I'm not romantic, I'm just in love. ≠ ALESKA

Je n'avais jamais pensé à dire à Alexander que j'avais une baignoire dans ma salle de bain. Fallait dire qu'on vivait surtout dans sa chambre et que je venais dans la mienne seulement pour prendre des affaires ou étudier tranquillement. Le reste du temps, j'étais sur le campus, avec des amis ou avec mon chéri quand il voulait bien de moi. J'aimais ça avoir une vie bien remplie, comme ça, je n'avais pas le temps pour penser ou m'ennuyer. Quand ça arrivait, comme tout à l'heure par exemple, je me retrouvais à envoyer un sms à Wade pour savoir s'il pouvait me procurer de l'héroïne. Je me rendais compte avec le temps que j'avais du mal à décrocher et que le "je peux y arriver toute seule", était en train de s'effondrer à mes pieds. J'avais aussi envoyé des sms à Alexander pour lui dire que je rencontrerais sa petite sœur le week-end prochain et ça avait dérivé sur un sujet plus pervers, comme à notre habitude. Du coup, il me disait qu'il arrivait. J'avais eu une pointe de déception quand il m'avait refusé de sortir, alors ce soir, il n'allait pas échapper à une pointe de romantisme. J'avais mis quelques huiles essentielles dans le bain : une odeur fraîche et non entêtante. Des bougies tout autour que j'avais allumé en m'arrêtant presque de respirer et j'avais déjà commandé plusieurs petites portions de plusieurs plats différents pour le dîner de ce soir à l'italien du coin. J'avais tout prévu et si jamais il osait faire une réflexion parce qu'il me trouve nian-nian ce soir, il allait s'en mordre les doigts au moment de se mettre au lit.

Une baignoire, ça laissait place à l'imagination. Genre une grande imagination, le genre de choses qu'on pouvait faire à deux, dans l'intimité. Ouais, une baignoire laissait place à beaucoup de choses pour notre vie de couple. Et forcément, j'étais quand même assez excité à l'idée de passer la soirée dans sa chambre... dans cette baignoire. Oh oui. J'allais devoir attendre ce soir pour la rejoindre et j'avais hâte. D'ailleurs, je crois bien que j'allais y aller en avance, histoire de voir la tête de la baignoire en question. Non, je suis pas un pervers... ok bon, si, clairement. Mais elle m'aimait bien pour ça non ? Une fois ma douche prise - un comble pour un mec qui va passer une partie de la soirée dans une baignoire - et que je me sois fait tout beau tout sentant bon. Bref, j'avais fait tout le chemin pour rejoindre la chambre de ma copine et voilà que j'étais devant sa porte. Je frappe ou j'entre direct ? Mh azy, je fais le mec totalement thug et j'entre dans sa chambre. « C'est moooiiii ! » disais-je en refermant la porte derrière moi. « Je suis à poil et prêt pour te faire passer une super bonne soirée » Faux, je suis tout bien habillé et j'avais dans l'idée de la surprendre un peu quand même.

