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L'île au phare : Amanda (hot)

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L'île au phare



✧ Sur une ile, la nuit. ✧Amanda & Noah


Boston Calling Music Festival

Noah frissonna d’une manière électrique, comme si tous ses sens étaient dilatés mais son corps embourbé, lorsqu’Amanda lui dit « Alors vas-y, dévore moi ». Il eut envie de mourir sur le champ tant c’était délicieux et délectable. Les airs coquins qu’adoptait la jeune fille n’étaient pas pour lui déplaire, et Noah avait de plus en plus de mal à retenir ses ardeurs. Mais, il ne voulait pas être trop incisif, et surtout prendre son temps, aller au rythme que voulait Amanda – en fait, tout comme l’aurait voulu Amanda. Il n’y avait que ce que ressentait Amanda qui lui importait, il éprouvait un besoin faramineux de la protéger, de prendre soin d’elle, et de lui faire comprendre à quel point elle était merveilleuse chaque seconde qu’il passait à ses côtés. La complicité naissante entre les deux gens lui plaisait de plus en plus, c’était la première fois qu’il sentait une telle proximité naturelle, une confiance d’instinct. Évidemment, il ne l’aurait gâché pour rien au monde. « Alors, il va falloir que je vous quitte si je ne veux pas que vous deveniez complètement fou ». Noah avait les yeux rivés sur les lèvres d’Amanda lorsqu’elle lui eut dit cette phrase. Il la serrait encore plus, baladant ses mains sur le dos de la jeune fille, et ses lèvres sur le bas de son visage : sa bouche, son menton, sa joue, le début de son cou : « Je préfère être fou que de vivre sans vous ».

Prés à partir, à côté de la voiture de Noah, Amanda lui dit « tu compte me faire l’amour dans la voiture ? ». Et Noah sentit une crampe lui empoigner les intestins à cette simple remarque, bien qu'il ne savait pas distinguer s'il s'agissait d'un reproche ou d'une taquinerie. Il repensait alors à Jack et Rose et se dit que sa remarque préliminaire pourrait porter à confusion. Décidément, les deux étaient champions niveau sous-entendu. Elle le regardait d’en bas, mais sans sourire cette fois. Face à elle, Noah lui répondit sur le même ton, voulant traduire tout son sérieux et sa sincérité : « Je compte te faire l’amour dans une voiture, un ascenseur, une salle de classe, une baignoire, une douche, un avion, un bateau, une cabine d’essayage, sur la plage, dans les nuages, et probablement par terre comme un animal et dans un lit comme un amant transit ». Il finit sa phrase par un petit sourire qui, bien qu’il n’effaçait en rien sa sincérité, voulait lui montrer qu’il n’avait plus honte de lui dire, qu’il ne sentait aucune gêne à lui dire, qu’effectivement il avait envie d’elle. Mais pas que maintenant, pas que ce soir. Il avait envie d’elle tout court, et il se connaissait bien, il savait qu’il en aurait envie d’elle encore demain matin, demain soir, après-demain, et sans aucun doute dans un mois pareille. Elle le rendait fou, littéralement.  

Amanda monte dans la voiture, et en l’écoutant lui dire qu’elle avait confiance en lui, Noah eut un pincement au cœur. C’était étrange de savoir que quelqu’un vous faisiez confiance, que quelqu’un sur terre ne vous regardez pas comme les autres vous regardaient, qu’ils ne vous voyez pas comme la dernière des enflures à fuir, à tout prix. Il prit place sur le siège conducteur, et dans un geste de tendresse, vint lui déposer un baiser sur la tempe qu’il laissa durer bien quatre secondes. Il reprit place, baissa le frein à main, mit un fond de musique, et commença à conduire.


Sur la route

Pendant le trajet les deux jeunes gens ne parlent que peu, paraissant pensifs et comblés à l’idée d’être l’un avec l’autre. La ville défilait à leur fenêtre, les maisons se faisaient de plus en plus rare, et l’océan de plus en plus proche. Noah se sentait tellement bien, si complet ici avec elle. Chaque fois qu’il n’avait pas besoin d’actionner le levier de vitesse, il en profiter sois pour poser sa main sur la cuisse d’Amanda, soit pour lui entrelacer les doigts. Il ne pouvait réellement plus s’empêcher de la toucher.




L’île au phare

La voiture ralentit, les deux jeunes gens arrivent devant un espèce de port de fortune. A quelques mètres, là bas, en face, dans l’océan, on distinguait nettement une île illuminée par un phare. Noah dit à Amanda : « J’en ai pour une seconde, rejoins moi quand je te ferais signe », et descendit de la voiture. Il alla sonner à la maison qui était juste à côté du ponton, comme s’il l’avait fait des dizaines de fois. Un vieux monsieur sort sur le palier, sans doute un marin. Noah discute avec lui quelques secondes, lui donne quelques billets, avant de l’embrasser comme s’il s’agissait d’un vieux frère. Il se tourne vers Amanda, lui faisant signe de le rejoindre. Lorsqu’elle arrive à son niveau, il passe un bras autour de son cou pour la rassurer et la réchauffer, il faisait encore plus froid prés de l’océan. Et avance avec elle sur le ponton avant d’embarquer dans une vieille barque en bois.

Une fois installés, il pioche dans une malle une couverture qu’il lui met sur les épaules : « Tiens, tu auras moins froid ». S’installe face à elle, dos à l’ile et au phare qu’elle avait tout le loisir d’admirer, et comme il avait détaché le bateau, se mit à ramer. On voyait dans ses gestes que Noah avait l’habitude de la mer, après tout, il venait des Pays-Bas, il avait grandit comme un marin.

Il laissait Amanda admirer le paysage, et lui ne pouvait s’empêcher de la regarder en souriant. La mère était très calme, agréable à naviguer. L’air était doux, et le ciel encore plus étoilé. Noah ramait sans trop de difficultés : « Tu es de plus en plus belle à chaque fois que je te regarde. Tu risque de te lasser de mes compliments, mais c’est incroyable ». Après une bonne dizaine de minutes (l’île n’était pas très loin de la côte), Noah et Amanda débarquèrent sur une plage déserte. Noah poussa la barque jusqu’à la plage, Amanda était resté dedans, de manière à ce qu’elle ne s’en aille pas, et l’accrocha à un piquet. Il enleva ses chaussures et ses chaussettes, retroussa son pantalon, et vint prés d’Amanda qui s’apprêtait à descendre. Pour l’aider, il lui dit : « Attends, je vais te porter », et il l’attrapa sur son dos, comme s’il était son cavalier. Il traversa la plage, jusqu’à arriver aux pieds du phare, là où une vieille cabane abandonnée se dresser. Noah lui désigna de la tête les cadavres de bouteilles qui côtoyaient les vieux filets de pêche : « Il y a souvent des jeunes qui viennent ici faire la fête. J’ai découvert cette île il n’y a pas longtemps, j’y viens faire disparaitre le monde et disparaitre. Et on a un accord avec le vieux Earl que tu as vu tout à l’heure : il me prête sa barque et me prévient à chaque fois qu’il n’y a personne sur l’île, et moi je lui donne de quoi s’acheter son bourbon ». Il pose Amanda au sol avant de l’embrasser sur le front, pour la rassurer. L’endroit était tout indiqué pour s’installer, mais avant de s’asseoir, Noah attendait de voir la réaction d’Amanda : « Pendant le concert, je t’ai dis que j’aurais bien fait disparaitre tout le monde pour qu’il n’y ait que toi et moi, c’est chose faite. Et puis, maintenant, tu ne peux plus du tout m’échapper ». Il sourit mielleusement avant de l’attraper par la joue et de lui donner le baiser le plus doux qui soit.




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Mon cœur se mit à battre de plus belle lorsque Noah me dit qu’il me ferait l’amour dans toutes sortes d’endroits, plus farfelus les uns que les autres. Je rougis quelque peu alors que c’était moi qui avais lancé ce jeu… Avec le recul, il était inconscient de ma part de le provoquer autant. Après tout, je ne savais pas de quoi il était capable. Ça se trouve, d’une seconde à l’autre il allait se jeter sur moi et mettre à exécution tout ce qu’il venait de me dire. Je repris un peu mes esprits et me dit qu’il me paraissait impossible qu’un garçon aussi gentil et doux que lui me viole… Pourquoi je pensais à ça maintenant ? Je m’étais prise à mon propre jeu. Peut-être que ce genre de provocation m’avait auparavant causé des soucis… Et je me rappelai d’une fois où un garçon voulu m’emmener avec lui. Heureusement que je n’étais pas seule à ce moment-là car je ne donnais plus cher de ma peau ce jour-là.
Finalement, il me dit qu’il préférait devenir fou que de vivre sans moi… c’était une déclaration forte en émotion et mon cœur semblait frapper à chaque fois un peu plus fort contre mon sternum qui se soulevait toujours un peu plus rapidement à cause de mon souffle légèrement coupé par les émotions. Quelle idée de sortir de genre de trucs après tout ? Mais c’était dans ma nature d’être aussi provocatrice et je ne pouvais m’empêcher d’être naturelle avec lui. Après tout… j’avais l’impression que ça l’amusait et que ça lui plaisait, alors je verrais si j’userai toujours de cette méthode pour lui montrer à quel point je suis à l’aise avec lui désormais…
Nous nous retrouvâmes dans la voiture, l’un à côté de l’autre et nous semblions déjà être comme un couple. Il posait de temps à autres sa main sur ma cuisse dénudée, cela me faisait frissonner à chaque fois et je sentais ces petites fourmis monter jusqu’au bout de ma poitrine. J’avais la gorge sèche et j’avais finalement un peu d’appréhension à l’idée de me retrouver totalement seule et dans un endroit totalement désert avec lui. Bien sûr, je lui faisais entièrement confiance, mais l’idée de ce qu’il pouvait se passer, bon ou mauvais soit-il, me rendait anxieuse. Je regardais le paysage défiler au travers de la vitre, les lampadaires devenaient de plus en plus rares et nous nous éloignâmes de plus en plus du centre-ville. J’étais pensive, nous ne parlions presque pas et une musique douce rythmait notre course. Il y avait de la guitare et une chanteuse à la voix fougueuse. C’était à la fois sensuel et entraînant.
Le ciel était de plus en plus noir et nous pouvions observer de plus en plus d’étoiles. C’était encore plus magnifique étant donné que la pollution lumineuse était bien moins présente par ici. J’étais perdue dans mes pensées, vaguant entre mes sentiments et mes doutes parfois. Cette escapade allait certainement être mémorable et j’attendais avec impatience de voir l’endroit où Noah m’emmenait.
Après une vingtaine de minute, nous ralentissions, et la voiture finit par s’arrêter. Je regardais au travers le pare-brise et me rendis compte que nous étions dans un port. Au loin, je pus apercevoir une sorte de petite île illuminée par un grand phare et en l’espace d’une seule seconde je compris que c’était l’endroit tant attendu que je devais découvrir. Noah me dit de l’attendre dans la voiture, qu’il n’en avait pas pour longtemps et qu’il me ferait signe lorsque je pourrais le rejoindre. Il sortit de la voiture et se dirigea vers une petite maison à côté d’un ponton. Un vieux monsieur en sortit. J’avais l’impression qu’ils se connaissaient et il me semblait que c’était le cas, nous aurions dit deux vieux amis. Le vieillard lui donna quelque chose en main, quelque chose que je ne pus voir de là où j’étais. Puis il me fit signe, alors, je sortis de la voiture et le rejoignis avec hâte. Je tenais toujours la veste sur mes épaules où j’étais bien emmitouflée et arrivai près de Noah. Il me prit par les épaules et m’emmena près d’une vieille barque. C’était assez flippant car cette image ressemblait à celle d’un film d’horreur, ou bien d’un thriller où le tueur emmène sa proie loin de tout. Malgré tout, j’avais toujours autant confiance en Noah et j’avais envie de le suivre…
Tous deux arrivés dans la barque, Noah déposa sur mes épaules une couverture afin que je n’aie pas froid. C’était adorable et je le remerciais immédiatement. Il ramait, c’était mignon comme tout, cela me rappelait un peu Venise, sans la gondole, évidemment. J’avais l’opportunité d’admirer le paysage et toutes ces lueurs provenant des étoiles et de la lune se refléter sur l’eau. C’était encore plus beau ici. Il y avait comme deux fois plus d’étoiles, deux fois plus de beauté à observer…
La lumière du phare m’éblouit, mais c’était magnifique. Je ne regrettai pas du tout d’avoir suivi mon bourreau…
Tu es de plus en plus belle à chaque fois que je te regarde. Tu risque de te lasser de mes compliments, mais c’est incroyable. Me dit-il. C’était encore plus adorable que tout ce qu’il m’avait déjà dit. Je souris de plus belle et le regardai droit dans les yeux. « Merci, tu es adorable, je n’ai jamais reçu autant de compliment qu’aujourd’hui…  Je suis touchée… » J’avais les yeux qui brillaient et le cœur qui battait très vite à chaque fois que Noah me parlait. C’était assez contradictoire avec la situation d’auparavant mais c’était, encore une fois, une réaction naturelle venant de moi. Nous nous approchâmes du bord de la rive de l’île. Il y avait du sable et c’était un peu comme une plage déserte, une île perdue.
Je laissais Noah faire, il savait ce qu’il faisait et il déposa la barque sur la plage pour la stabiliser. Il me dit d’attendre et qu’il allait me porter. Je le laissai faire et me retrouvai bien vite sur son dos. J’entourai son cou de mes bras et le resserrai contre moi. Nous arrivions au pied du phare et je vis une cabane près de nous. Une vieille cabane abandonné qui suivait très bien le film d’horreur que j’avais imaginé auparavant. Il m'expliqua par la suite qu’il connaissait bien cette île et qu’il y venait pour se changer les idées… il avait conclu également un marché avec le vieillard. Il me posa au sol et m’embrassa.

Pendant le concert, je t’ai dit que j’aurais bien fait disparaitre tout le monde pour qu’il n’y ait que toi et moi, c’est chose faite. Et puis, maintenant, tu ne peux plus du tout m’échapper. Me dit-il. Je levai les yeux vers lui, et lui sourit avec le plus de sincérité possible.
« Ça ne me fait pas peur de ne pas pouvoir t’échapper. Je te fais confiance je te rappelle… » Je ris légèrement et lui attrapai la main pour la serrer très fort contre moi. Je baissai la tête en arrière pour voir les étoiles et les observer quelque peu. J’étais encore plus excitée à l’idée de regarder cette couverture lumineuse.
« C’est vraiment magnifique, ton idée était géniale… » J’étais époustouflée. Je n’avais jamais été dans un endroit pareil. Je m’approchai de Noah et passai mes bras autour de lui, comme pour lui démontrer ma reconnaisse et toute mon affection.

Finalement, je l’invitai à venir s’asseoir avec moi sur le sable, je me mis en indien et regardai Noah dans les yeux encore une fois. « Merci pour cette soirée Noah… c’est la meilleure que j’ai passée depuis bien longtemps… » Je lui fis un sourire et m’approchai de lui pour l’embrasser délicatement et tendrement.
« Il faut que je te fasse écouter quelque chose. » Je sortis mon téléphone et fouillai quelque peu à l’intérieur.  Je mis une musique qui me tenait vraiment à cœur, à cause des paroles et de l’importance que je lui portais. https://www.youtube.com/watch?v=EbJtYqBYCV8

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✧ Sur une ile, la nuit. ✧Amanda & Noah


Noah savait déjà que cet endroit était merveilleux. Mais avec Amanda, ici, à ses côtés, il l’était d’autant plus. Elle avait une kyrielle de gestes d’affection envers lui qui le faisait rougir : ses regards, ses petits mots, ses baisers, et plus que tout, la manière qu’elle eut de lui serrer le cou lorsqu’il la portait sur le dos. Il se sentait comme un enfant face à sa première petite amie. Petite amie ? Cette idée vint d’une manière fulgurante frapper l’esprit de Noah. Lui qui avait une peur aussi phobique de s’engager était peut-être entrain de le faire sans s’en rendre compte. Chassant d’un geste ferme ces idées néfastes de la tête, Noah laissa son esprit regagné par la magie de ce moment intime.

Ils s’étaient arrêtés tout deux au pied du phare, et elle lui répéta qu’elle avait confiance en lui, Noah la regardait légèrement étourdit, avant de répondre, sans sourire, la voix à peine chevrotante : « Tu sais que … je crois que c’est la première fois que quelqu’un me dit qu’il a confiance en moi ». Il haussa les épaules, tandis que le rire d’Amanda lui fit bien vite reprendre son sourire. Elle attrapait sa main pour la lui serrer, et Noah la tira vers lui pour passer ses bras autour de sa taille. Elle baissa la tête en arrière pour regarder les étoiles et Noah en fit de même, tout en la tenant soigneusement prés de lui : « Tout à l’heure on montera là haut, c’est encore plus beau ».

Elle s’assit par terre, et Noah en fit de même, face à elle, posant ses mains sur ses genoux, et assis en tailleur. Il savourait son baiser comme s’il s’agissait du met le plus délicieux, tandis qu’un peu étourdis, il la laissa mettre une musique sur son téléphone. Noah la connaissait déjà, et la trouvé trop jolie, trop romantique. Il regardait Amanda l’écoutait et la trouvait attendrissante. Laissant la musique se terminer, les yeux brillants tant il la trouvait sublime quand il la regardait, quoiqu’elle fasse, Noah lui dit : « Elle est très belle cette musique. Mais je suis sûre que je peux en trouver une encore plus jolie pour te décrire. ». Il se redressa, et vint se mettre non plus face, mais à côté d’elle, en rabattant ses genoux vers son torse. Après avoir arrangé la couverture sur les épaules d’Amanda, il encercla ses jambes de ses bras joins par ses deux index. Face à eux, l’océan était calme, magnifique, d’un bleu profond. Au loin, les luminaires de la ville dansaient comme s’il s’agissait d’une pluie d’étoiles filantes colorées.

Noah se tourna légèrement vers Amanda, et lui dit : « Tu sais, j’étais sérieux au Festival tout à l’heure quand je disais que je ne voulais pas te voir partir. Je sais que ça ne fait que quelques heures qu’on se connait mais … je me sens bien avec toi ». Il hausse les épaules, un peu intimidé lui-même par la déclaration qu’il était entrain de lui faire naturellement : « Et je crois que c’est la première fois que je me dis « j’ai envie de faire les choses bien ». Je veux dire … d’habitude je me fiche, au moins au trois quart de ce que ressens la personne en face. Mais toi, je ne sais pas … ». Il ajouta sur le ton de la plaisanterie pour dédramatiser la situation : « Je ne sais pas comment tu t’y es pris pour m’ensorceler, mais je crois que je vais mettre à profit les leçons que j’ai tiré de cette soirée sur le champs et commencer par te dire que je suis désolé si je t’es paru abrupte au début, notamment la première fois que je suis venue te voir. Je ne voulais pas t’effrayer, seulement, j’ai un peu honte d’avouer qu’en réalité je n’avais aucune idée de la manière dont je devais t’aborder. Et je voulais absolument le faire ! Mais je manque cruellement d’assurance au naturel. » Il rit en regardant ses pieds nus s’enfouir sous le sable humide, avant de tapoter ses mains sur ses cuisses pour les essuyer : « Enfin, je ne sais pas pourquoi je te dis ça. Je crois qu’en fait je voudrais te faire comprendre que … que je t’aime bien. Je t’aime vraiment bien. » Il eut un sourire complètement gêné, les mains moites d’un coup, un peu de rouge aux joues, lorsqu’il eut dit ça. Et en regardant ses pieds s’amuser avec le sable, il eut un rire nerveux, comme pour relâcher la pression, en ajoutant : « tu dois me prendre pour un fou ». Il tourna les yeux vers elle, la regardant dans les yeux, et sans mot dire, comme pour souligner la sincérité de ses propos, il approcha sa bouche et vint déposer sur ses lèvres un baiser délicat. Dans le même temps, il posa sa main droite sur la joue d’Amanda, et laissa l’intensité émotionnelle s’exprimer, le baiser se transformant petit à petit en étreinte timide mais langoureuse.




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Noah m’expliqua que nous monterions plus tard en haut du phare et que la vue serai encore plus exceptionnelle là-bas. J’avais hâte d’y aller, j’étais passionnée par la nuit, ce qu’elle évoquait et les paysages qu’elle offrait. J’aimais tellement cela que parfois, je passais des heures et des heures plantée devant ma fenêtre pour pouvoir observer un minimum les étoiles les soirs sans nuages. Je ne cessais de le regarder lui et ses grands yeux. Je ne cessais de penser que ce qui nous arrivait était en réalité unique et que tout ce qu’il me disait sonnait en moi comme des caresses à chaque fois.
Il m’évoqua le fait que c’était la toute première fois que quelqu’un lui disait qu’il avait confiance en lui, pourtant… Il me semblait être un garçon digne de confiance mais peut-être que je ne le connaissais pas encore assez bien pour avoir une opinion là-dessus. « Pourquoi ? Tu n’es pas quelqu’un digne de confiance ? » C’était une question comme les autres, je ne voulais en aucun cas le frustrer et j’avais juste envie d’en savoir plus à propos de la raison pour laquelle il me disait cela.

Il m’avoua qu’il trouverait une musique encore plus belle pour me décrire et il avait certainement raison, cette chanson, elle m’évoquait en fait un souvenir douloureux mais je ne savais pas pourquoi, elle était devenue ma musique préférée. Il se mit à côté de moi et nous commencions à rêvasser en regardant l’océan qui était devant nous. Les lumières au loin ressemblaient à des milliers de petites étoiles supplémentaires et le spectacle était encore plus radieux, d’autant plus qu’il n’y avait que ces petites lumières et celle du phare qui passait de temps à autres sur nous qui nous éclairait. Puis vint le moment où il commença à me parler très sérieusement. Je l’écoutais très attentivement, sans rien dire, attendant tout simplement qu’il finisse. Je pris une inspiration silencieuse et souffla doucement pour évacuer la quelconque anxiété qui régnait encore un petit peu en moi. Il finit par me dire qu’il m’aimait vraiment bien et que je devais le prendre pour un fou. Mais au contraire, je le trouvais adorable et il me semblait que jamais je n’avais rencontré quelqu’un avec des sentiments si purs et si limpides que lui…

« Non, je trouve ça honorable que tu m’aies dit tout ça… Sache que je t’aime vraiment bien aussi. Je trouve ça vraiment fou ce qui nous arrive, tu ne crois pas ? C’est un peu comme… Un coup de foudre en fait. Sans rire, d’habitude je ne me serais jamais laissée faire. Puis toi, tu as réussi à m’apprivoiser. Tu sais je vais t’avouer quelque chose… Enfin, te raconter plutôt. Arrête-moi si tu trouves mon histoire ennuyeuse, n’hésite surtout pas. » Je pris une grande respiration avant de continuer. « J’ai eu une longue relation avec un garçon, cela a duré quelques années quand même et je peux t’assurer que je n’avais jamais rien connu d’aussi parfait. Chaque jour était encore meilleur que les précédents, on avait un lien très très fort. Puis après, j’ai dû déménager pour mes études, nous étions à quelques heures de route l’un de l’autre mais on se débrouillait toujours pour se voir et passer beaucoup de temps ensemble. Puis un jour, il m’a larguée, comme ça, alors que j’avais rien demandé. On ne s’était même pas engueulé avant, rien. Par sms, quel con. Il a prétexté que la distance nous avait éloignés et que ça pourrait pas marcher comme ça. Quelques jours après, j’ai appris qu’il était avec une autre fille, de trois ans de moins que moi. Ce jour-là je crois qu’il m’a tuée intérieurement. J’avais le cœur brisé et j’ai jamais été aussi mal de toute ma vie. Pendant longtemps je me suis sentie vide, sans plus aucuns sentiments pour personne. J’ai enchaîné les relations sans lendemain… »
Je regardais mes mains qui jouaient entre elles, comme pour me démontrer que j’étais très stressée à l’idée de lui raconter tout ça.
« Et aujourd’hui… J’ai l’impression d’avoir retrouvé mes sentiments…»

Je passai une main dans mes cheveux avant de respirer un grand coup.
« En fait, tout ce que je veux te dire c’est que grâce à toi… J’arrive à aimer de nouveau… »  
Je passai ma main quelque peu sur mes yeux, essuyant au passage une petite larme venue s’interposer. Je ne savais pas vraiment si c’était une larme de joie ou de tristesse, ou bien peut-être même les deux à la fois.
« Merde… Excuse-moi » Dis-je en évitant à tout prix son regard, contrairement aux autres fois. Depuis très longtemps, cette soirée était de loin la meilleure que j’avais passée et au moins, cela m’avait permis d’oublier tous mes ennuis…


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« Pourquoi, tu n’es pas quelqu’un digne de confiance ? ». Noah hésita quelques secondes à se livrer. Il avait peur qu’en décrivant sa personnalité habituelle elle ne le fuit. