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Nate - It's a joke ? [+18]

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It's a joke ?
J'avoue que c'est assez étrange de passer de cours d'astrophysique à des cours de médecine, mais je préféres clairement cela, parce que ça me rapproche de lui... Et j'ai réellement besoin de cela depuis sa mort. Mais là, j'ai pas envie d'y aller, j'ai pas envie de sortir de mon lit à cette heure si tardive, parce qu'il est déjà passé midi, j'avais pas cous ce matin, ou disons plutôt, que j'ai oublié d'y aller... Mais là, il faut que j'y aille, c'est des travaux pratiques et ils prennent les présences. Je grommelle, les cheveux en pagaille alors que je sors enfin de mes draps. Je me commence alors à m'apprêter lentement, puis faut aussi que je bouffe, j'ai la dalle, j'ai plus rien avaler depuis hier soir... Je suis vraiment dans le chou en fait, mais c'est pas plus mal. je préfère clairement ça, car ça m'empêche de trop réfléchir,  de me prendre la tête et de penser encore à cet accident. Je me fais un bol de corn-flakes et l'avale rapidement. Putain, j'ai l'impression de plus avoir rien manger depuis des lustres tellement sa fait du bien. Je l’engloutis presque et je finis par toussoté parce que j'ai failli m'étrangler en avalant le lait de travers. Saleté de liquide ! Mais heureusement, je survis, ou bien devrais-je dire malheureusement ? Enfin soit, je dépose mon bol dans l'évier, la vaisselle, c'est pour ce soir, sauf si Alfie a la brillante idée de la faire avant. Il est certain que je lui en voudrait jamais pour ça ! Je fini par aller me taper devant ma garde-robe, je reste un instant devant celle-ci, à la regarder comme une conne, je dors encore à moitié, même si j'ai mangé, mais la digestion ça donne juste envie de dormir encore. Non, je déconne, je suis juste dans le gaz et je sais pas quoi mettre. Enfin, je finis par me décider pour une robe blanche, pas trop courte, pour enfiler avec non pas des ballerines, mais mes éternelles converses. Je sais que ça va pas ensemble, mais j'ai pas envie de mettre des ballerines, ou autre chaussure féminine à talon. Les converses, c'est vachement plus confortable. Je peigne rapidement mes cheveux en les attachant en une queue, sur le côté, à mi hauteur de mes mèches blondes. C'est assez négligé, je m'en fous, je ne vais pas à un concours de beauté et c'est pas comme si je cherche à plaire à quelqu'un. Je ne suis plus cette fille qui prend longtemps à soignée son apparence, à vouloir être parfaites aux yeux de ses parents. Non, maintenant j'arbore le style négligée, bien que ma robe pourrait faire penser à autre chose... Puis finalement, je suis prête, alors je quitte l'appartement et je vais en cours.

J'arrive limite et prend rapidement place au fond de la salle, j'évite de regarder les gens qu'il y a parce que je sais parfaitement qu'il y a des gens que je n'ai pas envie de revoir, des amis d'autre fois, ou pire... Bref, je cherche un semblant de solitude. Solitude rapidement troublé par la voix du professeur et son annonce. "Vous allez être répartit par groupe de deux pour les prochains TP." Je regarde le prof et soupire. Ok, du moment qu'il me colle pas avec quelqu'un de chiant ça me convient... Je l'écoute, attendant qu'il dise mon nom, parce qu'il fonctionne comme ça, par nom de famille... Et comme toujours... Il va se planter.

"Monsieur Chemtov et Monsieur Hawkins."

Qu'est-ce que je disais à l'instant ? Je soupire et me redresse sur ma chaise pour prendre la parole. "Excusez moi Monsieur, mais quand vous dites Monsieur Chemtov vous parlez bien de Robin Chemtov ? Donc de moi ? Si c'est le cas, c'est mademoiselle." Je regarde le prof regarder sur sa liste pour être sur qu'il s'agisse bien du prénom Robin devant le nom qu'il vient de prononcer avant de reprendre la parole pour s'excuser. J'ai calé sur le monsieur... Surtout parce que je ne voulais pas qu'il confirme... Parce que je ne voulais pas être avec lui... Avec Nate Hawkins... Il n'aurait pas pu me mettre avec quelqu'un d'autre... Il fallait forcément que ça soit mon ex... Je me couche alors sur la table, me cognant le front contre celui-ci. J'aurais mieux fait de rester dans mon lit ! Et non, je ne bouge pas de ma place, alors il a intérêt à se ramener. c'est fini la bonne poire qui va voir les autres pour les travaux de groupes, maintenant, moi j'attends qu'il vienne à moi. Et en même temps, j'espère qu'il ira voir le prof pour demander à changer de groupe... Si bien entendu c'est possible, ce dont je doute.


