Nate - It's a joke ? [+18]

It's a joke ?

Quand je vois mon petit établi improviser voler en éclat par sa faute, je retiens mon souffle, tremblante un peu plus. Pourquoi ? Pourquoi il me fait ça ? Il veut me faire souffrir encore plus ? Je cherche à ramasser, mais avec ces fichues larmes et ses tremblements, je n'y arrive pas. Ainsi, je suis à genoux à brasser du vent en quelque sorte. J'aimerais ne pas être sur le point de pleurer encore, j'aimerais être plus forte que ça, mais au final, malgré le temps, je suis toujours une faible chose. Je lui tourne le dos, pour ne pas qu'il puisse voir les larmes commencer à couler sur mes joues. Je craque. Je retiens cependant toujours mes sanglots, la gorge nouée incapable de parler alors qu'il me demande de ne pas faire cela devant lui... Je ne peux pas... Je ne peux pas lui répondre, comme je ne peux pas au final me passer de ça... Cela me soulage, me vide la tête et me permet d'oublier... Comme l'alcool et le sexe aussi. Même si cela me détruit d'une autre façon...

Et là... Il me donna le coup fatale. Je baisse la tête, stoppant mes geste désespéré pour tenter de ramasser mon tabac et mon canabis. Je reste immobile, comme une poupée désarticulée. Je fixe le sol, du moins, j'essaie, parce que mes larmes me cache la vue. Je suis détruite et il remue le couteau dans la plaie. Il croyait réellement que je voulais cela ? Il croyait réellement que c'était une décision facile que j'avais prise ? J'aurais aimé continuer avec lui... Je l'aimais merde ! C'était pas faux les sentiments que j'avais pour lui... Que j'ai encore pour lui. Je veux le fuir plus que n'importe qui d'autre parce que je sais qu'il pourrait me détruire, détruire ma fuite et me faire redevenir celle que j'ai pu être par le passée. Je ne veux pas de cela, je ne veux pas de secours...

J'essuie mes yeux et mon nez avant de me retourner vers lui, cherchant à ne plus pleurer alors qu'il me dit que je l'ai détruit en rompant avec lui. Je m'avance vers lui, passant une jambe de chaque côté des siennes après l'avoir forcée à les étendre, je me pose sur lui, les fesses posées su ses cuisses, alors que je plonge mon regard rougis dans le sien. Je glisse ma main jusqu'à son visage, déposant une caresse sur sa joue avant de la glisser dans sa nuque doucement et de venir chercher ses lèvres pour l'embrasser. Je ne l'aime plus. J'essaie de me convaincre de cela, peut importe cette impression d'avoir des papillons dans le ventre, peut importe ce sentiment de bien-être que je ressens en l'embrassant. Il ne peut plus être important pour moi... Voilà ce dont j'essaie de me convaincre dans ce baiser... Puis j'avais besoin d'oublier... d'oublier ma souffrance et s'il ne voulait pas que je me drogue devant lui, alors il pouvait au moins me donner autre chose, comme son corps...

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@ROBIN Z. CHEMTOV

Encore ce putain de silence... ça le rendait dingue. Elle était là à essayer de ramasser sa drogue de merde au lieu de lui répondre. Il n'avait qu'une envie, c'était de se lever, de la secouer en lui hurlant dessus jusqu'à ce qu'elle finisse pas réagir et par l'écouter. Il avait l'impression d'être un fantôme. Un putain de fantôme. C'était si dur d'articuler une réponse ? Qu'est-ce qui l'embêtait dans sa question ? Il avait la sensation de devenir dingue.

Il la regardait trembler et avec un air effaré. Il agitant sa jambe nerveusement, bouillonnait de l'intérieur. Nate était vraiment à deux secondes de se lever et de faire ce qu'il avait en tête depuis qu'il l'avait laissé dans ce silence insupportable. Il parlait seul depuis tout à l'heure. Ses sourcils se froncèrent, il passa ses mains sur son visage avant de prendre une inspiration et de souffler lentement en fermant les yeux. Self contrôle... aller... courage. Patiente... Il replanta ses yeux bleus sur elle, et se mit à parler encore une fois sur un ton plus sec.

"Tu crois pas que je mérite une réponse ?"

