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Time Square can't shine as bright as you. | J’avais remarqué que Noah appréciais ce que j’étais en train de faire, il se mordait les lèvres et me regardait avec fougue. J’essayais de lui donner le plus envie possible, le plus d’envie au monde. Je n’étais plus du tout stressée, je m’étais accommodée à toute cette pression du début et maintenant, je n’avais qu’une seule envie, continuer et passer à la suite du déroulement normal de cette situation. Mes gestes étaient lents et pleins de langueur pour que le jeune homme puisse en profiter autant qu’il le voulait. Mon corps au-dessus de lui, nu et éclairé par seules les flammes de la pièce, se cambrait toujours un peu plus arborant une manière plutôt sexy et bestiale. Finalement, il se redressa, me regardant dans les yeux, je rougis quelque peu à l’idée qu’il m’ait vu porter une nouvelle facette de ma personnalité. L’Amanda qui aimait tout particulièrement le sexe et s’amuser avec ses partenaires. Il se mit assis face à moi, j’arrêtai donc mes gestes et me retrouvai contre lui après qu’il m’ait tirée pour que nos corps soient en contact. Nous nous embrassions, encore une fois, avec le plus de fougue dont il est possible de faire preuve. Je passai mes bras autour de son cou, me collant parfaitement à lui pour qu’il puisse sentir chaque parcelle de ma peau ébouillantée. Mon souffle était rapide, profond et traduisait mon envie de passer à l’acte le plus rapidement possible. Il me serrait contre lui, sa main dans mes cheveux me fit frissonner, de nouveau. Il était adorable, même dans ce genre de situation, il faisait attention à moi, attention à ce qu’il ne me fasse pas mal, attention à ce que je sois bien. Nous entamions une étreinte des plus romantiques tandis que je venais cajoler son cou de petits baisers tendres et amoureux. C’était vraiment un moment unique, je n’avais jamais ressenti autant d’amour et autant de passion en un tel acte. J’adorais parfaitement cela, et espérais que la première fois n’était pas le prétexte à tant de douceur. Je le vis se pencher et attraper quelque chose dans sa poche, je compris immédiatement qu’il s’agirait, là, de ce qui nous permettrait de nous protéger. Noah était vraiment quelqu’un d’exceptionnel, il pensait à tout et ça me faisait vraiment chaud au cœur qu’il pense à cela. La plupart des garçons voulant à tout prix éviter cette micro torture qu’est de ne pas pouvoir ressentir toute l’intimité de leurs partenaires. On s’embrassait de nouveau, j’y mis toute ma fougue et toute ma langueur ainsi que mon amour. Je le resserrai contre moi, sentant que nous allions passer à la suite des choses. Je bouillonnais d’envie, Noah aussi et rien n’aurait pu nous arrêter, même pas mes propres doutes. Je sentis ses mains sur mes fesses, et il me rapprocha de lui, me soulevant quelque peu afin que nous puissions nous unir pour de bon. Nous avions arrêté de nous embrasser et je posai ma tête contre son épaule, tournée vers son cou. J’avais un bras derrière sa nuque et l’autre passait sous son bras pour finir derrière son dos. Ma main s’agrippait à lui et il put ressentir des coups de griffes sur son échine lorsque je sentis son intimité pénétrer la mienne. Un gémissement sortit involontairement de ma bouche puis d’autres vinrent compléter le premier dès qu’il commença ses mouvements lents et profonds. Je m’accrochai parfaitement à lui, essayant de temps à autres de bouger moi aussi, pour qu’il n’ait pas tout le travail à effectuer d’autant plus que cette position était difficile dans le sens où le garçon devait pouvoir bouger alors que j’étais assise sur lui. Mes yeux étaient fermés et j’essayais de retenir de temps à autres mes gémissements même les plus petits, en me mordant la lèvre. L’acte était bon, ça faisait un bout de temps que cela ne m’était plus arrivé et je m’étais convaincue que je ne coucherai plus avec le premier venu. Avec Noah, c’était différent, nous allions construire quelque chose après, j’en étais persuadée et là était toute la puissance de notre union, ressentir tous ces sentiments ne venaient qu’ajouter à l’acte plus de piment, et plus d’envie. En tout cas, j’avais envie que ce moment dure encore et encore, qu’il ne s’arrête jamais et que l’on puisse apprécier encore des heures durant. Je ressentais en moi des millions de picotements parcourir le bas de