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After the hurricane comes the rainbow ~
Noah & Amanda
Je regardais l’homme qui m’avait adressé la parole. J’avais les yeux qui s’humidifiaient quelque peu. Ce n’était pas parce qu’il me faisait peur, non, mais c’était bien par rapport à ce qu’il m’avait dit car ça faisait naître en moi une honte incommensurable. Mon corps était devenu un peu comme du chewing-gum et j’avais les mains qui tremblaient un petit peu. Mon cœur battait très fort et je n’avais aucune envie que Noah s’énerve comme il l’avait fait la veille. Je craignais sa réaction et même si je désirais plus que tout qu’il intervienne sur le moment, je ne voulais pas que sa colère refasse surface comme le soir d’avant. Même si je savais que c’était incontrôlable chez lui, je ne pouvais pas imaginer qu’il puisse exalter sa colère dans un lieu public.
Je ne répondais rien à ce crétin, de toute façon trop bête pour que je lui adresse quelconque parole. Finalement, je tournai un petit peu la tête vers la gauche, voyant Noah arriver, j’étais soulagée et en même temps perplexe quant à ce qu’il allait se passer. J’étais persuadée qu’il allait réagir, la situation était bien plus qu’équivoque, il comprendrait tout de suite que ce gars était en train de m’ennuyer. Il arriva près de nous, et comme je l’avais prédit, il agrippa le garçon au niveau de sa veste et lui demanda s’il avait besoin d’aide. Je ne dis rien sur le coup, observant la scène impuissante. J’avais tellement peur que le groupe de garçon ne vienne taper sur Noah, je n’avais en aucun cas envie qu’il se passe quelque chose du genre. Noah avait le même air que la veille, froid, fermé, le regard noir. Il était tellement effrayant à ce moment précis.
Je ne bougeais pas, observant la scène seulement. J’avais envie d’intervenir, de dire à Noah que ce n’était pas la peine et que nous reprenions notre dîner là où il s’était arrêté mais le gars s’écarta et sa bande vint se mêler à l’histoire. Tout un groupe encerclait mon petit-ami. J’étais très apeurée, en effet, j’avais bien trop peur que Noah se prenne un coup ou bien même, qu’il se jette sur l’un d’entre eux pour le tabasser… Je ne savais pas quel genre de réaction il pouvait avoir, je le connaissais très bien mais je ne pouvais jamais appréhender ses faits et gestes par rapport à ce genre de situation qui le mettait hors de lui.
Noah avait l’air de se calmer un petit peu, enfin, en tout cas de laisser passer ça. Il se dirigea vers moi pour qu’il puisse reprendre place. J’étais un petit peu plus soulagée, je pensais que cela était terminé, que ce n’avait été qu’une altercation quelque peu explosive. Finalement, j’entendis le gars lancer « Elle doit prendre super cher pour se payer des chiens de garde. » Et là, je savais que Noah ne laisserai jamais passer ça, je savais au plus profond de mon cœur qu’il allait sortir de ses gonds et que quelque chose allait se produire. J’étais persuadée qu’il allait se jeter sur lui. Alors, d’un seul coup je dis rapidement à Noah : « C’est bon Noah laisse s’il te plait… » Mais cela n’eut aucun effet sur lui puisqu’à la seconde d’après, il l’avait attrapé par le col du cou et était en train de lui donner un violent coup de poing dans la figure. J’étais totalement stupéfaite, effrayée et tellement mal. Je portai à mon visage mes deux mains qui se joignirent contre ma bouche, je n’avais aucun mot et je me trouvais impuissante face à la situation. Il cria que j’étais sa copine et ni une ni deux, le garçon se retrouva par terre, assis sur le jeune homme et il le frappait, frappait, frappait. J’observais la scène, totalement impuissante encore une fois et les larmes montaient. J’avais peur parce que la scène était impressionnante et parce que c’était la première fois que Noah se montrait sous ce jour-là. Il était complètement perdu dans ses actes, il était complètement obnubilé par le besoin de frapper et d’extérioriser sa colère.
Les autres gars de la bande rejoignirent les deux jeunes hommes et je vis Noah qui commençait à se prendre quelques coups. Les larmes se mirent à couler instinctivement, j’avais peur pour lui et je ne voulais en aucun cas que quelque chose de grave lui arrive. Après-tout, c’était encore de ma faute et je me sentais terriblement coupable de ce qui était en train de se passer.
Finalement, ils se firent séparer par d’autres clients du fast-food. Noah était tiré en arrière par un quarantenaire qui lui demanda s’il pouvait le lâcher après que les autres garçons se soient fait virer du commerce. Le jeune homme se releva, j’aperçus que sa lèvre était en train de saigner très fort. Il se redirigeait vers moi, et il ne me regardait pas. Je n’osais rien dire sur le moment, encore sous le choc de ce qu’il venait de se passer. J’attendis que Noah soit assis pour lui tendre un paquet de mouchoirs que j’avais sorti au préalable de mon sac. J’étais complètement muette, abasourdie par tant de violence et de colère. C’était la deuxième fois que je voyais Noah dans un état pareil. C’était impressionnant et je n’arrivais pas à croire qu’un garçon si gentil et calme que lui pouvait avoir des accès de colère tels. J’attendis quelques secondes, essuyant mes larmes une par une et regardai Noah. « Ca va … ? » Lui demandai-je sans grande conviction. Je savais que ça n’allait pas et de toute façon, je n’étais même pas sûre qu’il me réponde. Je me contentai de le regarder et de passer ma main sur la sienne qui était posée sur la table, pensant que cela pouvait le calmer, au moins un petit peu.
