Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityAfter the hurricane comes the rainbow ~ Noah - Page 3
-25%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable Gamer 16,1” HP Victus 16 – 16 Go /512 Go
749.99 € 999.99 €
Voir le deal


After the hurricane comes the rainbow ~ Noah

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

After the hurricane comes the rainbow ~

Noah & Amanda


J’adorais parler avec lui. C’était comme parler à une meilleure amie ou une vieille connaissance. Il m’écoutait, je l’écoutais, nous nous comprenions et c’était parfait comme cela. Une arrière-grand-mère nymphomane ?  C’était absolument à tordre de rire et cela m’amusait beaucoup d’entendre ce genre de chose. Cela expliquait peut-être les comportements de Noah. Cette simple idée me parvint en tête et me fit rire instantanément. Je m’empressai de dire à Noah, suite à cela : « C’est pour ça que tu es autant branché… » Je fis une petite pause et m’approchai de lui un peu plus pour qu’il puisse entendre ma voix basse : « Sexe ? » Je ris un petit peu avant de me remettre confortablement sur la banquette. Je pris quelques frites trempées dans du ketchup pour les engloutir directement. J’essuyai mes doigts gras sur la serviette tandis que je regardai toujours Noah. J’étais d’un naturel sans nom et bien que le jeune homme venait d’une autre société, qu’il était de l’aristocratie tout ça, cela ne m’empêchait pas d’avoir mes habitudes et de rester moi-même quoi qu’il arrivait.

Lorsqu’il évoqua le fait de m’emmener manger, cela me fit tilt. Il était vrai que je ne connaissais rien des soirées mondaines, ou même des grands restaurants. La seule chose dont j’étais au courant, c’était qu’il y avait des tas de couverts différents pour chaque type de viande, chaque type de plat et qu’évidemment, je n’avais aucune idée de comment les utiliser. Penser à tout cela me faisait un peu peur car je n’avais pas envie de passer pour une idiote et j’avais peur, au final, que l’on me juge. Pas que Noah me juge, mais que d’autres puissent le faire. Mais le jeune homme s’habituait à mon mode vie, il fallait bien qu’à la fin, je m’habitue au sien, surtout si nous restions ensemble encore longtemps. Quoi qu’il en était, j’étais persuadée que je m’y habituerai et que nous serions très bien ainsi. De plus, si Kate Middleton avait réussi à s’y faire, pourquoi pas moi après tout ? « C’est vrai, je sais juste que la fourchette a trois dents, c’est pour le poisson, mais après… Aucune idée. » Je ris un petit peu avant d’avaler un autre tender. « Mais je suis sûre que tu feras un très bon professeur… Non ? » Je continuai de sourire pendant qu’il continuait son repas. Il était vrai que j’avais énormément de chose à découvrir, énormément de chose à apprendre sur lui et son milieu de vie. Mais j’étais prête à faire tout ce qu’il fallait pour être au point sur chacune des particularités de sa classe.

Lorsqu’il dit que nous pouvions associer les deux, que moi j’étudierai ma psycho pendant qu’il étudierait son droit, je trouvai immédiatement que c’était une excellente idée et que si cela se passait parfaitement, nous pourrions réitérer l’expérience et ainsi pouvoir passer beaucoup plus de temps ensemble. « Oui, ça marche, on fait ça. Mais alors il faut vraiment que tu sois très sage, d’accord ? » Je ris un petit peu, pensant à toute les choses qu’il avait l’habitude de faire, comme me sauter dessus à la première occasion par exemple.

Nous continuions notre repas pendant que nous parlions. C’était agréable et reposant comme moment. Cela changeait de tout ce que nous faisions d’habitude… C’était tellement normal que j’en appréciais d’autant plus la simplicité. « Bien sûr que tu seras une motivation en plus, tu es déjà toute ma motivation… » Je lui souris après qu’il m’eut dis qu’il serait le premier concerné par mes études étant donné qu’il ne voulait absolument pas que je parte.  A ces mots je le trouvais encore plus adorable. Il était plus que mignon, j’aimais vraiment qu’il me dise ce genre de chose parce qu’il me réchauffait à chaque fois le cœur, je me sentais entourée et soutenue au moins par une personne ici.

