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After the hurricane comes the rainbow ~
Noah & Amanda
J’adorais parler avec lui. C’était comme parler à une meilleure amie ou une vieille connaissance. Il m’écoutait, je l’écoutais, nous nous comprenions et c’était parfait comme cela. Une arrière-grand-mère nymphomane ? C’était absolument à tordre de rire et cela m’amusait beaucoup d’entendre ce genre de chose. Cela expliquait peut-être les comportements de Noah. Cette simple idée me parvint en tête et me fit rire instantanément. Je m’empressai de dire à Noah, suite à cela : « C’est pour ça que tu es autant branché… » Je fis une petite pause et m’approchai de lui un peu plus pour qu’il puisse entendre ma voix basse : « Sexe ? » Je ris un petit peu avant de me remettre confortablement sur la banquette. Je pris quelques frites trempées dans du ketchup pour les engloutir directement. J’essuyai mes doigts gras sur la serviette tandis que je regardai toujours Noah. J’étais d’un naturel sans nom et bien que le jeune homme venait d’une autre société, qu’il était de l’aristocratie tout ça, cela ne m’empêchait pas d’avoir mes habitudes et de rester moi-même quoi qu’il arrivait.
Lorsqu’il évoqua le fait de m’emmener manger, cela me fit tilt. Il était vrai que je ne connaissais rien des soirées mondaines, ou même des grands restaurants. La seule chose dont j’étais au courant, c’était qu’il y avait des tas de couverts différents pour chaque type de viande, chaque type de plat et qu’évidemment, je n’avais aucune idée de comment les utiliser. Penser à tout cela me faisait un peu peur car je n’avais pas envie de passer pour une idiote et j’avais peur, au final, que l’on me juge. Pas que Noah me juge, mais que d’autres puissent le faire. Mais le jeune homme s’habituait à mon mode vie, il fallait bien qu’à la fin, je m’habitue au sien, surtout si nous restions ensemble encore longtemps. Quoi qu’il en était, j’étais persuadée que je m’y habituerai et que nous serions très bien ainsi. De plus, si Kate Middleton avait réussi à s’y faire, pourquoi pas moi après tout ? « C’est vrai, je sais juste que la fourchette a trois dents, c’est pour le poisson, mais après… Aucune idée. » Je ris un petit peu avant d’avaler un autre tender. « Mais je suis sûre que tu feras un très bon professeur… Non ? » Je continuai de sourire pendant qu’il continuait son repas. Il était vrai que j’avais énormément de chose à découvrir, énormément de chose à apprendre sur lui et son milieu de vie. Mais j’étais prête à faire tout ce qu’il fallait pour être au point sur chacune des particularités de sa classe.
Lorsqu’il dit que nous pouvions associer les deux, que moi j’étudierai ma psycho pendant qu’il étudierait son droit, je trouvai immédiatement que c’était une excellente idée et que si cela se passait parfaitement, nous pourrions réitérer l’expérience et ainsi pouvoir passer beaucoup plus de temps ensemble. « Oui, ça marche, on fait ça. Mais alors il faut vraiment que tu sois très sage, d’accord ? » Je ris un petit peu, pensant à toute les choses qu’il avait l’habitude de faire, comme me sauter dessus à la première occasion par exemple.
Nous continuions notre repas pendant que nous parlions. C’était agréable et reposant comme moment. Cela changeait de tout ce que nous faisions d’habitude… C’était tellement normal que j’en appréciais d’autant plus la simplicité. « Bien sûr que tu seras une motivation en plus, tu es déjà toute ma motivation… » Je lui souris après qu’il m’eut dis qu’il serait le premier concerné par mes études étant donné qu’il ne voulait absolument pas que je parte. A ces mots je le trouvais encore plus adorable. Il était plus que mignon, j’aimais vraiment qu’il me dise ce genre de chose parce qu’il me réchauffait à chaque fois le cœur, je me sentais entourée et soutenue au moins par une personne ici.