mon ventre, des frissons parcourir ma colonne vertébrale et Noah parcourir l’intégrité de mon intimité. Tout était absolument parfait, je rouvris les yeux et les dirigeaient vers la fenêtre, je vis les étoiles, encore et avec un petit sourire de satisfaction, mes paupières se refermèrent lentement. Ma bouche se posait sur le cou de Noah, tantôt pour lui donner quelques baisers, tantôt pour le mordiller et sans m’en rendre compte, effectuer parfois quelque succions sur sa peau qui devait certainement devenir rouge par la suite. Nous nous laissions totalement aller et mes soupirs se faisaient de plus en plus rapprochés, de plus en plus bruyants. Mon corps tremblait de plaisir et des spasmes vinrent se mêler à notre union. Mon visage se retira du cou du jeune homme pour s’installer en face du sien. Ma main se balada le long de son omoplate et son cou pour terminer sa course sur sa joue. Je l’embrassais de nouveau et avec ma langue, je caressais la sienne et elles se mirent à danser ensemble une valse qui aurait pu devenir interminable. |
Time Square can't shine as bright as you. | Je gémissais de plus en plus tant le plaisir augmentait de minute en minute. Je ressentais toujours plus de spasmes dans le bas de mon ventre et parfois dans mon estomac quand le regard du jeune homme croisait le mien. C’était un sentiment puissant qui s’établissait lorsque ses yeux se posaient sur moi. Je me sentais grande, importante aux yeux de quelqu’un et ce n’était pas n’importe qui puisque c’était le garçon pour qui jamais le plus de sentiments. Il me faisait grandir, me sentir confiante en moi et c’était un sentiment que j’avais perdu depuis bien longtemps. C’était agréable de se sentir de nouveau appréciée et aimée par une personne chère à mes yeux. Parfois, il avait ce sourire qui me faisait craquer, il paraissait quelques fois timide quand il m’observait mais je savais, au fond, que ces yeux traduisaient tout l’amour qu’il avait pour moi. Ça me donnait chaud au cœur, ça emplissait ma poitrine d’un feu ardent, doux et agréable à ressentir. Je n’avais absolument plus aucune gêne, ma peau, mes défauts, mes complexes, tout cela m’importait peu désormais et j’avais compris que Noah s’en fichait pas mal non plus. On se regardait de temps à autres très longtemps dans les yeux, j’en souris quelques fois et l’embrassais également assez régulièrement. Son corps était brulant, comme le mien et l’association des deux nous donnait un certain plaisir charnel que je n’arrivais pas à décrire. Nous n’avions jamais été si proches qu’à cet instant et les mouvements qu’il continuait de m’offrir étaient délectables. Mon plaisir était presque à son apogée, le sien devait certainement y être également, mais il m’en fallait encore plus pour pouvoir jouir d’un plaisir encore plus intense bien que j’étais très sensible et que les orgasmes arrivaient parfois très vite chez moi… Plus les minutes avançaient et plus ma voix était forte, plus mes gémissements portaient, et je remerciais Noah de tout cœur pour m’avoir amenée si loin de toute civilisation, que je puisse crier comme je le voulais. Je sentais que plus je criais et plus Noah augmentait la cadence, plus cela l’excitait, alors je pris un malin plaisir à continuer et à ajouter parfois plus de soutenance aux décibels. Puis soudain, je le vis se redresser quelque peu et me faire basculer en arrière pour que je me retrouve en dessous de lui comme à l’initiale. Je le regardai dans les yeux, me mordant la lèvre assez fort, puis il attrapa ma cuisse afin qu’elle se cale contre sa hanche. Il m’embrassait langoureusement et il put sentir que je ne contrôlais presque plus la situation, le laissant faire, j’avais les jambes qui commençaient à devenir du coton et mes mains se mirent à trembler. Je fermais les yeux, mis la tête en arrière et continuai de crier encore plus fort tant ses coups de reins devinrent puissants. Le lit bougeait tellement qu’il pouvait à tout moment, selon moi, se briser tellement l’âge de celui-ci devait être avancé. Mes seins bougeaient en même temps qu’il me donnait des coups, et mes jambes peinaient à rester en place. Des milliards de fourmis me parcouraient le corps et surtout le bas ventre où vinrent se loger des milliers de petites piqûres agréables et excitantes. Il ralentit quelque peu la cadence, sentant certainement son envie de jouir arriver, et se retira. Ce