AVERY&VICTORIA ▬ hey honey, take a walk on the wild side

J'ai le droit .. vraiment ? Je sais pas. Je sais plus. J'suis complètement paumée à vrai dire, perdue entre la raison qui me dit que je vais le regretter, et l'envie. Avery se rapproche à nouveau, lentement, si bien qu'à présent la question ne tient plus. Une nouvelle se pose ; comment est-ce que je peux rester de marbre, lorsqu'il me murmure ces mots ? Comment est-ce je peux reculer, alors que ses lèvres sont si proches des miennes ? Il ne me donne plus le choix. Oublie-les qu'il dit. J'oublie qui sont ces gens dont il parle, j'ai plus envie d'y penser. Mon ventre se tort, j'me sens presque suffoquer sous le poids du combat qui fait rage dans ma tête, jusqu'à ce que je décide d'abandonner. Un regard suave, et je reprends possession de sa bouche, plus passionnément.

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Il ne se pose pas toutes ses questions. Avery a même oublié qu’il avait laissé Maelys en plan après avoir pretexté laver sa chemise pendant quelques minutes. C'était vrai à ce moment. Le winthrop continue de se rapprocher à tel point que leurs lèvres se frôlent sans vraiment se toucher. Il attend qu’elle abandonne son combat intérieur pour continuer. Quand elle oublie toutes ses obligations de vice présidente, la blonde revient capturer ses lèvres et les baisers s’enchainent. Le brunet reprend où elle l’avait arrêté en descendant la deuxième brettelle de la jeune femme. La robe s’effondre au sol et offre un sourire de satisfaction au garçon.

Mes mains se posent à nouveau sur son torse, attrapent sa chemise et la déboutonnent à la hâte. Un geste, et le tissu tombe au sol à côté de ma robe. Il n'est plus question de s'arrêter maintenant, plus rien pour m'empêcher de faire ce que je meurs d'envie de faire. Je quitte ses lèvres un bref instant, le temps de verrouiller la porte, et les retrouve à nouveau alors que mes doigts glissent le long de sa peau, s'arrête à la boucle de sa ceinture. Le désir est pressent, immédiat. J'ai pas envie de prendre mon temps, pas après ces gestes qu'il a eu et qui m'ont fait perdre pied. Mes lèvres dévient vers son cou tandis que je viens à bout de sa ceinture. Un autre geste, et son pantalon tombe à terre.

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Plus les choses se font entreprenantes, plus le désir monte en lui, incontrôlable, tel un brasier dans tout son corps. Ses mains se baladent sur tout le corps de Victoria et les tissus qui séparent l'union ultime tombèrent rapidement. Le jeune homme emmène l'eliot sur son lit, histoire de faire un peu les choses de manière galante, et non pas contre une porte. Les deux corps s'emboîtèrent comme deux pièces d'un seul même puzzle, comme si ils étaient faits pour se retrouver un jour. Ce moment fut délicieux, rempli d'un certain côté bestial qui plaisait à Avery, ravi de voir que derrière la facade d'une personne aussi imbue et hautaine se trouvait une jeune femme douée de son corps. Quelques temps plus tard, les deux corps s'éloignèrent et chacun pu retrouver son souffle.

Et je ne m'arrête pas. De l'embrasser, de le toucher .. je succombe à cette envie viscérale qui me prends au ventre, m'embrase un peu plus à chacune de ses caresses, jusqu'à ce moment ultime où nous ne faisons plus qu'un.
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Un dernier soupir, et la séparation. Je bascule sur le côté, allongée près de lui. La respiration encore saccadée, je ferme les yeux, me laisse envahir par cette sensation de plénitude qui gagne tout mon corps. Jamais je ne me serais attendue à ce que ma soirée se termine comme ça, encore moins avec le p'tit blondinet qui ne m'avait jamais vraiment attiré auparavant. Pourtant, maintenant que je le regarde, le corps encore transpirant et un sourire en coin des lèvres, j'ai du mal à ressentir le moindre remords par rapport à la tournure qu'ont pris les événements. Je me mis à rire, doucement. Et bien .. c'était .. inattendu. Mais tellement agréable.

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C’était inattendu, oui. C’est le cas de le dire. Avery non plus n’avait jamais ressenti de l’attirance pour la blonde. A vrai dire, il s’est même étonné à l’apprécier au Homecoming et à cette soirée. C’est surtout l’idée de séduire une fille qui parait si froide qui l’attirait. Jusqu’au bout il pensait se faire virer de la chambre. Les deux corps se couchent à côté de l’autre et Avery sourit quand elle lance sa petite remarque. « Tu m’étonnes. » L'étudiant ferme les yeux quelques secondes puis se tourne vers la blonde, s’installant sur le flanc. « T'as vu.. c’est pas si mal d'oublier ses responsabilités parfois. »

Je soupire et tourne la tête vers lui. J'suppose oui, parfois. répondis-je avec un petit sourire. Ça m'a fait du bien de tout envoyer valser durant ce moment avec lui, mais pourtant je sais que je ne réitérerais pas l'expérience de si tôt. Peut-être que j'en avais eu besoin, pour relâcher le pression de ces dernières semaines et me prouver que j'étais passée au dessus de mon histoire avec Jackson. Peut-être bien qu'il avait été nécessaire pour moi en fait, ce petit écart de conduite .. mais il n'en resterait pas moins ponctuel. Ecoute, j'veux pas casser le moment mais .. est-ce que tu peux me promettre que ça restera entre nous ? J'ai beau avoir apprécié l'instant, je sais pertinemment que ça ne veut rien dire, que ça ne mènera à rien et qu'il vaudrait mieux pour tout le monde -et surtout pour ma réputation-, que ma petite folie de ce soir reste secrète.

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Ecoute, j'veux pas casser le moment mais .. est-ce que tu peux me promettre que ça restera entre nous ? Le winthrop fronce doucement les sourcils, retombe sur le dos et fait face au plafond. Il se fiche royalement que des personnes l'apprennent. Avery n'a pas de soucis de réputation. « Comme tu veux. » Il se redresse, enfile son caleçon et va récupérer les vêtements qui jonchent près de la porte. Les siens comme ceux de la cachottière. Avery les lui donnent et enfile ses habits un à un jusqu’à être recouvert de la tête au pied. « J’garde la chemise, tu m’en veux pas. » Puis bon, par soucis de réputation, Wildingham ne peut pas se permettre de laisser ce pauvre Silver sortir en torse nu n'est-ce pas ? « Ce fut un plaisir, princesse. » Il déverrouille la porte de la chambre, lance un dernier petit sourire à la blonde et sort.

J'arque un sourcil alors que le Winthrop se lève et quitte le lit pour récupérer ses affaires. J'm'attendais pas à un moment câlin après ce qu'il venait de se passer -et franchement, j'en avais pas envie-, mais tout de même. Partir juste après l'affaire terminée, c'était pas classe, même pour lui. Il aurait au moins pu faire la conversation cinq minutes avant de prétendre avoir un truc à faire pour partir, ça m'aurait évité de m'être sentie utilisée. M'enfin, j'suppose que ça allait dans les deux sens, et que j'avais aussi profité de lui. J’garde la chemise, tu m’en veux pas. Je soupire, le regard blasé, mais ne répond pas. A la place, je prends les affaires qu'il me tend, et me lève alors qu'il se rhabille. Ce fut un plaisir, princesse. Tu m'étonnes, petit veinard. Je me lève avec mes fringues et pars vers la salle de bain sans un dernier regard alors qu'il quitte ma chambre.

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