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ARE YOU KIDDING ME ?
La matinée avait été rapide. Très rapide. Le cours magistral aussi. Faut dire que... les sujets étaient plus passionnants les uns que les autres. Y avait toujours un tas de trucs cools à apprendre en médecine et en neurosciences. Et ce matin, ça avait été les neurosciences justement. Il avait passé quatre heures à écouter assidument ce que disait le prof, à prendre des notes biens sagement assis au premier rang comme à son habitude. Fallait dire aussi que vu le bordel que certaines foutaient en fond, si tu voulais suivre un minimum tu n'avais pas vraiment d'autre choise que de te mettre tout devant.

Bref, ce cours avait été de la vraie bombe, étudier toutes les zones du cerveau et l'impact de la plasticité cérébrale dans la guérison des traumatismes... ça avait quelque chose de vraiment revigorant. Ou alors c'était juste Nate qui était bizarre. Oui, ça devrait être ça... Bref ! La fin du cours sonna, il sortit et prit la direction des alentours du campus histoire de trouver un truc à se mettre sous la dent. Allez, direction la sandwicherie du coin pour pouvoir emporter son repas et se poser quelque part pour bosser un peu. A voir l'Hawkins, certains diraient qu'il ne s'arrêtait jamais. Et... ils n'avaient pas franchement tort. Et c'était devenu pire depuis qu'il avait rompu avec Robin. Il tenait tellement à l'oublier et à oublier sa trsitesse qu'il s'était encore plus enfermé dans ses cours et dans ses révisions intensives.

Il se commanda donc son petit repas et fila à la vitesse de l'éclair pour retourner sur le campus. Un banc vint accueillir son postérieur et il croqua son délicieux sandwich jambon beurre tout en relisant ses notes consciencieusement. Et le temps tourna, vite, très vite. Peut-être un peu trop vite. L'alarme sur son téléphone se mit à sonner, il haussa les sourcils, jeta le reste de son sandwich qu'il avait oublié de manger et rangea ses affaires maladroitement avant de se mettre à courir vers le bâtiment qui abritait les labos. Hop hop, il finit par arriver dans la salle en même temps que le reste de la troupe et s'assit derrière une paillasse au milieu de la salle, lissant son jean noir de ses mains, retournant un peu les manches de sa chemise à carreaux gris. Ses pieds chaussés de ses habituelles docs martens vinrent tapoter le sol en attendant que le cours commence.

Le silence se fit, le prof commença son topo. Nate gonfla les joues pour souffler un peu lorsqu'il entendit qu'ils allaient devoir être en groupe. Il détestait les travaux de groupe. Il n'aimait pas devoir faire des concessions pour travailler avec autrui, devoir exprimer ses réflexions, se faire comprendre. C'était chiant à souhait... Mais le pire était encore à venir, notamment lorsque les noms des binômes furent donnés. Le nom de Chemtov résonna dans son crâne et lui fit l'effet d'un électrochoc. Il avait redressé la tête d'un coup et regardait le prof avec de grands yeux. Il resta comme ça quelques secondes sans vraiment écouter ce qui se passait ensuite avant de baisser les yeux et de serrer les mâchoires. C'était bien sa veine. Bordel...

Tout le monde se mit à se lever dans la salle pour constituer les groupes avec plus ou moins d'enthousiasme. Nate regarda le spectacle avec un air vide. Il avait qu'une envie c'était de fuir. Il resta d'ailleurs assis une bonne minute à attendre de voir si elle allait se bouger pour... constater que ce n'était pas le cas. Il ferma les yeux et fronça les sourcils avant de pousser un soupir de désespoir. Il prit ses affaires et se leva pour regarder autour de lui. Il la trouva non sans mal au fond de la salle. Il prit une inspiration, essayant de tuer le noeud qui était venu tordre son estomac dans tous les sens, et ses pieds le menèrent jusqu'à la paillasse de la jeune femme. Le blond s'assit à côté d'elle sans un mot, posa un crayon sur la table, son sac au pied de son siège. Il ne lui adressa pas un regard et attendit sagement qu'on dépose le sujet du TP sur sa table.

