Nate - T'as choisi la solitude et moi l'alcool. C'est quoi le mieux?

T'as choisi la solitude et moi l'alcool. C'est quoi le mieux?

Malgré les larmes, je le regarde avec des yeux rond par la surprise alors qui semble me prendre pour un prunier à me secouer, même si c'est assez léger au final. Je l'écoute, sans dire un mot, enfin si, j'essaie de protester de dire des mais, sauf que c'est inutile... Peut-être qu'il ne les entends pas, peut-être que je ne fais que les pensées sans oser les dires ? Ils sont peut-être coincée dans ma gorge, par mes couinement plaintifs pour ne pas dire mes sanglots. Les larmes coulent toujours sur mes joues alors que je l'écoute, que je ne parles pas. Il a raison sur bien des choses, mais je suis trop ivre pour le soutenir dans ses propos, trop bornée pour voir l'évidence et trop égoïste pour me mettre à sa place. Pourtant, quand il se laisser aller à se retrouver assis sur le sol, je l'accompagne pour me retrouver à genoux devant lui. J'écarte ses mains de son visage pour pouvoir me blottir contre lui, sauf que je stoppe ce geste en entend ses paroles. Et là... Là gifle part toute seule. Ma main heurtant sa joue, avec une certaine violence. Pour tout autre personne, j'aurais sûrement mit le poing, mais pas pour lui... Non pour lui c'est toujours différent. "Tu peux pas me faire ça ! Tu peux pas me laisser aussi !"

Je le pousse alors en arrière pour qu'il se retrouve coucher sur le dos, me mettant une nouvelle fois sur lui, une jambe de chaque côté de son bassin en essayant de pas trop l'écraser, sauf que j'y arrive pas trop. Je crois qu'il subit tout mon poids sur son bassin... Mais c'est pas grave, je pense pas à ça. Je me penche vers lui, m'agrippant à sa blouse une nouvelle fois et me blottissant contre lui. "Je refuse Nate... Je refuse de te perdre pour de bon... Alors colle moi des baffes, tout ce que tu veux, mais si je te fais tant de mal que ça, tu dois me le dire, me le faire savoir. Soit comme ce jour-là.Sûr de toi, domine moi, montre moi que tu peux être fort ! Que t'es pas juste dépendant de moi ! Alors me dis pas ça Nate, me dis pas que t'en peux plus ! Pas alors que je peux rien faire d'autre que chialer. Pas alors que j'oublierais tout ! Je veux pas te perdre tu entends ? Je veux pas..." Et je pleure encore contre son torse, serrant avec force son t-shirt.

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@Robin Z. Chemtov

Pendant qu'il parlait, elle avait enlever ses mains de son visage et s'était stoppée nette. Pourqu... il sentit soudain sa main s'écraser sur sa joue, lui laissant une douleur cuisante sur le visage. Il avait les yeux écarquillés, le coeur battant à tout rompre, le souffle court. Il regarda un peu dans le vide sans bouger avant de tourner la tête vers elle, interdit. Elle venait... de le gifler ? Il continua de la fixer quelques secondes avant de baisser la tête. Et si il en avait envie, de partir ?Qu'allait-elle faire contre ça ? Se droguer ? Coucher ? Boire ? Qu'est-ce que ça changerait à la situation ? Rien. Ca ne lui donnerait que l'illusion que ça change.

Et il se retrouva sur le dos. Avec elle sur lui, sauf qu'elle le ménageait pas vraiment. Elle était littéralement en train de lui réduire les noisettes en bouillie. Il grimaça et gigota un peu histoire d'être un plus à l'aise. Il ne la regarda pas pendant qu'elle se mit à parler. Il avait un peu tourné la tête et regardait ailleurs en fronçant les sourcils. Il venait de lui dire qu'elle lui faisait du mal, qu'il était au bord du gouffre parce qu'elle n'était plus là. Il était loin de sa famille, il ne pouvait même pas s'en servir comme refuge comme à l'époque. Il n'y avait absolument plus personne. Elle lui demandait d'être fort, dominant... Mais à quoi bon ? Elle le disait elle-même, elle allait tout oublier de toute façon alors à quoi ça pouvait bien servir qu'il lui montre encore une fois ce côté là de sa personnalité. Ca n'avait d'intérêt que si elle pouvait s'en souvenir le lendemain.