Je débitais un flux de parole impressionnant et Noah finit par m’arrêter en me prenant la main et en me faisant remarquer que je devais parler moins vite, que j’avalerai ma langue sinon. Je le regardai un moment dans les yeux un peu surprise et toujours attendrie par le jeune homme. Je me calmai un petit peu, l’écoutant à mon tour. Il finit par « Si ce n’est qu’une question d’argent, ne te prends pas la tête. » Alors évidemment, c’était encore plus gentil de me proposer son aide, mais je n’avais aucune envie de vivre au dépend de quelqu’un. Je n’avais aucune envie de me faire payer quoi que ce soit. Surtout par Noah. Même si nous étions très proches et que nous partagions tout… Il ne fallait absolument pas que j’abuse et que je profite de lui. Et puis je préférais largement me payer tout…
« Non, je ne veux pas que tu m’aides, je gère. » Je lui fis un large sourire rassurant, comme si je ne voulais pas qu’il s’inquiète pour moi bien que ce que je faisais était assez usant. « Ça serait tellement génial si tu pouvais venir chez moi… Et en plus on repartirait ensemble… » Cette idée était vraiment alléchante, j’imaginais déjà tout ce que nous pouvions faire près de chez moi et tout ce que j’avais à lui montrer. Puis j’avais tout de même envie de le présenter à mon père, lui qui me rabâchait sans cesse qu’il fallait que je trouve quelqu’un. Au moins, il serait servi et puis Noah était quelqu’un d’extraordinaire alors il ne pouvait que l’apprécier.

J’avais remarqué que le jeune homme devint un peu gêné et intimidé. Il me demanda si je ne vivais qu’avec mon père. Cela, évidemment, me rappela tout ce que j’avais vécu avec ma mère et la peine que j’avais eu il y a deux ans. Alors, j’essayai d’éviter au plus de montrer quoi que ce soit afin de ne pas l’inquiéter. « Ma mère nous a quitté il y a deux ans. C’est pour ça que je ne vis qu’avec mon père en fait. Enfin… mon «Père ». » Je fis, à l’aide de mes doigts, le signe des trémas accentuant sur le fait que mon père n’était pas vraiment mon père.  « J’ai été adoptée quand j’étais bébé, en fait. A la base ma vraie mère était ukrainienne et mon père russe. C’est bizarre parce que ça fait quand même un moment qu’on est ensemble… Et on n’a jamais vraiment parlé de notre famille… » Je jouais un petit peu nerveusement avec la paille de ma boisson, pendant que mon regard se perdait ici et là, dans la grande salle de ce snack.




© charney for ilh
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
After the hurricane



✧ Boston Common, fin de matinée. ✧Amanda & Noah


Il n’était pas étonnant de découvrir, surtout dans les familles d’ascendance nobles, beaucoup de casseroles relatives à la vie de leurs grands noms. En fait, si Amanda avait seulement tapé dans google le nom de famille de Noah, elle aurait pu en apprendre beaucoup sur son histoire et ses origines. Mais, le scandale de la duchesse connue pour ses déboires sexuels était de loin une des anecdotes préférées du jeune homme. Il rit à la remarque de la jeune fille qu’il trouva très alléchante : sa façon de prononcer le mot « sexe » lui donna un quelques pétillements en bas du ventre. Alors il s’approcha un peu plus d’elle afin de lui murmurer aux bords des lèvres, en la regardant dans les yeux, d’un air assuré et malicieux : « Je ne serais pas autant branché … sexe, si ma partenaire n’était pas … aussi sexy ». Il sourit en la regardant dans les yeux tentant de l’intimider. Il adorait la voire rougir ou rire avec ce petit rire de souris gênée.

Le protocole de bonne conduite en société était vraiment un enfer pour toute personne non initiée. Si Noah avait atterrit dans ce monde en cours de route, il ne s’y serait clairement jamais accoutumé. Pour lui, les nombreux couverts, les règles de bienséances et la convenance étaient des réflexes acquis depuis sa plus tendre enfance. Il avait même eu un précepteur et des cours de bonnes conduites avec ses deux frères, tout comme il avait eut des cours particulièrement poussés sur l’histoire européenne, de danse ou de musique. L’élégance du dix-septième siècle français était loin d’être mort et continuait d’illuminer tous les spectacles mondains d’Europe. C’était une manière pour ces gens là, non pas de faire des manières, mais surtout de ne pas perdre leurs traditions au même titre que n’importe quel peuple ou classe sociale. Et les parents de Noah étaient très à cheval sur ses coutumes. Il allait attendre un peu avant de leur présenter Amanda : d’abord, parce qu’il était impensable pour eux que Noah leur ramène une « roturière », mais surtout, parce qu’il voulait éviter de mettre la jeune fille extrêmes mal à l’aise lors de repas ou de soirées. Alors, comme il avait tout de même envie de lui faire découvrir son monde : après tout, il ne s’agissait pas que d’argent et de belles maisons, c’était toute une ambiance, une histoire forte à laquelle Noah tenait beaucoup, c’était ses racines ; il voulait petit à petit l’emmener dans des restaurants prestigieux et lui apprendre, sans la forcer, à agir en bonne société. Il ajouta, en riant quelque peu à l’évocation de quelques anecdotes de sa vie : « Je serais bien moins sévère que mon précepteur c’est certain ! Connaitre la fourchette à poisson n’était pas suffisant, et à la moindre erreur on était sévèrement punis. Je crois que le pire c’était les cours de danse, mon frère et moi courrions nous cacher dans les cachots chaque fois que nous devions y passer. Puis t’aurais vu nos cavalières … de vraies teignes ! ». Il finit par un sourire avant d’ajouter à peine plus sérieux : « Tu seras à bonne école avec moi. Tu deviendras aussi professionnelle que moi avec mes doigts », il pris quelques frittes à ses mots avant de les engloutir.

