AVERY&VICTORIA ▬ hey honey, take a walk on the wild side

Pas de réponse de sa part. Voilà qui était curieux. Je continuais de fixer Avery d'un air suspicieux, ne sachant pas trop quoi déduire de son attitude qui avait bien changé depuis l'Arizona. La mienne aussi était différente, j'étais bien moins cassante et plus tolérante envers lui .. mais pas au point de chercher un contact physique, ou de me désaper en sa présence. J'vois pas de quoi tu parles, j'm'amusais bien moi. La fête battait son plein, j'étais entourée de mes plus proches amis et j'avais même pu glisser une remarque qui avait fait rager la présidente mather. Selon mes critères, c'était une soirée réussie. Et puis tu sais que j'aime tout contrôler. Impossible qu'il ait loupé cet aspect de ma personnalité durant nos petites aventures. Avery prit la chemise et je fis quelques pas en arrière. Le bas de ma robe entre les doigts, je la remontais doucement pour ne pas froisser ma tenue et m'assis sur mon lit, les jambes croisées. Après tout, j'arrêtais pas de cavaler depuis tout à l'heure, j'pouvais bien me poser cinq minutes. Et me refaire une beauté aussi, je devais en avoir besoin. Les mains posées sur le rebord du matelas, le regard amusé, je le regardais toujours aussi fixement, un petit sourire au coin des lèvres. Mais je te remercie de ta sollicitude. Tu parles, ma soirée était bien meilleure avant que je ne le croise.

(Invité)

Elle aime tout contrôler. C'est bien l'une de leur plus grande différence. Avery préfère de loin les fêtes produites par sa confrérie, là où l'organisation n'est pas réglée à la coupe de champagne près. Une soirée où on n'engueule pas les serveurs qui prennent une pause de cinq minutes, mais plutôt où on les invite à danser et faire la fête sous une tonne de mousse. C'est bien plus amusant que des costumes parfaits, des conversations de riches ou des clashs à l'égard d'une autre confrérie. Excusez-le de penser que c'était vraiment ennuyeux. Il pensait faire sa BA. « C'est avec plaisir. » De la garder pour lui tout seul. Elle est maintenant installée sur le lit, attendant je-ne-sais-quoi. L'étudiant déplie la chemise blanche du frère Wild et commence à l'enfiler. « Dis au revoir à cette belle vue. » Il rigole, pas narcissique pour un sous. En revanche, il prend une nouvelle fois un malin plaisir à profiter de l'avantage de la situation. Avery a les mains mouillées, il n'arrive pas à passer les boutons dans sa chemise. Malheureux. « Est-ce que je peux te solliciter encore une fois ? » Elle finira par craquer. A l'usure.

Je le regardais faire, l'air inquisiteur, me demandant bien comment on en était arrivé là. Comment ce petit con qui m'avait autant énervé, et que détestais viscéralement quelques mois plus tôt était à présent là, au beau milieu de ma chambre, à mettre une chemise sèche que je venais de lui passer. Et le pire, c'était qu'au fond, ça ne me dérangeais pas tant que ça. Dis au revoir à cette belle vue. Petit rire moqueur. Quel dommage, elle commençait à me plaire. Ironie ou soupçon de sincérité, allez savoir. Avery défit la chemise tandis que je le regardais distraitement. Je réfléchissais à la soirée que je ferais mieux de rejoindre, à ma tenue que je ferais mieux d'arranger, à toutes ces choses que je devrais faire. Est-ce que je peux te solliciter encore une fois ? Je sortais de ma rêverie pour le voir se dépatouiller avec les boutons de la chemise. Sérieusement, est-ce que son côté gros boulet avait une limite ? Non mais tu te fous de moi ? Il faut que je te mette la chemise aussi ? J'étais même plus énervée à ce point là, juste blasée. Qu'est-ce qui va pas ? Plus vite ce sera fait, plus vite je pourrais retourner en bas.

(Invité)

Il a réussi à mettre un bouton. Le dernier, laissant donc le reste de son torse à la vue de la jeune femme. Elle ne s’en plaint pas d’ailleurs, regarde même. Avery lui propose plus, mais elle l’envoie bouler à sa manière. C’est ce regard qui fait fuir le winthrop. S’il aime bien taquiner, blaser les gens n’est pas son kiff. « Tres bien, j’vais m’débrouiller autrement. J’vais arrêter d’abuser de ta générosité. » Lance t-il, levant les bras en guise d'abandon, laissant sa chemise comme elle est. « Quand tu voudras un peu t’amuser t’auras qu’à m’appeler. » Dommage t’as pas son numéro. Il prend la directement de la sortie, saisit la poignée, prêt à partir.

Franchement, j'me trouvais extrêmement patiente ce soir. J'étais même prête à l'aider pour son dernier problème bidon, mais monsieur préféra jouer les drama queen et filer d'une façon bien théâtrale. Et dire que je n'étais même pas vilaine, pour une fois. Le Winthrop traversa la pièce pour sortir, la chemise toujours défaite. J'en aurais ris si sa réaction ne m'avait pas piqué au vif. Pff .. attends. L'air blasé, je traversais la pièce à mon tour, peut-être un peu trop rapidement. Ma main se posa sur la sienne, juste le temps de refermer la porte qu'il venait d'entrouvrir. J'peux pas te laisser sortir comme ça. J'disais ça plus pour moi que pour lui d'ailleurs. Ça ferait mauvais genre d'avoir un invité à moitié nu à la Eliot House, encore plus si celui-ci venait de sortir de ma chambre. P'tite nature va. ajoutais-je avec un sourire. La porte fermée, je me rapprochais de lui et pris chaque pans de sa chemise pour remettre lentement chaque bouton. Un à un. Et tout ça, rien que pour préserver ma réputation. Parce que oui, ça ne me faisait absolument rien de me retrouver si proche de lui, de le toucher presque, de sentir son parfum masculin. Absolument rien.

