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BLUE-IVY ❖ YOU'RE GONNA MAKE ME CRAZY

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Andrew & Blue-Ivy
C'était bien elle, je ne m'y attendais vraiment pas sauf qu'au lieu de me réjouir comme je l'aurais vraiment voulu, son retour me mettait encore plus dans l'embrarras parce que je ne savais plus du tout sur quel pied danser à l'heure actuelle. Néanmoins une partie de moi criait de joie à l'idée de revoir le bonheur de ma vie sauf que non je n'avais fait qu'accroitre son malheur et tout cela avait entraîné notre chute... Notre couple n'avait pas survécu parce que c'était bel et bien moi qui n'avait pas eu les couilles de voir les problèmes en face. Je l'écoutais parler comme avant, elle me balançait à la figure tout ce que j'aurais du faire pour qu'on puisse réctifier le tir dans notre couple mais je n'avais pas eu le cran de faire ça. J'ai essayé de rester impassible à tout alors que je sombrais lentement dans les abysses... Elle avait raison sur tout et cela me mettait encore plus dans la merde parce que je n'avouais jamais mes erreurs et rien ni personne ne pouvait me dicter ma conduite sauf que Liyah avait toujours eu ce pouvoir sur moi. Le pouvoir de m'ouvrir les yeux mais j'avais toujours nié cela ! Elle ne me laissait pas une minute pour en placer une tout de même alors je l'écoutais s'énerver contre moi, j'étais le plus attentif possible parce que je comptais vraiment me faire pardonner cette fois-ci et me battre pour nous même s'il était peut-être déjà trop tard. Et alors qu'elle me criait que je devrais même me taper la femme du Doyen et surtout de l'oublier, je me penchais pour l'embrasser quitte à me faire gifler mais il fallait que je la fasse taire et c'était le meilleur moyen ! " Les papiers pour l'adoption d'Ali sont toujours sur mon bureau, j'ai toujours voulu que tu le fasses parce que même si tu n'es pas sa mère biologique, tu es SA mère ! " commençai-je sans la quitter des yeux, me mettant bien à sa portée mais en retenant doucement ses bras en cas de force majeure. " Je sais que tout est de ma faute ! Je le sais maintenant et je n'arrive pas à me blâmer parce que j'ai honte de ce que j'ai fait ! J'étais en colère quand tu m'as trompé mais j'ai cru que la meilleure façon de te punir, ça serait de mettre un peu de distance entre nous... ". Passons aux aveux ! " Sauf que plus le temps passait, moins j'arrivais à revenir en arrière. J'étais aveuglé par la souffrance mais aussi le désir de te posséder. J'ai cru que tu étais chose acquise et que tu viendrais de toi-même vers moi. ". Je ne pleurais pas, je restais d'un calme incroyable malgré le fait que je tremblais vraiment... " Je me suis trouvé l'excuse : c'est la première fois que ça m'arrive donc ça passera mais rien ne se passait comme je le pensais. Au contraire, j'ai toujours eu l'envie de redécouvrir la femme que j'aime. Apprendre à lui plaire vraiment, à la séduire et lui faire l'amour comme jamais... Sauf que je n'ai pas eu le cran de le faire parce que je t'ai dit que je suis un lâche et que je n'ose pas avouer que j'ai besoin de toi auprès de moi. Je ne veux pas d'une épouse mais d'une femme qui me fera vivre des choses incroyables comme toi. Voilà, je n'ai pas su te dire ça à temps mais je te le dis maintenant parce que j'aimerais te séduire à nouveau parce que je t'aime à un point que je ne saurais qualifier. ". A la fin de ce discours qui sortait vraiment de la profondeur de mon âme, je l'embrassais sur le front puis sur ses lèvres avant d'attendre sa réaction. Je savais qu'elle aurait du mal à me croire et c'était le but. Je ne voulais pas qu'elle me croit mais qu'elle découvre d'elle ce que je comptais faire maintenant.