La feuille fut attrapée par Nate, il mit son crayon en bouche et se mit à lire : schéma anatomique d'une cellule épithéliale, observation au microscope électronique et analyse physiologique de la cellule pour détecter une anomalie. Bien... ça allait être simple. Il reposa la feuille sans se donner la peine de la passer à sa voisine et garda son crayon en bouche en commençant à toucher au microscope pour le mettre en route, ainsi que l'ordinateur qui allait avec. Il sortit une feuille blanche de son sac et chercha l'échantillon dans le petit présentoir qui était devant eux. Le silence était presque pesant, mais il n'en avait rien à faire, ça ne l'avait jamais gêné de ne pas prononcer un mot. Mais l'atmosphère autour d'eux était bien étrange par rapport au reste des groupes enjoués et studieux qui les entouraient.

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It's a joke ?
Je le regarde approcher, le suivant du regard alors qu'il se rapproche de plus en plus de moi. Je crois même que je retiens mon souffle, parce que j'ai peur de cet instant où on va devoir commencer à se parler comme si de rien n'était. Parler comme si on était de simple camarade de classe et pas comme si on avait pas un passé derrière nous. Merde quoi ! C'était mon ex, ce gars que j'avais quitté après la mort de mon frère, parce que je ne voulais plus de ça, parce que je ne pouvais plus être la fille sage qu'il aimait... C'était cette fille qui avait tué son frère... J'étais une meurtrière et comment il aurait pu rester avec moi ? Alors j'ai décidé de rompre, pour ne pas le blesser trop, même si à ce moment-là, j'avais encore des sentiments pour lui... J'aurais aimé qu'il arrive à me retenir, à me rassurer... Mais comment il aurait pu alors que je le repoussais, que je ne voulais rien entendre ? J'étais la seule à vouloir cette rupture, et même si par moment il m'arrivait de le regretter, je ne pouvais plus qu'assumer ce choix.

Je soupire alors qu'il prend place à côté de moi sans même m'adresser un mot ou un regard de plus. Il ne pouvait plus me voir. L'avais-je autant blessé que cela ? M'avait-il comprise ? C'était des questions que je me posais alors que je le regardais lire l'énoncé. Je tendis alors ma main bagué vers lui pour qu'il me la passe et il m'ignora. Un autre soupire franchit mes lèvres. Ça allait être encore plus pénible que prévu tout ça... J'attrape la feuille et lit l'énoncé à mon tours alors qu'il joue déjà avec le microscope. Je dépose ensuite le papier et le fixe. "Tu connais le principe d'un travail à deux ou pas ? Parce que la moindres des choses c'est de parler à son partenaire de TP. Ok, on est en froid, ok, on veut plus se voir, mais c'est pas une raison pour bâcler un travail." Désagréable ? Oui, un peu, parce que je détestais me faire ignorer, ce n'était pas dans ma façon d'être de maintenant, même si me faire ignorer de lui était un avantage... Sauf à cet instant où on doit bosser tout les deux. Je pose donc ma main devant le microscope pour l'empêcher de regarder dedans. "Allez fait moi un beau sourire pour qu'on puisse bosser dans la joie et la bonne humeur aussi fausse soit-elle !" Et non, je vous jure, j'ai encore rien consommer depuis que je suis réveiller ! Peut-être que j'aurais dû... Comme ça, je n'aurais pas été aussi crispée en lui parlant. J'étais mal de devoir agir comme ça... Même si je savais par des échos de soirées, que souvent quand je le croise en ayant trop bu, je cherche ses bras... Mais là, c'est pas la même chose... Je suis pleinement consciente et je sais ce que je dis et surtout, je me souviendrais de cette confrontation, alors qu'en soirée, c'est pas le cas... C'est parce qu'on me l'a dit que je le sais... Bon allez je compte jusqu'à trois avant de me faire lynché par ses soins... Ou soit, il va continuer à se taire... Quelle option il va choisir ? Je penche un peu la tête sur le côté pour le regarder, pour essayer de savoir à quoi il pense. Parce qu'au final, il n'a pas du changer tant que cela depuis notre rupture... C'est pas comme moi... Enfin, je suppose...
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ARE YOU KIDDING ME ?
Lorsqu'elle s'était mise à parler, Nate avait arrêté de fouiller dans les échantillons pour l'écouter d'une oreille, ses yeux toujours rivés sur le petit contenant. Il recula sa main lentement pour venir la poser sur la paillasse. Son ton était... peu importe comme il était, de toute façon le son de sa voix lui donnait des frissons, et pas de plaisir. Qui parlait de bâcler le travail ici ? Elle avait qu'à ouvrir ses yeux cernés par son trop plein d'alcool et de soirée pour réussir à suivre ce qu'il faisait. Ca n'avait rien de compliqué. Il n'allait pas faire d'efforts pour elle, elle devait très certainement le savoir.

