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After the hurricane comes the rainbow ~ Noah

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After the hurricane comes the rainbow ~

Noah & Amanda


Je regardais l’homme qui m’avait adressé la parole. J’avais les yeux qui s’humidifiaient quelque peu. Ce n’était pas parce qu’il me faisait peur, non, mais c’était bien par rapport à ce qu’il m’avait dit car ça faisait naître en moi une honte incommensurable. Mon corps était devenu un peu comme du chewing-gum et j’avais les mains qui tremblaient un petit peu. Mon cœur battait très fort et je n’avais aucune envie que Noah s’énerve comme il l’avait fait la veille. Je craignais sa réaction et même si je désirais plus que tout qu’il intervienne sur le moment, je ne voulais pas que sa colère refasse surface comme le soir d’avant. Même si je savais que c’était incontrôlable chez lui, je ne pouvais pas imaginer qu’il puisse exalter sa colère dans un lieu public.

Je ne répondais rien à ce crétin, de toute façon trop bête pour que je lui adresse quelconque parole. Finalement, je tournai un petit peu la tête vers la gauche, voyant Noah arriver, j’étais soulagée et en même temps perplexe quant à ce qu’il allait se passer. J’étais persuadée qu’il allait réagir, la situation était bien plus qu’équivoque, il comprendrait tout de suite que ce gars était en train de m’ennuyer. Il arriva près de nous, et comme je l’avais prédit, il agrippa le garçon au niveau de sa veste et lui demanda s’il avait besoin d’aide. Je ne dis rien sur le coup, observant la scène impuissante. J’avais tellement peur que le groupe de garçon ne vienne taper sur Noah, je n’avais en aucun cas envie qu’il se passe quelque chose du genre. Noah avait le même air que la veille, froid, fermé, le regard noir. Il était tellement effrayant à ce moment précis.

Je ne bougeais pas, observant la scène seulement. J’avais envie d’intervenir, de dire à Noah que ce n’était pas la peine et que nous reprenions notre dîner là où il s’était arrêté mais le gars s’écarta et sa bande vint se mêler à l’histoire. Tout un groupe encerclait mon petit-ami. J’étais très apeurée, en effet, j’avais bien trop peur que Noah se prenne un coup ou bien même, qu’il se jette sur l’un d’entre eux pour le tabasser… Je ne savais pas quel genre de réaction il pouvait avoir, je le connaissais très bien mais je ne pouvais jamais appréhender ses faits et gestes par rapport à ce genre de situation qui le mettait hors de lui.

Noah avait l’air de se calmer un petit peu, enfin, en tout cas de laisser passer ça. Il se dirigea vers moi pour qu’il puisse reprendre place. J’étais un petit peu plus soulagée, je pensais que cela était terminé, que ce n’avait été qu’une altercation quelque peu explosive. Finalement, j’entendis le gars lancer « Elle doit prendre super cher pour se payer des chiens de garde. » Et là, je savais que Noah ne laisserai jamais passer ça, je savais au plus profond de mon cœur qu’il allait sortir de ses gonds et que quelque chose allait se produire. J’étais persuadée qu’il allait se jeter sur lui. Alors, d’un seul coup je dis rapidement à Noah : « C’est bon Noah laisse s’il te plait… » Mais cela n’eut aucun effet sur lui puisqu’à la seconde d’après, il l’avait attrapé par le col du cou et était en train de lui donner un violent coup de poing dans la figure. J’étais totalement stupéfaite, effrayée et tellement mal. Je portai à mon visage mes deux mains qui se joignirent contre ma bouche, je n’avais aucun mot et je me trouvais impuissante face à la situation. Il cria que j’étais sa copine et ni une ni deux, le garçon se retrouva par terre, assis sur le jeune homme et il le frappait, frappait, frappait. J’observais la scène, totalement impuissante encore une fois et les larmes montaient. J’avais peur parce que la scène était impressionnante et parce que c’était la première fois que Noah se montrait sous ce jour-là. Il était complètement perdu dans ses actes, il était complètement obnubilé par le besoin de frapper et d’extérioriser sa colère.

Les autres gars de la bande rejoignirent les deux jeunes hommes et je vis Noah qui commençait à se prendre quelques coups. Les larmes se mirent à couler instinctivement, j’avais peur pour lui et je ne voulais en aucun cas que quelque chose de grave lui arrive. Après-tout, c’était encore de ma faute et je me sentais terriblement coupable de ce qui était en train de se passer.

Finalement, ils se firent séparer par d’autres clients du fast-food. Noah était tiré en arrière par un quarantenaire qui lui demanda s’il pouvait le lâcher après que les autres garçons se soient fait virer du commerce. Le jeune homme se releva, j’aperçus que sa lèvre était en train de saigner très fort. Il se redirigeait vers moi, et il ne me regardait pas. Je n’osais rien dire sur le moment, encore sous le choc de ce qu’il venait de se passer. J’attendis que Noah soit assis pour lui tendre un paquet de mouchoirs que j’avais sorti au préalable de mon sac. J’étais complètement muette, abasourdie par tant de violence et de colère. C’était la deuxième fois que je voyais Noah dans un état pareil. C’était impressionnant et je n’arrivais pas à croire qu’un garçon si gentil et calme que lui pouvait avoir des accès de colère tels. J’attendis quelques secondes, essuyant mes larmes une par une et regardai Noah. « Ca va … ? » Lui demandai-je sans grande conviction. Je savais que ça n’allait pas et de toute façon, je n’étais même pas sûre qu’il me réponde. Je me contentai de le regarder et de passer ma main sur la sienne qui était posée sur la table, pensant que cela pouvait le calmer, au moins un petit peu.






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✧ Boston Common, fin de matinée. ✧Amanda & Noah


La colère de Noah était largement palpable à cet instant précis. En plus d’avoir peu dormis, d’avoir encore de l’alcool dans le sang, et d’avoir les restes de la dispute d’hier soir avec Amanda, voilà qu’il venait de s’embrouiller avec une bande d’abrutis finis. Et pourquoi ? Pour Amanda. Pas à cause d’elle, loin de là, mais pour elle, pour lui, pour des sentiments aussi stupides que le respect ou l’honneur qu’il apprenait doucement depuis qu’il l’avait rencontré. Bien évidemment, il ne la considérait pas du tout comme étant fautive, ce n’est absolument pas sa faute ni si elle est belle, ni si la plupart des garçons sont des gens stupides. Mais, Noah détestait profondément cette partie de lui à la base, cette part colérique qui pouvait effrayer quiconque, même Amanda, tant il lui était impossible de contrôler quoique ce soit dans ces moments là. Mais, il détestait également le sentiment qu’il commençait à ressentir, celui qui lui faisait comprendre, depuis la veille déjà, qu’Amanda pourrait causer sa perte. Il n’osait pas se l’avouer tant il adorait cette fille, tant il était fou d’elle. Mais plus il tombait amoureux d’elle, plus il sentait que lui, le garçon d’ordinaire impérieux, impassible, voire inhumain que rien ne touche, que rien ne blesse, et à qui rien ne fait peur, était entrain de se construire une faiblesse qui pourrait largement finir par le tuer. Amanda devenait complètement son point faible et Noah détestait cette idée, détestait ne pas avoir le contrôle complet de sa vie et de ses émotions, détestait l’idée d’être devenu complètement dépendant de quelqu’un d’autre que lui.

