sait se défendre qu'en se montrant supérieur aux gens et elle déteste cela. Tout son être la déteste. Alors comme ça il avait envie d'elle ? Il ne le démontrait pas pourtant. Elle le regardait agir comme un enfant, fuir comme un voleur. Et elle met quelques minutes à réagir et à descendre du ring à son tour, balançant ses gants sur le sol. Elle le rejoint en quelques foulées rapide avant de se planter devant lui. Elle saisit son sac qu'elle envoie balader et sa main s'écrase contre sa joue, violemment, résonnant si fort qu'elle sentait les picotement qui parcourait toute sa main, mais elle n'y prêtait pas attention. « Tu ne m'as pas obligé à faire cela. » Et le regard noir, tu écrases ton poing une nouvelle fois dans sa mâchoire « Ni ça. » Son genou s'écrase encore dans son flanc et elle le plaque contre le mur d'une violence que tu ne te reconnais pas, le bloquant contre le mur elle crache presque sa haine, sa colère . « J'en ai rien à foutre de ce que tu penses, j'te le répèterais pas trois fois. » Et elle écrase une dernière fois sa main, sur l'autre joue cette fois. « Maintenant, si t'es pas capable de porter ce que t'as entre les jambes dégage, tire toi. » Elle se retourne alors et ramasse ses gants pour aller les ranger, elle a envie de pleurer, mais elle se retient. Elle regroupe ses affaires avant de renfiler sa veste de sport. Elle n'a qu'une hâte prendre une douche pour tout évacuer.
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