Il avait tellement donné, essayé... quand son frère était mort il avait vraiment tout tenté pour essayer de la faire aller mieux, et il s'était retrouvé confronté à un mur. Un mur composé de fuites, d'incompréhension, et d'un changement qu'il ne digérait définitivement pas. Il avait beau... presque comprendre ses motivations, il ne ressentais qu'un dégoût né de sa blessure envers elle. Nate regarda sa main se poser sur le microscope comme une barrière pour l'empêcher de continuer. Qu'est-ce qu'elle cherchait à faire exactement ? A l'agacer ? Et bien c'était réussi. Il serrait le poing sans même vraiment s'en rendre compte. Plus elle parlait, plus il se renfermait sur lui même. Sauf... que ses nouvelles paroles eurent un effet inattendu sur le blond.

Il se mit à éclater de rire. Un rire sarcastique qui fit se retourner quelques personnes autour. C'en était d'autant plus flippant qu'il perdit son sourire dans la seconde où son rire avait fini de retentir. Nate avait tourné la tête vers elle, plantant ses yeux bleus dans les siens. Ses billes ressemblaient plus à des icebergs qu'autre chose en cet instant. Ses sourcils froncés témoignaient de son agacement. Il continua de la fixer comme ça, un petit moment. Détaillant son apparence en silence, si loin de ce qu'il avait connu d'elle auparavant. Tsss... tout sonnait faux chez elle, ses mots comme son allure.

"Mon sourire tu peux te le mettre ou je pense. Et bien profond. Tu ferais mieux de te la fermer au lieu de jouer ouvertement les hypocrites, j'ai pas de temps à perdre avec toi. Alors soit tu te sers de ce qui te reste comme neurones rescapés de tes beuveries pour suivre en silence, soit tu te démerdes pour ne pas... comment tu disais déjà ? Ah oui... bâcler le travail. Remarque, ça fera au moins un truc que tu ne gâcherais pas."

Son ton avait été acide. Il revoyait toutes les images d'elle bourrée qui lui courait après, puant l'alcool à des kilomètres avec ses chers nouveaux amis. Elle en avait eu rien à foutre de le renvoyer à sa solitude. Absolument rien à foutre, alors il ne fallait pas qu'elle espère une once de considération de sa part. Il recommença d'ailleurs à cherche le bon échantillon. Il finit par le trouver et par l'installer sur le microscope avant de lancer le logiciel sur l'ordinateur qui renvoya l'image de la cellule contenue. Si elle avait réfléchi deux minutes à bosser plutôt qu'à essayer de lui tirer un élan de sympathie, elle aurait compris que sa la présence de sa main était aussi futile que ses mots puisqu'il s'agit d'un microscope électronique et non optique.

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Trois... Deux... Un... Je le fixe, attendant sa réaction qui m'arrive en pleine face et s'en discrétion. J'aurais jamais imaginer le voir réagir comme ça... Il rigole... Il se fait remarquer. Il nous fait remarquer même. Enfin, moi, j'en ai rien à faire de voir les autres nous regarder, je commence à avoir l'habitude d'être le centre de l'attention, alors ça ne me dérange pas le moins du monde. Mais lui, c'est peut-être une autre histoire. Enfin, là n'est pas le soucis maintenant. Parce que je suis surprise, parce que je le regard avec des yeux ronds.J'aurais jamais imaginé une telle réaction de sa part. Et maintenant, il parle, il cherche à m'atteindre, à me blesser... Mais à ce jeu-là, on va être tout les deux perdants... On se connait trop, on en sait trop l'un sur l'autre pour en sortir indemne et triomphant... "La seule chose que j'ai gâché c'est ma vie sentimentale, j'aurais jamais du sortir avec un gars comme toi." C'était sortit, comme une confidence, dans un murmure, presque inaudible. Je ne sais pas pourquoi j'avais dit cela, voulais-je le blesser ? Comme il tentait de le faire avec moi ? Probablement. Parce qu'il vaut mieux pour lui de ne plus perdre de temps avec moi, il faut qu'il me haïsse encore plus, qu'il ne me parle plus même si je lui adresse la parole. C'est le mieux ainsi, alors je lui mens. Parce que oui, ce que je viens de dire, c'est juste un putain de mensonges comme je n'arrête pas d'en servir à mes parents. Je ne suis plus la même qu'avant, il le sait, ils le savent tous. Alors il vaut mieux se tenir loin de moi. Mais ici, tout les deux, on est tout les deux des perdants de toutes façon.