Toutes ces pensées noires le submergeaient tandis que sa lèvre en sang commençait à gonfler, que des ecchymoses se dessinaient sur sa peau, et que ses poings devenaient rouges et égratignés. Il s’assit face à Amanda l’ignorant un instant, parce que même si rien de tout ça n’était sa faute, il allait instinctivement la prendre comme bouc émissaire : juste parce qu’à ce moment là elle représentait sa plus grande crainte, et donc l’objet d’une rage incisive. Il s’essuyait la lèvre à l’aide d’une serviette tandis qu’il repensait à ce qui s’était passé. Il avait perdu tout contrôle mais se souvint subitement de s’être entendu crié « c’est ma copine ». Ma copine. On y était, enfin il l’avait dit, enfin c’était sortit, tout seul. Enfin les choses étaient officielles et publiques. Cette idée vint l’apeurer encore plus, et dans cette espèce d’état de choc latent il décida de se lever, et sans mot dire à Amanda, se dirigea tout droit aux toilettes. Il s’enferma un instant et vint s’appuyer sur le lavabo en observant son visage, tentant de mesurer les dégâts et de comprendre ce qui était entrain de se passer dans sa tête et dans son cœur, qui était cet homme qu’il voyait dans le miroir. Toutes ses émotions étaient amplifiées, l’alcool et le manque de sommeil n’y arrangeait rien. Il se passa deux fois de l’eau glacée sur le visage, avant de s’essuyer, de souffler un bon cou, et de tenter de relativiser. Il sortit des toilettes, passa devant le bar et le patron à qui il serra la main en le remerciant : apparemment cette bande était assez connue dans le coin. Et Noah revint finalement à sa table. Sans prendre place, il regardait Amanda en se tripotant machinalement la lèvre avec la langue, avant d’ajouter : « Je sors fumer une cigarette ». Sous-entendu, je ne t’oblige pas à venir, mais tu peux venir si tu le souhaite. Même s’il avait l’air encore étrange et remonté, Noah semblait se calmer et se détendre peu à peu. Sans attendre la réponse de sa petite-amie, après tout si elle voulait le rejoindre, elle n’avait qu’à venir, il sortit devant le Snack, sur le trottoir et s’alluma une clope. Tandis qu’il tirait quelques lattes machinalement comme pour calmer son anxiété, il voyait à quelques vingt mètres, de l’autre côté du trottoir, la bande de jeune lui faire de grands signes suggestifs et moqueurs. Noah les ignora, changeant de point de vue, et commençait à paniquer réellement à l’idée d’avoir une relation. Alors même que quelques minutes avant ce drame les deux jeunes gens parlaient de leur avenir, voilà qu’il retombait immédiatement sur terre en prenant conscience de l’importance de cet engagement. Ce n’était pas seulement à sa vie qu’il renonçait, c’était à lui-même. A Noah, à celui envers lequel il s’était juré de ne jamais avoir ni sentiment, ni émotion qui puisse le perdre. Rien qui puisse le blesser. Finalement, même s’il croyait Amanda quand elle lui promettait qu’elle n’allait jamais lui briser le cœur, il commençait à se dire que c’était peut-être lui qui allait se briser le cœur tout seul, en prenant le risque de tenir à quelqu’un et à quelque chose pour une fois qu’il ne contrôlait absolument pas. Il était complètement perdu dans ses mauvaises pensées, épuisé, agacé, et tout endoloris. En fait, il aurait bien eu besoin d’être rassuré, une fois de plus, comme un enfant.  






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After the hurricane comes the rainbow ~

Noah & Amanda


Noah vint se rasseoir en face de moi. Son visage commençait à se tuméfier doucement. Les rougeurs apparaissaient de concert avec les ecchymoses. Il ne me dit rien ni ne me répondit. Je compris alors qu’il était temps que je me taise et que je ne l’ennuie pas. Je n’avais pas envie d’attiser encore plus sa colère et qu’il m’en veuille également après. En fait, j’avais peur que ce qu’il s’était passé la veille, ne se reproduise. Alors, je restai muette un long instant. Je regardai tantôt Noah, tantôt mes mains qui jouaient entre elles tant la nervosité était palpable.

Il se leva, d’un coup, d’un seul, sans me prévenir et sans rien me signifier. Je le vis s’orienter vers les toilettes. Je compris qu’il fallait qu’il se retrouve seul un instant. C’était un garçon indépendant et qu’il cédait rapidement à ses pulsions. Il laissait sa colère l’envahir et c’était pour lui, quelque chose d’incontrôlable. Je l’avais bien compris et je n’essayai pas de m’interposer à cela. J’étais un peu triste que cette journée, si bien commencée se finisse ainsi. Certes, elle n’était pas terminée mais Noah s’en était pris plein la tête et ce genre d’évènement n’était rien de bien plaisant. Je détestais me retrouver dans ce genre de situation.

Je regardai un peu par la baie vitrée, j’étais pensive. Est-ce que tout fonctionnerai avec lui ? Il était tellement étrange par moment avec moi, était-il bien sûr que notre relation lui plaisait ? J’avais des doutes en ce qui concernait notre couple, notre liaison et tout ce qui nous rattachait l’un à l’autre. Il était vrai que nous avions passé plusieurs journées ensemble, et que tout s’était parfaitement déroulé, si je ne comptais pas la soirée de la veille. Alors pourquoi semblait-il tout remettre en question. Car je le voyais, je le sentais que quelque chose n’allait pas et que Noah était en train de réfléchir beaucoup trop.