Lorsqu’ils se mirent d’accord pour se voir après le travail d’Amanda et étudier ensemble, Noah esquissa un large sourire : « Promis. Je serais tellement sérieux que c’est toi qui finira pas ne plus être sage », il la regarda avec un petit air taquin avant de finir les dernières bouchées de son cheeseburger. Puis, les deux jeunes gens planifiaient un voyage en Norvège, dans le pays d’Amanda. Comme il l’avait anticipé, elle refusa son aide. Pourtant ce n’était pas si grave, lui du moins n’en avait strictement rien à faire de dépenser de l’argent. Alors si ça pouvait rendre heureuse sa petite-amie, il serait ravie de le faire : « Ne dis pas n’importe quoi. On aura qu’à dire que c’est ton cadeau de Noël si jamais. J’avais prévu de t’offrir encore de la lingerie mais … un voyage en Norvège c’est bien aussi ». Il ne cessait de la regarder le sourire aux lèvres, les deux jeunes gens devaient avoir l’air d’un vrai petit couple, appréciant les choses simples de la vie, et complètement enfermés dans leur bulle malgré tout le mouvement dehors.

Amanda se mit enfin à raconter son histoire. Comme il semblait l’avoir compris, Noah confirma ses doutes quant à la mère de la jeune fille. C’était vraiment bizarre, ils se connaissaient depuis quelques semaines déjà et Noah ne savait rien de la vie d’Amanda. Elle en savait beaucoup sur lui à l’inverse, et cette pensée le rendu un peu triste. Il se trouva égoïste de ne pas s’être intéressé plus tôt au passé de la jeune fille. Mais il était complètement absorbé par son histoire avec elle, qu’il en oubliait complètement qu’elle avait pu avoir une vie avant lui. Oui effectivement, c’était une pensée excessivement égoïste, une de celles forgées par son éducation : « Ouaou je … ». Noah regardait partout sauf Amanda pendant une fraction de seconde avant de venir s’appuyer sur la table et de s’approcher un peu plus d’elle, de manière à créer une petite sphère d’intimité : « Je me sens un peu bête de ne pas connaitre une chose aussi importante. » Il haussa légèrement les épaules, comme désolé, avant d’ajouter : « Tu as déjà … rencontré ta famille biologique ? ». Il balaya l’environnement du regard avant d’ajouter avec un rire nerveux qui trahissait sa gêne : « En fait, ce qui est bizarre c’est d’en parler dans un restaurant populaire avec toutes ces oreilles qui trainent ».










Made by Lackey-G © for ILH
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

After the hurricane comes the rainbow ~

Noah & Amanda


Lorsqu’il évoqua le cadeau de Noël je ne pouvais m’empêcher de penser qu’il était adorable mais que je ne pourrais jamais accepter une telle chose. Du simple fait que moi-même était incapable de lui offrir un très beau présent. Pour moi, il fallait que ce soit quelque chose de la même valeur, et ce voyage serait certainement, d’une manière démesurée, un cadeau bien trop important pour moi. Alors, je souris quelque peu et ne répondis rien, mais n’en pensant pas moins. Je regardais mon plat qui diminuait de minute en minute et commençant à caller quelque peu. Je mangeais beaucoup moins vite qu’au début et j’avais du mal à continuer.

Finalement, je relevai la tête vers mon partenaire et lui fis un petit sourire avant de raconter mon histoire sur ma mère. J’avais le cœur qui se serrai un petit peu à l’idée de penser à elle. J’avais pris l’habitude de ne plus pleurer mais une grande tristesse m’envahissait toujours lorsque quelque chose m’évoquait sa personne. Je fis mine de ne pas être triste ni ébranlée devant Noah et continuai de lui sourire légèrement. J’avais longtemps détesté mes faux-géniteurs pour leur mensonge et leur négation par rapport à ma véritable histoire. Mais à force, j’avais fini par accepter et avec la maturité, j’avais compris. J’avais compris à quel point il avait été aussi difficile pour eux d’avouer une telle chose à leur fille. J’avais été présente pour elle seulement lorsque je sus qu’elle était dans la maladie et cela m’avais longtemps affectée, je m’étais renfermée sur moi-même car je culpabilisais d’avoir autant haïs mes parents dans le passé. Certes, il était vrai que parfois j’avais de bonne raison de leur en vouloir mais parfois, je ne pouvais pas me permettre d’être aussi odieuse à leur égard.