Je le regarde fixer l'écran maintenant, j'ignore s'il m'a entendu ou pas. Dans un sens, j'espère que non. Je m'approche alors de lui, me collant un peu plus contre lui, parce que je vais jouer le rôle qu'il me donne, je vais jouer la pauvre conne, la fille qui n'a plus sa place à la fac à cause de tout l'alcool et la drogue qu'elle consomme pour oublier sa vie de merde. Je vais jouer ce rôle de conne que tu me tends. Je te laisse alors entendre un petit rire alors que je regarde maintenant l'écran. "Tu t'es trompé." Mais là, on sait tout les deux que c'est faux, qu'il a choisi le bon échantillon, comme toujours. Il fait toujours les bons choix, je suis l'unique erreur de sa vie. Alors il doit s'éloigner de moi, pour nous protéger tout les deux. Parce que je ne veux pas le détruire. "Game over. Try again." Je rigole toujours avant de venir déposé un baiser sur sa joue. Je me moque de lui, je joue l'idiote de service, mais c'est ce qu'il a voulu.
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Manque de chance pour elle, Nate avait d'excellentes oreilles. Il entendit son murmure et le reçut de plein fouet. Il ne la regarda pas, et tenta de rester le plus neutre possible tandis qu'il s'était un peu crispé. Elle osait lui sortir un truc pareil... Elle osait lui balancer ça... Alors comme ça il n'était qu'une erreur ? Lui qui avait essayé de la soutenir pour éviter qu'elle ne sombre, il n'était qu'une erreur ? Son coeur battait à tout rompre dans sa poitrine, il ne bougeait pas, fixant l'écran sans vraiment le voir. Bravo Robin, tu avais gagné. Félicitations.

Nate se mura dans son silence. Il tentait de se concentrer sur l'image de cellule qu'il avait devant les yeux et de se battre contre les larmes qui essayaient de lui monter aux yeux. Il serrait son crayon entre ses doigts et frémit un peu quand elle se rapprocha de lui. Qu'est-ce qu'elle faisait exactement ? A quoi elle jouait ? "Tu t'es trompé." Nouvelle claque verbale pour le blond. il resta de marbre en encaissant silencieusement. Il ne voulait même pas chercher à savoir si elle avait tort ou raison, si il s'était vraiment trompé ou non. Il s'en fichait en réalité, bien trop sonné par ce qu'elle avait dit plus tôt.

Mais le coup de grâce, ce fut ce qu'elle fit ensuite, déposer un baiser sur sa joue. Ce geste était presque douloureux pour lui, il resta d'abord immobile, se retenant de respirer pendant quelques secondes avant de se lever en trombe, d'attraper son sac, de fourrer ses feuilles et son crayon dedans et de se lever en faisant grincer son tabouret avant de claquer la porte de la salle. Une fois dehors, il mit une main tremblante sur ses yeux et souffla un peu pour tenter de se calmer. Il était envahit par un mélange de colère, de tristesse d'une intensité assez inédite. S'il avait su, jamais... oh grand jamais il ne se serait laissé tomber amoureux, d'elle ou d'une autre.

Et il avança après avoir passé quelques fractions de secondes devant la porte. Il marchait dans le couloir en direction de l'extérieur, le teint pâle, les yeux embués de larmes. Tout le travail qu'il avait fait pour essayer de l'oublier, pour essayer d'oublier sa peine et sa solitude, elle venait de le bousiller. Quand il était dans cet état, il était incapable de se concentrer sur quoi que ce soit. Alors il continua de marcher jusqu'à finalement arriver dans un couloir désert. Un recoin calme que personne ne fréquentait jamais parce qu'il n'y avait jamais rien d'intéressant. Il y laissa tomber son sac avant de se laisser glisser le long du mur.