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Je hausse les épaules. J’ai l’impression de faire cela à longueur de temps. Mais cela est tout à fait normal, car je ne sais pas quoi lui répondre. Les papiers étaient sur son bureau tout ce temps. Oui, je le conçois parfaitement. Mais elles n’ont jamais atterrit entre mes mains. Mais après, c’est peut-être un mal pour un bien car sans cela, Aliénor serait actuellement à Londres avec les jumeaux. Ce qui ne serait sans doute pas une mauvaise chose. Cela lui aurait sans doute évité d’entendre ses pseudos tantes cracher sans vergogne dans le dos de sa mère. Tu ne penses pas que me les donner aurait été un choix judicieux ? Je dis cela, mais je ne sais pas. Selon moi, cela aurait été la meilleure des choses à faire. Je sentais ses mains se poser sur mes bras. Comme s’il avait peur que j’agisse violemment envers lui. Ce que je pouvais comprendre. Honnêtement, mon impulsivité et moi ne faisons qu’un. Du moins, avant. J’essayais aujourd’hui de maitriser cette facette de ma personnalité. Je… Je l’interrompais. Je ne savais pas qu’il n’avait pas fini sa phrase, alors je le laissais continuer, sans dire un mot. Il s’accusait pour ce qu’il s’était passé entre nous. J’étais plutôt d’accord avec lui, mais pas entièrement. J’avais ma grande part de torts dans cette histoire. La seule différence entre lui et moi, c’est que dans mon cas, j’avais tout assumé et j’avais agis en conséquence. Andrew, lui, avait vu notre couple s’enfoncer dans des sables mouvants et avait laissé le tout se faire, sans un mot. Comme s’il voulait réellement que l’on soit enseveli par cette merdasse sans nom. Il avait tellement peu fait attention à moi que je m’étais réfugiée dans les bras d’Ashton. Le mec qui me sortait par les yeux. Il faut le faire quand même. Il finit par m’embrasser. Je pose mon index droit sur ma lèvre inférieure. Je la caresse lentement avant de me mordiller la lèvre et de regarder le sol. Je ne rougissais pas non. J’étais… Gênée. Je ne savais pas comment réagir. Comment agir. J’étais perdue. J’ai aussi une grande part de responsabilités dans tout ce qu’il s’est passé. Mais en effet, ce qu’il s’est passé après ma connerie, c’est malheureusement de ta faute ! Il l’avouait enfin, alors je n’allai pas non plus laisser passer cette occasion et lui dire mais noooon, ce n’est pas de ta faute et blablablabla… Je finis par l’embrasser. Comme pour ponctuer ce qu’il venait de me dire. Qu’on se l’avoue, c’était quand même très mignon. Je passais mes bras autour de son cou, je rapprochais mon corps du sien et je l’embrassais de nouveau. Je venais de me faire avoir en beauté mais, ce n’était pas si grave que cela… Je reculais ensuite, gardant une certaine distance entre nous. Tu vas quand même devoir ramper pour te faire pardonner ! Ramper sous la pluie, dans la boue, jusqu’à ce que j’accepte à nouveau sa présence dans ma vie. Jusqu’à ce que je ne souffre plus seule. Je voulais qu’il agisse comme un vrai petit-ami et surtout, comme un fiancé devrait le faire. T’as pas intérêt à aller voir ailleurs, même si on n’est pas ensemble ! Il l’avait déjà bien assez fait durant ma petite absence. A mes yeux il s’était quand même bien éclaté hein !
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Andrew & Blue-Ivy
" Ne crois pas que j'ai essayé de te cacher ces papiers. Je les ai oubliés dans une pile de dossiers. Je croyais que tu les avais vus étant donné que tu as un peu travaillé à mes côtés " dis-je d'un air un peu penaud, parce qu'en soit je voulais vraiment qu'elle devienne la maman d'Aliénor et je n'aurais jamais refusé qu'elle signe ces papiers que j'avais moi-même signé pour donner mon accord. Etait-ce vraiment un oubli de ma part ou bien parce que j'avais peur de connaître la même fortune qu'avec les jumeaux ? Non pas du tout puisque j'ignorais jusqu'à il y a un mois de cela qu'elle allait vraiment me quitter en emmenant les jumeaux avec elle. Par la suite, je me mis vraiment à lui faire des aveux afin de lui expliquer que je reconnaissais tous mes torts dans notre histoire. Je fis un long monologue comme d'habitude mais cette fois, j'y mettais vraiment toute mon âme pour exprimer ce que je ressentais à l'heure actuelle et pour finir, je l'embrassais quitte à me faire gifler tout de même mais sa réponse me surprit un peu mais je ne répondis rien surtout qu'elle m'embrassait de nouveau avant de se décaler pour se mettre à une certaine distance en me disant que j'allais devoir ramper pour me faire pardonner. " Euh au sens propre ou au figuré ? " demandai-je avec une certaine ironie avant de poursuivre d'une voix plus sérieuse : " Je n'ai pas prévu que ça soit facile. J'ai dit que j'allais de nouveau te séduire quitte à me prendre des rateaux parfois mais je vais t'inviter à diner, passer le cap des trois fameux rendez-vous ! ". En gros repartir sur de bonnes bases solides cette fois ! " Je te laisserais juger par toi-même, je n'irais pas voir ailleurs. ". Je ne faisais pas une promesse en l'air, je lui laissais le choix de me croire sur parole ou de constater par mes propres actes. " Je crois qu'il est peut-être temps que tu vois la petite, je l'entends pleurer d'ici. ". En effet, même de loin, je saurais reconnaître les pleurs de ma fille et je savais qu'elle était en train de réclamer son papa.