Elle s'en foutait de sa gueule au point de continuer de l'ignorer ? Le blond tremblait de rage. Il fulminait pendant qu'elle fit volte face. Immédiatement, il la regarda avec de grands yeux pendant qu'elle l'approchait. Pourquoi est-ce qu'elle le forçait à allonger ses jambes ? Pourquoi est-ce qu'elle venait aussi près ? Il s'était raidi en même temps que toutes ses questions venaient lui marteler le crâne comme des coups de marteau insupportables. Elle s'assit sur lui, il la regardait faire, complètement interloqué. Une main fut glissée sur sa joue, ses grands yeux ne quittaient pas les siens, un mélange de tristesse et d'incompréhension pouvait s'y lire.

Ce geste lui semblait lointain et familier à la fois, et, lorsque sa main glissa dans sa nuque, un frisson le parcourut. Non, Nate, repousse-la, ne fais pas de connerie... Tu as passé des semaines, des mois à réussir à la haïr alors... ne commence pas à l'aimer à nouveau. Repousse-la... repousse-l... trop tard. Les lèvres de robin rencontrèrent les siennes. Presque par automatisme, il ferma les yeux. Une vague de chaleur l'envahit. Il avait l'impression que ça faisait une éternité qu'il n'avait pas ressenti cette sensation incroyable, si agréable de pouvoir sentir son odeur à nouveau, la douceur de sa bouche, sa façon d'embrasser...

Son cerveau lui criait, lui hurlait de la repousser, mais son coeur dans sa poitrine cognait bien trop fort, étouffant le bruit de sa conscience avec force. Ses mains vinrent chercher sa taille. Il l'entoura de ses bras et la ramena vers lui. Elle lui avait... tellement manqué. Sa drogue à lui, c'était elle. Ce rapprochement inattendu lui avait fait l'effet d'une piqûre de rappel qu'on ne pouvait pas ignorer, comme une shoot nicotinique à l'effet dévastateur...

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Je m'attendais à me faire repousser, à le voir m'empêcher de l'embrasser... Mon geste était prévisible, il aurait eu le loisir de m'empêcher de le faire, de venir chercher ses lèvres des miennes. Il aurait pu... Non... Il aurait du me repousser. Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu'il me laisser l'embrasser ? Pourquoi voulait-il que je le détruise encore plus ? Je me questionne sur cela, oubliant ce dont on parlait juste avant, fuyant encore une fois la mort de mon frère. Je n'aurais jamais cru y arriver en sa compagnie, pas même une seule seconde... Il était mon lien avec mon passée, ce lien que je cherchais à détruire et pourtant, j'étais à l'instant présent entrain de renforcer ce lien... Pourquoi ?

Les yeux fermés, je laisses mes lèvres danser avec les siennes doucement, j'ai bien plus d'expérience que dans le passée, je maîtrise mieux, mais est-ce réellement différent ? Oui... Avec lui, ça à toujours été différent, parce qu'il y a les sentiments, il y a cette tendresse que je veux oublier... Mais pour l'instant, je veux m'y perdre pour oublier quelque chose de plus atroce que cela. Je veux oublier que je suis une meurtrière. Alors je laisse les choses se faire, frémissant quand ses mains se poses sur ma taille. Je ne pensais pas qu'il pourrait me retenir comme ça, après tout ce que je lui ai fait, après toutes cette haine que j'ai crée. Il est sensé me hair maintenant, pas m'aimer comme ça...