J’avais aperçus dans le regard de Noah une certaine frustration lorsque je lui avais raconté tout cela. C’était assez étrange de le voir ainsi car c’était la première fois que je pus observer une telle émotion se dégager de lui. Il regardait par-ci, par-là, cherchant à éviter mon regard. Peut-être qu’il ne savait pas quoi me dire et puis de toute façon je ne cherchais pas du tout à ce que l’on me plaigne alors il n’avait aucune raison de s’en faire. Il m’avoua qu’il se sentait un peu bête de ne pas connaître mon histoire et me demanda si j’avais déjà rencontré ma famille biologique.
Je baissai quelque peu le regard, mes deux mains jouant nerveusement entre elles. Il était toujours difficile pour moi de raconter tout, et surtout j’avais le cœur qui commençait à se fendre à chaque fois. Alors, même si Noah était très proche de moi et que je devais de toute manière lui raconter tout, c’était un déchirement pour moi. J’avalais plusieurs fois ma salive et le regardai dans les yeux.

« Je crois que je vais tout t’expliquer depuis le début. » Alors oui, je décidai de tout lui raconter parce qu’il méritait de connaître la vérité, et puis ça me faisait du bien au final que quelqu’un connaisse mon passé. Noah ajouta que c’était assez étrange d’en parler dans un lieu publique comme celui-ci mais peu importe l’endroit, temps que nous étions tous les deux, il n’y avait que cela qui comptait.
« Mes parents, je veux dire, les faux, ne voulaient pas que je sache que j’étais adoptée. Alors ils ne me l’avaient jamais dit. Sauf que puisque je suis une fille très curieuse… Un jour, je suis tombée sur un drôle de papier qui m’a mise sur la voie… A partir de ce moment-là j’ai commencé à détester de plus en plus mes parents, mais c’était contre ma volonté, ils étaient pas forcément méchants avec moi… Juste un peu trop exigeants. Puis finalement je leur ai lancé un jour que je n’étais pas leur fille et c’est là qu’ils m’ont avoué que c’était la vérité. Du coup je me suis mise à chercher des informations sur mes vrais parents et j’ai découvert qu’ils étaient en Russie à Moscou. Le problème c’est que j’avais trop peur de les rencontrer alors je n’avais jamais cherché à y aller. » Je fis une petite pause, bus une gorgée dans ma boisson et repris : « Puis un jour j’ai appris que mon vrai père était décédé alors j’ai été obligée d’y aller… C’est là que je les ai rencontrés, avec mes frères… Je peux t’assurer que j’ai jamais été aussi bien accueillie que là... C’était triste et pourtant ils étaient heureux de me voir. » Je regardai un peu autour de moi, cherchant à éviter le regard de Noah. J’avais le cœur qui battait vite et une petite boule dans ma gorge se formait petit à petit au fur et à mesure que je racontais cette histoire. « J’ai rien demandé, la communication était super difficile mais j’ai quand même remarqué que ma vraie mère était très jeune… Alors j’en ai conclus qu’elle m’avait eu trop tôt et que c’était pour ça qu’elle avait décidé d’accoucher sous X, enfin, à mon avis… » J’eus un petit rire nerveux tandis que je me mis à regarder Noah dans les yeux. « Et puis voilà, c’est la seule fois que je les ai rencontré. » Je me raclai quelque peu la gorge avant de repousser mes frites et le reste de mes tenders. « Ouff… J’ai trop mangé. » Je souris à Noah en riant quelque peu, voulant à tout prix changer de sujet. Je n’étais pas spécialement honteuse de ce que j’avais vécu ni d’où je venais mais comparé à Noah, je trouvais que ma vie n’était pas aussi glorieuse et tout ça…




© charney for ilh
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
After the hurricane