Je ne répondais rien à ce crétin, de toute façon trop bête pour que je lui adresse quelconque parole. Finalement, je tournai un petit peu la tête vers la gauche, voyant Noah arriver, j’étais soulagée et en même temps perplexe quant à ce qu’il allait se passer. J’étais persuadée qu’il allait réagir, la situation était bien plus qu’équivoque, il comprendrait tout de suite que ce gars était en train de m’ennuyer. Il arriva près de nous, et comme je l’avais prédit, il agrippa le garçon au niveau de sa veste et lui demanda s’il avait besoin d’aide. Je ne dis rien sur le coup, observant la scène impuissante. J’avais tellement peur que le groupe de garçon ne vienne taper sur Noah, je n’avais en aucun cas envie qu’il se passe quelque chose du genre. Noah avait le même air que la veille, froid, fermé, le regard noir. Il était tellement effrayant à ce moment précis.
Je ne bougeais pas, observant la scène seulement. J’avais envie d’intervenir, de dire à Noah que ce n’était pas la peine et que nous reprenions notre dîner là où il s’était arrêté mais le gars s’écarta et sa bande vint se mêler à l’histoire. Tout un groupe encerclait mon petit-ami. J’étais très apeurée, en effet, j’avais bien trop peur que Noah se prenne un coup ou bien même, qu’il se jette sur l’un d’entre eux pour le tabasser… Je ne savais pas quel genre de réaction il pouvait avoir, je le connaissais très bien mais je ne pouvais jamais appréhender ses faits et gestes par rapport à ce genre de situation qui le mettait hors de lui.
Noah avait l’air de se calmer un petit peu, enfin, en tout cas de laisser passer ça. Il se dirigea vers moi pour qu’il puisse reprendre place. J’étais un petit peu plus soulagée, je pensais que cela était terminé, que ce n’avait été qu’une altercation quelque peu explosive. Finalement, j’entendis le gars lancer « Elle doit prendre super cher pour se payer des chiens de garde. » Et là, je savais que Noah ne laisserai jamais passer ça, je savais au plus profond de mon cœur qu’il allait sortir de ses gonds et que quelque chose allait se produire. J’étais persuadée qu’il allait se jeter sur lui. Alors, d’un seul coup je dis rapidement à Noah : « C’est bon Noah laisse s’il te plait… » Mais cela n’eut aucun effet sur lui puisqu’à la seconde d’après, il l’avait attrapé par le col du cou et était en train de lui donner un violent coup de poing dans la figure. J’étais totalement stupéfaite, effrayée et tellement mal. Je portai à mon visage mes deux mains qui se joignirent contre ma bouche, je n’avais aucun mot et je me trouvais impuissante face à la situation. Il cria que j’étais sa copine et ni une ni deux, le garçon se retrouva par terre, assis sur le jeune homme et il le frappait, frappait, frappait. J’observais la scène, totalement impuissante encore une fois et les larmes montaient. J’avais peur parce que la scène était impressionnante et parce que c’était la première fois que Noah se montrait sous ce jour-là. Il était complètement perdu dans ses actes, il était complètement obnubilé par le besoin de frapper et d’extérioriser sa colère.
Les autres gars de la bande rejoignirent les deux jeunes hommes et je vis Noah qui commençait à se prendre quelques coups. Les larmes se mirent à couler instinctivement, j’avais peur pour lui et je ne voulais en aucun cas que quelque chose de grave lui arrive. Après-tout, c’était encore de ma faute et je me sentais terriblement coupable de ce qui était en train de se passer.
Finalement, ils se firent séparer par d’autres clients du fast-food. Noah était tiré en arrière par un quarantenaire qui lui demanda s’il pouvait le lâcher après que les autres garçons se soient fait virer du commerce. Le jeune homme se releva, j’aperçus que sa lèvre était en train de saigner très fort. Il se redirigeait vers moi, et il ne me regardait pas. Je n’osais rien dire sur le moment, encore sous le choc de ce qu’il venait de se passer. J’attendis que Noah soit assis pour lui tendre un paquet de mouchoirs que j’avais sorti au préalable de mon sac. J’étais complètement muette, abasourdie par tant de violence et de colère. C’était la deuxième fois que je voyais Noah dans un état pareil. C’était impressionnant et je n’arrivais pas à croire qu’un garçon si gentil et calme que lui pouvait avoir des accès de colère tels. J’attendis quelques secondes, essuyant mes larmes une par une et regardai Noah. « Ca va … ? » Lui demandai-je sans grande conviction. Je savais que ça n’allait pas et de toute façon, je n’étais même pas sûre qu’il me réponde. Je me contentai de le regarder et de passer ma main sur la sienne qui était posée sur la table, pensant que cela pouvait le calmer, au moins un petit peu.
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