Les larmes se sont remises à couler sur mes joues, malgré mes yeux fermées, je les sens, ou bien est-ce que je les imagines ? Je me redresses un peu sur lui, pressant mon bassin contre son ventre alors que tente de prolonger le baiser alors que je suis déjà à bout de souffle. Je ne veux pas ouvrir les yeux, je ne vais pas non plus qu'il voit mes larmes coulées. Alors, je lâche ses lèvres et rapidement, les miennes se pose dans sa gorge doucement, pour l'embrasser, pour cacher mon visage à sa vue. Je laisse mes mains glisser sur son torse, caressant celui-ci avant de venir chercher les boutons pour les détacher du haut vers le bas, pour avoir un meilleur accès à sa peau, pour l'embrasser encore plus, pour sentir son odeur, cette odeur que j'avais aimé et qui, même si je refuse à me l'admettre m'avait manquée. Je finis par me stopper mes baisers au niveau de ses pectoraux, remontant vers son coup pour y cacher à nouveau mon visage et respirer son parfum. "Tu..." Non... Je ne peux pas dire cela... Je ne peux pas lui dire qu'il m'a manqué, parce que sinon, j'aurais fait tout ça pour rien... Alors, je dois vite trouver autre chose à dire. "Devrais me repousser." Parce que moi, je suis incapable de le faire à cet instant, j'ai besoin de lui, de son corps, de sa chaleur. Je ne veux pas me sentir seule, je ne veux pas encore être confronter à mes démons. Je m'agrippe à sa chemise ouverte, parce que je n'ai pas envie qu'il me repousse comme j'ai pu le repousser par le passé. Je pose à nouveau mes lèvres sur sa gorge, doucement, j'y dépose d'abord un baiser avant de commencer à lui faire un suçon, cette chose que je détestais par le passée, parce que je trouvais cela vulgaire... Mais à cet instant précis, j'avais besoin de voir qu'une partie de lui pouvait encore m'appartenir aussi superficielle soit-elle.

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Elle lui avait tellement manqué... Tellement... Plus le baiser allait, et moins il voulait que ça s'arrête. Il voulait qu'elle reste, toujours, que plus jamais elle ne le lâche. Jamais. il renforça d'ailleurs son étreinte pour illustrer ses pensées. S'il avait pu, il aurait figé cet instant, l'aurait fait se répéter en boucle encore et encore pour ne plus jamais avoir à la haïr. Un coin de sa tête continuait de hurler, mais la chaleur qui envahissait son corps tout doucement, cette sensation de papillons dans le ventre qu'il avait, son souffle qui se mêlait au sien... il avait cru ne jamais le revivre.

Elle se rapproche, la tension monte d'un cran, la chaleur aussi. C'était un peu comme si le couloir avait disparu en cet instant. Il ne se rappelait même plus de la façon dont la situation avait tourné, ni de comment il s'était retrouvé à l'embrasser avec fougue. Mais Robin mit fin au baiser, lâchant ses lèvres pour aller trouver son cou. Nate pendant un peu la tête, ses yeux se rouvrirent lentement avant de se refermer sous les frissons qui le parcouraient. Les mains de la jeune femme glissaient sur son torse, laissant ses bras se couvrir de chair de poule. Il la laissa faire, sa main à lui glissant le long de ses hanches pour aller chercher sa cuisse et passer sous sa robe blanche. Sa peau... si douce, tiède, ses courbes...

Il laissait courir ses doigts sur ses cuisses en remontant un peu plus haut à chaque aller-retour tandis qu'elle ouvrait sa chemise. Ses doigts s'enfoncèrent un peu dans sa peau lorsqu'elle embrassa sa peau à présent nue. Puis, elle se remit à parler. La main de Nate s'arrêta, il attendait qu'elle lui dise, qu'elle lui montre que son absence avait été un poids comme ça l'avait été pour lui. Mais eu lieu de ça... Elle dit quelque chose qui lui fit rouvrir les yeux pour regarder dans le vague. Dur retour à la réalité, dur retour à la partie de son cerveau qui lui criait de faire exactement ce que Robin venait de dire.

Mais la jeune femme ne laissa pas le temps à sa conscience de refaire surface. Elle retourna chercher la peau de son cou, laissant Nate à ses frissons. Et, lorsque la sensation si connue de ses baisers changea en quelque chose d'inédit, il rouvrit les yeux et haussa un les sourcils en se crispant un peu. Depuis quand... est-ce qu'elle était adepte des suçons... ? Elle ne les détestait pas avant ? Il se remit à fermer les yeux en fronçant les sourcils sous les sensations qui l'envahissaient sa main qui se remit à remonter le long de sa cuisse pour aller chercher le creux de ses reins avant que sa deuxième main ne rejoigne la première. Il se mit alors à parler entre deux souffles plus rapides.

"Tu devrais me faire fuir..."

Aucun des deux ne respectait sa promesse, ses paroles, ses convictions. Et au profit de quoi ? De sentiments bien trop forts pour être définitivement niés. Des sentiments si forts... qu'une étincelle suffisait à les embraser à nouveau. Deux êtres malheureux, déchirés qui se cherchent, se repousser, pour s'attirer comme des aimants presque malgré eux.

