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BLUE-IVY ❖ YOU'RE GONNA MAKE ME CRAZY

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- YOU'RE GONNA MAKE ME CRAZY IF YOU CONTINUE LIKE THAT. -
Andrew & Blue-Ivy
Ayant laissé un peu Aliénor en compagnie de sa nounou parce que d'une j'avais besoin d'un bon grand verre afin de me ressourcer un peu et de deux, il y avait quelque chose d'étrange dans cette soirée et j'aimerais sérieusement comprendre ce qu'il était en train de se passer. Qu'importe, je m'étais dirigé vers les boissons et tout, sans pour autant m'arrêter de regarder alentour. En réalité, cet endroit me faisait vraiment flipper mais je n'oserais jamais l'avouer parce que je suis un homme, un Prince de surcroît et un Prince d'Angleterre devait être plus fort que tout : telle était la devise familiale ! Il fallait que je m'en tienne à tout cela. Rien ni personne ne pouvait m'atteindre à l'heure actuelle ! Je suis plus puissant mais voilà depuis quelques jours, j'avais une très mauvaise impression comme si je n'arrivais pas à contrôler ma propre vie. Comme si une force extérieure semblait jouer avec mes réactions, comme si mon instinct et ma raison s'étaient mis à livrer une bataille sans merci pour pouvoir contrôler mon corps... J'étais déstabilisé, mal à l'aise et croyez-moi, ce n'était pas du tout des sentiments très agréables. Donc oui j'avais besoin de m'aérer l'esprit un temps soit peu. Avec un verre de vodka red bull, je me dirigeais vers la forêt avec pour seule source de lumière mon Iphone, mais alors que je m'étais un peu éloigné de tout, je m'étais soudainement figé lorsque j'entendis un mouvement tenu provenant de je ne sais où. " Halte qui va là ? " demandai-je d'une voix forte et claire mais en réalité, je n'étais pas serein du tout, bien au contraire, si on s'approchait trop de moi on verrait mes tremblements.
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Mirror mirror on the wall, who's the craziest bitch of them all... ? Il semblerait que ce soir, ce soit moi. Ce rôle m'allait à la perfection, je dois l'avouer. Andrew finissait pas s'isoler, laissant ma princesse aux bras de mon amie d'enfance, Maëlys. Elle non plus ne savait pas que j'étais de retour d'ailleurs. Tant mieux, sinon Andrew serait déjà au courant et je ne voulais pas qu'il le soit. Je voulais le faire tourner un peu en bourrique, lui ouvrir les yeux sur certaines choses, mais avant tout, je voulais le rendre fou. Lui faire perdre la tête, lui faire perdre pieds. J'avais la vague impression que cela fonctionnait mieux et plus vite que prévu. Il s'était éloigné du lieu de la fête, un verre à la main. Ici, il faisait bien plus sombre. Il y avait moins de bruit également. Beaucoup moins. On entendait au loin les voix des personnes qui discutaient entre elles, mais c'était presque inaudible. C'était incompréhensible... C'était parfait. Je m'avançais vers lui. Il était dos à moi. Il m'avait entendu arriver. En même temps, dans les bois, il est difficile d'être très discret. La nature finit toujours pas nous trahir. Il me demande de m'arrêter... A sa façon évidemment. C'est vraiment mal me connaître. Je m'approchais davantage de lui. Je posais ma main dans la sienne. Celle qui contenait le verre. Celui-ci tomba au sol. A nos pieds. J'approchais mes lèvres de son oreille afin d'y murmurer quelques mots. Tu m'manques Andrew... Vérité ou mensonge afin de jouer avec ses sentiments ? Comme si j'allai l'avouer ! Je déposais un baiser dans son cou avant de le lâcher et d'aller me cacher dans l'obscurité de la forêt. Si ce n'était pas le décor parfait ça franchement...
