COKA ✮ THIS IS A GOOD NIGHT

this is a good night.

Quelques sms échangés et tu avais réussi à convaincre ton mari de venir te rejoindre chez toi à 19h. Bon, il est vrai que tu avais dû sortir l'argument des sous-vêtements + Boobs énormes pour qu'il ramène son cul, mais c'était déjà bien. Et après il se plaignait de tes tenues un peu trop légères quand tu sortais. Ben voyons, il était presqu'en train de t'initier au nudisme sans le savoir si si et à force de vouloir te voir tout le temps à poil, t'allais finir par le rester et ça fait trop style "femme des cavernes" quoi. Déposant tes paquets de courses devant ta porte, tu fourrais ta main dans la poche de ton jean pour retirer ta clé afin d'ouvrir la porte. Pas que tu avais hâte de t'enfermer là dedans, mais ces sacs pèsent quand même, t'avais pas la force d'Hulk et surtout pas en ce moment avec ta pneumonie. En plus, t'avais l'impression d'avoir emporté TOUT le supermarché et même les légumiers. Rhoalalalalala comme si ton homme allait te préparer un festin royal. T'étais presque certaine que tout ce qu'il savait préparer, sont des pattes. En tout cas, t'allais voir ce soir si Bleekomme était capable de t'étonner niveau cuisto aussi. Mais en regardant ta montre, tu te rendis compte qu'il te restait environ que 30 minutes pour te préparer en attendant ton chéri. Pour commencer, tu rangeais d'abord les courses et t'abreuvas ensuite d'une bonne quantité d'eau. Dia boit beaucoupppppp d'eau en ce moment, oui oui, elle est enceinte, mais ne préfère pas le dire à son mari par peur qu'il le prenne mal again. KIDDING. Il n'y a pas de bébé ! Quoi qu'une blague pourrait devenir réalité alors chut. N'empêche que t'étais tenté de lui poser pas mal de questions, du genre si tu venais à savoir que tu étais enceinte par le plus grand des miracles, comment le prendrait-il ?. Allait-il encore devenir alcoloman ? Ou bien, le prendre mieux que la première fois ?. Ouai, t'allais tenter une petite approche sur ce sujet plutard dans la soirée, faut juste pas que t'oublies, miss mémoire de poisson. Anyway, les courses rangées, tu prenais enfin ta douche, bien propre et parfumé et même ta fraise sentait la fraise. Ouai donc Kovagin est devenu fraise et pour Codynosaure, on dira euh.... Chocolat ? Voilà, chocolat et fraise. *je sors* Tu enfilais un pyjama hello kitty pour te préserver du froid et un foulard autour de ton cou. Bon, t'avais fini dans le temps et pour t'occuper, tu t'installais sur le canapé en zappant des chaines à la télé. Disons que ce soir allait être votre première soirée en mariés tout à fait à l'aise et t'avais hâte de pouvoir te caler dans ses bras. D'ailleurs, en parlant du loup ! Le voilà qui pointait le bout de sa queue. BAH QUOI ?. Tu allais immédiatement ouvrir la porte et sans même lui laisser le temps de dire A, tu posais tes lèvres contres les siennes tandis que tes mains s'agrippèrent à sa nuque pour lui offrir un kiss kiss fougueux. Un baiser inattendu et tout ce qu'il y a de plus excitant. Puis, tu reculais accompagné d'un grand sourire aux lèvres. « B'soir Bleekomme. » Piting ce que ça t'avait manqué de pouvoir l'embrasser durant cette journée. Pff, ça ne t'arrangeait guerre que tu puisses te lover QUE les soirs quoi. Vilaine torture et surtout VILAIN CODY. SADIQUE CODY. CRUEL CODY. KEUNARD CODY !. Allez, t'étais tellement sur-excité de le voir que la fatigue ne se voyait presque pas sur ton visage. Bah ouai, c'était ton rayon de soleil, dès que tu le voyais, t'avais le sourire béa jusqu'au oreille et la preuve, now.