Je débitais un flux de parole impressionnant et Noah finit par m’arrêter en me prenant la main et en me faisant remarquer que je devais parler moins vite, que j’avalerai ma langue sinon. Je le regardai un moment dans les yeux un peu surprise et toujours attendrie par le jeune homme. Je me calmai un petit peu, l’écoutant à mon tour. Il finit par « Si ce n’est qu’une question d’argent, ne te prends pas la tête. » Alors évidemment, c’était encore plus gentil de me proposer son aide, mais je n’avais aucune envie de vivre au dépend de quelqu’un. Je n’avais aucune envie de me faire payer quoi que ce soit. Surtout par Noah. Même si nous étions très proches et que nous partagions tout… Il ne fallait absolument pas que j’abuse et que je profite de lui. Et puis je préférais largement me payer tout…
« Non, je ne veux pas que tu m’aides, je gère. » Je lui fis un large sourire rassurant, comme si je ne voulais pas qu’il s’inquiète pour moi bien que ce que je faisais était assez usant. « Ça serait tellement génial si tu pouvais venir chez moi… Et en plus on repartirait ensemble… » Cette idée était vraiment alléchante, j’imaginais déjà tout ce que nous pouvions faire près de chez moi et tout ce que j’avais à lui montrer. Puis j’avais tout de même envie de le présenter à mon père, lui qui me rabâchait sans cesse qu’il fallait que je trouve quelqu’un. Au moins, il serait servi et puis Noah était quelqu’un d’extraordinaire alors il ne pouvait que l’apprécier.
J’avais remarqué que le jeune homme devint un peu gêné et intimidé. Il me demanda si je ne vivais qu’avec mon père. Cela, évidemment, me rappela tout ce que j’avais vécu avec ma mère et la peine que j’avais eu il y a deux ans. Alors, j’essayai d’éviter au plus de montrer quoi que ce soit afin de ne pas l’inquiéter. « Ma mère nous a quitté il y a deux ans. C’est pour ça que je ne vis qu’avec mon père en fait. Enfin… mon «Père ». » Je fis, à l’aide de mes doigts, le signe des trémas accentuant sur le fait que mon père n’était pas vraiment mon père. « J’ai été adoptée quand j’étais bébé, en fait. A la base ma vraie mère était ukrainienne et mon père russe. C’est bizarre parce que ça fait quand même un moment qu’on est ensemble… Et on n’a jamais vraiment parlé de notre famille… » Je jouais un petit peu nerveusement avec la paille de ma boisson, pendant que mon regard se perdait ici et là, dans la grande salle de ce snack.
Lorsqu’il évoqua le fait de m’emmener manger, cela me fit tilt. Il était vrai que je ne connaissais rien des soirées mondaines, ou même des grands restaurants. La seule chose dont j’étais au courant, c’était qu’il y avait des tas de couverts différents pour chaque type de viande, chaque type de plat et qu’évidemment, je n’avais aucune idée de comment les utiliser. Penser à tout cela me faisait un peu peur car je n’avais pas envie de passer pour une idiote et j’avais peur, au final, que l’on me juge. Pas que Noah me juge, mais que d’autres puissent le faire. Mais le jeune homme s’habituait à mon mode vie, il fallait bien qu’à la fin, je m’habitue au sien, surtout si nous restions ensemble encore longtemps. Quoi qu’il en était, j’étais persuadée que je m’y habituerai et que nous serions très bien ainsi. De plus, si Kate Middleton avait réussi à s’y faire, pourquoi pas moi après tout ? « C’est vrai, je sais juste que la fourchette a trois dents, c’est pour le poisson, mais après… Aucune idée. » Je ris un petit peu avant d’avaler un autre tender. « Mais je suis sûre que tu feras un très bon professeur… Non ? » Je continuai de sourire pendant qu’il continuait son repas. Il était vrai que j’avais énormément de chose à découvrir, énormément de chose à apprendre sur lui et son milieu de vie. Mais j’étais prête à faire tout ce qu’il fallait pour être au point sur chacune des particularités de sa classe.