Une larme coula malgré lui sur sa joue qu'il essuya d'un revers de la main en regardant dans le vide. Il finit par replier ses genoux et poser ses coudes dessus pour mettre son visage dans ses mains. Il se demandait pourquoi il se faisait chier à essayer de nouer des liens avec les autres si c'était pour que ça finisse comme ça... comme ça ou en harcèlement. C'était toujours pareil au final, sa vie était un putain de cercle vicieux, ça s'arrêtait jamais. Définitivement jamais...

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Que... Quoi? Attend ! Il se passe quoi là ? Pourquoi il part comme ça ? je... j'en reviens pas... Il me plante comme ça ? En plein cours ? Et le TP ? Merde ! Merde MERDE ! Je rage. Il peut pas me faire ça... mais là, le prof me tombe dessus, alors je peux pas aller le chercher, je peux pas lui dire de revenir... Merde, je dois faire ça toute seule... Je relis vite l'énoncé. Je vais faire plaisir au prof, je vais finir l'exercice et après, j'irais lui mettre mes pieds au cul à ce gars qui se casse comme ça ! J'attrape mon plumier, je le sors enfin, c'est pas trop tôt dans un sens et je réponds aux questions sur la feuille le plus rapidement possible, parce qu'il est hors de question que je le laisse filer, il est hors de question qu'il s'en tire comme ça. J'essaie de répondre juste, mais je garantie pas que tout soit juste la dedans, parce que je me précipite dans un sens, et je me stresse toute seule. C'était quoi ce départ d'un coup ? Cette façon de réagir ? Est-ce qu'il m'a entendu ? C'était ce que je voulais non ? Pourquoi je panique comme ça alors ? j'essaie de me calmer, de me concentrer autant que possible. Je crois qu'une dizaine de minutes passent en fait j'en suis pas sure, les autres avances pas vites parce qu'ils débattent, mais moi, j'ai personne avec qui débattre pour donner des réponses, alors j'écris juste, analysant la cellule avant de me lever. Je donne la feuille au prof, prétextant que j'ai une urgence, même s'il doit bien se douter de la raison de mon départ aussi précipité que le tien. J'attrape mon sac et mon plumier que j'ai pas encore ranger dedans au passage et le range en sortant de l'amphi.

Une fois dans le couloir, je soupire, je sais pas où il est passé, ou il est partit... Je cherche, faisant un couloir puis l'autre avant de finalement le trouver reclu dans un coin seul... Je reste un moment à le regarder, un pincement au coeur... Merde... Je devrais faire demi tour et m'en aller, je suis plus cette fille qui s'inquiète pour les autres... je ne devrais pas, plus, m’inquièter pour lui comme ça... On n'est plus rien l'un pour l'autre, j'ai rompu, j'ai stoppé notre histoire j'ai pas fait pause, j'ai mis stop, alors il n'y a pas de reprises possible, alors non, je ne devrais plus me soucier de lui de cette façon... Pourtant... Au fond de moi, je suis toujours cette petite fille qui pense aux autres avant de penser à elle... Alors, je marches, lentement vers lui, et je laisse tomber mon sac à côté du sien pour me laisser glisser contre le mur également à côté de toi. Je fixe le mur en face. "Nate... Je... Pardon... Je ne voulais pas te faire pleurer encore... Je dois juste t'éloigner de moi pour ne pas te détruire... J'ai tué mon frère... Alors, je n'ai pas envie de te tuer aussi..." Était-ce un aveu? Est-ce qu'en lui disant cela, je ne lui disais pas que je l'aimais encore par hasard ? Peut-être... Je ne sais pas... Je sais que de base c'était ça ma motivation... Le protéger de moi, de cette fille qui tue ses proches... Parce que je l'aimais... Je passe mon bras sur ses épaules pour le tirer maintenant vers moi, qu'il le veuille ou non, je le serre contre moi et passe ma main dans sa chevelure, fixant toujours le mur en face de moi. Je ne dois pas craquer.
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La tranquillité fut de courte durée. Il avait pleuré pendant une dizaine de minutes en silence, tout seul dans son coin. Il laissait son trop plein d'émotion s'en aller lentement en espérant pouvoir ensuite se concentrer un peu sur son travail. Il en avait un paquet à faire, alors... il voulait vraiment pouvoir encore une fois enterrer tout ça derrière lui et finalement avancer. Seul plutôt que mal accompagné, seul plutôt que de prendre encore une fois le risque de souffrir comme ça. Puis, elle s'était posée à côté de lui.