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Alors voilà, Cody avait accepté de cuisiner pour sa femme qui avait une pneumonie. Et aussi de lui faire un massage, c’était dans le contrat, me semble-t-il. Toujours est-il qu’au début où Diamantika lui avait annoncé pour son rhume des foins, le Bleeker s’était questionné ; pourquoi me saoule-t-elle pour un pneu ? Elle a qu’à aller chez Speedy viens donc chez Speedy Speedy pour le réparer et voilàààà quooiii. Heureusement que son second réflexe vu de questionner monsieur Pédia, Wiki de son prénom, pour comprendre qu’elle parlait en fait d’une infection aiguë des voies aériennes (comme l’aéroport Roissy-Charles De Gaulle ou le Félix-Houphouët-Boigny qui parlera peut-être plus à Chérine, mais j’vois que les noms pourris pour les aéroports ça dépasse les frontières) inférieures caractérisée par une atteinte pulmonaire. Et puisque la France venait d’être évincée de la coupe du monde de Rugby par les All Blacks, il était temps pour Bleeker de jouer au petit ami parfait. Il balançait à Devyn un énième « Je vais à mon cours de poterie du soir » avant de quitter l’appartement en vitesse et rejoindre celui de Diamantika. Oui, cours de poterie, un peu à la Ghost, il était Patrick Swayze, elle était Demi Moore, et ils écoutaient Unchained Melody jusqu'au bout de la nuit.

Il frappa à la porte et ses lèvres furent directement emprisonnées par celles de Diamantika, condamnées à vivre dans la fougue à perpétuité. Cody glissa un bras dans son dos et s’avança dans la pièce, refermant maladroitement la porte derrière eux, alors que leurs retrouvailles ne se pressaient pas pour prendre fin. « Salut … » fit-il à son tour, légèrement surpris par ces retrouvailles. Elle mentait pas quand elle disait qu’elle était chaude bouillante, même si elle mettait des à la fin de ses phrases par texto. « Wow. » termina-t-il en ouvrant grand les yeux, avant de reprendre petit à petit ses esprits. Les choses sérieuses, now.
À peine l’effusion d’amour terminée, Cody s’avança dans l’appartement de Diamantika en extirpant une boule de papier de sa poche, boule de papier qu’il déplia. Il s’agissait en réalité d’un menu du resto turc du coin MAIS PAS QUE. Le Canadien toussota pour s’éclaircir la voix et haussa le ton en lisant les inscriptions gribouillées sur le papier ; « Je, soussignée Diamantika Bleeker, m’engage par la présente lettre à offrir mon corps toute la nuit au sujet ici présent Cody Bleeker na na na na nan il y a une tâche de kebab, attends que je déchiffre … Offrir mon corps toute la nuit … AH OUI, après avoir usé de tous ses services de mari aimant, fidèle, attentionné, serviable, généreux par nature, drôle, passionné, passionnant, enivrant, sexy, doué au lit, virgule et cetera points de suspension … » Sur ce, il s’arrêta près de la table basse et posa à plat, dessus, la feuille tout chiffonnée dont il tenait fermement les extrémités entre ses mains. « Prends un stylo et tu signes quelque part dessus. Là où il n’y a pas de sauce blanche ou de morceau d’agneau, sinon ça annule la signature. » Puis, il jeta un coup d’œil à Bleeker et grimaça ; « Je ne connaissais pas cette collection de Victoria’s Secret … » Ouaip, le partenariat avec Hello Kitty laissait à désirer, franchement.

