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Nevalek - You always seem to bring the light

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“Sometimes I believe that this less material life is our truer life, and that our vain presence on the terraqueous globe is itself the secondary or merely virtual phenomenon.”
• J’aurais très bien pu craquer, j’aurais pu tout abandonner, lui sauter dessus, lui dire que oui, son voyage elle l’aurait. J’aurais pu me laisser faire, abdiquer tout de suite, sans chercher à m’imposer un peu plus. Mais au final, ou est-ce que le plaisir aurait été ? A quel moment de tout ça, j’aurais eu droit à ce qu’elle est en train de m’offrir ? Est-ce que nos paroles changent les actes qui auront lieu dans un futur proche ? Est-ce que si je lui aurais dit oui, elle aurait déposé ces lèvres contre les miennes un instant de seconde avant de retourner face au miroir pour se maquiller ? On m’a toujours dit que même si j’avais la chance de pouvoir changer le passé, chose impossible, j’le précise, je ne devais pas le faire, sous risque de tout changer. Et, honnêtement, j’ai rien envie de changer à ma vie, j’ai juste envie qu’elle continue comme elle le fait, qu’elle continue de grandir, d’être belle. De m’apporter de la joie, des rires, des pleurs, et par moment, des malheurs, histoire d’équilibrer la chose. J’pourrais pas vivre la vie d’une autre personne, me retrouver à mon âge, sans personne, sans femme, sans enfant, sans tous ces chats sur qui je manque de tomber le matin quand je suis mal réveillé. J’pourrais pas me retrouver dans un petit appartement avec pour seul compagnon mes amis et ma télé, non, je ne pourrais pas. J’étais tellement habitué à cette vie que j’avais, à cette chance que j’avais, que je ne pourrais pas retourner en arrière, célibataire ennuyeux. Le problème est que la jeune femme qui a accepté de devenir ma femme il y a quelques années en arrière à un pouvoir assez puissant sur moi, et, aujourd’hui, elle a décidé de me le prouver une fois de plus. Je résiste, tant bien que mal, je résiste, même si elle a très bien vu que son petit jeu commençait à bien marcher sur moi, je me contrôlais du mieux que je pouvais. Ces bretelles de soutien-gorge descendu le long de ces épaules, j’avais laissé mes doigts effleurer le haut de sa poitrine, sans pour autant descendre plus bas, sans pour autant aller effleurer la partie cacher. Mais elle en voulait plus, dans ces yeux, je pouvais le lire, dans ces yeux, je pouvais décrypter et voir à tout ce dont elle pensait. Dans un élan de souplesse, elle finit par doucement descendre son jean jusqu’à ces genoux, attrapant par la suite l’une de mes mains qu’elle déposa sur ces fesses. Sérieusement ? Elle a vraiment fait ça ? Un léger sourire s’affiche sur mon visage quand elle me dit que je peux déclarer forfait. Combien de temps vais-je encore tenir ? « Tu m’énerves… » Simple réponse, parcequ’elle avait raison. Ma main qui était en contact avec ces fesses commençait doucement à malaxer cette partie de son corps qui m’attirait tant. Mes lèvres s’approchèrent des siennes, se stoppant à quelques millimètres, je pouvais sentir son souffle, j’avais terriblement envie d’elle, et, laissant ma main caresser ces fesses, je me redressa un instant le temps de lui retirer son jean de mon autre main. •
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Nevalek
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Il n'y a nul autre endroit au monde où tu voudrais être. Tu avais trouvé ta place ici à Boston. Comme quoi tu as bien fait de plaquer tout pour partir de France bien que tu n'imaginais nullement te retrouver mariée avec un enfant, ce qui rend ce destin encore plus magique. Bon vous n'y resterez sans doute pas toute votre vie, c'est même certain. Ta famille s'est construit ici mais tu as toujours aspirer à voyager, à découvrir ce qui t'entoure. Tu arriveras bien à trainer Alek en France un jour ou l'autre et tant pis s'il n'a encore fait aucun progrès dans la pratique de la langue. Il ne te refuse rien de toute manière et c'est bien ce que tu comptes lui prouver ici et maintenant. Tu n'es pas la femme qui lance des "je t'aime" à tout va pour prouver ton amour, c'est beaucoup trop simple et anodin pour toi. Ces trois petits mots se doivent d'être vécus et pas simplement dit. Tu ne vas pas non plus préparer un dîner aux chandelles, lui cuisiner des petits plats - d'ailleurs il en aurait sans doute marre d'être pris pour un herbivore - Toi même tu n'as nulle besoin de toutes ses petites attentions même si tu ne les refuseras pas évidemment. Ce qui te plaît c'est d'être surprise, de jouer comme si aujourd'hui était le dernier jour de votre vie. Si les gens te pensent coincer alors ils ont bien torts vu toutes les péripéties déjantés que ton mari t'a fait vivre. Tu crains un peu pour ta santé mentale dans un proche avenir. Vous qu'on prend si souvent pour des antithèses allez finir par vous ressembler mais autant que ce soit le plus tard possible. Cela dit vous êtes proches sur beaucoup de points et notamment votre obstination à ne jamais faillir devant l'autre. Une guerre incessante pour tester les limites de l'autre comme si vous aviez encore beaucoup à apprendre de chacun et ce même au bout de toutes ces années passées à se supporter. Tu finis par sortir la dernière arme qu'il te reste pour le faire faillir et forcément tu as touché juste. C'est un sourire victorieux qui s'affiche sur tes lèvres. Et pourtant une fine barrière invisible se tenait encore entre vous. Fierté quand tu nous tiens. Tu l'énervais avec ton sale caractère, avec tes jeux mais ça ne signifiait pas pas pour autant qu'il détestait cela. " Mais c'est pour ça que tu m'aimes. " soufflais tu sur ses lèvres que tu avais tout simplement envie d'attraper et tu n'attendais pas plus longtemps pour le faire. Oui tu avais cédé parce qu'il méritait bien d'être félicité pour ce combat durement mené." Merci. " Et ce n'était pas seulement pour les lions, mais bien pour ce qu'il te donnait chaque jour, pour avoir fait de toi la femme la plus heureuse qui soit et qui passerait toute sa vie dans ses bras. Tes mains agrippaient son dos. Le jeu avait trop longtemps duré. Toi aussi tu avais le droit d'avoir une récompense pour avoir été si patiente. Il avait intérêt à te donner ton dû sans avoir quelque chose à redire.