(Invité)

Elle l'arrête, au grand plaisir du winthrop qui sourit face à la porte. La carte de l'indifference est lancer quand elle touche sa chemin. Il regarde les premiers boutons se fermer sous les doigts habiles de la blonde. Les pupilles masculines se posent sur le visage de la jeune femme. Ne le quitte plus. Victoria ne ressent rien ? Même pas ce petit frisson qui traverse le corps de l'homme ? Et quant est-il quand il inverse les rôles, plaquant la blonde contre la porte fermée. Toujours pas cette pointe d’excitation ? Aucune envie particulière quand il pose sa main sur le bras de femme ? Qu'il remonte ses doigts en une douce caresse. Ou quand leur visage se rapprochent mêlant leurs souffles et leurs parfums respectifs. Toujours rien ?

hj:

Mes doigts remontent le long de sa chemise. Je ne dis plus rien à présent, prétendant même ne pas remarquer la tension qui s'installe. Et puis un geste de sa part et il me plaque contre la porte, m'arrachant un soupire. Mes lèvres sont entrouvertes, mon regard planté dans le sien. Je ne comprends pas ce qui se passe ou du moins, je fais semblant de ne pas comprendre. Sa main glisse le long de mon bras, me fait frissonner alors que je fais de mon mieux pour rester impassible. Mon regard se baisse, et remonte, lentement, vers sa bouche et ses yeux qui ont une lueur bien différente à présent. Et il est proche, si proche. Je pose une main sur son torse, comme pour tenter de lutter mais me ravise. Je n'en ai peut-être pas envie, au fond. A la place, mes doigts remontent le long de sa nuque, l'agrippent presque, et le poussent à réduire pour de bon les quelques centimètres qui nous séparent alors que mes lèvres se posent sur les siennes avec envie.

(Invité)

Il préfère se taire, jouant sur la proximité de leur visage et de l’envie grandissante dans les yeux de la blonde. Ce n’est plus la chemise qu’elle fixe, mais les lèvres masculines. Et quand les prunelles bleutées viennent croiser celle d’Avery, il ne manque pas le coche pour intensifier son regard. Elle ne lui échappera pas. Dans un premier temps, l’eliot tente de se retirer plaquant sa main sur le torse à nouveau habillé de l’homme. Elle arrête ce combat contre elle-même quand elle glisse sa main sur la nuque masculine et qu’elle vient presser ses lèvres sur les siennes. Avery lui rend bien, mêlant leurs langues ensembles. Ses lèvres descendent le long de sa machoire et les mains du winthrop remontent jusqu’aux épaules de la jeune femme où ses doigts font glisser l’une des brettelles le long de son bras.

Spoiler:

Ses lèvres sont douces, et ses baisers me font craquer chaque secondes un peu plus. Mes bras s'enroulent autour de son cou alors que je l'embrasse avec plus d'envie encore. Je ne sais pas ce qui m'arrive, ni de comment on en est arrivé là mais quelle importance ? Ses mains remontent le long de mes bras, arrivent jusqu'à mes épaules. Une bretelle de ma robe glisse tandis que ses baisers dévient sur ma joue. Mes yeux se ferment .. et se rouvrent sur la réalité de la situation. Et bam, un regain de conscience. Qu'est-ce que t'es en train de foutre Vic ? Pourquoi ça, pourquoi lui ? La fête bat son plein en bas, une soirée que j'ai organisé et à laquelle je devrais être. Et puis lui, Avery, un type que je connais à peine, juste assez pour savoir que je ne devrais certainement pas être aussi proche de lui à l'heure actuelle. Mon emprise se dessert, mes mains glissent le long de son torse. J'devrais pas .. j'peux pas. Des paroles à peine audibles, dites dans un souffle. J'ai pas envie qu'il s'arrête. J'ai pas envie de ne plus avoir cette proximité avec lui mais je sais pertinemment que je devrais m'éloigner, parce que ma conscience me le dit. Cette putain de conscience qui me bride à chaque fois. Ces putain de règles et de codes qui régissent ma vie et dont je n'arrive pas me détacher, parce que je sais tout simplement pas comment. Mon regard croise le sien, presque vulnérable. J'ai exprimé ma désapprobation, sachant pertinemment qu'un geste de sa part me ferait craquer de nouveau.

(Invité)

Elle s’éloigne, du moins elle essaye de le repousser. Elle ne peut pas ? Avery fronce doucement les sourcils, acceptant cette distance temporaire. Pourtant, il a envie de retrouver ses lèvres. Ils s’en foutent des personnes en bas. Elles peuvent survivre sans la princesse quelques temps. « T’as le droit. » Oublie les regles, ta vie trop structurée. Il y a mieux derrière cette barrière que les riches s’imposent. Et pas seulement un moment avec sexy Avery. Le winthrop se rapproche à nouveau, lentement. « Oublie-les. » murmure t-il contre les lèvres de l’eliot. Craque Vic.

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