Il revint des toilettes et se dirigea vers moi. Je ne l’avais pas tout de suite remarqué, étant bien trop pensive à ce moment-là. Je tournai la tête vers lui et l’observai quelque peu. Il me fit remarquer qu’il allait fumer une cigarette. J’acquiesçai d’un simple oui de la tête et le regardai s’en aller. J’étais complètement perdue, je ne savais pas si je devais le rejoindre, ou pas. Le laisser seul avec sa conscience qui devait surement le torturer ou bien venir lui donner, ne serait-ce qu’une présence rassurante. Je soupirai un bon coup et me levai de mon siège pour me diriger à mon tour vers la porte de sortie. Je le rejoins et me stationnai à côté de lui. Croisant mes bras et regardant l’horizon, je ne dis d’abord rien. Je laissais juste le vent souffler entre nous et j’étais en train de me dire que c’était mieux ainsi. Que c’était mieux qu’il y ait ce silence. Cela nous permettait juste de réfléchir et de nous dire que voilà, la personne qui était à côté de nous était celle qui nous fallait le plus au monde et qu’il nous était impossible de nous en séparer.

Quelques longues secondes passèrent. Je n’avais toujours rien dit, lui non plus. Finalement, je le regardai et instinctivement lui dis : « Noah, évite juste… De te poser trop de questions. » Cela voulait dire tout et n’importe quoi à la fois. Je ne savais pas vraiment ce à quoi il pensait, ni s’il se posait réellement des questions, mais j’étais persuadé que cela pouvait résoudre pas mal de choses. Après tout, Noah, je l’avais accepté comme il était, avec ou sans ses accès de colère. Avec ou sans cette attitude lorsque nous étions entourés d’autres personne. J’étais prête à tout accepter venant de lui. S’il voulait simplement que l’on arrête de se voir autant, j’accepterai. S’il voulait que je laisse réfléchir en paix, j’accepterai. S’il voulait me quitter… Je ne savais pas vraiment si cela je l’accepterai. Certes, je le ferai, mais à contre cœur et j’aurai bien du mal à m’en remettre mais si cela pouvait le rendre plus heureux, alors tant pis. Je voulais simplement qu’il soit bien, avec ou sans moi, peu m’importait, mais si il choisissait sans et que cela lui apportait plus de bonheur qu’en étant avec moi, alors il fallait bien que je l’accepte.

Je m’approchai un petit peu du jeune homme et sans vraiment me mettre face à lui, je lui pris la main qui ne tenait aucune cigarette et l’embrassai délicatement. Et puis, comme je l’avais omis, tout en le regardant toujours dans les yeux lui dis : « Merci de m’avoir défendue… ». J’avais peur qu’il reste enfermé dans son mutisme et qu’il continue de réfléchir comme il le faisait. Ce n’était pas bon pour lui, ni pour nous… J’appréhendais tellement ce qu’il pouvait me dire, j’étais énormément stressée et je me mordais les lèvres nerveusement tant j’avais peur de ce qu’il pouvait m’avouer.

Noah était devenu en si peu de temps la personne qui comptait le plus pour moi. Il était presque ma seule famille et si je le perdais, tout pouvait s’écrouler complètement. Il était l’édifice de ma vie, mon pilier, tout ce qui faisait que je tenais debout à l’heure actuelle. J’avais vraiment peur qu’il me laisse pour des doutes ou des craintes…





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✧ Boston Common, fin de matinée. ✧Amanda & Noah


Noah détestait ses élans sauvages et incroyables. Il ne savait pas comment gérer sa colère, il n’avait jamais su, un rien pouvait le rendre complètement fou, le faire changer du tout au tout, il était comme une bombe à retardement aux aiguilles déréglées : il explosait n’importe quand, n’importe où, pour n’importe quel prétexte.  Ses premières réactions et ressentis étaient extrêmement égoïste. Il commençait à réfléchir, à tout remettre en cause, à se laisser envahir par la peur et par l’angoisse. Mais, en fumant sa cigarette, plus il se détendait, plus il commençait à s’insulter de tous les noms culpabilisant de ce qu’il faisait vivre à Amanda. Il n’avait pas un caractère facile et la jeune fille était plus que patiente avec lui. Alors, même si pour le moment elle ne faisait preuve d’aucune rancune et d’un grand calme à son égard, il commençait à se dire qu’à force, elle pourrait finir par le détester. Et cette seule pensée vint le tétaniser jusqu’à lui refroidir complètement le cerveau. Il était entrain de se remettre en cause, c’était là une seconde réaction tout sauf égoïste. Et c’était presque incroyable de le voir se remettre en question pour quelqu’un d’autre, de se mettre lui sur le banc des coupables, et de réfléchir aux conséquences de ses actes, au mal qu’il pouvait faire. Tandis qu’il continuait à fumer sa cigarette, il commençait à s’en vouloir. A se dire que cette altercation n’était en rien la faute d’Amanda. Que cette fille était juste parfaite puisqu’elle ne le forçait pas à devenir quelqu’un d’autre, elle le prenait pour qui il était, comme il était, tout entier. Il entendit la porte du Snack s’ouvrir derrière lui et tourna à peine les yeux pour remarquer du coin de l’œil qu’Amanda venait de le rejoindre. Encore tétanisé par ses pensées, il ne put réagir et feignait l’indifférence dans un premier temps. Il sentait sa présence, il la sentait là tout prés, et il s’en voulait. Il s’en voulait terriblement d’être une telle ordure par moment, de la blesser alors qu’elle ne le méritait pas du tout. Mais, il se sentait encore trop honteux pour se retourner et juste, s’excuser. Ce n’était pas facile de s’excuser, pas facile de reconnaitre ses tords. Tout à coup, il l’entendit lui dire qu’il ne devait pas se poser de question. Il n’eut aucune réaction en apparence, mais à l’intérieur, ces mots eurent l’effet d’une bouffée d’air. C’était tout ce qu’il avait envie d’entendre : qu’elle lui dise en somme, arrête de faire l’idiot ça ne mène à rien, arrête de te prendre la tête, on est bien ensemble et ça vaut tout l’or du monde.

