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Cela faisait déjà un peu plus d’un mois que j’étais partie pour Tokyo avec les jumeaux. Je profitais vraiment de cette expérience. Je m’étais faite des nouveaux amis avec certains autres étudiants étrangers mais aussi avec pas mal de locaux. Ca les surprenait que je parlais si bien japonais. J’avouais moi-même être quelque peu surprise que je n’avais pas perdu la langue après que je ne la pratiquais plus si régulièrement. Je m’étais réhabituée a la vie à Tokyo, bien que j’étais seule et que je n’avais personne pour m’aider, je m’amusais. Toute fois, avec l’arrivée des examens et de beaucoup de projets pour l’université, je commençais à avoir du mal à gérer avec les jumeaux. Ils devenaient de plus en plus demandant. Chaque week-end, il fallait que nous fassions quelque chose, que nous allions visiter un endroit et je commençais a sentir la fatigue. Cela avait été beaucoup plus facile quand j’avais mon tuteur pour m’aider avec la tache. Depuis qu’Elios était en Italie, a s’occuper de son pays, il n’avait pas eu le temps de les avoir vraiment. J’avais besoin de souffler. Je n’avais jamais cru que j’aurai du mal a concilier mes études et être mère a ce point de ce cote du monde. Le niveau était vraiment diffèrent. Je me devais de travailler encore plus dure et ceux malgré mon génie. C’est pour cela que j’avais demandé à la famille d’Elios si ils pourraient les prendre le temps de mon semestre. Aujourd’hui était le jour où quelqu’un allait venir les chercher. Je leur avais déjà expliqué tout ce qui allait se passer, qu’ils iraient voir Papa pendant plusieurs semaines en Italie et que j’irais les chercher en rentrant de Tokyo. J’arrivais à l’aéroport de de Tokyo Narita, les jumeaux avec moi pour aller chercher la personne responsable pour accompagner mes enfants en Italie. On ne m’avait pas informé de qui il s’agirait, juste qu’il s’agissait d’une personne de confiance de la famille et que je n’avais pas de soucis à me faire. Alors, tenant mes jumeaux dans les mains, nous attendions l’arrivée de cette personne, me posant des questions sur celle-ci.
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Le stress montait en moi. Car oui, à chaque fois qu'il s'agissait de Feldt et des jumeaux, mon coeur battait à tout rompre. Je voulais que ma venue se fasse secrète, je ne voulais pas qu'elle rebrousse chemin, parce qu'elle refuserait de me voir. Chose que je comprendrais. En y repensant je ne me souvenais même plus comment nous nous étions quitté, quel était la dernière fois où nous nous étions vus ? Parlés ? Je soupirais, faisant l'allée retour de la porte de l’aéroport à l'accueil. Pourtant dès que la gouvernante m'avertit que Feldt et les enfants arrivaient, je serrais les dents et pris une posture des plus nobles. Ces derniers mois, énormément de choses avaient changé. Même moi j'avais changé et tout le monde à la cour me le faisait remarquer. J'étais devenu plus aigri, plus angoissé, plus.. dur. En même temps avec tout le stress qui pesaient sur mes épaules, c'était quelque chose. Mais pour rien au monde je n'aurais refusé de prendre mes enfants, mes petits anges. Je ne me considérais pas comme un très bon père, mais j'esperais que les choses allaient changer. Je soufflais une bonne fois pour toute, et franchit la porte de l’aéroport. Faisant tout de suite face à mes 2 petits anges. Et Feldt... Je me raclais la gorge et affichait un énorme et somptueux sourire pour les jumeaux. Ils avaient l'air tout aussi ravis que moi. Je prenais d'abord Gaïa que j'embrassais tellement de fois, qu'elle en allait presque pleurer. " Ma princesse, que je t'aime, tu m'as manqué ! " Puis je retourne mon attention vers l'autre, Hermès, mon fils à moi. " Et toi donc petite canaille ? Viens dans les bras de papa. " et je l'embrasse tout autant que sa soeur. La gouvernante se trouvant derrière moi, je lui fis signe de s'approcher, et pendant ce temps, toujours avec Hermès dans les bras, j'observais Feldt. De la tête aux pieds. Longuement. Très longuement.