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Andrew & Blue-Ivy
Un peu de calme avant la tempête ? Voilà ce que je recherchais à l'heure actuelle quand j'avais décidé de me mettre un peu à l'écart des gens. Voir ma fille se mettre à pleurer comme ça m'avait clairement fait du mal parce que ça me rappelait inexorablement le fait que Liyah me manquait tout autant qu'à notre fille... Bon Dieu, mais es-tu Aaliyah ? Reviens vers nous... Redonnes nous une chance ! Tels étaient mes souhaits mais je savais bien que personne ne saurait les exaucer, du moins ça l'était pour l'heure. J'étais bien trop plongé dans mes pensées mais je m'étais soudainement arrêté parce que j'avais entendu des mouvements de pas derrière moi. La personne qui me suivait s'était rapprochée de moi et comme c'était assez sombre, je ne la distinguais pas trop, cependant je reconnus immédiatement la voix... Pas possible... Je dois vraiment halluciner en ce moment ! Je voyais Liyah partout ! Avant que je ne puisse esquisser le moindre mouvement ou dire le moindre mot, la jeune femme avait déposé ses lèvres sur mon cou avant de disparaître. " Aaliyah ?! C'est toi ?! " demandai-je d'une voix tremblotante. Cette situation m'échappait vraiment et ajouté à cela, il y avait Halloween ainsi qu'une forêt des plus stressantes. " Il y a quelqu'un ? ". Je commençais vraiment à flipper ma race et ça me rendait extrêmement mal à l'aise là.
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Est-ce qu'il pensait réellement que c'était moi ou il me voyait partout et donc appelait la majorité des filles par mon prénom ? Peu importe. Dans les deux cas, je hantais encore ses pensées apparemment. Je souriais, même s'il ne pouvait pas le voir. J'avais l'impression d'être une petite fille qui jouait à cache-cache. J'en étais d'ailleurs plutôt fière. Je ne sortais pas de ma place. Avec le flash de son téléphone, il m'éblouirait, me reconnaîtrait et moi, je serai en quelque sorte piégée. Alors, je devais garder le contrôle des choses en restant à ma place. Aaliyah est morte ! Bitch please ! Quoique, c'était en quelque sorte vrai. Enfin non, elle était en réalité dans le coma si on peut dire cela ainsi. Ivy l'avait assommée et enfermée dans un coffre le temps de prendre sa place et de changer un peu. De reprendre ses marques. Aaliyah voulait que tu l'aimes ! Que tu le lui montres et aussitôt montée dans l'avion, tu es allé voir ailleurs ! Elle serait tellement déçue si elle était encore en vie ! Je finissais ma phrase en riant. Il ne fallait pas que je sois touchée par ce que je disais où il comprendrait bien vite que j'étais Aaliyah. Qu'elle était toujours parmi nous et qu'elle était d'ailleurs ici, présente, avec lui.
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C'était quoi cette sensation horrible comme si je voyais l'esprit de Liyah un peu partout ? Je n'aimais pas ça du tout. Mais pourquoi avais-je tant l'impression que mon ex-fiancée était là tout près de moi ? La voix de tout à l'heure me balançait d'un coup que Liyah était morte... " NOOOONNNNN ! " dis-je d'une voix que je ne me reconnaissais pas, une voix apeurée comme si je peinais à croire ces mots là mais je ne pouvais nier que ça me faisait vraiment flipper quoi. " C'est impossible... Je le saurais si la femme que j'aime est morte... Tu mens ! ". Je n'étais plus que l'ombre de moi-même... La femme me balançait que Liyah voulait que je l'aime et que je le lui montre mais que j'avais immédiatement sauté sur l'occasion de son départ pour aller voir ailleurs. Ce n'était pas tout à fait faux même si j'avais attendu quelques jours voire une semaine avant de sauter le pas. " Je l'aime et son départ m'a anéanti... Je ne suis plus Andrew, je ne suis qu'une coquille vide qui essaie de cacher ses sentiments aux yeux du monde afin de mener sa Maison jusqu'aux sommets. J'aurais pu sauter dans un avion pour la rejoindre mais je me suis engagé auprès de mes Frères . J'ai essayé de l'oublier en faisant les conneries du monde mais c'est impossible. ". Je me retrouvais sur les fesses tandis que je disais ça, je n'arrivais pas à croire que je m'excusais à une personne qui se cachait de moi mais mon âme menaçait d'exploser depuis quelques semaines.