Lorsqu’il dit que nous pouvions associer les deux, que moi j’étudierai ma psycho pendant qu’il étudierait son droit, je trouvai immédiatement que c’était une excellente idée et que si cela se passait parfaitement, nous pourrions réitérer l’expérience et ainsi pouvoir passer beaucoup plus de temps ensemble. « Oui, ça marche, on fait ça. Mais alors il faut vraiment que tu sois très sage, d’accord ? » Je ris un petit peu, pensant à toute les choses qu’il avait l’habitude de faire, comme me sauter dessus à la première occasion par exemple.
Nous continuions notre repas pendant que nous parlions. C’était agréable et reposant comme moment. Cela changeait de tout ce que nous faisions d’habitude… C’était tellement normal que j’en appréciais d’autant plus la simplicité. « Bien sûr que tu seras une motivation en plus, tu es déjà toute ma motivation… » Je lui souris après qu’il m’eut dis qu’il serait le premier concerné par mes études étant donné qu’il ne voulait absolument pas que je parte. A ces mots je le trouvais encore plus adorable. Il était plus que mignon, j’aimais vraiment qu’il me dise ce genre de chose parce qu’il me réchauffait à chaque fois le cœur, je me sentais entourée et soutenue au moins par une personne ici.
Je débitais un flux de parole impressionnant et Noah finit par m’arrêter en me prenant la main et en me faisant remarquer que je devais parler moins vite, que j’avalerai ma langue sinon. Je le regardai un moment dans les yeux un peu surprise et toujours attendrie par le jeune homme. Je me calmai un petit peu, l’écoutant à mon tour. Il finit par « Si ce n’est qu’une question d’argent, ne te prends pas la tête. » Alors évidemment, c’était encore plus gentil de me proposer son aide, mais je n’avais aucune envie de vivre au dépend de quelqu’un. Je n’avais aucune envie de me faire payer quoi que ce soit. Surtout par Noah. Même si nous étions très proches et que nous partagions tout… Il ne fallait absolument pas que j’abuse et que je profite de lui. Et puis je préférais largement me payer tout…
« Non, je ne veux pas que tu m’aides, je gère. » Je lui fis un large sourire rassurant, comme si je ne voulais pas qu’il s’inquiète pour moi bien que ce que je faisais était assez usant. « Ça serait tellement génial si tu pouvais venir chez moi… Et en plus on repartirait ensemble… » Cette idée était vraiment alléchante, j’imaginais déjà tout ce que nous pouvions faire près de chez moi et tout ce que j’avais à lui montrer. Puis j’avais tout de même envie de le présenter à mon père, lui qui me rabâchait sans cesse qu’il fallait que je trouve quelqu’un. Au moins, il serait servi et puis Noah était quelqu’un d’extraordinaire alors il ne pouvait que l’apprécier.
J’avais remarqué que le jeune homme devint un peu gêné et intimidé. Il me demanda si je ne vivais qu’avec mon père. Cela, évidemment, me rappela tout ce que j’avais vécu avec ma mère et la peine que j’avais eu il y a deux ans. Alors, j’essayai d’éviter au plus de montrer quoi que ce soit afin de ne pas l’inquiéter. « Ma mère nous a quitté il y a deux ans. C’est pour ça que je ne vis qu’avec mon père en fait. Enfin… mon «Père ». » Je fis, à l’aide de mes doigts, le signe des trémas accentuant sur le fait que mon père n’était pas vraiment mon père. « J’ai été adoptée quand j’étais bébé, en fait. A la base ma vraie mère était ukrainienne et mon père russe. C’est bizarre parce que ça fait quand même un moment qu’on est ensemble… Et on n’a jamais vraiment parlé de notre famille… » Je jouais un petit peu nerveusement avec la paille de ma boisson, pendant que mon regard se perdait ici et là, dans la grande salle de ce snack.
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