Quelques sms et il rappliquait. Comme quoi, quand on n'était pas ensemble, on avait envie de l'être. Enfin, je savais surtout que quand je parlais de sexe ou de nourriture, j'avais toute son attention. D'ailleurs, un jour, il faudrait que je me pointe dans sa chambre pendant qu'il travaille sur son ordinateur... J'étais certaine que je pourrais remporter la bataille. En attendant, je préparais tout avant son arrivée et je savais qu'il était motivé à arriver le plus vite possible. Vaguement déçue qu'il est refusé de sortir au restaurant avec moi, je me suis dit que j'allais ajouter un peu de romantisme à notre rendez-vous dans ma salle de bain. J'avais tout prévu... Les huiles essentielles, les bougies, le repas et même la bouteille de vin qui va avec. On allait être bien, même si je me doutais déjà qu'il venait pour baiser dans la baignoire et qu'il était tout sauf romantique. Je me demandais si une femme avait déjà eu ce genre d'attention avec lui. Je me demandais aussi comment il était avec ses autres relations... Et en même temps, je n'étais pas certaine de vouloir savoir. J'entends la porte s'ouvrir et un sourire se dessine automatiquement sur mes lèvres. « C'est moooiiii ! » Il avait été rapide. Il n'était pas même un peu tôt ? J'étais certaine que d'ordinaire, on ne se retrouvait pas encore à cette heure. « Je suis à poil et prêt pour te faire passer une super bonne soirée » À vrai dire, ça m'étonnait même pas et ça me faisait même sourire. Même si j'étais déçue que notre soirée tombât à l'eau, je ne pouvais pas nier que je sois excitée en pensant à ce que nous allions faire... Je quittais la salle de bain et je m'arrêtais aussitôt pour le regarder de haut en bas. Woaw. Il avait sorti le grand jeu apparemment lui aussi ce soir et j'étais agréablement surprise. Je m'approchais de lui, posant ma main sur son torse, faisant glisser mes doigts sur la rangée de boutons. Je crois que je ne m'attendais pas à le voir en chemise de sitôt. « Tu as un rancard ce soir ? » lui demandais-je amusée. J'avais juste l'air d'une plouk à côté de lui en étant vêtue d'un simple jean et d'un t-shirt. J'étais pieds nus et je n'avais même pas pris la peine de porter de soutien gorge. « Je ne crois pas que je vais te déshabiller ce soir en fait... C'est pas possible, je veux te garder tout beau comme ça ! » Il était vraiment beau comme ça et je ne savais pas vraiment quoi lui dire, j'étais surprise et contente et touchée qu'il est prit le temps d'enfiler une chemise pour moi.

Passer une soirée avec Alaska, j'en avais l'habitude maintenant, déjà qu'on avait passé l'été à faire ça mais maintenant, c'était officiel. On était en couple, bien ensemble et c'était bien pour ça que j'avais hâte de la retrouver dans sa chambre où on passait quasiment aucun temps dedans. Ouais, souvent on était dans ma chambre ou dans le salon ou à l'extérieur et c'était rare de se retrouver dans sa pièce à elle. Mais on changeait un peu la donne à présent, puisque c'était là-bas que notre tête à tête prenait place ce soir. D'ailleurs, pour l'occasion, j'avais enfilé une chemise, parce que je sais que ça fait craquer les filles quand j'en mets une. Rien de plus, rien de moins. Une chemise, un jeans et des baskets. Et voilà que je débarquais dans sa chambre en indiquant que j'étais à poil et totalement prêt à la faire grimper aux rideaux. Ma surprise ne manquait pas, c'était limite si sa mâchoire tombait par terre en me voyant si bien habillé. Enfin, j'suis pas non plus en costard cravate, mais je voyais bien que ça lui faisait plaisir et c'était le but recherché. « Ouais, j'viens tirer mon coup et j'te laisse pour voir une blonde à la poitrine proéminente et au fessier rebondissant » Ouais bon, c'était pas forcément drôle mais je souriais, histoire qu'elle comprenne que c'était qu'une blague. Bon, elle par contre, elle n'avait pas fait le moindre effort, je suis déçu, c'est triste. « Ah non hein, si je l'ai mise c'est pour la retirer alors tu me feras le plaisir de déboutonner chacun des boutons présents sur ce vêtement » En plus, elle pouvait même les arracher si l'envie lui prenait. Mais il était clair que j'allais pas la porter durant toute la soirée, c'était clair et net pour moi. M'enfin là, je venais déposer mes lèvres sur les siennes, parce que j'en avais envie et que ça m'avait manqué.