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Mes lèvres se reculent à regret de sa peau, peau qui arbore maintenant une couleur pour rouge, à cause de ce que je viens de lui faire. J'arbore un léger sourire, satisfaite, même j'ai toujours cette peur ancrée en moi, celle de me retrouver seule alors que je viens de lui dire de me repousser... Sauf qu'il ne veut pas, il me le montre, à défaut de me le dire. Ses caresses... Elles ont un effet électrisant sur moi, je n'ai pas envie qu'elles s'arrêtent, je veux qu'il continue à me toucher comme il le fait à cet instant, je veux qu'il me touche encore plus, que chaque parcelle de mon corps retrouve, redécouvre, la sensation de son toucher, le sien, pas celui de quelqu'un d'autre. Je ferme les yeux, me mordillant la lèvre alors que j'ai réellement envie de lui, de plus que du sexe... Mais je ne pouvais pas l'aimer, je devais le fuir, c'est ce qu'il me dit aussi... Mais c'est justement parce que c'est interdit que c'est encore plus alléchant, que cela donne plus de sensation, et permet pendant un instant d'oublier le reste. Car maintenant, il n'y a plus que l'instant présent qui compte, plus de frère défunt, plus de rupture, juste lui et moi dans ce couloir. Je bascule un peu la tête en arrière alors que je ressens ses caresses tout le long de mon échine dorsale, je lui laisse entendre un gémissement. Son doucereux que j'aurais préféré ne pas lui laisser entendre... Je suis sensé le fuir, par m'offrir à lui de la sorte pourtant je ne peux peux... A cet instant, il est la pire drogue qui soit. Je penche la tête vers lui, effleurant ses lèvres des miennes brièvement. "Je sais." Je sais que je devrais te fuir, je sais que ce qu'on fait là, on ne devrait pas. Je sais et pourtant, je ne peux pas m'en empêcher. Je presse mon bassin contre lui, laissant une nouvelle fois entendre un petit gémissement alors que je vais chercher ses lèvres pour un autre baiser, plus fougueux, plus passionnel. Mes mains glissent à nouveau sur son torse en de fines caresses. Je le redécouvre, pas en douceur, avec passion, avec désespoir dans un sens parce que je l'avais perdu. Je laisses mes mains sentir chaque parcelle de son torse, remontant jusqu'à ses épaules pour faire glisser sa chemise, mais il est contre le mur, alors ça coince, j'ouvre les yeux, rompant le baiser avant de souffler doucement."S'il te plait aide-moi." Aide-moi à te déshabiller, à te faire mien encore une fois avant de te fuir à nouveau, avant que tu ne me haïsses pour de bon. Je l'embrasse alors à nouveau, parce que je ne veux pas lui laisser le loisir de me dire non, parce que je suis égoïste et que j'ai besoin de ça pour tout oublier.

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Son dos, sa cambrure, la finesse de sa taille, sa colonne vertébrale qui passait sous ses doigts. C'était si bon... Il ne se lassait pas de parcourir son corps du bout de ses doigts, de redécouvrir chaque parcelle de peau chez la jeune femme. Elle se mit à basculer la tête, cambrant son dos un peu plus. Il en profita pour rouvrir les yeux et la dévorer du regard, frissonnant de plus belle lorsque son gémissement retentit. Sa voix, sa voix empreinte de désir... désir qui vint résonner en Nate comme une chaleur ardente. Il ne pensait plus à rien sauf à elle, elle l'obnubilait totalement.

Elle revint frôler ses lèvres, tirant un nouveau frisson au blond qui savoura l'espace d'un instant leurs souffles qui se mêlaient. Une nouvelle pression de son bassin le fit se crisper un peu sous l'effet du désir qui grandissait encore. Leurs lèvres vinrent se trouver une fois de plus, Nate fit glisser ses mains sous sa robe, sur ses cuisses avant de les remonter vers son visage qu'il prit entre ses paumes. Ses caresses le rendaient fou, sa peau était brûlante, ses doigts se crispaient sous la course de ses doigts sur son torse, mains qu'il décolla de son visage pour qu'elle puisse achever de lui retirer sa chemise. Mais elle vint à nouveau rompre le baiser, il l'observa silencieusement et fit tout simplement "oui" de la tête avant de recommencer à l'embrasser, plus langoureusement, se décollant du mur, son vêtement tombant sur le sol dans un son presque inaudible.