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Tu ne t'appelais pas vraiment Diamantika si tu n'étouffais pas Bleeker d'une effusion d'amour. Tantôt tu savais que ça le faisait grogner que tu sois un peu gnan gnan, bisounours et autre, mais tantôt ça pouvait le surprendre comme là toute suite, surtout lorsque tu devenais très entreprenante. Le câlin terminé, monsieur sortit de sa poche, une feuille totalement dégueulasse. Genre, tu devais absolument lui refaire son éducation ce n'était pas possible, même un homme des cavernes est un peu plus propre. Fixant la feuille totalement dégoûtée, t'avais pas d'autres choix apparemment. Tu l'écoutais te lire le pseudo contrat en t'emparent d'un stylo par la même occasion. Puis, une fois monsieur terminé, tu t'avanças vers le bout de papier sans la tenir car il n'en était pas question !. Même qu'en signant ce truc, tu tenais le stylo par le bout des doigts sans toucher ne serait-ce qu'un peu, cet affreux papier. Grrrrr celui-là ! Alors qu'il te savait maniaque de la propreté étant donné que tu aimais que tout soit clean avec une bonne odeur en prime. « J'parie que tu fatigueras après avoir joui genre, deux ou trois fois. » Bah ouai, les hommes ça se fatiguait plus vite que les femmes au lit, genre vous pouviez jouir autant de fois que vous le voulez tandis que les hommes eux, ça prenait plus de temps et ça fatiguait plus vite, surtout dans le cas de Bleeker et son absence de sport. Mais t'allais pas nier qu'il était parfait dans ce domaine et qu'il te satisfaisait absolument bien. Cependant, en écoutant sa remarque sur ton pyjama, tu te reluquais automatiquement en arquant un sourcil. « Bah quoi ? Il est mignon mon pyjama ! T'aimes pas ?. » Fis-tu en faisant semblant de tirer une petite moue totalement déçu de la life. T'approchant néanmoins de lui, tu lui attrapais une main que tu glissais dans le derrière de ton pyjama, précisément sur tes fesses pour lui donner un aperçu du sous-vêtement qu'il pouvait déjà constater mi-fesses. Ensuite, tu saisissais son autre main pour la fourrer sous ton haut contre ta poitrine histoire qu'il se rende compte de la grosseur que ce soutif donnait à tes seins. « Ce sera tout pour le moment !. » Et hop, tu retirais ses pattes de ton corps et tu le poussais jusqu'à la cuisine. « J'ai faim moi ! Manger, manger, manger. » Répétais-tu sans cesse. Ouai t'avais déjà l'eau à la bouche, même que ton bide gargouillait déjà.

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Puisque Diamantika était une escroc de l’amour, une arnaqueuse des feux d’artifesse, une pyromane-congélateur, Cody devait marquer noir sur blanc – ou bleu-BIC sur marron-KEBAB – les termes du contrat. Et encore, il était sympa, il lui épargnait les conditions générales en bas, vous savez, les petites écritures en bas de contrat que tu oublies de lire quand tu fais des affaires et tu réalises après que ton banquier te l’as mise bien profond ? Et ben voilà, Cody les avait retiré. Bon, ça ne voulait pas dire qu’il ne voulait pas la lui mettre bien profond dans Diamantika, mais j’ai envie de laisser un semblant de romantisme entre les jeunes mariés, déjà que c’est pas le domaine de prédilection de l’ex Lowell. S’il avait eu un truc dans la bouche, il l’aurait recraché sur le champ en entendant les paroles de Kovache. MAIS QU’EST-CE QUI LUI PRENAIT OHHHHHHHH. Où était la Diamantika prude, pure, celle qui parlait caca de papillon et qui roulait des yeux chaque fois que Cody disait un truc coquin ; « Je te signale qu’en général c’est toi qui ne tient pas la cadence. Je suis un moteur Diesel, tu es un essence et, de ce fait, tu connais plus de pannes que moi. J’ai souvent dû me dégripper tout seul et c’est un peu dégradant de faire du sur-place dans une 205 quand à côté tu as une Porsche 911 qui refuse de fonctionner. » Au moins, lui, il parlait de manière imagée et poétique. Après tout, même converti au Winthropisme, il n’oubliait pas son ancienne religion Lowell. Parce que oui, Lowell n’est pas juste une confrérie, c’est un art de vivre. Comme le bouddhisme. D’ailleurs, oui, Cody est beau comme un Dieu. Et ce Dieu est Bouddha. Hallelujah mes frères. Bref, une fois signée, il regarda le pyjama de Diamantika et se contenta de grimacer en ouvrant grand les yeux. Inutile d’en dire plus. La pression atmosphérique dans le caleçon de Cody était descendue. Elle retrouvait son état de glaçon. Jusqu’à ce que Diamantika ne lui attrape ses mains pour les glisser dans des endroits stratégiques sous pyjama. « Oh. » Et sa main chaude engloba lentement sa fesse, incitant Diamantika à se coller à lui alors que ses lèvres ne demandaient qu’à rencontrer celles de sa femme et finalement … Nan. « Pfiou, j’m’y attendais, renouvelle-toi. » Ouais bon OK, il a cru aussi pendant trente secondes qu’il aurait le droit à son premier tour de manège now, mais apparemment non. « Arrête de criiiierrrrrr. Tu vas manger. Bébé. » Sur ce, il posa ses deux mains sur ses épaules et guida Diamantika jusqu’au canapé où il l’incita à s’asseoir. Il lui balança un plaide à la figure et la télécommande qui va avec. « Tu ne bouges pas, tu me laisses faire. » Il bougea donc ses fesses jusqu’à la cuisine, veillant à ce que Kovache ne vienne pas traîner dans ses pattes. Il avait un plan.