Il la sentit s’approcher, leurs corps étaient comme magnétisé, il la ressentait dans chaque parcelle de son épiderme dès qu’elle était prés de lui. Et elle lui attrapa la main. Instinctivement, Noah la lui serra, et lorsqu’elle lui eut dit merci de l’avoir défendu, il jeta sa cigarette au sol, se tourna vers elle, et la tira à lui pour la prendre dans ses bras. Juste la serrer fort, et en silence, pour lui dire qu’il était désolé, que ce n’était rien, et qu’il tenait à elle plus qu’à tout autre chose : « S’ils ne m’avaient pas arrêté je les aurais tué sur place ». Il dit ceci d’un ai un peu macho et légèrement plaisantin pour détendre l’atmosphère et vite quitter cette ambiance maussade. Il passa ses bras autour du coup d’Amanda et la serrait encore plus fort, en l’embrassant sur le front, comme pour lui dire qu’il serait toujours là pour la protéger. Après quelques secondes de silence, il finit par ajouter : « Tu pense quoi de Marla à la place de Lily Rose ? ». Il se redressa et sourit en la regardant dans les yeux, en la regardant intensément avant de prendre un air un peu plus sérieux. Quand il la regardait comme ça, il se sentait comme plongé dans l’océan, une chute libre infini qu’était terrifiante, mais tellement agréable et … légère. C’était ça son problème, il fallait qu’il arrête d’alourdir tout ce qui pouvait être léger, simple, délicat. Et il ajouta, la voix à peine chevrotante : « Je ne sais pas si c’est ça tomber amoureux mais … je te jure, tu me rends complètement fou. Je me sens fou, je déraille complètement, un rien me fait péter les plombs, j’ai l’impression de devenir transparent, de sentir tout un tas de chose qui me tétanise mais … je crois que si c’est le prix pour être avec toi, pour grandir avec toi, alors je suis peut-être prêt à le payer ». Il haussa légèrement l’épaule en se reculant quelque peu de manière à pouvoir mieux la regarder en face et ajouta : « Me laisse juste pas tomber. Toutes ces choses qui se passent dans mon cœur et dans ma tête me torturent, j’ai des nausées, je me sens faible, j’ai envie de me cogner la tête contre les murs. Mais je crois que c’est juste de la peur. J’ai eu peur hier quand tu m’as dis que tu n’étais pas celle que je connaissais, j’ai eu peur aujourd’hui quand j’ai vu que même devant six gars je n’avais pas peur de me jeter tête la première pour hurler que t’étais ma petite-amie, juste parce que je ne veux pas que qui que ce soit te fasse du mal. Et j’ai l’impression même après ça, qu’en fait le pire d’entre tous c’est moi. Je suis tellement … désolé Amanda ». Il se sentait complètement à fleur de peau, pire qu’une fille, mais après tout, s’il était capable de se montrer colérique, il ne devait pas y avoir de honte à se montrer sentimental.







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Noah & Amanda


Je lui serrai la main, très fort et ça me faisait beaucoup de bien de le sentir désormais un peu plus proche.  Il ne me repoussait pas ni ne s’enflammait, alors cela me rassurait quelque peu. J’avais la crainte que l’incident de la veille ne se reproduise mais je crois que c’était plutôt le contraire à ce moment-ci. Mes paroles avaient plutôt l’air de le calmer car je le vis se tourner vers moi, doucement mais avec certitude, et il me prit enfin dans ses bras. Un petit silence s’installa, je ne disais rien et lui non plus. Comme si ce moment était en fait la représentation des émotions du jeune homme. Il se sentait certainement désolé et il voulait me le faire comprendre au travers cette étreinte qui me faisait un bien énorme. Il resserra son embrassade puis me dit que s’il n’avait pas été arrêté, il les aurait tués sur place. J’eus un petit rire nerveux, comme si j’acquiesçai sans vraiment accepter puis je sentis ses bras bouger et s’installer autour de mon cou. Il me serra plus fort encore et m’offris un baiser des plus tendres sur le front. J’étais on ne peut plus rassurée. Je compris que tout cela ne remettrait pas en cause notre relation et que, même s’il se posait de maintes questions, il ne me laisserait pas tomber pour si peu.

Finalement, sur un ton plaisantin, il me demanda si je ne préférais pas Marla à Lilly-Rose concernant le prénom de notre petite fille et, dans le même temps, il me regardait dans les yeux avec un sourire. Ca me faisait vraiment chaud au cœur et je n’avais qu’une envie, le prendre dans mes bras, le serrer très fort en lui caressant les cheveux et lui offrir un milliard de pluies de baisers. Alors je souris à mon tour, d’une manière attendrie et lui dit : « En fait, j’ai toujours rêvé d’appeler ma fille Elsa mais j’aime bien Marla… Elsa sera notre deuxième fille… » Je lui souris encore un peu plus et me serrai un peu contre lui.

Finalement, Noah continua et je me mis à l’écouter attentivement, parce que ce qu’il disait était sincère et que la conversation prenait une tournure un peu plus sérieuse désormais. Il m’avoua plein de choses, des choses adorables, et pour une fois, il se confiait. Il me dit qu’il avait peur, qu’il ne voulait pas me perdre et qu’il avait l’impression de ne pas être lui-même… Il m’avoua ses craintes et je le comprenais parfaitement… Je savais que ce n’était pas dans ses habitudes de faire confiance en une fille ainsi. C’était inhabituel pour lui et je pouvais concevoir qu’il était difficile de s’y habituer rapidement… Je resserrai mes mains qui tenaient sa veste et continuai de le regarder dans les yeux.

« Noah…  Tout ça, je sais que c’est pas facile pour toi parce que tu as l’impression de ne pas être toi-même… Je comprends parfaitement et s’il te faut du temps pour remettre les choses au clair dans ton esprit, je te laisserai le temps même si je dois me prendre des soufflantes de temps en temps…-Je lui souris un peu plus tout en serrant un peu plus mes mains – Tu sais très bien ce que je t’ai promis et je ne faillerai jamais à mes paroles. Tu peux compter sur moi, je te laisserai jamais tomber parce que tu es tout ce que j’ai et tu es mon seul repère ici. Et oublie l’incident d’hier… Je sais que je n’aurai jamais dû dire ça et je regrette, c’est simplement que dans mon passé… Plus ou moins proche il y a des choses qui me donnent honte de moi mais je t’en parlerai plus tard. –Je baissai un peu les yeux pour les relever ensuite vers le jeune homme- Ce sont surement des sentiments nouveaux pour toi… Alors essaie juste de les apprivoiser comme j’essaie de t’apprivoiser… -Je ris un petit peu pour ensuite me rapprocher de lui – Je serai là, à tes côtés, à chaque instant de ta vie. Je suis persuadée que dans dix ans et dans vingt, je te redirai la même chose. Il faut pas que tu aies peur de ça… Tu sais de mon côté aussi je ressens des choses que jamais je n’ai senti auparavant. J’ai l’impression de ne plus avoir d’appétit et d’avoir mal à l’estomac à chaque fois que je pense à toi… Alors en fait, j’ai toujours mal parce que tu me manques à chaque seconde… -Je regardai un peu sur le côté avec un petit sourire gêné- Je crois que c’est ça, l’expression "vivre d’amour et d’eau fraîche" »…

Je laissai quelques secondes séparer mes paroles et regardant un peu autour de moi je m’approchai de Noah une nouvelle fois pour me coller à lui, passer mes bras autour de son cou et le serrer très fort contre moi. Je me tenais sur la pointe des pieds lorsque j’approchai ma bouche de son oreille. J’eus une légère inspiration comme si je craignais quelque chose, comme si ce qui allait suivre était difficile à prononcer. Je soufflai un petit coup avant de lui avouer : « Je t’aime Noah… »
Mes bras se resserrèrent encore plus et mes yeux se fermèrent instinctivement. J’étais bien contre lui et même si nous étions dans la rue, à la vue de tous, je continuai de le serrer le plus fort que je pouvais.