Nate resta silencieux. Et si... elle s'en souvenait ? Elle avait l'air moins imbibée que les autres fois. Est-ce qu'il y a avait ne serait-ce qu'une petite chance qu'elle s'en souvienne ? Elle pleurait sur lui, lui arrachant presque son t-shirt. Il serra les mâchoire et sentit une vague de colère monter en lui. Il l'attrapa et la mis à sa place sur le sol, passant au-dessus d'elle, la fixant de ses yeux humides. Il la pointa de son doigt tremblant, respirant bruyamment tant il peinait à contrôler et sa tristesse, et sa colère... et sa folie. Il parla d'une voix étrangement calme bien qu'un peu tremblante, enveloppée du brouillard des sanglots qu'il cherchait à étouffer.

"Ne me parle pas... d'être fort, ne me demande pas de l'être alors que je me bats depuis trop longtemps et que j'aurais voulu en plus me battre pour toi. Non pas pour t'empêcher de changer, mais pour t'apporter du soutien. Oublier mes propres problèmes et angoisses pour être là pour toi. Tu ne veux pas me perdre, Robin ? Alors commence par arrêter de tout faire pour et de jouer avec moi." Sa main vint attraper son déguisement, l'empoignant au col pour la soulever un peu et l'approcher de son visage à présent recouvert de larmes. "Je suis un être humain. Comme toi, j'ai des sentiments, comme toi. Je souffre, comme toi. Tu t'attendais à quoi me traitant comme une merde ? A ce que je te remercie ? A ce que je continue avec un sourire collé au visage ? A faire comme si de rien n'était alors que je crève d'envie d'être avec toi ? Alors que je me prends un coup de poignard chaque fois que j'apprends que tu rajoutes un nom à ton palmarès de plans culs ? Sincèrement Robin, des fois je me demande ce qui se passe dans ta tête." Il la reposa au sol, un peu plus brutalement que ce qu'il aurait voulu et se remit debout tant bien que mal. "Je comprends ta volonté de me protéger, sauf qu'avec ton attitude, tu fais tout l'inverse. Alors oui, je vais aussi mal que ça, oui, tu me fais tant de mal que ça."

Il regardait par terre, les mains dans ses poches, s'essuyant de temps en temps les joues. Il ne savait pas trop ce qu'il cherchait à lui dire tout ça. Il était complètement perdu, il se sentait seul, terriblement seul. Il voulait... juste lui dire ce qu'il pensait. Ce qu'il avait sur le coeur. Il n'en avait plus rien à faire qu'elle s'en souvienne ou pas.

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T'as choisi la solitude et moi l'alcool. C'est quoi le mieux?

Un léger cri franchit mes lèvres alors que je me retrouvais sur le sol à sa place. Mon regard se perdit sur lui, cherchant à comprendre ce qu'il faisait là, sauf que je pouvais pas comprendre, je réalisais pas qu'il répondais à ma provocation de prendre le dessus sur moi car déjà j'avais oublier ce que j'avais dit, il ne restait que dans mon esprit une vague trace de ces paroles trop rapidement dites. Je ne me souviendrais pas des mots, mais des gestes peut-être ça, ce qu'il vient de faire me choque assez... Sauf que je suis bien loin de savoir ce qu'il compte encore faire ensuite. Je le regarde, cherchant à soutenir son regard sauf que l'alcool est plus fort que ma pseudo-volonté de fille bourrée. Je me perds, l'écoutant, il me semble lointain, et en même temps si proche. Puis quand il serre mon col, je grimace un peu, être traitée comme une poupée comme il le fait là, c'est désagréable surtout quand il me repousse sur le sol après avoir fini de parler, le choc me fait manquer d'air un instant et je me replie sur le flanc en toussant un peu, comme si j'étais réellement entrain de m’étouffer, mais c'est juste une sensation, une sensation vraiment très désagréable. Et a cause de cela, je n'entends pas sa dernière réplique, de toute façon, ce n'est pas comme si cela allait changer quelque chose. Je finis néanmoins par arrêter de tousser, les larmes aux yeux à nouveau à cause de cela. Je me redresse doucement, pour me retrouver assez assise, les jambes tendues devant moi et mes mains posées sur ma gorge, comme si il avait réellement cherché à m'étranger alors que non, j'ai juste manqué d'air un millième de secondes à cause du choc. "T'es jaloux?" C'était tout ce que je trouvais à dire, d'une voix rauque à cause de la toux que j'avais eu avant. C'était une simple question, alors qu'il m'avait fait tout un speech sur tout autre chose, la seule chose qui avait semble-t-il marqué mon esprit là, c'était qu'il critique que j'ai des plans culs. "Tu veux en être un ? Tu veux que je viennes te voir pour qu'on baise ? Non... Avec toi... ça sera différent, comme toujours... Sauf que je peux pas te le dire, je peux pas tu comprends ça ? Je peux pas me permettre te le dire encore." Non, je ne peux pas me permettre de lui dire encore je t'aime, parce que je sais que de toute façon en étant clean que je ne le ferais jamais. Je porte alors mes mains à ma tête, retirant l'étoffe de tissus que j'ai sur le crâne pour glisser mes mains dans mes cheveux et jouer avec mes mèches blondes alors que je baisse la tête... Et si jamais il venait à me dire oui, à accepter que l'on couche ensemble de temps en temps, qu'est-ce que je ferais ? Demain, je ne me souviendrais pas de cela. Je lâche alors mes cheveux et fouille dans mes poches pour attraper mon téléphone et galérer pendant deux trois minutes pour réussir à faire le bon schéma pour le déverrouiller avant de galérer encore plus pour tenter d'ajouter un nouveau contact. Je lui tends ensuite mon cellulaire. "Passe ton numéro si t'acceptes. J'auras une preuve et je pourrais pas nier ça ensuite." Parce que non, je n'avais pas écrit Nate dans le champs prénom, mais favoris précédée de plusieurs symbole pour qu'il se retrouve à être le premier dans ma liste de contact. Je ne le manquerais pas comme ça. Puis favoris pour moi, ça avait une signification toute simple, comme le favoris de la reine, celui qu'elle va voir, son chouchou, celui qu'elle préfère en gros... Et c'était clairement le cas.