qui me fit perdre pied, le désir avant cela était presque arrivé à son paroxysme et je sentis presque une frustration de le voir se retirer en si bonne voie. Finalement, il me fit basculer encore une fois, me retrouvant cette fois-ci quasiment à plat ventre. Il était au-dessus de moi, je sentais toute les courbes de son corps contre moi ce qui était une sensation très plaisante et surtout, j’adorais cette position. Il vint m’attraper la main et entrelaça ses doigts avec les miens. Je serrai ma main très très fort comme si je ne voulais plus qu’elle me quitte et laissa Noah faufiler sa main sous mon ventre. Je me sentais encore plus excitée à l’idée de sentir sa main aussi proche de mon intimité et imaginais toutes sortes de choses que me donnaient très envie. Il reprit les coups de bassin sans que je ne puisse plus intervenir cette fois, j’étais comme coincée en dessous de lui et je le laissai me faire tout ce qu’il voulait. Moi, reprenant mes cris parfois de plus en plus fort et de plus en plus aigus, avait la tête sur le côté, les yeux fermés fortement. Je sentais le plaisir monter comme une braise chaude recevant du vent frais. La main de mon partenaire commençait à descendre délicieusement, c’est exactement ce que j’avais imaginé, et vint caresser mon clitoris. Ces deux stimulations simultanées me rendaient complètement folle, mes paupières se resserraient les unes contre les autres et mes dents tranchaient presque ma lèvre inférieure. Je sentais les parois de mon intimité se resserrer toujours plus dans des spasmes très fréquents. Je me sentais partir, littéralement, j’avais envie de m’égosiller et de crier le prénom de Noah très fort mais je me retins encore quelque secondes jusqu’à ce que je n’en puisse plus. J’avais crié extrêmement fort lorsque je sentis l’orgasme présent. Je ne savais pas si Noah y parvint lui aussi mais ce qu’il m’avait fait était particulièrement bon et m’avait mené à l’apogée m’appartenant, l’apogée des plus délicieuses. Je respirais extrêmement fort et gigotais tellement il y avait de sensations dans ce corps si frêle qu’était le mien. Mes membres inférieurs tremblaient et ma main resserra encore plus celle de Noah. Je continuai de gémir pendant que la brûlure entre mes jambes continuait de s’enflammer. |
Time Square can't shine as bright as you. | Nous avions terminé. Cela avait été parfait, c’était certainement la meilleur fois que j’avais connu. J’étais épuisée, après un si bon moment, je me retrouvais toujours fatiguée et je ressentais toujours le besoin de m’endormir presque aussitôt, les endorphines faisant leurs effets. Il me fit basculer une nouvelle fois pour que je me retrouve face à lui. Je le regardai dans les yeux, sans rien dire, encore… Il se mit à descendre sur moi pour que son visage se retrouve au niveau de mon sternum. Machinalement, je passai mes mains sur son crâne et commençai à lui caresser les cheveux délicatement. Il devait entendre mon cœur qui battait encore très fort… je fermai les yeux et lui dit à voix basse : « Tu entends comme mon cœur bat pour toi ? » Je souris doucement, dans l’obscurité et même s’il ne me voyait pas, je savais qu’il comprendrait à ce moment que j’étais en train de sourire. Je me sentais tellement chanceuse à ce moment-là. Noah était un garçon parfait, bien plus que tous ceux que j’avais connu. Je m’étais méprise sur sa personnalité à notre première rencontre et je remerciai le destin d’avoir mis sur ma route Noah. Peut-être était-il comme une sorte de sauveur ? J’avais besoin de quelqu’un sur qui m’appuyer, quelqu’un sur qui compter. Mais tout d’un coup, j’étais en train de repenser à la vraie vie, la vie sans Noah, cette vie si fade que je détestais tellement. La vie qui faisait de moi quelqu’un que je n’appréciais pas et j’avais peur qu’elle m’éloigne de lui car je savais que ce n’était pas ce qu’il imaginait de moi. Après ce moment de réflexion, il se redressa, m’embrassa et me dit qu’il revenait. Je me redressai moi-même quelque peu, regardant légèrement par la fenêtre, j’étais de nouveau pensive. J’entendis de l’eau couler, je compris que Noah faisait ses petites affaires. J’avais tant de question à lui poser, tant de chose que je devais découvrir venant de sa personne… Au fond, je ne connaissais rien de lui et lui ne connaissait rien de moi. Nous avions encore tellement de choses à nous raconter… Lorsqu’il