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Et ben voilà, tu venais de pseudo parler un peu de gologolo et Cody te sortait un vocabulaire tout droit sortie de son monde à base de voiture, de moteur et tu ne sais quoi d'autre. Non mais sérieusement ? Croyez-vous toujours qu'il était normal ce mec ?. Quoi qu'il en soit, il avait totalement tort, toi t'étais capable de faire l'amour toute une journée, mais lui ? En serait-il vraiment capable ? Quoi que, étant donné qu'il voulait toujours te voir à poil alors peut-être que si tu le restais, il pourrait tenir. Mais à voir, un jour faudra que vous le tentiez juste pour vous dire qu'une fois dans votre vie, vous l'avez fait pendant 24h et qu'ensuite vous avez rendu l'âme, adios coka. « N'importe quoi, je suis toujours chaude moi t'sais, c'est pour toi que je ralentis, je n'ai pas envie que tu te choppes une crampe en court de route. Et puis tu ne voudrais pas plutôt cesser de me parler dans une langue que toi seul comprends ? Sérieusement, je suis obligée de me repasser tes phrases en boucle pour comprendre ce que tu racontes. C'est bon, on est pas sur la planète Bleeker là. » Non parce qu'à part le début de sa phrase, t'avais rien pigé à la suite. Okey il vous comparait à des voitures, la prochaine fois ce sera des avions ou même des motos et pourquoi pas des bateaux aussi ?. Quand tu disais que Cody rimait avec âneries, t'avais pas tord. Au moins là toute suite, t'avais réussi à le faire quand même apprécier ton pyjama hello kitty ça va ? super mignon, car en dessous il y avait quelque chose de super sexy. Même qu'il engloba ta fesse pour te plaquer contre lui alors que ton visage se retrouva soudainement à quelques centimètres du sien. Fixant ses lèvres puis ses yeux, tu aurais pu là toute suite l'embrasser tant l'envie y était, mais tu voulais encore le faire languir car après tout, vous avez toute la nuit pour faire du sport alors autant d'abord profiter de ce tête à tête. « Ouai ouai tu t'y attendais tellement que t'avais les lèvres tendues espérant recevoir un baiser. » Il était peut-être sadique, mais toi aussi tu savais l'être quand tu le voulais, même que tu savais être encore plus cruellaaaa, comme le provoquer jusqu'à ce que son boxeur ne puisse plus tenir Codynosaure et jusqu'à ce qu'il y ait une énorme bosse au milieu de son entre-jambe. Mais ce soir, disons que tu étais généreuse. « Ouai et ben alors grouille toi ou sinon le bébé te mangeeeeeee. » Et pour illustrer tes paroles, tu plantas des dents dans son cou sans pour autant lui faire mal, juste une petite morsure plus excitante qu'autre chose. Sauf que tu ne comprenais pas sur le coup, mais tu te retrouvas poussée contre le canapé avec la télécommande et l'ordre de ne pas bouger ton joli cul. « Et qu'est-ce qu'on va miamer alors ? T'as le menu en tête où t'es juste en train de méditer là ?. » Criais-tu depuis le salon. Pitié pas des pâtes, t'aimais ça, mais t'avais pas spécialement envie d'en manger surtout que t'en mangeais souvent lorsque t'étais trop fatigué pour faire à manger. Vous ne voyez pas ça comme ça, mais préparer c'est tout un stress, surtout le moment où l'on doit méditer pour savoir quoi faire.