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Je ne sais pas quoi faire au moment où je l’entends hurler négativement face à la fausse nouvelle que je venais de lui annoncer. Il dit que je mens, que je ne suis pas morte. Que la femme qu’il aime n’est pas morte… La femme qu'il aime ouais... Il est vrai que ma mère l’aurait prévenu si j’avais quitté ce monde, mais pas sûre qu’il soit invité aux funérailles. Il finit assis par terre, sur les fesses. Je ne sais pas quoi faire. Je commence à avoir mal à la tête parce que je ne sais pas quoi penser. Je retire mon chapeau et sors de derrière l’arbre. Il me fait pitié. J’aurai préféré que tu sautes dans un avion pour me rejoindre plutôt que de sauter toutes tes amies, toutes exs et je ne sais quelles autres filles encore… Je m’avançais vers lui. Il ne me voyait pas vraiment. Je ne le voyais pas énormément non plus mais j’apercevais son ombre et c’est ainsi que je savais où je devais aller. Je m’abaisse pour me retrouver à peu près à sa hauteur. Je pose ma main sur son épaule. Je suis toujours passée après de toute façon ! Je passais après tes amis, tes études, ton boulot, ta famille… Maintenant je passe après les Winthrop… On s’y fait… Je me lève et j’avance vers je ne sais où. Je ne sais en effet pas où je vais. Mais j’avance. Je veux juste marcher. Prendre l’air. Je repensais à ce qu'il s'était passé quelques minutes plus tôt avec Mary et Victoria. Il n'avait pas réagit. Je me faisais insulter, elle jugeait mon rôle de mère, mais il ne rechignait pas... Je me souvenais alors pourquoi j'avais tant envie de tout quitter il y a un mois de cela et finalement, je regrette de ne pas avoir pris l'avion. De ne pas avoir donné ma lettre au Doyen afin de mettre fin à mes études. Je regrettais énormément de choses à cet instant.
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Andrew & Blue-Ivy
Non c'était impossible qu'elle soit morte ! Non pas que je l'avais placée sous surveillance mais plutôt parce que je venais de découvrir un truc en moi, je pouvais sentir la présence de la jeune femme dans mon coeur... Elle y habitait et je savais maintenant que si elle venait à mourir, je serais pire que brisé ! Je pense même être capable de me donner la mort là ! Et je me retrouvais même sur les fesses mais je ne pleurais pas encore alors que j'en avais vraiment envie là. La jeune femme qui me parlait de Liyah semblait vouloir sortir de sa cachette et ce qu'elle me disait me laissait clairement sur le cul... Non ! Pas possible ! C'était elle ! Mais à la faiblesse lueur de mon tel je constatais qu'elle était blonde... Non Liyah n'était pas blonde ! C'était une hallucination ! Sauf qu'elle continuait à parler et cette fois, il n'y avait plus aucun doute là-dessus ! C'était bien la femme qui faisait battre mon coeur qui se trouvait devant moi et avant que je ne puisse réagir, elle était déjà partie ! " LIYAAAAH ! ATTENDS ! " criai-je avant de me lever et courir à sa poursuite ! Sans prendre garde à ce que je faisais, je la prenais dans mes bras afin d'essayer de scruter son visage et même si elle avait des cheveux blonds, je ne pouvais plus me tromper maintenant... C'était bien elle mais je devais m'assurer de la véracité de mes déductions. " C'est toi n'est-ce pas ? " demandai-je d'une voix émue aux larmes avant de la relâcher pour éviter une gifle. " Non tu ne passes pas après les Rouges. Je n'ai pas sauté dans l'avion parce que je me suis dit que tu ne voudrais vraiment plus de moi... Je préférais avoir mal ici que devant toi. Parce qu'ici je pouvais jouer un rôle, je pouvais faire semblant de vivre. " Je baissais les yeux alors que je disais ça puis je reprenais : " Même si mon comportement a toujours montré le contraire, tu n'as jamais été secondaire pour moi... Peut-être que tu l'as entendu tout à l'heure ou non mais je t'ai défendue face à ma soeur... Je refuse que les gens t'insultent, tu n'es pas une mauvaise mère et notre fille te réclame c'est normal. Je leur ai dit que si tu m'as quitté, c'était parce que tu as des vraies raisons de le faire alors il fallait qu'ils arrêtent de te blâmer même si ma soeur ne va jamais s'arrêter parce qu'elle te déteste. ". Un aveu, c'était rare de ma part...