Il recommença à chercher ses cuisses. Il voulait sentir sa peau contre la sienne, sa chaleur sans entrave. Alors, il souleva sa robe lentement, profitant de ce geste pour remonter ses pouces le long de son corps dans une caresse furtive. Nate vint à nouveau l'entourer de ses bras pour la coller à lui, prolongeant le baiser malgré son souffle court. Plus rien ne comptait qu'elle à cet instant précis. Elle toute entière... Elle si belle, si douce, si fougueuse... Si parfaite...

Le blond finit par rompre le baiser pour pouvoir reprendre son souffle. Mais sa bouche avant soif de son contact, de sa peau, et chercha d'abord sa joue, avant de descendre dans son cou avec tendresse. Son cou... si délicatement parfumé, son parfum... unique. Celui de sa peau de porcelaine. Il continuait de courir dans son cou en la gardant contre lui, mordillant de temps en temps des petites parcelles qui s'offrait à sa bouche. La dévorer, tendrement, amoureusement... éternellement...

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Mes doigts continuent de glisser entre sa chemise et sa peau, la repoussant un peu plus à chaque seconde pour le dévêtir, pour dévoiler à mes yeux son torse, ses épaules, ses bras. Puis la chemise est tombée et mon regard brièvement s'est perdue dans la contemplation de sa peau. Brièvement car ses lèvres sont revenue chercher les miennes et j'ai répondu à ce nouveau baiser, avec bien plus d'ardeur que précédemment, mon muscle de chair jouant avec le sien, le caressant, lui tournant autour. Je suis à bout de souffle. J'ai chaud et je tremble en même temps sous ses doigts. Je laisse un soupire de plaisir franchir mes lèvres alors qu'il remonte ma robe. Oui... Déshabille-moi, laisse nos corps se heurter l'un à l'autre sans plus aucune barrière. Redevenons amant, pour une fois. Aimons nous à en perdre la raison. Oublions tout. Notre haïne, notre souffrance, notre amour. Ne soyons plus que deux corps dépendant l'un de l'autre. Partageons cette passion qui nous unis. Oh... Nate... Si seulement tu savais ce que je ressens. Si seulement tu pouvais me comprendre...

Je bascule la tête en arrière, me cambrant alors que ses lèvres se posent sur ma gorge. Ce contact est grisant, je me mords la lèvre inférieure, avec envie, ma main venant détaché mon élastique pour libérer mes cheveux et les laisser glisser dans mon dos pour lui dégager entièrement ma gorge. Je suis toute à toi, est-ce que tu le vois ? Est-ce que tu le sais ? Mon corps comme mon coeur... Je glisse maintenant mes mains dans sa chevelure blonde, lui ébouriffant sous le coup de la passion et du désir. J'ai envie qu'il me touche encore plus, alors non, je ne peux plus, je ne peux pas retenir mes petits mouvements de bassins pour l'inciter à faire plus, pour ne pas en rester là. Je ferme les yeux, parce que je veux ressentir ses caresses aux plus profond de moi, les sentir comme jamais et les gravées dans mon esprit, car il n'y aura plus de prochaine fois, je ne laisserais plus cela se reproduire. Ma main se referme sur ses mèches blondes, les lui tirant sûrement un peu alors que je brûle de l'intérieur. "Nate..." Soufflais-je d'une voix suppliante.

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Ses mouvements de langue lui avaient décrochés des frissons avant qu'il n'aille chercher son cou, à bout de souffle. Il crevait d'envie de lui dire de ne plus jamais le laisser, de lui dire de rester avec lui, de recommencer à faire partie de son quotidien pour ne plus jamais laisser de vide à la place de son nom. Pour ne plus jamais laisser sous ses doigts qu'un souvenir, pour ne plus laisser sous ses lèvres qu'une saveur amère. Mais les mots semblaient bien superflus par rapport au langage de leurs corps, à leurs gestes qui s'entremêlent à la chaleur qui se diffuse entre eux comme un remède salvateur à leurs maux respectifs. Oh... Il l'aimait tellement... Tellement...