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WHAAAATTTT non mais c'était l'hôpital qui se foutait de la charité, c'est mémé qu'on poussait dans les orties, on tirait sur l'ambulance quoi. Et franchement j'ai tout un tas d'expressions de vieille personne à balancer pour exprimer la colère de Cody face au foutage de gueule de sa dulcinée. En plus, elle critiquait sa fibre. Et ben ouais, y en a ils ont la fibre optique pour internet et d’autres la fibre poétique. J’vous laisse deviner qui caler dans quelle catégorie entre les deux, lààà. « Pardon ? T'es toujours la première à t'endormir après le round 1. Ce sont les faits alors ne démens pas. » Ouais, elle faisait la technique du 'je ferme un peu les yeux Cody, je reprends mes esprits', et chaque fois Cody y croyait, jusqu'à ce qu'il ne l'entende ronfler et parler dans son sommeil. Oui, Diamantika parle en dormant. Le plus surprenant, c'est qu'elle récite sa liste de courses. Et le plus surprenant, c'est qu'elle récite la liste de courses de quelqu'un d'autre, parce que Cody n'a jamais vu les produits cités dans son placard (ouais il a mené son enquête, faut dire qu'il a le temps quand Diamantika S'ENDORT après l'amour). Bref tout ça pour finir alone dans la cuisine dans l'objectif de préparer un bon petit plat à Diamantika pour ne pas finir bouffé par elle. « Je te fais des sushis ! » s'écria-t-il avant de sortir ce qu'il faut pour en préparer, c'est-à-dire le menu du resto chinois en bas de l'immeuble et un téléphone. Il alluma la hotte de cuisson pour faire genre il cuisine et pour couvrir sa voix, alors qu'il fit dans le combiné ; « Bonsoooooir, j'aimerais commander deux repas ...... Double-dose de sushis, oui ....... Vous mettez de la viande rouge dans vos sushis ? ........ Ah du thon rouge, pardon j'avais mal entendu ........ Non, c'est très bien, le thon ça ne me change pas de d'habitude ...... Vingt minutes, OK, parfait. » Il sortit de la cuisine et annonça à Dia, fièrement ; « Le riz est en train de cuire. Il sera prêt dans approximativement vingt minutes. » Avant de retourner dans la cuisine, attendre que le livreur n'arrive. Bon, et au bout de vingt minutes, Cody se heurta à un problème de taille ; l'entrée de l'appartement se trouvait à portée de vue de Diamantika dans le salon. Alors, il se précipita près d'elle et s'écria ; « UN ASTEROIDE PAR LA FENÊTRE ! OH MON DIEU ! » Et au même moment, la sonnerie retentit, alors Bleeker se précipita jusqu'à la porte, paya rapidamente le Chinois avec la carte de crédit dûment empruntée à sa femme (faut pas déconner) et direction la cuisine pour mettre la bouffe dans deux assiettes, comme si c'était du 100% made by Bleeker. La présentation un peu brouillonne tromperait forcément Diamantika, héhooooooo. Il regagna le salon, lançant à la cantonade (parce que c'est du riz cantonais ahahaha) ; « Bon appétiiiiit, j'espère que tu vas aimer. C'est bourré d'amour là-dedans. » Et peut-être de chat. Paraît que les Chinois en mangent.