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Je décide de commencer à marcher. Je ne sais pas où je vais. Je ne reconnais pas les lieux. Je ne sais pas si c’est le chemin pour rejoindre la fête ou l’exact opposé. Il me demande de l’attendre. Il a enfin fini par comprendre qui je suis. Je ralentis le pas, mais je ne m’arrête pas pour autant. Attrape-moi si tu peux, bien que je t’en laisse largement l’occasion étant donné que je ne marche vraiment pas vite. Je finis par atterrir dans ses bras, sans m’en rendre compte, sans m’y attendre. Je sens mon cœur battre rapidement. Je ne sais pas quoi faire alors je me contente de l’écouter. Mon souffle se fait court. J’ai l’impression que mon cœur va bientôt lâcher, là, dans ses bras. Il me demande si c’est moi et je me contente de hocher la tête. Oui, mon visage ne change pas. Il n’y a que mes cheveux et mon poids qui ont changé. Enfin je dis que, mais niveau poids, c’est très dangereux de perdre autant en si peu de temps. Mais en même temps, cela n’avait rien de volontaire. Parce que pour toi, faire semblant de vivre c’est me remplacer dans ton lit ! Ca fait des mois que t’as pas posé les yeux, les mains sur moi… Rien, je pars et t’attends une semaine pour te lâcher… Mais qu’on te pardonne, tu jouais un rôle ! Il finit par me lâcher. Il vaut mieux pour lui en effet car à la fin de ces quelques mots que je venais de lui dire, j’avais envie de le gifler. Il m’avait oublié tellement vite selon moi que j’avais mal. Que je me sentais mal et que je voulais le gifler, lui en faire baver. Bien sûr, je n’ai pas été secondaire dans ta vie… Tu me dis tellement de choses, mais tu ne me montres rien ! Jamais ! Il me parle de sa sœur, de l’autre gourdasse blonde aussi qui se permet de me juger sans me connaître… Parce que j’ai quitté Andrew, sans se demander pourquoi je l’ai fait. Parce que quitter le père de ses enfants, l’homme que l’on aime et que l’on a décidé d’épouser, comme cela, sur un coup de tête, c’est fun, évidemment, c’est connu ! Pauvre abrutie ! Je me fous pas mal de Mary, je sais comment elle est ! Elle juge alors qu’elle écarte les cuisses à l’entente de son prénom, mais l’autre, la blonde, je le permets pas. Je la connais pas ! Puis d’ailleurs, même si elles me détestent toutes les deux, elle n’ont pas à me juger rapport à toi, aux jumeaux ou Aliénor ! J’en ai marre qu’on ne prenne pas mes sentiments en considération. Comme si laisser les jumeaux à Londres m’enchantait. Comme si laisser Aliénor avec toi et ne plus la voir me rendait folle de joie ! J’en ai ras le cul ! J’aurai vraiment du me casser ! Je ne me rends pas compte de son aveu. Il a pris ma défense face aux filles mais je ne m’en rends pas tout de suite compte. Je me rapproche de lui. Je pose une main sur sa poitrine. Je suis contente que t’aies enfin le courage de reconnaître tes torts ! Je laissais ma main où elle était et je jouais avec le tissu de son costume.
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Qu'est-ce que tout cela signifiait bordel de cul ! Pourquoi cette blonde me laissait croire qu'elle était Aaliyah ? D'ailleurs en la regardant bien attentivement, je pus donner un nom à cette blonde qui se faisait passer pour mon ex-fiancée ! Il s'agissait de la Singleton qui m'avait renversé du thé dessus quelques jours plus tôt ! What ?! Attends un peu ! Elle s'appelait bien Blue-Ivy non ? Non mais que suis-je trop bête, j'aurais du y faire plus ample attention parce que tout me revenait vraiment en mémoire... Blue-Ivy était le troisième prénom de Liyah et elle faisait du journalisme comme mon ex-amour... Mais quel boulet ! Je courais donc pour la rattraper et je me mis à parler ! La réponse de Liyah ne m'étonna guère et j'étais prêt à tout encaisser de toute façon. " Si j'ai posé mes yeux sur toi Liyah... J'ai même voulu aller plus loin mais je t'ai dit que je ne voulais pas te forcer. Je sais que j'aurais du être plus entreprenant mais je n'y arrivais pas, je voulais que ça soit toi qui vienne vers moi ". Mon aveu faisait partie de toute cette lâcheté qui m'avait caractérisé dans les derniers temps de notre relation... " Je t'ai dit que je les ai remises à leur place quitte à me prendre leurs remontrances en pleine figure. J'imagine que tu as du t'en aller direct après avoir entendu leurs reproches mais je t'ai défendue comme j'ai toujours essayé de faire... " répondis-je d'une voix éreintée alors qu'elle s'était rapprochée de moi pour poser sa main sur ma poitrine. " Je ne mérite pas que tu sois contente mais oui je les reconnais désormais et je ne compte plus les cacher. "
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Ce qu'il me disait me faisait rire. Je pose ma main devant ma bouche pour retenir tout cela. Je le trouve ridicule. Comme toujours, il se cherchait des excuses mais, ses excuses étaient bidons. Ces filles étaient donc plus entreprenantes que moi ? Intéressant ! Il était donc attiré par les filles faciles. En même temps, quand on sait la façon dont on s'est rencontré il n'y a rien d'étonnant dans tout cela. Je regarde le sol, pour essayer d'échapper à son regard. Même si nous étions dans le noir complet, je savais qu'il me regarder d'une manière ou d'une autre. Et, je ne supportais pas son regard sur moi. Son regarde d'hypocrite, son regard de lâche...J'ai tout fait pour toi Andrew. J'ai tout fait pour que tu t'énerves contre moi, j'ai tout fait pour que tu m'aimes, j'ai tout fait pour que tu me pardonnes, que tu me haïsses, mais rien n'a suffit. Il fallait que je fasse quoi ? Que je me foute à poil devant toi et que je pose tes mains sur mon corps pour que tu comprennes ? Que je te force à me regarder ? Que je te force à m'avouer tes sentiments pour moi ? Et surtout, que je te force à me soutenir ? Ses réponses étaient aberrantes et en l'écoutant, je me rendais soudainement compte que m'étais réjouies bien trop vite. Rien n'avait changé et dans le fond, il me rejetait toujours la faute. Il est vrai que je ne lui avais pas fait mainte fois la réflexion quant à notre vie sexuelle inexistante, sa présence inexistante dans notre couple. Si je lui reprochais ces choses, il était donc logique que je ne fasse pas le premier pas étant donné que j'attendais qu'il le fasse afin de me prouver qu'il comprenait enfin mes attentes à son égard. Toujours ? Je retire ma main. Je me sens mal. Je sens ma colère monter lentement. Petit à petit je serre le poing droit que j'ai envie de lui envoyer en pleine figure mais la colère ne doit plus faire partie de ma vie. Ça, c'est fini. Avant, je n'aurai pas hésité une seconde avant de lui en mettre une. J'avais oublié à quel point tu pouvais être drôle quand tu t'y mettais ! Je séchais les larmes que je n'empêchais plus de couler. Pourquoi se cacher après tout ? Présente ou pas, il me manque de respect, ignore mon existence, mes besoins, mes envies et préfère faire passer son insatiable manque de sexe avant moi. Avant notre famille et nos soucis de couple. J'en avais fini avec lui... Avec nous ! Non tu ne le mérite pas en effet... J'aurai du prendre cette avion ! J'aurai du avoir ce papier pour être la mère adoptive d'Alienor, j'aurai du faire en sorte de te permettre de voir les enfants en mon absence mais en la présence de gardes du corps... Les gardes du corps de mon père ! La seule chose que je ne regrette pas c'est de ne pas être allée au bout de ce putain de mariage avec toi ! Tape toi même la femme du Doyen s'il le faut et oublie moi ! J'avais du mal à crier, à exprimer ma colère, ma frustration car je pleurais. Car j'avais une sorte de boule dans la gorge qui m'empêchait de parler distinctement.

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