✧ Boston Common, fin de matinée. ✧Amanda & Noah


C’était vraiment très étrange pour le jeune homme de s’adonnait à un tel degré de confidence finalement. Il voulait tout savoir, tout connaitre d’Amanda, mais avait complètement oublié que cela entrainé une promesse supplémentaire, un degré de responsabilité plus haut. Comme la fameuse phrase du petit prince « on est responsable des choses qu’on a apprivoisé ». Il savait très bien, au fond de lui, que s’il s’embarquait dans ce genre de confidence profonde c’était comme d’officialiser avec tout le sérieux qui y sied leur relation. Etrangement, il fut plus touché que paniqué par ces révélations, se disant à lui-même qu’Amanda lui faisait vraiment confiance, et qu’il n’avait pas l’intention de la trahir. Et puis c’était doublement bizarre pour lui car malgré les quelques déboires et infidélités de son père, Noah n’avait eut durant toute sa vie que l’image de famille unie, et surtout, l’importance du sang. Les gens que lui ou sa famille fréquentaient se jauger, même si c’est triste à admettre, à la pureté du sang, les histoires d’adoption étaient complètement absente de son monde. Au contraire, les histoires d’abandon et d’enfants illégitimes étaient celles qu’il connaissait le mieux. Alors, il n’avait de cesse de se dire que c’était étrange de grandir comme Amanda, d’aimer des gens qui ne sont pas de son sang, ou de se faire aimer par eux.

Il observait les gestes de a petite-amie qui trahissait bien son stresse. Lorsqu’elle lui dit qu’elle allait tout lui expliquer depuis le début, Noah finit d’avaler quelques frittes avant de s’essuyer les mains et de la regarder. Avec tout le sérieux et l’ouïe qui y sied, de manière à la rassurer et lui faire comprendre qu’il était aussi avec elle pour la soutenir dans tous les pans de sa vie, et surtout pour l’écouter. Elle lui raconta toute l’histoire depuis le début, comment elle avait découvert la vérité et d’où venaient ses parents biologiques. Noah esquissa un sourire qu’il ne put se retenir en se disant à lui-même qu’il comprenait désormais pourquoi elle était si jolie : les russes faisaient clairement partie des plus belles femmes au monde. Puis, il baissa légèrement les yeux d’un air désolé, trouvant ça affreusement triste qu’elle ne puisse rencontrer une partie de son patrimoine génétique qu’après son décès. Noah, quoiqu’il en puisse dire, ne pouvait s’empêcher d’être le fils de son père et pour lui le sang était le lien le plus fondamental dans une vie. Il fut surpris d’apprendre qu’elle avait des frères : alors pourquoi l’avoir abandonné ? Enfin, s’ils ont eu d’autres enfants, c’est bien que le problème n’était pas seulement Amanda, il devait y avoir autre chose. Peut-être la guerre froide, peut-être qu’il ne voulait pas qu’elle grandisse dans un Etat totalitaire. Noah fit toute une liste de supposition en continuant d’écouter sa petite-amie. Moins elle regardait Noah, plus il insistait avec ses yeux. Il voyait bien qu’elle était mal, qu’elle avait du mal à déglutir et que sa voix se faisait de plus en plus chevrotante mais n’avait pas du tout envie qu’elle ressente de la peine. C’était triste cette histoire mais … à quoi bon être triste pour des choses qu’on est incapable de maitriser ou de changer ? Puis, Amanda lui avoua que sa mère biologique été jeune et en avait conclut que c’était la raison pour laquelle elle avait accouché sous x. Noah n’était qu’à moitié satisfait par cette explication, surtout parce qu’elle n’était qu’une simple supposition et qu’Amanda n’avait pas eu de réponse catégoriques et fermes à ses interrogations.

Elle finissait ses déclarations et regagnait un rire gêné qui fit doucement sourire Noah. Il voyait bien qu’elle était mal à l’aise. Quand elle eut dit qu’elle avait trop mangé, et comme il avait compris qu’elle voulait changer de sujet, il se redressa sur son siège de manière à être bien droit et attrapa un tender : « Déjà ? J’ai encore bien faim ». Il sourit en avalant son morceau de poulet avant d’ajouter en la regardant : « Je t’avais dis, ma mère pensait que j’avais deux estomacs ». Il rit quelque peu avant de finir son verre, de s’essuyer les mains et d’attraper la main d’Amanda, entrelaçant ses doigts aux siens : « ça me touche que t’ai confiance en moi au point de me raconter tout ça, je me doute que ce ne doit pas être facile à supporter ». Il haussa les épaules, avant de rajouter : « Mais … je ne sais pas, si je me mets à ta place une seconde, je me dis que je voudrais avoir des réponses qui soient plus que de simples suppositions. Enfin … peut-être qu’il y a une autre raison à l’accouchement sous x, je ne sais pas ». Il ne voulait pas trop empiéter sur la vie de la jeune fille alors en retirant sa main et en se réinstallant bien sur son siège il ajouta : « En tout cas si tu as besoin de parler, d’un détective privé ou même de ne pas parler d'ailleurs … je suis là, tu peux compter sur moi ». Il sourit en riant légèrement avant de conclure : « Je ne plaisante pas pour le détective privé, mon père en a un très bon et il m’a rendu service plus d’une fois déjà ».