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« Si j'dors, c'est parce que j'sais qu'il n'y aura pas de 2ème round. » Balançais-tu en faisant semblant de siffloter. Okey tu le provoquais, mais c'est parce que t'aimais bien le faire et ce n'est pas parce que tu étais devenue sa femme que t'allais abandonner tes vieilles habitudes. D'ailleurs, lui aussi il adorait ça et en plus, c'était une preuve d'amour comme une autre, fin votre preuve surtout. Mais là présentement, ce que tu attendais avec hâte c'était de goûter au plat de ton mari, mais pour tu ne savais quelle raison, il t'avait demandé ne pas rejoindre la cuisine afin de le laisser tout faire comme un grand garçon. Pour une fois que tu pouvais te prélasser tranquillement et attendre que la nourriture vienne à toi, t'allais pas te plaindre. Mais tout de même, ta nature curieuse te mélangeait un peu la tête et te tentait à vouloir zieuter ce que ton homme faisait. Ne dit-on pas que la meilleure façon de résister à la tentation était d'y céder justement ?. Exact, mais bon tu ne voulais pas chercher la bête de Bleeker pour qu'il refuse ensuite de te donner à manger surtout qu'il comptait faire des sushis. Trop cool ! C'est pourquoi tu restais tranquillement dans ton fauteuil à mater la télé et à essayer de calmer ton ventre. « Fais surtout bien attention à ne rien casser ! Et j'veux retrouver ma cuisine aussi propre qu'elle l'était avant ton passage. Si tu fais ça, je te fais l'amour jusqu'au lever du soleil. » Criais-tu pour qu'il entende. En guise de réponse, il t'annonça que le repas sera prêt dans une bonne vingtaine de minutes et comme tu n'en pouvais plus de ton ventre qui gargouillait, tu t'emparais d'un bonbon qui se trouvait dans la bonbonnière posée sur ta table. Et hop, tu l'engloutissais dans ton bide. Vingt minutes plutard, le winthrop sortit de la cuisine super excité en criant à l'astéroïde. Et alors toute choquée, tu déposais rapidement la télécommande en regagnant immédiatement la fenêtre. Il la prenait pour une conne et elle comme toujours, tombait dans le panneau. Grrr. Tu fixais le ciel et tous les recoins possibles jusqu'à ce que monsieur se ramène. « OU ÇA J'VOIS P.... » Te retournant face à lui, tu fixais les assiettes de sushis avant de lui balancer un regard killer. « Encore une de tes blagues ? Tu te foutais de ma gueule !. » Demandais-tu en choppant une assiette. « Déjà zéro pour la présentation ! Mais ça à l'air appétissant au vu de la bonne odeur qui s'y dégage. » Faisais-tu remarquer en humant ton plat et t'installant sur la table. Mais néanmoins, une chose t'interpella. « Pourquoi y a des baguettes ? Je ne me souviens pas en avoir acheté. » Fis-tu en réfléchissant et en haussant des épaules par la suite. Peut-être que t'en avais et que tu ne t'en rappelais plus avec ta mémoire de poisson la. Enfin bref, t'attrapais un sushi n'en faisant qu'une bouchée. Et là, tes papilles s'émoustillaient, tes yeux s'ouvraient grand comme un océan. « P'tain que c'est bon ! Ummmmmmmm. » Normol pour Dia de s'extasier et gémir devant la bonne nourriture donc ne soyez pas choqué. « Sérieusement bébé, tu prépares comme un chef. C'est trop bon, j'adore et ça exactement le même goût que le restaurant en bas de chez moi. J'ai presque plus besoin de manger là-bas. » Et sans plus attendre, tu te mettais à la dégustation de ton plat délicieusement bon. Tu t'es faite avoir pauvre Dia.