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✧ Boston Common, fin de matinée. ✧Amanda & Noah


Noah se détendait de plus en plus, comme une bouffé d’air frais après un choc émotionnel. Il était content qu’Amanda vienne le retrouver et qu’ils puissent tout deux, au plus vite, passer à autre chose. Il la serrait si fort qu’il l’étouffait presque, mais ne pouvait s’empêcher de se rassurer ainsi. La fatigue mettait toutes ses émotions à vif et il se mit à rêver d’un lit, de sa copine, et de musique. De plus Amanda travaillait l’après-midi, ça aurait été franchement dommage de gâcher le peu de temps qu’ils avaient à passer ensemble avant de se retrouver, peut-être, ce soir. Il sourit de plus belle à leurs divagations sur l’avenir et sur le prénom de leurs filles avant d’ajouter : « Elsa ? Ma mère ne serait pas contre, c’est le prénom de sa tante, la Comtesse d’Hainaut. En revanche, mon fils s’appellera Arjen, comme son arrière grand-père ». Il se rendit compte en parlant qu’une fois de plus, les différences de monde allaient peut-être poser des problèmes. Noah n’était pas libre de prendre les décisions qu’il voulait sur son avenir puisqu’en tant qu’héritier de la maison d’Arenberg, sa famille avait quasiment tous les droits sur sa progéniture : les prénoms devaient rappeler ceux de ses ancêtres, ils devaient être baptisés, et surtout, pas avant le mariage. Noah chassa vite ces pensées de sa tête qui rendait ces simples divagations un peu trop sérieuse, avant d’ajouter : « Je vais devoir me battre souvent si mes filles sont aussi belles que leur mère ». Il l’embrassait délicatement sur les lèvres avant d’entamer leur discussion à cœur ouvert.

La manière dont elle le tenait, par la veste, lui donnait un air un peu autoritaire, plus de profondeur à ses propos, qui les rendait encore plus sérieux. Noah la regardait dans les yeux, sans trop sourire, l’écoutant attentivement et comprenant qu’elle ne cherchait pas du tout à le brusquer. Tout ce qui compte, c’est qu’il soit ensemble. Elle savait qui il était, connaissait ses travers, et étaient prête à les accepter et laisser le temps faire. Noah fut complètement soulagé, c’était la pire de ses peurs de devoir devenir quelqu’un d’autre. Quoiqu’il soit, il fallait qu’elle garde à l’esprit qu’elle était la plus belle chose qu’il avait au monde. La suite de ses paroles lui transperça le cœur, il se sentit pour la première fois aimé, soulager, emplis d’un sentiment étrange de plénitude. Il ne pouvait s’empêcher de la regarder dans les yeux et l’écoutait avec toute l’attention du monde. Lorsqu’elle eut fait référence à des bribes de son passé dont elle avait honte, Noah ne releva pas, pensant qu’ils auraient bien l’occasion d’en parler plus tard. Il fallait aussi qu’il se conditionne, qu’il se prépare à écouter son histoire, et à sans doute ce que certaines choses ne lui plaisent pas. Pour l’heure, ce n’était pas le propos et il laissa cette pensée dans un coin de sa tête à développer pour plus tard. Il trouvait ça adorable lorsqu’elle lui eut dit d’essayer d’apprivoiser ses sentiments comme elle essayait d’apprivoiser Noah – c’était exactement comme ça qu’il se figurait leur relation pour le moment. Elle finit ses paroles et Noah eut un sourire radieux et à la fois timide qui vint éclaircir son visage, comme s’il était profondément touché par ce qu’elle venait de dire. Il ne savait pas quoi répondre, il n’arrivait pas à répondre, tant s’était intense. Il eut quelques secondes de mutismes, pas un mutisme gênant mais un de ceux où l’on sent que la personne en face est juste bouche bée. Il rit à ses derniers mots, « vivre d’amour et d’eau fraîche », ne quittant pas sa position et la regardant toujours dans les yeux, un peu hébété.

Elle vint passer ses bras autour du coup de Noah, et lui en fit de même en les passants autour de sa taille, de manière à la serrer un peu plus encore. Lorsque tout à coup, à son oreille, elle vint lui dire les trois mots magiques. Ceux qu’il n’avait jamais entendu encore, ni jamais prononcé tant ils lui faisaient peur. Il ne su quoi répondre sur le moment, encore trop bloqué pour exprimer ses émotions avec une telle intensité. Il resta figé une fraction de seconde, avant de coller Amanda à lui, de plonger sa tête dans son cou, et de se laisser complètement envahir par ce sentiment étrange. Elle le connaissait et savait bien que s’il ne répondait pas ce n’était pas parce qu’il n’éprouvait pas la même chose, loin de là, mais parce qu’il fallait encore bien du travail pour qu’il arrive à dépasser toutes ses peurs et ses appréhensions. Elle était prête à lui donner le temps qu’il fallait, et le temps c’était peut-être tout ce qu’il fallait à Noah. Il l’embrassa dans le cou, sur la joue, pour venir ensuite poser un baiser passionné sur ses lèvres. Puis il se redressa, et comme il était tout retourné par ce qu’ils venaient d’échanger, il entreprit de passer à autre chose, de refermer un peu les vannes émotionnelles pour pouvoir calmer son esprit et ses ardeurs. Il remit une mèche de cheveux derrière l’oreille d’Amanda avant de lui dire : « Tu es la plus belle, la plus merveilleuse, la plus splendide personne qu’il m’ait été donné de rencontrer, et chaque seconde où je te regarde je remercie le ciel d’avoir créer une créature aussi parfaite pour moi ». Il esquissa un petit sourire timide tandis que ses yeux étaient à deux doigts de s’humidifier, puis détourna le regard et la pris par la main avant d’ajouter : « Plus que d’amour et d’eau fraîche, allons vivre de tenders et d’ice tea, j’ai encore plus faim maintenant ».