Sa gorge brûlait de faire vibrer ses mots pour les laisser lui parvenir, sa bouche rêvait de les articuler. Les mains de Robin vinrent se perdre dans ses cheveux. Et lui se perdit dans les sensations procurées par ce simple geste plein de fougue. Les mouvements de son bassin vinrent le faire se courber un peu en avant dans un léger râle de plaisir et de désir. Il brûlait autant qu'elle, il avait simplement toujours eu tendance à l'exprimer de façon plus discrète. Et ses mains un peu tremblantes et crispées remontèrent dans son dos pour aller ouvrir son soutien-gorge tandis qu'elle prononçait son nom en tirant presque ses cheveux.

Il ôta les bretelles lentement en la faisant se décoller un peu de lui avant de laisser tomber à côté se carquant le séparant de sa poitrine. Poitrine qu'il ne se priva pas d'admirer tout en laissant ses mains courir le long de ses hanches, traçant chaque contour de ses courbes jusqu'à finalement arriver à ses seins. Il continua de se perdre dans ses caresses sur ce corps qu'il pensait ne plus jamais pouvoir toucher. Le seul corps qu'il avait envie de toucher sur cette planète... Il avait été puni trop longtemps, privé de ce bonheur de lui montrer son amour.

Nate la souleva un peu en glissant ses mains sous ses fesses, juste pour pouvoir encore lui fois goûter sa peau, ses formes si parfaites... Sa bouche se perdit d'abord sur le haut de sa poitrine, son souffle caressant sa peau entre deux baisers, puis sur le galbe de son sein avant de venir chercher son téton qu'il lécha du bout de la langue. Ô toi Robin... Tu étais un démon camouflé sous un visage d'ange au corps parfait. Maléfique, et pourtant indispensable. Nate remonta un peu sa bouche vers son oreille et parla dans un souffle.

"Qu'est-ce que tu attends pour me déshabiller ?"

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Tout me semblait irréel. M'étais-je endormie en cours sans le savoir ? Est-ce vraiment entrain de se passer ? Lui et moi... Dans ce couloir. Ce goût d'interdit. Tout semblait me faire croire que c'était la réalité, mais Nate... Il était trop sage, trop gentil pour se laisser aller ainsi à vouloir le faire dans un couloir où l'on pourrait être surpris. Pourtant, ses caresses, son touchée me font réellement frémir, je m'accroche à sa chevelure comme si c'était le seul moyen de ne pas perdre la raison... Mais je l'ai déjà perdu... Il y a bien longtemps et là, je m’engouffre encore plus, l’entraînant avec moi dans ma folie sexuelle.

Mes lèvres s'écarte l'une de l'autre, mon pouls s'accélérant encore alors qu'il me touche à nouveau, qu'il me retire ce bout de tissus devenu oppressant. Ses mains qui glissent sur moi, si douce, si chaude. Je frisonne, lui laissant entendre encore un petit gémissement de plaisir, mais aussi de frustration. J'en peux plus, beaucoup plus ! Je me mordille la lèvre inférieure alors que maintenant, je sens son souffle chaud, ses baisers. Il m'enivre, me rends complètement folle et je tire un peu sur sa chevelure, pour lui faire comprendre qu'il arrête de me faire languir comme ça, qu'il me donne le plaisir dont j'ai envie, dont j'ai besoin.