Il s'était d'abord crispé en entendant le bruit de son sac sur le sol. Il savait que c'était elle. Qui d'autre aurait pu le suivre comme ça ? Nate fronça les sourcils derrière ses mains. Pourquoi elle se préoccupait de lui et pas de sa petite personne ? Est-ce que ça voulait dire qu'il lui restait un soupçon de gentillesse sous la couche épaisse de culpabilité et d'alcool qui l'embrumait ? Peut-être bien. Mais les mots qu'elle prononça firent serrer les dents au blond. Donc elle était toujours persuadée que c'était sa faute. En même temps... c'était pas l'alcool et la drogue qui allaient l'aider à se persuader du contraire. Et pourquoi elle parlait de le tuer ? C'était déjà fait de toute façon.

Robin le serra contre elle. Il ne s'y attendait vraiment pas et se crispa. Il crevait d'envie depuis des mois de retrouver un peu de sa chaleur, et maintenant qu'il en avait, il ne savait plus quoi penser. Pourquoi elle faisait ça bordel ? Elle ne voulait pas le tuer... mais faire ça alors qu'elle ne voulait plus de lui, c'était de la véritable torture. Il se crispa même un peu plus quand elle glissa ses doigts dans ses cheveux comme elle avait l'habitude de le faire à l'époque. Mais à quoi elle jouait putain... à quoi elle jouait ?! Il ne supportait pas cette sensation. Nate enleva ses mains de son visage dénué de larmes à présent. Ses traits étaient tirés, tout son corps était tendu.

"Pourquoi tu fais ça alors ?"

Une question très simple. Mais il estimait avoir le droit à une réponse honnête. Si du moins il lui en restait un minimum. Ses yeux étaient encore une fois perdus dans le vague, ile ressassait ce qu'elle avait pu dire quelques secondes plus tôt. Tué son frère... Une nouvelle boule de colère vint l'envahir. Si elle ne l'avait pas simplement éliminé de sa vie du jour au lendemain, peut-être qu'il aurait pu réussir à lui ôter cette idée de la tête.

"Tu n'as pas tué ton frère. Et tu le sais..."

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Je laisse mes doigts glisser entre ses mèches blondes... Ce geste, je ne sais pas combien de fois je l'avais déjà fait... J'aimais jouer dans ses cheveux quand je le tenais dans mes bras comme maintenant, même si là, il n'y a qu'un bras autour de lui, autour de ses épaules. L'autre pendant le long de mon corps, le poing crispé contre le sol à cause de ce que je viens de lui dire. Je fixe le mur, cherchant à garder une certaine contenance alors que l'on est à nouveau si proche... Cela me fait tout drôle... Alors qu'il ne peut plus rien y avoir entre nous hormis de la haine. Je ferme les yeux un instant alors qu'il me demande maintenant pourquoi je fais ça. Pourquoi j'agis de la sorte... Parle-t-il seulement de maintenant, ou bien aussi d'avant ? De ce que je suis devenue ? Je reste silencieuse. Sa question est bien trop imprécise pour que je puisse lui donner une réponse. J'ouvre alors à nouveau les yeux et reprends ma contemplation de ce mur. Est-ce une parodie du mur des lamentations ? Il est bien mit dans ce couloir délaissé. Combien de jeunes adultes comme nous se sont retrouver ici pour se lamenter, pour pleurer, ou simplement pour fuir un instant ? Fuir... J'ai besoin de ça... Encore... Je ne veux pas de cette conversation alors qu'il hausse le tons sur moi en disant que je ne suis pas responsable. Sauf que si. Je le suis. Sans moi, mon frère ne serait pas sortit, ou si s'était le cas, il ne serait pas rentrer à cet heure-là. Mais que ça soit un cas ou l'autre, il n'aurait jamais eu cet accident si je n'avais pas été avec. J'ai sa mort sur la conscience et ça, Nate, ne peut pas le comprendre. Il ne me comprendra jamais... Comme tout les autres. Même si Alfie a perdu un proche aussi, même si comme moi, il cherche à fuir, ce n'est pas la même chose... C'est loin d'être identique.