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Au fond, je savais qu’il n’avait pas volontairement omis de me remettre les papiers de l’adoption. Du moins, j’essayais de m’en persuader. Je pense que c’était sans doute mieux ainsi. Pour nous, pour moi… Il était préférable que je vois les choses de façons positives. Je risquerai de prendre de nouveau la fuite sans cela et ce serait sans doute sans retour… Et je ne le voulais pas. Pas maintenant qu’ils comprenaient enfin les choses comme elles l’étaient réellement. Ok, ça ne fait rien, c’est pas grave ! Passons à autre chose avant qu’une migraine monstre prenne place dans mon crâne. Ce n’était ni le moment, ni l’endroit. Tous les deux, à moitié perdus dans les bois. Ce n’était vraiment pas le moment de me sentir mal. La discussion avançait et sans accro. Je lui souriais, même si je n’étais pas sûre qu’il le voit. Je pourrai nous éclairer à l’aide mon téléphone, ou du sien, mais on s’aveuglerait plus qu’autre chose. La question suivante me laissait un peu perplexe. Est-ce que je voulais qu’il rampe au sens propre ou au sens figuré du mot ? Telle était la question. Je dirai un peu des deux ! Je l’écoutais me parler de ses projets me concernant. J’aimais assez, mais une fois de plus, j’espérai qu’il les mettrait en œuvre. Je ne voulais pas attendre qu’il agisse dans le vent. Et cette fois-ci, je serai beaucoup moins patiente. Ca me semble parfait ! Je souriais avant de marcher en direction de la fête. En effet, il était temps que j’aille retrouver ma princesse. Elle me manquait et j’avais mal au cœur depuis que je l’avais entendue pleurer tout à l’heure. Bien que ce soit de ma faute. Mais j’avais besoin d’elle, de la voir et j’avais donc été obligée de faire cela. On arrivait non loin de la foule. Je m’arrêtais quelques instants. Je ne voulais pas que l’on me voit. Je reste ici… Tu peux aller la récupérer s’il te plaît ? Ce que je faisais pouvait lui paraître très étrange mais je n’étais pas prête. Vraiment pas. Je tenais à ce que l’on ne me voit pas pour le moment. Demain, je changerai sûrement d’avis, mais pour l’heure, ce n’était pas le cas.
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Clairement ce n'était pas du tout mon intention d'omettre de lui donner ces papiers alors que mon but avait été de donner une maman à ma fille depuis que sa vraie mère l'avait abandonnée... Parce que oui Evanna avait bel et bien abandonné Aliénor contrairement à Aaliyah ! Elle me disait alors que ce n'était pas si grave, j'aimerais bien la croire mais je ne répondais rien puisque j'étais ensuite passé aux aveux. J'avais l'impression de m'être retrouvé devant un tribunal de grande instance et tout ! Je n'avouais jamais mes torts mais là je n'avais plus tellement le choix quoi ! Lorsque je lui demandais si ce qu'elle disait par rapport au fait de ramper, c'était du sens propre ou du figuré, elle me répondit que c'était un peu des deux et cela me fit sourire avant que je ne lui expose ce que je comptais à présent. " Est-ce que tu accepterais de me redonner ton numéro de téléphone comme ça je pourrais t'inviter à diner ? " demandai-je poliment non sans un sourire sur mon visage maquillé même si je savais qu'elle ne me distinguait pas entièrement. Qu'importe elle accepta de me suivre pour aller retrouver notre princesse mais une fois que nous fûmes non loin du gros de la foule, elle me disait qu'elle allait rester là ce que je comprenais alors j'allais courir pour récupérer ma fille qui se calma aussitôt dans mes bras. " Viens ma chérie, j'ai quelqu'un à te montrer ! " murmurai-je à son oreille avant de la tenir tendrement dans mes bras puis je revenais auprès de Liyah. " Mon coeur, dis bonjour à maman ! "