revint, je m’étais rallongée et nous reprenions notre position initiale, sa tête sur ma poitrine. Je lui fis un baiser tendre sur le haut du crâne et continuait mes longues caresses. Je n’avais pas envie de le quitter, pas maintenant, je ne savais pas s’il allait me ramener chez moi, ou bien s’il allait me proposer de revenir avec lui, chez lui… J’espérais de tout cœur qu’il me le proposerait. J’étais réellement raide dingue de ce garçon, il était mature (Et d’ailleurs je n’avais aucune idée de son âge), gentil, adorable, galant, intelligent… Tant de qualités pour désigner un seul et même jeune homme… C’est à ce moment qu’il me demanda, d’une voix faible et éreintée si je voulais repartir avec lui pour que l’on puisse dormir ensemble… Je souris et rouvris les yeux. « Bien sûr que je repars avec toi… Je ne vais pas repartir comme ça après une soirée comme celle-ci. » Je le resserrai un peu contre moi avant de continuer : « Et puis, je ne sais pas si tu l’as entendu mais je priais très fort pour que tu me le demandes… » Je ris un petit peu tout en continuant mes caresses. « Dis moi Noah, est-ce que tous ces tatouages ont une signification pour toi ? » (Hrp: Désolée pour cette courte réponse ... ) |
Time Square can't shine as bright as you. | Les silences auxquels nous faisons place traduisaient bien que nous étions tous les deux exténués. J’étais pensive, qu’allait-il advenir de nous ensuite ? J’avais envie que l’on sorte ensemble, qu’on aille au restaurant, au cinéma, qu’on vive une vraie vie de couple même si je pense que lui n’étais pas encore dans cette optique. Je regardais un peu le plafond, la tête du garçon dont j’étais tombée amoureuse quelques heures auparavant sur ma poitrine. J’avais envie que nous restions là encore toute la nuit, ou même, pour le restant de notre vie. Il me faisait oublier absolument tout et j’étais délivrée d’un grand poids en sa présence… Sous ses caresses, ma peau se mit à frissonner encore, ça me faisait sensation, de nouveau et cela me montrait à quel point il savait s’y prendre. Mon cœur battait toujours autant et tant que Noah serait en ma présence, cette tachycardie ne pouvait s’arrêter. Il me dit que s’il en avait encore la force, il me dévorerait. Je souris et en ris quelque peu. Et si j’en avais également la force, je lui aurais demandé qu’il me dévore encore une fois… J’avais ressenti son sourire sur ses lèvres avec le mouvement de sa joue sur mon sternum, ce qui me fit moi-même sourire. Noah reprit ses petites plaisanteries que j’aimais tant. Notre sérieux avait un peu disparu et nous avions retrouvé notre complicité. Il me dit que peut être que lorsque je l’avais aperçus nu, je ne le trouvais pas à mon goût. « Tu sais je vais t’avouer quelque chose, au début tu n’étais pas mon genre… Enfin, je veux dire, je me tourne vers d’autre style de garçon. Puis en fait, bah… Tu as beaucoup de charme et tu m’as fait littéralement tourner la tête. » Je ris un petit peu à cette dernière phrase qui me rappelait une chanson française que j’avais déjà entendue quelque part et je continuai : « Tu es vraiment très beau… » Je lui refis un baiser sur le haut du crâne tandis que nous nous mirent à parler de ses tatouages. Il vint de mettre à côté de moi, sur le côté, la tête relevée soutenue par sa main et son coude posé sur notre lit de luxe. Je l’écoutais attentivement, scrutant chaque parcelle de ses yeux, de son visage, parfois de son torse tout en me disant que cela me faisait craquer finalement. Son bras gauche était totalement tatoué, cela formait une sorte de manche et je trouvais cela très courageux de sa part d’avoir voulu dessiner tout cela sur son corps pour toute sa vie… A chaque fois, il parlait de son « rang » et ses mots étaient très précis. Il ne venait pas de n’importe quelle famille et il me le faisait bien ressentir. Au fond, ça me faisait un peu peur, car étant une véritable roturière, je ne savais pas vraiment si je serai acceptée telle que j’étais… Ca me faisait un peu peur… Après tout, je ne lui ressemblais en rien, on était tellement différents… Ses parents avaient l’air très strict avec lui et il me le faisait bien comprendre. De mon côté, il ne me restait que mon père enfin, « père ». Ma situation était bien spéciale et je n’en avais pas encore parlé à Noah car au fond, j’avais un peu peur qu’il me juge là-dessus même s’il m’assurait qu’il ne me jugerait