Made by Lackey-G © for ILH
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

After the hurricane comes the rainbow ~

Noah & Amanda


Pour moi c’était normal de raconter tout ça à Noah. Après tout, c’était mon petit ami et théoriquement la personne la plus proche de moi. Alors, il était la personne la mieux placée pour entendre toute cette histoire. En fait, j’étais tiraillée par deux sentiments. L’un était que j’étais énormément soulagée de lui avoir révélé tout ça, révélé toute mon histoire et d’un autre côté, gênée parce que d’après ce que je pensais, Noah ne devait surement pas être conformé à ce genre de péripéties. Il était vrai que j’avais acquis une confiance aveugle en lui, j’aurais pu me jeter d’un pont s’il m’avait dit qu’il me rattrapait.

« Je pense que tu es la personne la mieux placée pour savoir tout ça et puis tu es mon petit-ami, alors c’est normal que j’ai confiance en toi. »
Je l’écoutais, il était adorable comme toujours, et j’avais envie de l’embrasser à chaque fois qu’un mot s’échappait de l’antre de ses lèvres. Je tenais sa main fortement dans la mienne, nos doigts entrelacés collés les uns aux autres. « J’ai pas envie de savoir parce que même si ma théorie est impossible, je préfère m’imaginer que c’est la vérité et éviter de souffrir pour une raison plus blessante ».

Puis finalement, il me parla d’un détective privé, de ce genre de personne et me dit que son père en avait un très bon qui pouvait trouver réponse à mes interrogations. Je n’avais pas envie de m’étaler sur ce sujet, je n’avais pas non plus envie de connaître la vérité. J’avais aimé mes faux parents comme j’aurais aimé les vrais et mis à part mon corps, tout en moi venait d’eux, mon éducation, ma personnalité. C’était eux qui m’avaient formée et avaient fait de moi ce que j’étais devenu. Je souris un petit peu à Noah après avoir émis un petit rire étouffé.
« Non, ça ira, je te remercie. Je n’ai pas besoin de détective. Tu sais, j’aime mes parents adoptifs comme j’aurais aimé mes parents biologiques… Mais pour le moment, je préfère rester dans l’inconnu. » Je continuai de sourire avant de terminer ma boisson. « Tu sais que je n’ai jamais été à l’école avant d’arriver aux Etats-Unis ? » Je savais que cette réflexion allait susciter en le jeune homme une interrogation et je vis directement dans son regard que j’avais eu raison. Je ris quelque peu avant de dire : « J’ai toujours eu des cours à la maison parce qu’en primaire les enfants se moquaient de moi. J’étais tellement déprimée que j’avais des bulletins catastrophiques. Et aujourd’hui… Je suis à Harvard, c’est à peine si je réalise. » Je souris à Noah avant de rire un petit peu. « Ce qui est regrettable quand on mange dans ce genre de restaurant, c’est qu’on finit toujours vite. » Je regardai l’état de notre table, effectivement, nous avions terminé et il ne restait que les déchets. « On y va ? On aura le temps de faire une sieste si on part tout de suite… » Mes yeux roulaient un peu sur le côté avant de revenir à Noah, je penchai légèrement la tête en me mordillant la lèvre inférieure. « Enfin… Si ça te tente toujours, évidemment. » J’eus un léger rire malicieux et me levai de la banquette avant d’inviter Noah à en faire de même.

Je remis ma veste et passa mon sac en bandoulière me rapprochant du jeune homme et attrapant directement son bras. « Ça m’a fait plaisir de te parler de tout ça. En fait, j’ai l’impression de m’être débarrassée d’un poids. »




© charney for ilh
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
After the hurricane



✧ Boston Common, fin de matinée. ✧Amanda & Noah


Noah ressentit comme un léger choc électrique dans le ventre lorsqu’Amanda l’eut appelé « mon petit ami ». Il sourit en baissant les yeux, complètement attendris. Ça lui faisait ça à chaque fois qu’elle avait ce genre de petit mot doux, il ne savait plus du tout où se mettre. Il continuait de tenir la main d’Amanda en l’écoutant dire qu’elle préférait ne pas savoir la vérité. Pour Noah, c’était quelque chose d’impensable. Il était tellement habitué à ne pas faire confiance, et avait un esprit tellement rationaliste, qu’il ne pouvait s’empêcher toujours de chercher la vérité, de tout savoir sur tout. S’il avait été à la place d’Amanda, il aurait fait des pieds et des mains pour remonter son passé et découvrir quels secrets scabreux se cachent à son origine. Mais, il était obligeait d’acquiesçait et forcé d’admettre qu’il n’était pas à la place d’Amanda, donc qu’il ne pouvait pas totalement analyser à quel point certaines vérités pouvaient être blessantes ou dures à encaisser : « Je t’avoue que j’ai du mal à concevoir le fait qu’on ne veuille pas savoir vraiment d’où l’on vient mais … je respecte ton choix. Après tout, ce sont tes émotions et tes sentiments qui sont en jeu. Alors si tu te sens mieux comme ça … je ne peux que te soutenir ». Il haussait légèrement les épaules, comme pour se rendre à l’évidence.