Il était beau comme un dieu et en plus, c'était mon dieu à moi. J'étais chanceuse mine de rien et je pouvais dire que je l'avais mérité, non ? J'avais quand même galéré pour l'avoir mon homme. Je m'étais approchée de lui, laissant glisser mes doigts sur sa chemise, contente qu'il ait pris la peine d'en mettre une pour ce soir. Même si techniquement, il n'allait pas la garder. « Ouais, j'viens tirer mon coup et j'te laisse pour voir une blonde à la poitrine proéminente et au fessier rebondissant » Il souriait avec son air vainqueur. Il voulait vraiment jouer à ça ? « C'est dommage... J'avais prévu une soirée romantique pour tous les deux... Je crois que je vais devoir trouver un autre petit ami... Un plus performant ! » m'exclamais-je avec un air boudeur sans pour autant m'empêcher de sourire. C'est vrai que je n'avais pas pris le soin d'enfiler une robe, parce que je savais que ce soir, nous n'allions pas porter de vêtements. Mais, je n'avais pas fait les choses à moitié pour le reste. « Ah non hein, si je l'ai mise c'est pour la retirer alors tu me feras le plaisir de déboutonner chacun des boutons présents sur ce vêtement » D'accord, je vais le faire. Enfin pas tout de suite parce que là, je me hissais sur la pointe des pieds, enroulant mes bras autour de son cou pour l'embrasser amoureusement. Ce que j'aimais sentir ses lèvres sur moi, j'en frissonnais même rien que d'y penser. Mes mains glissaient dans ses cheveux, sur sa joue, puis finalement, elles s'arrêtaient sur le premier bouton de sa chemise pour le défaire lenteeeeeeeeeeement. « Faut peut-être qu'on se dépêche alors... pour que tu retrouves ta blondasse plus vite... » m'exclamais-je doucement après avoir mis fin à notre baiser et en le regardant dans les yeux.

Je pouvais être surprenant des fois et la preuve, elle avait la mâchoire à terre tant je l'avais surprise ce soir. Une chemise, une simple chemise pouvait faire bien des miracles. Et puis j'étais content qu'elle réagisse comme ça, ça va me pousser à le faire plus souvent. Après tout, c'est aussi un test pour quand je ne serai plus à la fac. Chemise tout le temps, rentrer avec et forcément, elle va devoir s'y habituer. Quelque chose me dit qu'elle s'y fera assez rapidement d'ailleurs. « Fais donc, je crois y'a des bons spécimens dans la maison donc t'as du choix. Wade peut-être même ? » Évidemment que j'allais laisser aucun homme l'approcher. Elle était à moi et hors de question que quiconque se l'approprie. De toute façon, elle était là avec moi là, donc la question ne se pose pas tellement. Et même qu'elle va me retirer cette chemise parce que si je l'ai mise, c'était bien pour la voir s'en débarrasser hein. Sûrement qu'elle va le faire après le baiser, parce que là, ouais, on s'embrassait et c'était putain de bon en réalité. « Vas-y, je t'en prie » disais-je en me pinçant les lèvres, hâte de voir comment elle allait s'y prendre. Je restais là, stoïque et il ne me manquait plus que la voir se débarrasser de mon vêtement.. un peu plus rapidement tout de même. « Sauf si tu veux que je n'aille pas la retrouver. Ce que je comprendrai au final, vu l'étalon que je suis » Ouais, mes chevilles vont parfaitement bien.

Les chemises lui allaient bien. Mais, il était toujours canon de toute façon. Et là, j'étais pathétique. En ce moment, mon univers tournait autour de lui, j'allais devenir de plus en plus dépendante et j’espérais que notre bonheur n'allait pas s'arrêter de sitôt, sinon, j'allais être à ramasser à la petite cuillère. Mais, là, on était un peu en train de se défier, comme si on voulait se rendre jaloux pour se prouver à l'un et à l'autre que de toute façon, ça allait être impossible de trouver mieux ailleurs. « Fais donc, je crois y'a des bons spécimens dans la maison donc t'as du choix. Wade peut-être même ? » J'étais surprise qu'il sortît le nom de mon meilleur ami. Je trouvais ça bizarre dans le sens où, s'il y avait bien un homme que je ne voudrais pas toucher, c'était bien lui. Et pourtant, je continuais à entrer dans son jeu. « Maintenant que tu en parles... je t'annonce déjà que j'ai un rencard avec lui bientôt ! » Et c'était vrai. Ça faisait partie de notre délire de meilleurs amis. Cela nous faisait rire, même si techniquement, c'était juste une bonne occasion de se défoncer un peu. Je crois que je serais incapable de toucher un autre homme qu'Alexander. Tout me paraîtrait fade sans lui. Et le sexe... faut avouer les choses, on s'amuse bien au lit ! Je profitais de ses lèvres, lui caressant les cheveux, puis la joue avant de m'attarder sur le premier bouton de sa chemise. « Vas-y, je t'en prie » Je prenais tooooout mon temps pour ouvrir la chemise et je voyais bien à sa tête qu'il s'impatientait. « Sauf si tu veux que je n'aille pas la retrouver. Ce que je comprendrai au final, vu l'étalon que je suis » Je riais en le regardant. Il est sérieux là ? Qu'on lui lance des fleurs ! « Redescends sur terre Romeo, il n'y a pas de blonde pulpeuse, il n'y a que moi ! Désolée de te décevoir... » J'étais un brun jalouse, je n'aimais pas l'imaginer avec une autre femme. Et puis, d'où il s'invente des maîtresses. Moi, je voulais être sa petite amie, sa femme, sa chérie, sa maîtresse, son amoureuse et je ne voulais personne d'autre dans le décor. Et cette chemise, je n'ai pas l'habitude au final et même si je fais exprès d'être lente, en vrai, je galère à mort parce que les boutons me glissent des doigts. Alors je décide de faire comme dans les films, j'attrape les deux pans de la chemise et de tirer d'un coup sec, sauf que quelques boutons sautent. « Il va me falloir un cours... d'enlevage de chemise... » m'exclamais-je en pinçant les lèvres. Sauf que là, j'étais incapable de le regarder dans les yeux parce que face à moi, j'avais son torse parfait et j'arrivais pas à décrocher.