pas, j’étais persuadée que chaque individu sur cette terre avait la capacité de juger autrui, même hors de sa volonté. J’écoutais toujours Noah qui me racontait son histoire et je me demandais, si moi aussi un jour je pouvais être l’une des significations de ses tatouages… « Tu penses qu’un jour je pourrais être tatouée sur ta peau ? » Je le regardais avec un large sourire comme pour lui montrer à quel point j’étais folle de lui. J’étais toujours dans mon habit d’Eve et lui également. J’adorais ce genre de moment post-coïtal car nous pouvions parler de tout et n’importe quoi, et surtout, rester nu un très long moment. Il me caressait le ventre, et j’en frissonnais toujours autant. A la limite… J’étais prête pour recommencer notre danse fulgurante encore une fois. Mais je voyais bien que Noah était très fatigué mais je ne pouvais pas lui en vouloir puisque c’était lui qui avait fourni le plus d’effort entre nous deux. D’ailleurs, il me fit remarquer qu’il avait les yeux qui se fermaient tous seuls et qu’il était pour nous de reprendre la route si nous voulions véritablement rentrer. Le jeune homme m’embrassa encore une fois, ce qui me fit frémir. J’adorais tellement ses baisers, jamais je n’aurais voulu qu’il arrête et jamais je n’aurais pu supporter ne plus en être la bénéficiaire. Il commença à se rhabiller et me tendis mes vêtements pour que je puisse en faire de même. Je m’exécutai instantanément en repassant mes sous-vêtements dans un premier temps, puis mon short et mon haut dans un second. Je remis mes chaussures et j’étais enfin prête pour repartir au bras de mon amant le plus apprécié. « Je fais le fier, mais j’avoue que l’idée de ramer maintenant me fait pleurer de douleur d’avance. » Dit-il d’un air plaisantin. Mais je le comprenais, nous étions presque deux heures du matin et après tous ces efforts, il ne devait certainement pas avoir envie de tirer sur ses bras. Alors en souriant, replaçant quelques mèches de mes cheveux derrières mes oreilles et dégageant par la même occasion mon visage, je lui dis : « Je peux ramer si tu veux, ça me fait pas peur. » Je lui souris avec sincérité et me rapprochai de lui pour pouvoir lui offrir un doux baiser sur la peau douce de sa joue. Finalement, je me relevai, et debout sur mes jambes, je pris les deux mains de Noah pour l’encourager à se relever et pour que nous puissions repartir. Je jetai un coup d’œil au lit, vérifiant que je n’avais rien oublié ou perdu et commençait à me diriger vers les escaliers avec Noah. « Désolée, j’aurais bien voulu te porter comme une princesse, mais il y a un problème de proportion entre nous… » Je ris quelque peu avant de prendre la main du jeune homme dans la mienne, comme si nous formions un véritable couple. Nous descendîmes les marches, une à une et toujours le sourire aux lèvres, je regardai quelque peu Noah. « J’ai envie de te dire quelque chose, tu crois que je peux ? » Laissant tout le suspens opérer, nous sortions en même temps du phare et nous rejoignîmes directement la barque que nous avions laissé quelques heures plus tôt… |
Time Square can't shine as bright as you. | Il me faisait rire avec ses petites remarques et ses insinuations un peu taquines. Il me fit remarquer qu’il pouvait encore sentir mes ongles enfoncés dans son dos et à ce moment-là, je le regardai d’un air désolé mais avec un petit sourire aux lèvres, comme pour me faire pardonner et lui dit : « Désolée, j’ai toujours tendance à trop agripper… » Je ris un petit peu et lui fis un petit baiser sur la joue, du bout de mes lèvres tièdes. Lorsqu’il évoqua Andromède et Persée sous la forme de tatouage pour l’un et l’autre, mes yeux s’ouvrirent et scintillèrent immédiatement. C’était une superbe idée et originale pour le coup. D’ailleurs, cela faisait un moment que je me demandais si je n’allais pas passer le pas pour me faire tatouer. « C’est une excellente idée ! Tu sais quoi, je veux le faire, je veux vraiment le faire, là, sur ma cheville ! » Je luis souris de toute mes dents et lui montrai le positionnement que je voulais sur ma jambe. Je me réservai ce petit cadeau lorsque mon anniversaire arriverait et j’espérai recevoir assez d’argent pour pouvoir le réaliser. J’étais comme une vraie gamine qui désirait avoir un nouveau jouet pour son anniversaire. Mais il était sûr que si Noah le faisait avec moi, cette rencontre serai gravée sur notre