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Noah & Amanda


Notre étreinte était interminable. Je n’avais aucune envie de me décoller de lui et j’aurai aimé pouvoir rester ainsi des heures et des heures durant. Il sentait bon, il était agréable à câliner, j’avais une admiration formidable pour ce jeune homme qui était devenu en si peu de temps la personne qui représentait le plus pour moi. Je voulais le serrer de plus en plus fort pour que nos corps se mêlent mais c’était physiquement impossible. J’avais envie de le posséder tout entier, l’avoir pour moi et moi seule, lui conférer toutes mes pensées, toutes mes craintes, tous mes soins. J’avais le désir que nous soyons unis pour le maximum de temps possible. C’était un amour fou que je lui vouais et un amour indéfinissable avant tout. Noah était le seul être sur terre dont je voulais m’occuper, plus rien n’avait d’importance, tout était si léger, si simple à ses côtés, que je désirais être avec lui à chaque minutes qui s’écoulaient. Le temps que je ne passais pas avec lui était tout simplement, du temps perdu.

Je t’aime étaient les mots que j’avais prononcé. Ils étaient vrais, sincères et pleins de signification. Ils confirmaient à Noah que mes promesses étaient bien réelles et que jamais je ne les briserais. Peut-être que cela était précipité, ou peut-être ça ne l’était pas. Je n’en savais rien mais c’était sorti tout seul, tout naturellement et je me demandais bien pourquoi fallait-il que je les garde pour moi. Je savais que ces mots feraient du bien à mon petit ami, je savais qu’ils auraient l’effet d’une boule de feu dans son cœur, mais c’était l’envie la plus forte que je n’avais jamais ressentie.

Il m’embrassa dans le cou, la joue puis les lèvres. Il était adorable, je voulais le dévorer à chaque seconde. Ses attentions envers moi me faisaient toujours un bien remarquable et il m’apaisait tellement. C’était également pour cette raison que je ne voulais plus le quitter. Chaque moment passé sans lui me rappelait à quel point il me manque et à quel point il m’est indispensable.


Nous nous décollions et je vis dans les yeux de Noah de l’apaisement. J’avais donc réussi ce que j’espérais. Je voulais absolument qu’il se calme et qu’il retrouve sa sérénité et mes mots avaient eu l’effet d’un bon anxiolytique. J’avais les yeux qui pétillait tant j’étais heureuse de le voir ainsi.
Il déplaça sa main jusqu’à mon visage pour en dégager une mèche et je souris dans le même temps. C’était un homme unique et je ne m’imaginais pas encore bien la chance que j’avais de pouvoir l’avoir à mes côtés.
Il commença à parler et à me dire des choses plus belles les unes que les autres. Mon cœur se mit à battre de plus en plus fort et j’étais débordée par les bonnes émotions. J’étais heureuse d’entendre ce genre de paroles sortir de la bouche de la personne dont j’étais complètement et incontestablement amoureuse.
« Je suis pas parfaite Noah mais encore quelques paroles comme ça et tu me vas me faire pleurer ! » Je lui souris tendrement avant de passer ma main quelque peu sur sa joue et lui donner un baiser furtif sur ses lèvres tièdes.

Il me prit par la main et me dit que maintenant, nous devions vivre de tenders et d’Ice tea. J’étais complètement d’accord avec lui, et d’ailleurs, j’étais heureuse qu’il trouve l’appétit malgré l’incident.
« Tu as raison, on va s’en mettre plein le ventre ! » Je ris un petit peu avant de le suivre jusqu’à l’intérieur du snack. Là, nous nous rasseyions sur les fauteuils de nos places et quelques minutes plus tard, les serveurs ayant vu que nous étions revenus, nous rapportaient nos plats. Nous avions deux plateaux largement bien remplis. J’avais les yeux rivés sur ma nourriture tandis que dans ma tête tout se chamboulait. J’étais incapable d’avaler autant de nourriture en une fois. C’était impossible. Je fis des gros yeux puis regardai Noah par la suite. « Je n’arriverai jamais, mais alors, jamais à manger tout ça. » Je ris un petit peu avant de prendre mon verre de boisson et de siroter quelques gorgées à la paille. « Vas-y Noah, tu peux le faire, tu peux manger avec les mains. Je te regarde ! » Je ris un bon coup encore une fois, j’adorais me moquer de lui, enfin, j’adorais le taquiner plutôt. Il était de l’aristocratie après tout, il n’était pas habitué à tout ça, alors il fallait que je l’accoutume très rapidement si je voulais qu’il entre dans mon monde. Enfin, dans le monde normal, en fait.

Je commençais à manger mes frites avec les doigts, les trempant de temps à autres dans mon pot de ketchup. Je regardais avec un grand sourire Noah, comme pour lui dire « Aller fais comme moi ! ».
J’étais vraiment trop amusée par la situation, j’en avais totalement oublié l’altercation de l’heure précédente et j’adorais voir Noah complètement perdu ainsi.


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✧ Boston Common, fin de matinée. ✧Amanda & Noah


Lorsqu’Amanda le prenait dans ses bras, Noah se sentait complet, entier et léger. Comme si rien ne pouvait l’atteindre, comme s’il pouvait s’autoriser à être, au moins un instant, lui-même sans avoir peur d’être blessé. Elle le rassurait énormément et c’était un sentiment nouveau pour lui. Nouveau, parce qu’il avait l’habitude de repousser toute émotion, d’agir de manière totalement indépendante, comme un chat sauvage ou un loup. Et jusque là, il avait toujours refusé d’admettre l’idée qu’effectivement, il avait un cruel manque de confiance en lui, qu’il pouvait être fragile et lui aussi se permettre d’être humain. Alors quand Amanda le prenait dans ses bras, il se sentait couvé, lové, comme si rien ne pouvait l’atteindre, comme si pour une fois il pouvait enfin se reposer, se reposer sur l’épaule d’une autre personne que la sienne. Il était profondément soulagé et chamboulé, Noah était en fait fatigué, vraiment épuisé de la lutte acharnée qu’il menait contre lui-même depuis tout petit. Et ce simple geste qui unissait les deux jeunes gens pour quelques courtes minutes avait pour lui un effet de bien être incontestable : enfin, il pouvait se reposer d’être Noah.

La jeune fille lui avait exprimé ses sentiments en trois mots et sept lettres. Une expression lourde de sens qui le prenait complètement au dépourvu et face à laquelle il ne savait pas comment réagir. Il ne la trouvait pas précipité : à quoi ça sert de garder quelque chose qu’on ressent sur le moment ? Après tout, la valeur temps n’a pas cours dans le jeu de l’amour et c’est l’intensité du contexte qui prime. Mais voilà, il aurait été miraculeux de pouvoir le changer complètement en quelques secondes et malgré toute sa bonne volonté il ne pouvait complètement faire taire ses démons et continuait de ressentir une peur infime au fond de son cœur. Lorsqu’elle lui eut dit qu’elle n’était pas parfaite et qu’elle pourrait pleurer s’il continuait à parler comme ça, Noah eut un léger rire amusé avant de l’embrasser une première fois : « t’es parfaite », une deuxième fois, « t’es parfaite », et une troisième fois, « tu es parfaite ».