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Blablablaaaaa bien sûr que si, il y aurait un deuxième round si Diamantika ne s’endormait pas. Mais vous voyeezzzz, tout çaaa, c’est un peu l’histoire du serpent qui se mord la queue alors qu’il devrait faire trucs vachement cools avec sa queue. Par la suite, Cody alla dans la cuisine et commanda deux repas au Chinois du bas de la rue. D’ailleurs, Diamantika veillait au grain en demandant à ce que Cody ne fasse pas le cochon dans la cuisine. MAIS DON’T WORRYYYYY, la pièce sera propre comme si aucun repas n’avait été préparé. « Ne t’inquiète pas, je fais la vaisselle aussitôt que c’est prêt ! » Mais qu’est-ce qu’il est attentionné ce mecccc, n’est-il pas l’homme parfait ? Celui dont toutes les femelles rêveraient ? Assurément. Surveille ton mec Diamantika, enfin j’dis ça j’dis rien, tu vois Cody est un électron libre, si j’avais du pouvoir sur lui ça se saurait. Une fois le livreur arrivé, le jeune homme usa d’un stratagème dans lequel, Dia, crédule, tomba irrévocablement. Cody se facepalma, hallucinant en voyant la naïveté de la meuf qu’il avait épousé. C’est bien, si un jour il la trompait et qu’elle le prenait sur le vif, il pourra dire ’j’étais tout nu, j’ai trébuché, et mon épée est tombée directe droit dans le fourreau, un truc de ouf !’. Tout sourire, il revint avec les assiettes ; « Une blague ? Je ne vois pas du tout de quoi tu parles. » Et là, alors que la belle se mettait à déguster son plat, Cody eut une minute d’appréhension. Et si elle se rendait compte du pot-au-rose ? Et si elle voyait qu’il  avait baleine sous caillou ? Et bien ce serait ceinture pour Bleeker, mais ceinture très serré serréééé. En plus, elle tomba sur les baguettes quoi, MERDE il avait oublié les baguettes. Sauf qu’opportuniste comme il était, il tira cela à son avantage ; « Je savais que tu n’y penserais pas Dia, alors j’en ai acheté sur le chemin pour aller chez toi. » lâcha-t-il fièrement avec un sourire angélique. Un homme si prévenant méritait de vite passer à la casserole, et quand je dis casserole, c’est bien dans le lit de Dia, tout nu. Puis elle goûta et là … Orgasme. Pour elle. Cody était un peu jaloux, je n’vous cache pas. Mais face à ce déluge de compliment, ses chevilles gonflèrent gonflèrent gonflèèèèrent. Puis explosèrent. Eruption de chair et de pus dans la pièce, hmmmmm. Non j’déconne, ça n’arrive que dans les dessins animés ça. Tout fier de son piège, il posa sa main sur celle de Dia, elle-même posée sur la table, et souffla mielleusement ; « Quand je te dis que j’ai fait ça avec amour, c’est vraiment beaucoup d’amour. Tu mérites tout ce qu’il y a de plus beau et de plus bon. Bon appétit mon amour de ma vie, ma sirène du Pacifique, mon cachalot en filet. » #MinuteNiaise. A son tour, il prit une bonne bouchée de sa préparation (sisisisisi) et dut avouer qu’il cuisinait plutôt bien. Le Chinois d’en bas. Mais alors que Cody mangeait tranquillement, il ne faisait pas gaffe à la carte de crédit de Dia qu’il avait dissimulé dans sa manche, et qui menaçait maintenant de tomber. Mais alors que Cody mangeait tranquillement, il ne faisait pas gaffe à la carte de crédit de Dia qu’il avait dissimulé dans sa manche, et qui menaçait maintenant de sortir au niveau de son poignet.  

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« J'crois qu'il va neiger plus vite que la saison. » Bleeker qui allait faire la vaisselle ? Non mais faut immortaliser ce moment. Tiens, t'allais même prendre quelques photos histoire que dans dix ans si tu es encore vivante et si ton portable l'est aussi, tu voulais pouvoir te rappeler de cette nuit qui ne se passera que peut-être une fois par année ou par beaucouppppp d'années. Il tenta de jouer au plus malin avec sa blague, mais tu as si vite oublié grâce à ce succulent sushi. Sérieusement, là il t'étonnait au plus haut point, genre vraiment vraiment. Tu ne le pensais pas capable de cuisiner, mais là, il dépassait toutes tes espérances. Et pour que t'es un presque orgasme de la nourriture, c'est qu'elle est vraiment délicieuse. Great ! De temps en temps, tu laisseras ton homme cuisiner car à en juger de ce soir, il savait irrévocablement