Je me penche alors au dessus de mon ex pour attraper mon sac qui est à côté de lui, je tremble un peu... Probablement par manque, mais aussi parce que je suis mal, parce que je suis sur le point de craquer encore. Je peux pas assumer, je veux pas pleurer encore. J'attrape donc mon sac et l'ouvre rapidement pour attraper une petite sacoche. J'ignore la présence du blond, pour le moment, je dois juste me concentrer sur ça, je dois juste penser à me faire mon joint. J'ai la feuille entre les doigts, j'attrape le tabacs et le canabis, je cale un boit de carton pour en fait un filtre. Je tremble... J'ai envie de pleurer. Je me mords la lèvre inférieure presque à sang pour tenter de contenir les sanglots alors que je comment à craques, que les larmes prennent place dans mes yeux, troublant ma vue. J'espère qu'il ne le voit pas. Je reste concentré et termine de rouler mon joint, les doigts crispé et tremblant. Je cherche même pas à lui cacher ça. A quoi bon. Il sait déjà à quel point je suis mal.
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ARE YOU KIDDING ME ?
Le silence s'étendait entre eux. Elle ignora tout ce qu'il avait dit comme si... comme si ses mots n'étaient pas parvenus à ses oreilles. Nate baissa les yeux. Il revoyait leur relation complice et constatait avec horreur à quel point ils étaient arrivés aujourd'hui. Ils ne parvenaient même plus à communiquer simplement, à échanger quelques mots. Comme deux étrangers... autrefois amants. C'était un peu comme si leur vie de couple avait eu lieu dans un monde parallèle. Cette perspective était effrayante, elle tira un soupire à Nate qui fixait le sol pendant qu'elle se concentrait sur le mur d'en face.

Elle se pencha alors au-dessus de lui, brisant leur immobilité. Le blond haussa les sourcils et cligna un peu des yeux, sortant soudainement de ses pensées et de son questionnement. Elle cherchait son sac, elle voulait... partir ? Comme ça ? Sans rien dire ? Mais il comprit rapidement qu'il s'était mépris sur ses attentions. Elle sortir... de quoi se faire un joint. Il regarda la scène avec des yeux ronds, ouvrant de temps en temps la bouche avant de la refermé, un peu estomaqué qu'elle fasse ça ici, comme ça... devant lui. Il sentit un peu de colère monter une nouvelle fois et tourna la tête à l'opposé de la jeune femme en passant une main sur son visage, soufflant lentement pour tenter de se calmer.

Puis, dans un geste qui le surprit lui même, il balaya de sa main le petit atelier de la blonde, le faisant voler au sol. Hors de question qu'elle se drogue sous son nez. Hors... de... question... Il l'observait avec une mine sombre, véritablement en colère, et sévère. L'imaginer se détruire était déjà suffisamment insupportable, tout comme le fait de la croiser tellement bourrée qu'elle ne contrôlait même plus ce qu'elle faisait. Mais alors... la voir faire ça sous son nez. C'était juste pas possible. Ça lui donnait envie de vomir. Il ne pouvait pas... la voir se détruire sous son nez. La haine n'est que de l'amour. Des sentiments voisins qui naissent parce qu'on tient trop à quelqu'un. Il finit par fermer les yeux et par poser l'arrière de son crâne contre le mur en soupirant.

"S'il te plaît... C'est déjà assez dur de t'imaginer te détruire, alors si tu pouvais éviter de le faire devant moi... je t'en serais reconnaissant."

Nate rouvrit les yeux pour l'observer. Il la détaillait comme pour essayer de retrouver des traces de l'ancienne Robin. L'avait-elle vraiment tuée ? Avait-elle vraiment disparu ? Le blond voulait croire que ce n'était pas là, par les gestes qu'elle avait eu envers lui, il voulait y croire plus que tout. En attendant... il fallait qu'il ait des réponses. Alors il se décida à reformuler sa question au risque de finir rouge de gêne. Ce qui se produisit à peine il ouvrit la bouche.

"Pourquoi tu es revenue ? Pourquoi tu m'as pris dans tes bras comme ça ?"

Son coeur battait tellement fort qu'il avait l'impression qu'il allait faire exploser sa cage thoracique. Nate essayait de faire taire l'espoir qui pointait le bout de son nez. Il savait que c'était mort, qu'il n'avait plus une chance. Sa tête se décolla un peu du mur, il la baissa à nouveau, repensant à ce qu'elle avait dit avant. Il laissa échapper un murmure entre ses lèvres.

"Tu dis que tu ne veux pas me tuer... mais tu l'as fait le jour où tu n'as plus voulu de moi dans ta vie..."

©Babao
(Invité)

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