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• Comme un jouet, j'étais comme un jouet, profitant de ce petit jeu qui c'était installé entre nous deux. C'était assez courant entre nous deux, ces petits tests, ces échanges de qui craquera en premier, qui se montrera le plus fort, et à l'inverse, qui sera le plus faible, qui résistera le plus longtemps, qui va s'avouer vaincu, qui va le dire de vive voix, qui va se réjouir intérieurement d'avoir gagné cette petite bataille. Une habitude qui c'était installé dans nos vies, qui rendait les moments de notre vie un peu plus fun, qui nous faisait nous aimer encore plus, et ça, même après plusieurs années de vie commune. Mon amour pour elle n'avait jamais cessé d'exister, comme si désormais, ça faisait partie de moi, un organe qu'il faudrait retirer pour faire partir ce sentiment, un organe qui m'est devenu vitale, et qu'on ne pourrait remplacer. Mais à quoi bon rentrer dans une routine et devenir le couple banale, chiant, qui n'on rien de bien extraordinaire à raconter, qui n'ont pas vraiment de belles choses à vivre, à faire, à part leur amour qui petit à petit, s'éteindra, pas comme si on avait directement jeté un sceau d'eau sur leur flamme, non, mais plutôt comme si une mini pluie tombait, et, petit à petit, éteignant ce feu, le laissant pour mort une fois parti. Non, moi, je ne voulais pas de ça, j'voulais pas que cette flamme s'éteigne, et puis, de toute façon, c'était pas possible, c'était pas quelque chose de réaliste, car au final, jamais je ne pourrais aimer une autre femme comme j'aime celle qui a accepté de devenir la mienne. Elle était ce pourquoi du comment je voulais vraiment me battre, cette raison qui me donnait envie de me réveiller le matin et tout déchirer, ouais, je sais, dit comme ça, tu passes un peu pour un con, ça fait phrase de winner de base, mais, c'est le cas, elle et ce fils qu'elle m'a donné, ce cadeau du ciel, jamais je n'aurais pu rêver mieux, jamais je n'aurais pu espérer avoir mieux, j'me demande même parfois comment j'ai fait, limite je m'auto-félicite face au miroir d'avoir réussi à accomplir ça. Bref, pour revenir à ce petit jeu, je n'ai pas vraiment envie de m'avouer vaincu, j'ai envie de lui montrer que je peux tenir encore longtemps, et ça, même si c'est dur pour moi, même si c'est vraiment une mission, quand elle décide de retirer son jean et qu'elle prend la décision de poser mes mains sur ces fesses, et bien... Je m'avoue vaincu, tout simplement. J'peux pas faire autrement, et ça, elle le sait très bien, elle est tout à fait consciente du potentiel qu'elle a, et de cette faiblesse que j'ai. J'trouve quand même que j'ai tenue pas mal de temps, et, au final, à part laisser mes mains sur ces fesses, et doucement en profiter, je ne fais rien, c'est elle qui me remercie et vient m'embrasser, laissant ces mains venir agripper mon dos. Est-ce que j'ai gagné, ou est-ce que c'est cinquante-cinquante ? Pour le coup, je ne vais rien dire, je me contente de l'embrasser, laissant mes mains caresser ces fesses, profitant pleinement de cette trêve, laissant même une de mes mains remonter jusqu'à son épaule, venant descendre une à une ces bretelles de soutien-gorge, le laissant ensuite glisser le long de son ventre. Un tout autre type de jeu avait débuté, et, disons que celui-là allait devenir beaucoup plus intéressant. •
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