faire des sushis mieux qu'une Kovalevski. De plus, le mec avait pensé à acheter des baguettes. « Non mais vraiment qui es-tu ce soir ? T'as réalisé le meilleur sushi du coin, t'as pensé à ramener des baguettes et en plus t'as fait la vaisselle. Pourquoi tu joues au mec qui ne sait rien foutre alors que t'en a dans le cerveau ?. » Peut-être parce que maintenant, il se dévoilait un peu plus à sa femme ?. De toute façon, il n'y a plus aucune raison qu'il cache des choses, il peut tout se permettre maintenant que t'étais une Bleeker. Ce à quoi tu ne t'attendais pas par contre, c'est à son excès d'amour et ses mots doux. Tellement surprise, que tu avalas de travers en toussotant par la même occasion. « Wow, c'était quoi ça ? » Ça ! Ces trucs qu'ils venaient de dire alors que ça ne le ressemblait même pas. Tu remarquais au même moment, ta carte de crédit presque caché dans sa manche et fronçant les sourcils, tu ne disais rien en te levant simplement. « Je vais nous chercher à boire, j'reviens mon amour. » Prétextant simplement une excuse parce que tu voulais en avoir le cœur net. Oui tu le soupçonnais now de t'arnaquer et de te payer ta tête. Quelques regards vers le salon et t'ouvrais rapidement la poubelle tombant sur les paquets du resto chinois d'en bas et même sur le ticket. OK KEUNARD !. Tu reviens t'asseoir avec un large sourire et deux verres d'eau. « Si je fais une invitation de genre 15 à 20 personnes, tu crois que tu pourrais nous préparer des sushis ?. J'dirais que c'est moi l'auteur pour pas te démasquer, mais genre je serais là pour t'assister histoire que j'apprenne t'vois ?. » Ton but ? Le couvrir de compliments, lui mettre un petit peu de pression jusqu'à ce qu'il avoue tout seul le pot-au-rose. « Où t'as appris à si bien les préparer ?. » Tu restais souriante même si tu désirais plus que tout, lui mettre un balais dans le cul. Gardons cette idée pour plutard.

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Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Les sushis adoucissent les mœurs, voilà tout. Les sushis, c’est la vie, la vie c’est les sushis. Vous voyez, Diamantika le dévorait des yeux rien que parce qu’elle remarquait enfin que son Bleeker était un cordon bleu (ou un croque-fromage comme on dit par chez moi). Bon OK, ces sushis étaient le résultat d’un mensonge. Mais vous voyez ? Mentez à votre femme, elle n’en sera que plus heureuse. Preuve en était avec Kovache qui voyait en son mâle l’homme parfait. « Si je t’avais tout dévoilé le premier jour, il n’y aurait plus cette part de mystère entre nous. » Et dès demain, ils mangeraient indien ! Cody avait repéré un super resto indien à deux pâtés d’immeubles d’ici. Dans toute cette histoire, il ne réalisait pas qu’il avait la carte de crédit au bord de la fente (et c’est même une allusion cochonne pour une fois). Malheureusement pour lui, Diamantika le remarqua, et elle ne dit rien. Non, au lieu de ça, elle le testaaaaa. Et Cody, pensant toujours que sa dulcinée était juste transie d’amour pour lui et hallucinait face à toutes ses compétences, continua en mâchant avec une élégance rare – c’est-à-dire que Kovache avait de la vache le surnom, et Cody était le ruminant – décidément imperturbable dans la connerie ; « Bien sûr, je ferai ce repas avec plaisir. Bon, je te cache pas que la recette de mes sushis, c’est un peu comme celle du Coca ou du pâté Hénaff ! Je garde ça bien secrètement et la donnerait qu’à ma mort. » Qui risquait de survenir incessamment sous peu, à en croire la découverte de Dia. Mais il ne s’en rendait pas compte. Il but une gorgée d’eau avant d’enchaîner sur la question suivante ; « Oh mais en fait, je suis à moitié Chinois. Mais je suis un Chinois qui n’a pas les yeux bridés parce que les médecins ne savent pas ce qui s’est passé dans mon génome, mais je n’ai pas ce gène. Mon prénom, à la base, c’est Cho-Dhi, mais ma mère l’a transformé en Cody pour pas que je souffre des moqueries de mes camarades. » Et le pire, c’est qu’il ne riait pas, non, il restait absolument sérieux malgré la taille incommensurable de sa bêtise. Au moins aussi grande que son zizi.

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