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Nevalek
“Sometimes I believe that this less material life is our truer life, and that our vain presence on the terraqueous globe is itself the secondary or merely virtual phenomenon.”
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Elle était là, je la voyais arrivé devant moi, intimidé par toute cette foule, par toutes ces personnes qui n’avaient d’yeux que pour elle. Elle marchait timidement, suivant ce chemin qu’elle devait suivre pour venir jusqu’à moi, ce léger sourire sur les lèvres, ce sourire qui m’a toujours fait craquer. Magnifique n’était même pas assez gros pour décrire comment elle était, ce jour-là. Un ange tombé du ciel qui venait me rejoindre face à tous ces gens, sont petit ventre arrondi, dans cette belle robe blanche taillé spécialement pour ce jour, pour elle. Notre mariage est l’un des plus beaux jours de ma vie, et, ce jour-là, devant tout le monde, j’ai fait la promesse d’être à ces côtés pour le reste de ma vie, même après, et surtout, de l’aimer et de la rendre heureuse. Et aujourd’hui, j’espérais que ce que j’avais prévu allait lui faire plaisir. Depuis plus d’un an, j’étais sur ce projet, ce projet qui était siens. Elle était au courant de l’existence de plusieurs hectares en Afrique qui lui appartenait, un cadeau que je lui avais fait lors du voyage avec la Quincy House. Elle connaissait ces terres, et je connaissais son amour pour les animaux, je lui avais offert pour que plus tard, elle puisse avoir sa propre réserve naturelle, et, après plus d’un an, plus d’un an à ne rien dire et à faire ça dans son dos, aujourd’hui, le projet prenait réellement forme. Aujourd’hui, j’espérais que ce jour puisse rester graver à jamais dans sa mémoire. Le jour où se large terrain de plusieurs kilomètres carrés devenait vraiment quelques choses. Avec l’aide de mon père qui avait fait appel à ces connaissances, ils avaient pu bâtir quelque chose, ils avaient pu faire de ce terrain une vraie réserve, sans animaux, certes, mais une vrai réserve. Le projet a pris fin il y a trois mois, depuis trois mois, la réserve existe, elle n’a pas encore de nom, car au final, ce n’est pas à moi de le choisir, mais, elle est belle et bien là. Je ne lui en avais pas encore parlé, car depuis plusieurs semaines, mon père était en négociation pour récupérer deux petits lions d’à peine un an qui était maltraité dans un cirque de merde, pour pouvoir en faire les premiers habitants de la réserve. Honnêtement, j’pensais pas qu’il allait réussir, j’pensais pas qu’il allait gagné, mais, au final, il m’a appelé il y a une semaine pour me dire qu’il me suffisait de faire un virement pour qu’on puisse les avoirs. Certes, ça coute cher, mais, l’argent n’a jamais été le problème, et encore moins quand il est question d’aider ma femme à réaliser un de ces rêves. Du coup, cette après-midi, j’avais reçu une photo des petits lions dans la réserve, de la part de mon père, et, j’attendais le bon moment pour la montrer à Neva, sauf qu’en réalité, j’peux pas attendre plus, j’veux lui montrer que son rêve est réellement en train de prendre forme, et que c’est quelque chose qu’elle doit continuer. C’était Halloween, et, après avoir été acheté quelques trucs dans l’épicerie du coin, j’étais revenue à la chambre d’hôtel. « Elle est vraiment flippante cette ville, t’as des gens ils sont pas déguisé ont croiraient qu’ils sont déguisé ! » Avais-je lâché en refermant la porte derrière moi et en posant les courses sur la table. Elle était-là, devant un miroir, en train de se maquiller. Alors, j’alla m’asseoir derrière elle, et j’la regardais, un sourire aux lèvres, j’la regardais se maquiller, et, je sorti mon portable pour lui envoyer la photo des lionceaux. Sans dire un mot, je pris le temps d’attendre qu’elle décide d’aller voir son portable et qu’elle se demande pourquoi je lui envoie ça, surtout que j’suis juste derrière elle à la regarder comme un con. • © Starseed
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