Le jeune homme fut encore plus surpris lorsqu’elle lui dit qu’elle n’avait jamais vraiment été à l’école avant Harvard. C’est étrange, toute la sociabilisassions d’un enfant se passe par l’école, c’est peut-être la raison pour laquelle elle était si timide en public. Pire encore, les enfants se moquaient d’elle. Et c’est une chose qu’il avait du mal à comprendre. Noah avait toujours détesté ce genre de garnement. Malgré ses airs froids et hautains qu’il avait déjà durant son enfance, il avait toujours pris un malin plaisir à torturer les bourreaux et à défendre les plus faibles. Comme son meilleur ami, Mika, un garçon gros clairement empoté qui se faisait martyrisé par toute une bande de sacripants : « Pourquoi est-ce qu’ils se moquaient de toi ? Je peux t’assurer que je leur aurais foutu une bonne raclée si j’avais été là ! ». Il dit ceci à moitié sur le ton de la plaisanterie – elle allait finir par penser qu’il avait une fâcheuse tendance violente et bagarreuse : « Et j’admets qu’Harvard pour une première, c’est plutôt génial ! Même si je trouve ça dommage que tu n’ai pas connu les blagues et amourettes d’enfants dans la cours de récré. C’était amusant de draguer les filles en les poussant dans la cours », il rit légèrement avant de regarder leur table et d’acquiescer à la remarque d’Amanda : « C’était plutôt fameux, je te remercie de m’avoir fait connaitre ». Il s’essuyait les mains dans une serviette en papier, ainsi que la bouche avant de lever un regard taquin vers Amanda qui rappelait leur sieste. Il esquisse lentement un sourire avant de répondre : « Je vais me laver les mains … », il pose sa serviette sur la table et en se levant, se penche un peu vers Amanda : « tu peux me rejoindre si tu veux, je te ferais voir un petit teasing de notre … sieste ». Il déposa un baiser furtif sur ses lèvres, plaisantant et riant légèrement, avant de se relever complètement. Il s’éclipse aux toilettes un instant, en profitant pour mouiller son visage et soulager les douleurs avant de revenir vers Amanda. La jeune fille lui attrape le bras, en lui avouant que ça lui avait fait plaisir de parler de tout ça avec Noah, et le jeune homme s’empresse de l’embrasser sur la joue en ajoutant : « tu peux me parler de tout ce que tu veux. Je suis ton petit-ami après tout », faisant référence à l’une des précédentes phrases d’Amanda : « On peut y aller, je suis prêt », dit-il à la jeune fille avant de passer son bras autour de son cou et de sortir une cigarette de sa poche qu’il mit derrière son oreille en prévision.





PS : On a un problème avec ton précédent message minou ^^











Made by Lackey-G © for ILH
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

After the hurricane comes the rainbow ~

Noah & Amanda


Le jeune homme m’avait écouté sans m’interrompre et surtout, je lisais dans ses yeux qu’il ne me jugeait pas et c’était la plus belle chose que je pouvais apercevoir dans son regard. L’enfance que j’avais passé n’était pas un secret pour moi, même si cela pouvait paraître étrange aux yeux des autres, c’était ainsi que j’avais vécu et je n’y pouvais absolument rien. Néanmoins, je ne trouvais pas que j’avais raté quelque chose. Après tout, je détestais l’école et encore plus les enfants qui s’y trouvaient. Le jeune homme me fit rire lorsqu’il me dit qu’il aurait donné une bonne raclée à mes bourreaux. Je le regardais avec des yeux attendris, totalement impressionnée par le jeune homme. « Pourquoi ils se moquaient de moi ? Je n’en sais rien, peut-être que ma mère n’avait aucun goût pour m’habiller. » Je ris quelque peu avant de reprendre un peu plus sérieusement. « Il y avait un peu de ça, puis j’étais en retard sur les autres, j’avais du mal à comprendre certaine chose et je posais toujours des questions idiotes aux maîtres. J’ai jamais vraiment réussi à m’intégrer aux autres et ils n’essayaient pas non plus de m’aider. » Je continuai à le regarder en ajoutant : « En tout cas, tu sais, je regrette pas parce que j’ai pu me perfectionner et j’ai passé mes examens à chaque fois haut la main… » En même temps, mes parents n’arrêtaient pas d’être collés derrière mon dos à me faire réviser tous les jours, il n’était pas étonnant que j’étais une très bonne élève.