Les deux jeunes gens rentraient dans le restaurant pour manger, enfin, au moins rien de leurs mésaventures n’avaient gâché leur faim. Noah ne devait plus être très beau à regarder avec ces bleus et ces cicatrices. Il s’installa à son siège et observa une courte fraction de seconde dans la baie vitrée derrière Amanda : « Ils ne m’ont vraiment pas raté ». Il repose les yeux sur Amanda avant d’ajouter d’un air légèrement taquin : « Je crois que tu ne vas pas pouvoir échapper à la sieste, j’ai besoin d’une infirmière pour me soigner … ». Il sourit mielleusement en la regardant tandis que le serveur apportait leur repas. Noah était surpris par la quantité, dans les endroits où il avait l’habitude de manger, moins il y en avait, plus s’était élégant. Mais cette facette du nouveau monde qu’il était entrain de découvrir était loin de lui déplaire, il avait une véritable faim de loup : « Je crois que tu as encore beaucoup de chose à apprendre sur moi. Quand j’étais petits, mes parents pensaient que j’étais né avec deux estomacs ». Il dit ceci sur le ton de la plaisanterie en riant un petit peu, avant de pousser une des boites de tenders vers la jeune fille : « Prends des force ». Il dit ceci d’un air faussement autoritaire faisant allusion à la remarque qu’il avait faite avant l’altercation. Puis, ne voyant pas les couverts arrivés il se souvint subitement qu’il était dans un endroit où l’on mangeait avec les doigts. Un peu perdu et perplexe, il tourna la tête vers les personnes à la table à côté pour regarder comme elles faisaient avant de reposer ses yeux sur Amanda, l’air à la fois étourdis et amusé, comme s’il se moquait de lui-même : « Ne te moque pas de moi ». Il attrapa son cheeseburger et le leva, un peu gauche et hésitant, jusqu’à sa bouche avant d’en croquer un bon morceau. Peut-être trop gros, il eut du mal à mâcher, et s’empressa de reposer son sandwich sur la table avant d’attraper une serviette et de s’essuyer la bouche. Une fois qu’il eut avalé il ajouta : « Tous mes ancêtres doivent être entrain de se retourner dans leur tombe un par un ». Puis les yeux de Noah s’attardèrent sur les doigts d’Amanda qui trempaient des frites dans le ketchup avant de les manger. C’était vraiment étrange de manger avec les doigts, mais quand elle l’invita à en faire de même, il attrapa quelques frites et les porta à sa bouche : « On dirait que j’ai fait ça toute ma vie tu ne trouve pas ? », dit-il d’un ton ironique en se moquant de lui-même. Comme Amanda avait laissé une toute petite trace de ketchup au coin de ses lèvres, Noah vint l’essuyer avec son pouce avant d’ajouter : « Tu fais quoi ce soir ? Je veux dire, après le travail ? »








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Noah & Amanda


Parfaite ? Il l’avait répété trois fois et je n’en croyais rien. A ses yeux surement, mais moi, je savais pertinemment que ce n’était pas le cas et qu’il arriverait bien un jour où il me trouverait beaucoup moins parfaite qu’à ce moment-là. Néanmoins, il était absolument adorable, je rougissais à chaque fois qu’il me disait ce genre de choses tendres.

Nous étions rentrés dans le fast-food et j’observais Noah se regarder dans la vitre. Il avait dû surement voir qu’il était abîmé au niveau des pommettes, des arcades et de la lèvre. Il était vraiment regrettable qu’ils l’aient amoché ainsi mais il restait toujours le beau jeune homme que j’adorais tant.
Noah dit qu’ils ne l’avaient vraiment pas loupé et j’acquiesçai d’un « Hm » pendant qu’il continuait en disant que je ne pourrais pas échapper à la sieste et qu’il avait besoin d’une infirmière. Je ris un petit peu et lui dis : « Je te soignerai, promis. » Je lui souris de toutes mes dents puis je vis notre repas arriver, alors je retirais machinalement mes bras de la table pour que le serveur puisse y déposer les plateaux. J’étais enchantée de voir que tout ce que j’aimais était réuni devant nous.

En réalité je ne faisais pas réellement attention à ma ligne, je mangeais ce qui me passait sous la main, ce dont j’avais envie, surtout des pâtisseries et des choses grasses mais j’avais toujours à côté de cela beaucoup d’activités sportives. J’allais parfois au club de basket et à celui de natation, puis j’adorais courir également. Ca me permettait de me maintenir en forme et de chasser toutes ces pensées noires qui me revenaient de temps à autres.

Il me fit remarquer par une petite plaisanterie qu’il était un gros mangeur ce à quoi j’ajoutai : « Ah bon ? Deux estomacs carrément ? Alors je te laisserai volontiers un tiers au moins de mon repas… » Je ris un petit peu en continuant à le regarder. Ensuite, Noah poussa une boite de tenders vers moi et me dis que je devais prendre des forces alors je ris et en pris un directement que je croquai à pleine dents.

A son tour, il prit son cheeseburger d’une main maladroite et l’apporta à sa bouche pour y croquer un bout. Il était adorable, d’une part parce que sa maladresse me faisait craquer et d’une autre part parce qu’il avait l’air totalement perdu. Il reposa sa nourriture et me regarda en me disant que tous ses ancêtres devaient être en train de se retourner dans leur tombe. Alors, amusée, je lui dis : « Eh bien tes ancêtres ne devaient vraiment pas être drôles… » Je lui souris en continuant de manger, je parlais parfois avec la bouche pleine, sans m’en rendre compte, mais j’étais loin de me dire que cela choquerai Noah, bien qu’il vienne d’un autre monde, d’une autre société.

Il continuait de manger ses frites, avec les doigts, comme moi et me fit remarquer que c’était un peu comme s’il avait fait cela toute sa vie. J’en ris et ajoutai : « Oui, tu t’accommodes vite ! » Il essuya quelque peu ma bouche, tâchée de ketchup et il continua en me demandant ce que je faisais le soir-même, après le travail.