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@Robin Z. Chemtov

Jaloux ? Mais de quoi elle parlait là ? C'était quoi le rapport ? C'est vraiment tout ce qui lui venait en tête ? Il la fixait avec les sourcils froncés, visiblement énervé par son comportement. Et il y avait de quoi... putain... il venait de lui dire tout ce qu'il pensait et elle... tout ce qu'elle retenait c'était la micropartie où il avait parlé de ses plans culs. Elle ne pensait donc qu'à ça ? Ne retenait que ça ? C'était désolant... vulgaire et désolant. Mais... le pire arriva. Elle en rajoutait encore une couche, encore... elle semblait presque prendre un malin plaisir à lui des trucs pour le foutre hors de lui. C'était à s'en arracher les cheveux. Elle s'en foutait à ce point qu'il aille mal à cause de tout ce qu'elle lui balançait ?

Etait-elle devenue vraiment monstrueuse ? Elle lui demandait s'il voulait être un plan cul d'une façon tellement naturelle qu'il eut l'impression de se prendre un coup de poing dans l'estomac. Donc... il était vraiment qu'un numéro de plus à son palmarès. Sentiments ou pas sentiments... il n'était qu'un numéro de plus. Un putain... d'objet sexuel qu'elle voulait avoir à sa disposition pour baiser à sa convenance. Elle le prenait pour qui ? Elle le croyait faible et stupide au point d'accepter de se faire monter dessus et qu'elle continue d'en monter d'autres derrière ? il avait beau l'aimer, être gentil... ça c'était typiquement le genre de trucs qu'il ne pouvait pas supporter. Il avait une expression sur le visage... indescriptible. Ses yeux étaient écarquillés, tout son corps était crispé, sa mâchoire serrée au point où il ne savait pas si ses dents allaient tenir le coup. Il hallucinait.

Et... elle lui tendit son téléphone. Il l'attrapa, plus par curiosité que par réelle envie. Elle n'avait même plus son numéro. Il sentit une nouvelle douleur dans sa poitrine, transpercer son coeur. Elle... n'avait même plus... son numéro. Nate regarda l'écran tristement, et fixement... avant de voir la façon dont elle avait appelé la fiche de contact. Sa main se remit à trembler, ses sourcils se froncèrent. Il édita et effaça le mot "Favori" pour le remplacer par le mot "whore". Ou... en français : "putain", "catin", "traînée", au choix. Il ne remplit pas l'espace pour le numéro de téléphone et ne ferma pas la fiche de contact. Il se contenta de jeter le téléphone sur les genoux de la blonde, les larmes aux yeux. Il en avait assez... c'était trop. Il venait à peine de se remettre de son humiliation précédente qu'elle recommençait.