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J’acceptais évidemment de lui donner mon numéro mais je ne comprenais pas une chose. Comment cela le lui redonner ? Tu l’as effacé ? Je ne comprenais pas son projet. Si je n’avais pas décidé de revenir, il aurait fait comment pour me contacter ? Pour savoir comment se portaient les jumeaux ? Pour venir leur rendre visite. Oui bon, j’avais changé de numéro, mais même. Cela m’intriguait beaucoup et je me devais de lui poser la question. Pendant que je parlais, je prenais mon téléphone en main et je l’appelais afin qu’il ait mon numéro sans que j’ai besoin de le taper sur son téléphone. Evite de l’effacer celui-là ! T’auras bien du mal à m’inviter sinon… Est-ce que tu la sens la rancœur dans ce que je dis ? Non, parce qu’elle est bien présente et je voulais qu’il l’entende, qu’il en prenne bien conscience. Je rangeais ensuite mon téléphone dans mon soutien-gorge et je croisais les bras. La colère avait repris la place de la joie. Je restais loin de la foule. Je ne voulais pas être vue ou reconnue. Sachant que la plupart des personnes présentes ne m’appréciaient pas. Je dirai même qu’elles me haïssaient. Mais, sans aucune réelle raison évidemment. Et, dans le fond, je ne suis pas aussi étonnée. Les gens sont d’une bassesse parfois. Il avait l’air de comprendre mon choix. Il s’en allait donc et revenait quelques minutes plus tard avec Aliénor dans les bras. Ma moue de colère s’en allait alors pour laisser place à la joie. J’en avais les larmes aux yeux. Je tendais les bras vers elle pour la porter. Une fois dans mes bras, je la serrais contre moi. Ma princesse, tu m’as tellement manquée ! Il n’y avait qu’elle et moi. Plus personne n’existait autour de nous. Pas même Andrew. Allez ensuite me dire que je ne me soucie pas d’Aliénor. Bande d’idiotes sans cervelle !
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Je n'aurais pas du employer ces termes parce que c'était en train d'énerver ma chérie. D'ailleurs, elle m'appela en me gueulant bien que je ne devrais pas effacer celui-là parce que j'aurais soi-disant du mal à l'inviter. Je déglutis avec peine avant de répondre d'un ton penaud encore. " Non j'ai encore tous les numéros importants qui te concernent sinon je ne pourrais pas appeler ta maman pour avoir des jumeaux. Non en fait je croyais que tu en avais un nouveau ". Sur ces mots, je lui avais proposé d'aller rejoindre notre bébé et elle avait accepté même si je sentais qu'elle était de nouveau en colère ce qui me faisait déglutir un peu alors que je partais récupérer ma fille qui pleurait à chaudes larmes dans les bras de sa nounou. Après lui avoir murmuré que j'avais quelqu'un à lui montrer, je l'emmenais auprès de Liyah qui la prit presque aussitôt dans ses bras m'ignorant totalement. " Dommage qu'on soit dans le noir parce que je vous aurais bien prises en photo. " dis-je avec un sourire alors que je voyais les deux femmes de ma vie ensemble. C'était pour ce bonheur là que je devrais vraiment me battre. Le bonheur d'avoir ma famille à mes côtés.