J'avoue que j'suis un génie. Non mais elle s'attendait pas au coup de la chemise et maintenant, elle est juste en train de baver parce que je suis trop canon et qu'elle en peut juste plus. Non mais c'est compréhensible, dans le sens où elle ne m'avait jamais vu dans un tel accoutrement et j'ai toujours eu un certain charme de cette manière. Et du coup, je pouvais comprendre qu'on parte dans un délire de rancards qui auront lieu après qu'on ait tiré notre coup. C'était drôle, bon enfant et surtout sans prise de tête. J'avais mentionné Wade, pour je ne sais quelle raison. À vrai dire, c'est le seul autre mec proche d'elle que j'ai en tête à part moi. Y'a aussi Matthéo avec qui elle a flirté durant l'été, mais j'avais pas envie de penser à lui pour le coup. Quoiqu'il en soit, on s'embrassait assez facilement, sans être pressé mais sans y aller trop doucement non plus, et voilà qu'elle s'attaquait enfin à ma chemise. C'était pas trop tôt hein! Ouais enfin je m'avançais un peu trop finalement, elle n'avait pas l'air de savoir y faire. « Ose me dire que je ne te fais pas grimper aux rideaux » Parce que c'était clairement le cas, elle criait mon nom à chaque fois et c'était bien la preuve que je savais y faire avec elle. « Mais okay, j'avoue... aucune blonde pulpeuse, juste toi et moi. Et une baignoire » Point très important à retenir mine de rien. Parce que ça voulait quand même dire qu'on allait passer à l'eau dans très peu de temps. Et puis elle perdait patience, visiblement, puisqu'elle arrachait ma chemise, faisant sauter les boutons par la même occasion, ce qui la surprenait on dirait. « Pas vraiment, tu as fait exactement ce que je voulais » Ce n'était qu'une chemise après tout et j'avais envie de la voir tirer dessus, c'était quand même quelque chose. Me mordant la lèvre inférieure, je parcourais la distance qui nous séparait pour venir l'embrasser à nouveau, glissant mes mains sur ses hanches pour la coller à moi.