Finalement, il me remercia pour le repas en me signifiant que cela avait été fameux. Je lui souris de plus belle, j’étais heureuse que cela lui ait plus. Je n’avais pas été très certaine de moi en l’emmenant ici, mais au final, s’il avait apprécié, j’avais tout gagné. « De rien, c’est trois fois rien à côté de ce que tu m’as fait découvrir le premier soir… » Je faisais évidemment référence à notre première rencontre et à la fois où il m’avait emmené au phare, puis chez lui. J’avais été plus que conquise et je n’avais jamais été si ébahie que ce jour-là.
D’ailleurs, à chaque fois que j’y pensais, cela me rappelait à quel point j’aimais cet homme et ce pourquoi je l’aimais. Il m’avait donné en un soir ce que la plupart des filles réussissent à acquérir en toute une vie et je ne pouvais pas être plus reconnaissante que ce que je ne l’étais. Je pouvais dire qu’il avait tapé dans le mille et j’espérais au plus profond de moi que toute notre vie serait construite à l’image de cette soirée.

Quelques minutes après, il me dit qu’il allait se laver les mains, ce qui n’était pas une mauvaise idée. D’ailleurs, il me proposa l’idée de venir le rejoindre pour qu’il puisse me montrer un petit teaser de notre fameuse et tant attendue sieste. Je ris un petit peu et me laissai embrasser par ce beau brun avant de me laisser vaquer complètement à l’observation de son corps se dirigeant vers la porte des sanitaires. Je m’arrêtai quelque peu sur ses fesses que je me délectai de mater. Malheureusement, je n’avais pas en tête de le rejoindre, je profitai de son absence pour aller payer notre repas. Je pouvais me le permettre, ce genre d’endroit n’était vraiment pas cher, et puis, ça me faisait vraiment plaisir d’offrir quelque chose à Noah, pour une fois.

Il revint vers moi et je lui pris instinctivement le bras avant de me diriger avec lui vers la porte pour que nous puissions sortir. Je sentis ses lèvres chaudes et humides se déposer sur ma joue, ce qui me fit instantanément fondre et sourire bêtement. De légères rougeurs apparurent sur le haut de mes pommettes et mes yeux vinrent se balader sur le visage quelque peu tuméfié de mon compagnon. Quoi qu’il en était même avec ces rougeurs, ces bleus et cette lèvre fendue, je le trouvais toujours aussi beau, élégant et mignon.
C’est à ce moment que je lui dis que cela m’avait fait plaisir de parler de tout cela avec lui, ce dont à quoi il répondit que cela était normal puisqu’il était mon petit-ami. Je savais qu’il faisait référence à ce que j’avais dit quelques minutes avant et ça me faisait un plaisir énorme de l’entendre sortir ce genre mots. Je resserrai son bras contre moi, presque en l’écrasant et lui dit : « Fais attention à ce que tu dis, je pourrais bien te croquer tellement tu es craquant… » Je ris quelque peu avant de le lâcher doucement pour que nous poussions être plus libres dans nos mouvements.
Il sortit une cigarette qu’il déposa au-dessus de son oreille. En règle général je détestais la fumée de cigarette et encore plus embrasser quelqu’un qui venait tout juste de fumer mais je ne savais pas pourquoi, avec lui, c’était différent, je m’en fichais. J’étais complètement indifférente à cela alors qu’en temps normal, cela me répugnait.

Nous sortîmes de l’enceinte de l’établissement et marchions côte à côte tandis que Noah passa son bras derrière moi. Nous formions un vrai couple et cela se voyait maintenant. J’étais fière de représenter sa petite amie et encore plus de marcher à ses côtés. Même s’il arborait un style totalement opposé au mien, nous allions parfaitement ensemble à mes yeux.
« Bon alors, direction ton hôtel. » Je souris quelque peu à Noah avant de lui ajouter : « Nous pourrions y aller à pied qu’est-ce que tu en dis ? » J’aimais marcher, j’aimais prendre l’air et respirer celui de Boston. C’était une ville très agréable et j’adorais toujours me promener dans ses environs. Etant très sportive à la base, je ne me voyais pas faire tous les chemins que je faisais en voiture. « D’ailleurs Noah, tu fais du sport ? » Nous parlions comme si de rien n’était, et c’était tant mieux, je préférais cela à la scène de la veille. Quoi que, avec quatre grammes en moins, cela était nettement plus facile… Je ne titubais plus et n’écorchais plus les mots que je prononçais.




© charney for ilh
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)