Logiquement, j’étais censé travailler mes cours car bien que je n’étais pas idiote, mes cours n’allaient pas se travailler seuls et avec mon travail, j’avais peu de temps pour le faire. De plus, ces derniers temps furent assez compliqués pour moi, alors je n’avais pas du tout commencé à revoir mes cours, ce qui m’inquiétait un petit peu à dire vrai.
« Eh bien, normalement, après le travail je suis censée travailler mes cours de psycho et d’anthropo… Tu sais, vu que je travaille beaucoup le weekend et certains soirs… Dès que j’ai le temps je reprends mes notes… Mais là je suis vraiment trop tentée par le fait de te voir… »
Je fis une petite pause dans mon repas, bus un petit coup et regardai Noah une nouvelle fois. « J’aurais le temps de les revoir un autre jour. » Je lui souris à pleine dents et repris : « Il faut absolument que je réussisse… Mon père compte sur moi et puis je ne peux pas me permettre de rater une année, ça reviendrait beaucoup trop cher. J’ai déjà une chance énorme d’être ici, tu n’imagines pas à quel point j’étais heureuse quand on m’a dit que j’étais prise… Alors si je dois travailler nuit et jour pour pouvoir avoir mon diplôme alors je le ferai. » Je lui souris et continuai de manger quelques frites avant de reprendre : « Tu sais, je vais surement rentrer en Norvège pendant les vacances d’hiver… Tu voudrais venir avec moi ? Je te ferai visiter Oslo. » Bien sûr, je ne m’attendais pas à ce qu’il me dise oui, ni à ce qu’il me dise non d’ailleurs mais je voulais tout de même lui proposer parce que ça me tenais vraiment à cœur de lui montrer d’où je venais et tout ça…

Je le regardai dans les yeux avec un sourire un peu intimidée et m’essuyai la bouche avec ma serviette en papier. « Enfin c’est juste une proposition, puis moi-même ce n’est pas sûr, tout dépendra si j’aurai réussi à mettre assez d’argent de côté pour pouvoir me payer un billet. » J’essayai de me justifier parce que j’avais peut-être dis, là, une absurdité. Nous n’étions ensemble que depuis quelques semaines, à peine, et je lui proposais déjà de venir chez moi, loin d’Harvard, loin de chez lui… « Et puis peut-être que tu rentres chez toi à ce moment-là ? Pour les fêtes de Noël ? »
Je lui posais certainement trop de questions, j’espérais juste ne pas l’ennuyer avec tout ça…



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✧ Boston Common, fin de matinée. ✧Amanda & Noah


Noah était complètement attendrit par Amanda, il la trouvait si mignonne, si adorable, si tout en fait. Plus il la regardait, plus elle le faisait craquer. A peine quelques semaines qu’ils étaient plus ou moins officiellement ensemble, et déjà se sentait-il l’envie d’aller plus loin avec elle. Surtout quand ils vivaient ensemble ce genre de moments qui éclipsait totalement leurs petites mésaventures. En fait, tous ces moments criant de simplicité ne lui procurait que du bonheur et de l’espoir pour l’avenir. Il la regardait manger et en faisait de même, prenant petit à petit l’habitude et oubliant complètement que c’était nouveau pour lui. Lorsqu’elle eut fait une remarque sur ses ancêtres Noah ne put s’empêcher de rire. Certes, il avait un respect sans nom pour ceux de sa famille, surtout quand on lui racontait leurs fabuleuses aventures politiques et militaires, mais c’est vrai que comme toute sa famille, ils étaient profondément ancrés dans la culture bourgeoise et pourrait paraitre très austère : « Détrompe toi, il parait qu’une de mes arrières grands-mères, la duchesse d’Aremberg, au 17ème siècle, était une femme assez frivole et plutôt même … nymphomane ». Il sourit à l’évocation de ce souvenir d’étude avant d’ajouter : « Et puis, quand je t’emmènerai manger ce sera à mon tour de me rire de toi quand tu seras perdue devant ta dizaine de couverts ». Il sourit de plus belle en pensant au fait qu’il avait déjà envie, avec un petit plaisir malicieux, de l’emmener dans un grand restaurant. Non pas pour se moquer, mais plutôt parce qu’il trouvait ça finalement très amusant de se découvrir l’un l’autre dans la plaisanterie.

Lorsqu’elle lui eut dit qu’elle devait travailler ses cours Noah haussa les épaules. Il avait dans l’idée de l’inviter à une réception, mais n’importe quel prétexte serait bon à prendre, tant qu’il passait du temps avec elle. Alors, il fit complètement l’impasse sur ses obligations sociales et ajouta : « On peut lier les deux. Tu ramène tes cours chez moi, et tu pourras travailler ta psycho pendant que je bosse mon droit. Promis je serais sage », il lui fit un petit clin d’œil avant de rire légèrement.

Il fut surpris par la détermination de la jeune fille. Noah avait tellement été prédestiné à Harvard qu’il en oubliait que la plupart des gens devaient travailler dur pour y rester. Il acquiesçât entendu avant d’ajouter : « Je n’ai pas envie que tu partes, alors crois moi, je serais le premier concerné par tes études. Et peut-être que je deviendrais une motivation supplémentaire … ». Puis, à sa grande surprise, Amanda lui proposa de la suivre en Norvège. C’était … complètement adorable comme proposition. Très surprenante et adorable. Il ne voulait pas montrer franchement que ça le touchait, mais intérieurement il était complètement attendri. Bien sure qu’il serait ravit de l’accompagner, il adorait voyager. Puis à Noël il devait rentrer aux Pays-Bas, repas familial oblige, alors la Norvège n’était pas très loin. En la voyant être gênée et enchainée sur des justifications, Noah lui attrapa instinctivement la main : « Parle moins vite tu vas avaler ta langue ». Il sourit en la regardant pour la rassurer avant de reprendre : « Je serais le plus heureux des hommes si tu me faisais visiter ton pays ». Il lâcha sa main avant de se réinstaller bien droit sur son siège : « Je dois évidemment me rendre au Pays-Bas pour les vacances. Et crois moi, c’est largement à contre cœur. J’appréhende déjà ces longues heures de messes interminables et le repas familial en toute intimité avec 3 ou 400 personnes ». Il sourit en la regardant avant d’ajouter : « Mais je pourrais te rejoindre à partir du 26. Et puis si c’est qu’une question d’argent, ne te prends pas la tête, je m’en occupe ». Cette phrase sortit instinctivement de sa bouche tandis que Noah réalisa son ambigüité : il avait beaucoup d’argent certes mais ne voulait surtout pas qu’Amanda pense qu’il l’achète ou quoique ce soit. En fait, ils n’en avaient jamais réellement parlé franchement. Evidemment, si ça ne tenait qu’à lui il lui payerai ses études et tout ce qu’elle veut. Pas par prétention, mais plutôt parce qu’il n’avait aucune valeur de l’argent, il en avait tellement qu’il pouvait en donner sans problème, sans rien attendre en retour. Il voulut rapidement changer de conversation mais une phrase l’avait perturbé. Amanda avait dit « mon père », elle n’avait fait aucune référence à sa mère. Alors, il lui demanda, un peu gêné, un peu intimidé : « Tu ne vis qu’avec ton père ? Je veux dire, en dehors d’Harvard ? ».









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