Nate tourna les talons, remettant ses mains dans ses poches. Il marchait rapidement pour fuir, traversa la foule de la fête qui battait toujours son plein en urgence. Il avait besoin de partir d'ici, loin d'elle. Il voulait retrouver son studio, le seul endroit où il était sûr de ne pas la croiser, le seul endroit... qui, bien qu'insupportable, le faisait se sentir en sécurité. Alors il marcha, aussi vite qu'il put laissant les larmes couler sur ses joues, trébuchant de temps en temps sur les trottoirs à cause de sa vue brouillée. Et il finit par arriver chez lui. Il entra, et referma la porte derrière lui, mettant la petite chainette de sécurité avant d'aller s'asseoir sur le bord de son lit et de regarder dans le vide, laissant sa tristesse s'exprimer en silence. Une multitude d'images, de mots, tournaient dans sa tête, il bouillonnait comme une cocotte minute au bord de l'explosion.

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T'as choisi la solitude et moi l'alcool. C'est quoi le mieux?

Je baisse la tête, ne rajoutant pas un mot alors qu'il a maintenant mon cellulaire entre ses mains, je le laisse décidé... soit il se rapproche de moi, de cette façon, me laissant ainsi une trace de notre conversation, soit il me laisse encore une fois tout oublier. Il a les cartes en main, c'est à lui que revient la décision finale. Il ne dit rien, pas un mot et me rejette mon téléphone dessus. Je garde la tête baissée, ne sachant pas ce que cela signifie. J'ai peur de le savoir, de le comprendre et d'une main tremblote j'attrape mon téléphone pour essayer de voir, ma vue est trouble, alors il me faut un moment pour décoder, pour capter ce qu'il a changer. Whore... Je serre le téléphone contre ma poitrine et redresse la tête pour le regarder, pour essayer de me justifier, mais il n'est plus là... Il a disparu... Il est loin maintenant et il ne reviendra plus pour moi... Il m'abandonne... Les larmes se mettent alors à couler sur mes joues encore, je pleure, ne cachant pas mes sanglots, ne cherchant pas à les retenir. Je renifles quand même un peu,m'essuie le visage d'une main, l'autre serrant toujours mon téléphone contre moi, comme si c'était la dernière chose qui pourrait bien me rattacher à lui. Je pleure et je n'ai même pas la force de me relever, de bouger pour aller chercher quelqu'un, pour trouver du réconfort ailleurs, dans les bras d'un autre comme je le ferais en temps normal. Non, je reste juste là, pour continuer de pleurer, parce qu'il m'a laisser et cette fois, c'est pour de bon. Il ne m'avait jamais insulté comme ça, il n'avait jamais réagit comme ça avant non plus... Je l'ai perdu... Définitivement et ça, demain, je ne m'en souviendrais sûrement pas... Et tout recommencera encore...

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La soirée d'Halloween battait à son plein. J'avais commencé la soirée en compagnie de Shunzei, Robin et bien d'autres personnes. Puis chacun était partie à son occupation. Actuellement, je vagabondais dans la forêt, un verre à la main, un peu pompette, il fallait l'avouer. Heureusement j'avais encore mes esprits pour savoir ce que je faisais. Doucement, mes pas me menèrent vers une blonde que je ne connaissais que trop bien. Sans faire un bruit, je m'installe à côté d'elle. Je lui tend un mouchoir avant de lui dire ce simple mot. « Raconte » Je ne savais pas qui l'avait mise dans cet état, mais j'espérais pour que ce ne soit pas la personne que j'avais aperçu un peu plus tôt.

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T'as choisi la solitude et moi l'alcool. C'est quoi le mieux?

Je suis toujours entrain de pleurer quand quelqu'un prend place à côté de moi, je ne prends même pas la peine de relever la tête, il y a peu de persones qui le ferait et je me doute bien que je saurais rapidement de qui il s'agit, même si je suis loin à cause de l'alcool. Pourtant, je tourne rapidement a tête pour regarder la personne, les pensées précédentes rapidement remplacée et je passe mes bras autour de son cou pour m'agripper à mon ami, à ma Eun alors qu'elle me demande maintenant ce qu'il c'est passé en un seul mot... Dans un sens, elle a l'habitude de me voir comme ça, enfin, probablement... Je fini tellement souvent mal, je suis un poids pour elle aussi, mais ça, je ne le réalise pas, pas comme avec Nate... Je renifle contre son épaule pour essayer d'arrêter de pleurer, mais c'est vain. "Il... Il m'a traité de pute. Il me déteste." Dis-je en continuant de pleurer contre elle. C'était pas le premier à me traiter de pute, mais venant de lui... Cela me blessait réellement... Il était le seul à pouvoir m'atteindre ainsi, me blesser de cette façon... C'est tellement horrible !