Une exclamation de plaisir franchit mes lèvres à nouveau alors que je sens son muscle de chair humide venir déposer des caresses sur ma poitrine, je ferme les yeux, mon autre main dans son dos depuis tout à l'heure, se crispe sous le plaisir, mes ongles s'enfonçant dans sa chair tendre pour y laisser une marque de griffure. Mais il s’arrête, trop tôt, trop rapidement pour venir me parler pour venir me dire de le déshabiller aussi. Je lui souris alors, posant mes mains sur ses épaules pour le repousser en arrière en l'embrasse avec fougue. Je ne quitte pas ses lèvres, mes mains trouvant en des caresses sensuelles le chemin vers son pantalon, vers cet entrave qui me prive encore de lui, de sa chaleur au plus profond de mon être. Je le détaches, d'un geste habile. Est-ce qu'il se rend compte que je ne le fais pas qu'avec lui ? Que j'aurais pu le faire avec un autre dans ce même couloir ? Probablement pas, et je ne préfère pas. Mais il doit bien se rendre compte que j'ai plus d'expérience dans ce domaine maintenant... Avant, je galérais toujours à détacher son pantalon, alors que là, là j'y étais arrivée du premier coup. Je quitte ses lèvres, descendant dans son cou à nouveau, passant un bras autour de celui-ci. Alors que mon autre main est restée sur son entre-jambe pour le caresser par dessus sous pantalon et son boxer. Je sen son envie pour moi. M'aime-t-il toujours ? Coucherais-t-il avec une fille comme ça ? Non, il avait bien trop de respect... Pouvais-je réellement profiter de lui de la sorte sans risquer de le détruire encore plus ? "Dans cette position, je ne saurais pas faire plus."Murmurais-je, alors que je me reculais sur le côté tout e le tirant vers moi pour qu'il me suive, pour qu'il ne soit plus assis sur les fesses.

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@ROBIN Z. CHEMTOV

Son gémissement avait pris une autre tonalité, une autre teinte. Une teinte qu'il reconnut, celle de la frustration. Mais il fit comme s'il n'avait rien entendu. Il voulait prolonger ce moment le plus longtemps possible quitte à la faire brûler de désir jusqu'à ce qu'elle se consume, et lui avec. Ses mains dans ses cheveux qu'elle lui arrachait presque le firent frissonner une nouvelle fois de façon intense. La moindre caresse, le moindre effleurement suffisait à faire exploser en lui un cocktail de sensation tant sa peau était à vif sous l'effet du désir. Un griffure vint lui tirer un râle. Il aimait quand elle faisait ça, quand elle était tellement sous l'emprise de son envie qu'elle en venait à lui trancher la peau.

Il se fit plaquer au mur après ses quelques paroles, arborant un air surpris. Depuis quand était-elle comme ça, si... séductrice, provocatrice ? L'avait-elle été de même avec tous les autres sur lesquels elle était passée ? Oui, car il n'était pas dupe, et les rumeurs allaient bon train sur le campus. Tout finissait toujours par se savoir même si à cet instant il essayait de s'empêcher de l'imaginer avec un autre pour ne les voir qu'eux deux ensemble. Elle l'embrassait encore plus fougueusement qu'avant, c'était terriblement agréable, enivrant... Les mains de la jeune femme couraient encore sur son corps pour venir défaire le bouton et la braguette de son jeans. D'un geste... qui semblait... répété, habituel et maîtrisé. Nate ressentit un petit pincement au coeur à ce moment en voyant une nouvelle fois cette preuve de ses expériences avec d'autres. Il continuait de se convaincre qu'elle ne faisait pas ça que parce que sa libido lui en donnait l'ordre, mais parce qu'elle l'aimait encore, peut-être... ne serait-ce qu'un peu.

Il n'eut pas besoin de continuer à réfléchir longtemps, elle l'en empêcha. Sa bouche dans son cou, sa main sur son entre-jambe qui lui fit lâcher un râle de plaisir sous ses caresses. Tentait-elle de s'assurer qu'il ait bien envie d'elle ? Ou voulait-elle savourer le plaisir de le voir se crisper et se courber sous l'effet de sa main ? Depuis quand avait-elle si peu de gêne à venir chercher ses parties intimes ? Nate rouvrit les yeux pour sortir de ses pensées en entendant sa voix, ses yeux la dévoraient, son envie pouvait se lire rien que dans ses billes bleues qui cherchaient à capturer son image. Il la laissa le faire s'allonger sur le dos, l'aidant un peu avant de se redresser et de l'attraper dans ses bras pour doucement la ramener sur lui ses lèvres embrassant les siennes. Ses mains glissaient une nouvelle fois dans son dos pour aller chercher ses fesses. Elles glissèrent sous l'élastique de ses dessous qu'il retira lentement. Ses mains vinrent alors caresser ses fesses nues, glissant lentement vers le haut de ses cuisses. Il voulait qu'elle finisse ce qu'elle avait commencé en l'embrassant, en venant réveiller cet amour caché en vain.

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