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Je lui montrais du doigt sans téléphone. Oui, j’en ai un nouveau, regarde ! Je devrais sans doute me calmer un peu. J’étais sous tension actuellement. Un peu trop sous tension et je risquais de ne pas tenir longtemps mentalement si je ne faisais pas attention. Je posais une main sur la sienne avant qu’il ne s’en aille. Je voyais pas qu’il n’était pas très à l’aise. Comme s’il avait peur de mal agir et vu mes réactions, c’était assez normal. Mais heureusement, une fois Aliénor dans mes bras, je me calmais. J’ignorais même tous mes soucis. Tout ce qu’il y avait autour. Même Andrew. Le pauvre ! Alors de nos jours, les fabricants de téléphones ont inventés un truc, c’est le flash ché… Andrew ! Ouais, je me reprenais aussitôt. Et pour changer de sujet, je me concentrais sur Aliénor. Je lui faisais plein de bisous, avant de les effacer. Haan maman t’as mis du rouge à lèvres partout sur le visage ! Je souriais avant de recommencer. Dans ces moments-là, j’ai envie de retourner à Londres et de revenir avec les jumeaux. Ou j’ai envie de demander à ma mère de revenir avec eux. Peu importe, mais je les veux auprès de moi. Mais je ne peux pas. Je sais qu’il nous faut rétablir les choses entre nous avant d’en arriver là. Je ne voulais plus que les jumeaux assistent à ce chaos entre leurs parents. Bien qu’ils soient jeunes. Peu importe l’âge, je ne le voulais pas. Au moins, avec ma mère, ils recevaient tout l’amour dont ils avaient besoin, sans les tensions présentes ici, entre nous…
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" Merci de me l'avoir donné " répondis-je d'un ton toujours aussi penaud parce que je ne m'attendais pas à une telle réaction de sa part alors que je ne faisais que lui demander si elle avait changé de numéro ou non. Je ne la téléphonais pas vraiment directement vu que je tombais toujours sur sa mère qui gardait les jumeaux et qui me disait que Liyah était en train d'apprendre son futur boulot auprès de son père. Ce que j'ignorais c'était qu'elle était ici et non au Pays. Fin bref, je retrouvais un semblant de sourire lorsqu'elle reposa sa main sur la mienne avant que je ne parte chercher notre fille. Et dès lors que celle fut dans les bras de Liyah, celle-ci se retrouva dans son monde où moi-même je n'existais pas alors pour faire savoir que j'étais toujours là, je disais que j'aimerais bien faire une photo mais que dans la nuit ça serait un peu compliqué ! Sa remarque me fit sourire parce qu'elle a du se reprendre pour parler de moi. Elle avait failli m'appeler chéri et ce simple petit mot me fit chavirer le coeur. " ça ne serait pas trop aveuglant pour vous ? " demandai-je alors que pour changer de sujet, elle s'était mise à embrasser notre princesse partout sur le visage et elle eut droit à une petite reproche d'Ali mais voilà qu'elle recommençait... Elles étaient belles ainsi alors que j'allais immortaliser la scène même si elles ne me regardaient pas. Je mis mon Iphone 6 en mode appareil photo de nuit puis je prenais une photo de la scène qui s'offrait à moi. " Je t'envoie la photo ? " demandai-je à la jeune femme une photo que j'eus immortalisé la scène.
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Il me remerciait de lui avoir donné mon nouveau numéro et je haussais les épaules comme pour lui faire comprendre qu'il n'y avait pas de quoi me remercier et que c'était au contraire, tout à fait normal. Il fallait bien que l'on reste en contact après tout, on avait tellement de choses en commun. Enfin tellement, on avait surtout nos enfants. Que nos enfants en fait. Rien de plus. Mais cela faisait déjà beaucoup de points communs. Enfin, je m'égare. Je recentrais mon attention sur ma blonde aux yeux bleus. Comme moi à présent, même si pour ma part, ma couleur n'était pas naturelle. Andrew voulait prendre sa photo mais s'inquiétait de l'obscurité. Je lui avais donc révélé l'existence des appareils avec flash. Révolutionnaire. Mais il s'inquiétait à présent pour nos yeux. Il avait peur de nous éblouir et de nous rendre aveugles pour quelques secondes. Bon tu vas la prendre cette photo ? Je ne pus m'empêcher de rire en lui posant la question tant je trouvais son comportement étrange. Mais quelque part, ça avait un côté mignon que je ne saurais expliquer. Oui, je l'enverrais à mes parents ! En parlant de parents... Mon père voudrait d'ailleurs te rencontrer ! Je n'étais d'ailleurs pas particulièrement ravie à l'idée qu'ils se rencontrent mais pour une fois que mon père s'intéressait à autre chose que ma vie professionnelle, à Burberry, et la société, la marque évidemment, pas notre nom de famille. Puis, il n'y avait pas que mon père, il y avait également ma mère et puis ma soeur. Même si pour les deux dernières, il les connaissait déjà. Mais avec tout ce qu'il s'était passé dernièrement, il le fallait bien. Sachant en plus qu'il y a peu, nous devions nous marier. Il fallait vraiment que j'arrête de penser à ce mariage, au passé, à nous deux avant de sombrer de nouveau. Je ne pense pas pouvoir perdre plus de poids là. Je finirai avec la peau sur les os... Apres je ne sais pas s'il préfère venir ou si on devra aller à Londres. Dans les deux cas, l'avion à plusieurs, c'est chiant ! Même seule c'est chiant. Mais je me comprenais en disant cela.

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