peau à jamais et nous rappellerait toute notre vie ce souvenir unique et merveilleux. Un fois rhabillée, j’avais proposé à Noah de ramer, et comme ça ne me dérangeait pas, il était normal que je lui propose. Mais il refusa prétextant qu’il fallait que je garde encore des forces car il n’était pas rassasié de moi… Cela avait forcément une connotation sexuelle évidente, mais cela me fit sourire et je me mordis la lèvre en l’entendant. Je le regardai avec des yeux taquins et lui dit avec un air espiègle : « Je t’offrirai une collation dans ce cas-là… ». Je ris un petit peu puis lorsque Noah fut debout, il me dit de patienter avant que nous puissions partir, il éteignit toutes les bougies et notre lampe de fortune qui, je devais l’avouer, nous avait bien servie. Seules les lumières de l’extérieur nous éclairaient maintenant, les lueurs provenant des éclairages de la ville et des étoiles qui continuaient de briller. Nous descendîmes l’escalier en colimaçon, et je me tenais assez fort à Noah car j’avais toujours détesté ce moyen de descendre, j’avais toujours l’impression que l’un de mes pieds allaient déraper ou quoi que ce soit, et que j’allais tomber. Lorsque je dis à Noah que je devais lui dire quelque chose, je vis dans son regard une sorte d’inquiétude alors qu’en réalité, il n’avait pas du tout à s’inquiéter, ce que je voulais lui dire n’était ni méchant, ni déplaisant, ni rien de tout ce genre-là. J’avais envie de lui dire que je l’aimais très fort pour tout ce qu’il avait fait jusqu’à maintenant avec moi et le remercier. Mais je cherchais encore une manière de lui dire alors, je lui répondis : « Non… Non, je ne veux pas rentrer chez moi et d’ailleurs je te le dirais quand on sera chez toi. » On était sorti du phare et nous nous dirigions vers notre barque. Il faisait encore plus froid que tout à l’heure et je tremblais un petit peu en sentant le vent s’engouffrer dans ma nuque. Nous embarquions et Noah se mit à ramer comme il l’avait fait tout à l’heure. D’un air absolument adorable il me demanda si je voulais bien revenir ici avec lui un jour, et je lui souris avant de lui répondre : « Bien sûr que je reviendrais ici avec toi, en plus d’être un endroit magnifique, on y fait très bien l’amour. » Je le regardai d’un air malicieux et ris quelque peu en portant ma main à mon visage comme si j’avais l’impression de dire quelque chose de déplacé. Ensuite, je mis mes mains sur mes deux avant-bras en observant Noah œuvrer. Il était beau, encore plus avec la simplicité de la lumière de la lune. J’adorais tout particulièrement ses yeux car ils étaient transperçant et leur couleur était superbe. Ses traits, très masculins me faisaient fondre, j’adorais ce genre de visage anguleux et même si je n’y avais pas prêté attention au premier coup d’œil que nous nous étions donné, je le trouvais superbe. Je regrettai même de ne pas m’être plus intéressée à lui tout au début, lorsque nous débutions tout juste à nous parler. Il m’aida à sortir de la barque, et, arrivée sur la terre ferme, je tanguais un petit peu, la sensation d’avoir les pieds posés sur le sol était devenue maintenant étrange. Il me demanda de patienter un petit peu, qu’il allait voir son ami et me tendit les clefs de sa voiture. J’acquiesçai d’un coup de tête et me dirigeai tout droit vers la voiture du jeune homme. J’y pénétrai et mes mains se joignirent pour que je puisse commencer à les frotter ensemble afin de me réchauffer quelque peu. J’observais Noah qui embrassait son ami et me demandant quel genre de lien il avait avec ce vieil homme, il revint vers la voiture et s’installa à côté de moi, à sa place conducteur. Il me demanda si je n’avais pas froid et déposa sa veste sur mes genoux. Je souris quelque peu en baissant légèrement la tête. Il était trop mignon et me faisais craquer à chaque fois qu’il avait ce genre de petite attention toute particulière envers moi. Je plaçai ma main froide sur la sienne qui tenait le levier de vitesse et regardais par la fenêtre le paysage qui commençait à défiler. J’étais dans un état de bien-être absolu. J’aimais ce garçon, j’aimais ce qu’il représentait et j’aimais sa manière d’être. J’avais envie de passer toutes mes journées, mes soirées et mes nuits avec lui. J’avais développé en quelques heures des sentiments vertigineux envers lui. Jamais je n’avais ressenti autant de chose en aussi peu de temps… |