Il était vraiment beau avec sa chemise, mais, si je ne réagissais pas maintenant, il allait finir par prendre la grosse tête et il allait devenir ingérable. Il est vrai que j'étais agréablement surprise, je ne m'étais pas attendu à voir Alexander bien habillé. J'étais contente qu'il fasse ce petit effort pour notre soirée en amoureux, même si techniquement, il ne l'aura pas porté plus de cinq minutes. On ne se prenait pas la tête. Chaque fois que l'on était ensemble, les choses étaient simples et cela fait beaucoup de bien. Quoique nous ne parlions pas beaucoup des sujets importants de nos vies, je savais qu'il était là pour moi si j'en avais réellement besoin et au fond, c'était le plus important. « Ose me dire que je ne te fais pas grimper aux rideaux » Je le regardais en souriant. Hum. Je ne pouvais pas nier que je prenne mon pied ou alors, cela voudrait dire qu'il était sourd. « Je ne me souviens pas très bien... Je crois qu'il va me falloir une piqûre de rappel Mr Strudwick ! » ronronnais-je en lui faisant mes yeux de biche. Il me parlait d'une blonde avec des gros seins pour son rencard et ça m'amusait même si je n'aimais pas l'imaginer avec une autre. Cela me rappelait ce que nous avions vécu il y a un mois et demi. « Mais okay, j'avoue... aucune blonde pulpeuse, juste toi et moi. Et une baignoire » Je lui adressais un sourire victorieux alors que je continuais à me débattre avec les boutons de sa chemise. Juste lui et moi, dans la baignoire. Rien que d'y penser, j'avais envie que l'on y aille plus vite. En plus, l'eau était chaude et pouvait refroidir très vite. J'attrapais les pans de sa chemise et je tirais d'un coup sec pour l'ouvrir, faisant disparaître quelques boutons dans ma chambre. Oups. Je n'étais pas très douée, je n'avais pas l'habitude de ce vêtement. « Pas vraiment, tu as fait exactement ce que je voulais » dit-il en s'approchant de moi. Il avait ce regard à couper le souffle et à faire mouiller toutes les petites culottes. Le genre de regard qui vous rend faible. Je me hissais sur la pointe des pieds, me coulant à lui. L'une de mes mains venait se perdre dans ses cheveux et l'autre sur ses épaules. Je l'embrassais bien plus sauvagement et passionnément que les fois précédentes. Mes mains se défaisaient finalement des endroits où elles s'étaient nichées pour venir doucement faire tomber sa chemise, puis caresser son torse. Je mettais fin à notre baiser à contre cœur pour lui rappeler que notre rendez-vous ne se passait pas dans la chambre, mais bien dans la salle de bain. « L'eau va refroidir mon cœur ! » glissais-je doucement avant de lui voler un baiser.

Il était clair qu'on passait le plus clair de notre temps à se chamailler ou encore à coucher ensemble. Mais je crois que c'était surtout parce que je l'avais refroidie le soir de son anniversaire, n'arrivant pas à en dévoiler plus que d'habitude. Enfin, faut me comprendre, je suis pas du genre à me confier facilement, même si j'ai des sentiments pour elle. Elle saura, tout ce qu'il faut savoir. En temps voulu, quand je serai prêt. Mais je suis partisan du "faut laisser le temps au temps". Rien précipiter, laisser aller les choses. Tout ira mieux ensuite. « Piqure de rappel, uh? » Comme si elle en avait besoin. Enfin je pouvais la comprendre qu'elle aimait tellement ça qu'il était temps de réclamer à ce que je lui prodigue les mêmes sensations. De toute façon, très vite je capitulais pour la blonde pulpeuse et voilà qu'elle s'occupait enfin de ma chemise. J'avais envie de dire, c'est pas trop tôt. J'avais mis ce vêtement parce que c'était plus simple pour le retirer si on y allait franco... et elle avait préféré la manière lente. Enfin, je parle trop vite. Finalement elle avait attrapé les pans de la chemise et voilà que les boutons volaient autour de nous. Et puis ses mains sur ma peau m'électrisaient, si bien que je n'ai pas pu la dévorer des yeux. Ouais, j'allais la dévorer sur place à ce rythme là. Voilà que nous reprenions nos petites habitudes. Son corps collé au mien, lèvres jouant ensemble et puis nos langues valsant intensément. Mais elle coupait court à tout ça, préférant m'indiquer que le bain nous attendait. Ah oui, donc tout était déjà prêt ? J'attrapais sa main alors pour l'entrainer avec moi dans la salle de bain. « Let's go alors, ne faisons pas attendre l'eau » Et puis quand j'entrais dans la pièce, je découvrais alors tout ce qu'elle avait préparé. Je me tournais vers elle, rigolant légèrement. « Tu fais pas les choses à moitié on dirait » Clairement pas non.