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Je la laisse faire, je la laisse passer ses bras autour de mon cou, pleurer sur mon épaule. Les garçons peuvent être vraiment cons parfois, ou pratiquement tout le temps en réalité. Une pute réellement ? Et lui ? Il est quoi dans ce cas. Je l’aime bien ce gars, mais on n’insulte pas gratuitement mes amis en croyant s’en tirer. « Tu parles de Nate ? Non parce que tu n’as pas mentionné la personne, mais je me doute bien que c’est lui. Y a un contexte ? Il ne t’a tout de même pas insulté comme ça. » C’est vrai, je ne pense pas que son ex petit ami serait venu vers elle pour simplement lui dire que c’est une pute.

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T'as choisi la solitude et moi l'alcool. C'est quoi le mieux?

Un hochement de tete contre elle en guise de réponse affirmative pour dire que oui, le il, c'est bien Nate, mon ex, ce gars que j'ai chassé de ma vie et que je ne peux pourtant pas oublier... Ce gars que j'aime à en crever au final... Celui qui pourrait me faire sourire, mais qui me fait surtout pleurer, parce que j'ai été trop conne avec elle, parce que je me moque de lui pour essayer de le sauver de moi, alors que je ne fais que me détruire de plus en plus avec cette attitude. "Je... Il m'a parlé de ce qu'il ressentait... Mais je suis pas en état... J'ai trop bu.. alors... j'oublie... Je crois... je sais pas... Il m'aime... Je pense... j'en suis pas sûre... Il veut plus de moi... Ce que je suis... Je l'ai encore blessé... Je l'aime... Je veux pas le perdre... Vraiment. Eun... Je voulais me rapprocher de lui... Il a pas comprit... Il a pas compris quand je lui ai dit que si on baisait lui et moi.. ça serait pas de la baise... Non... parce que je l'aime... mais que j'peux pas lui dire... Je veux pas le perdre... je veux pas le tuer... Il m'en veut... Il m'a traité de pute parce que j'voulais sauver son numéro à nouveau sous ''favoris'' pour être obligé de le contacter demain... Pas pour baiser... mais il a pas comprit comme ça... Il a cru que j'parlais que de sexe... Il ne me veut plus... Il me hai... Il est partit... Plus froid... Plus horrible que jamais..." Je lui balançais tout cela en pleurant, allait-elle comprendre malgré mes sanglots, malgré mes larmes ? Mes mots aussi massacré à cause de l'alcool ? Mais elle devait bien réalisé que cette fois-ci, c'était pire que d'habitude... Qu'il ne m'avait jamais planté comme ça avant, que j'avais jamais fini de cette façon en pleure avant non plus, pas à une soirée, parce que dès qu'il disait non, qu'il me repoussait et s'éloignait, je picolais à nouveau, je restais pas assise dans mon coin à pleurer.

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Les histoires de coeur et moi, cela fait vraiment deux, j'ai beau avoir eux des relations avec des garçons, je n'ai jamais été très douée pour les garder. Je n'ai jamais réellement réussis à leur faire confiance, sauf peut-être à mon meilleur ami, mais c'est une autre histoire. Il lui en veux, mais il l'aime ? Oh la la, ce que les garçons peuvent être aussi prise de tête que les filles. « Tu sais, je crois qu'il est toujours amoureux de toi, enfin de la fille pour qui il est tombé amoureux. Je ne sais pas moi, peut-être qu'il aime pas le fait que tu cours aussi après les filles ? Ou tu as changé ? Enfin, j'en sais trop rien, je t'ai toujours connu comme ça. Je t'adore comme ça, mais si tu me montrais un jour une autre facette de toi, je crois que je continuerais de t'adorer. Allez pleure plus, puis tu veux que je te dise, comportez-vous comme des adultes et parlez-vous calmement, en étant sobre. Dis lui ce que tu as sur le coeur et ne parle pas avec ta colère. » Je lui tapote gentiment l'épaule en posant ma tête contre la sienne, attendant qu'elle se calme.

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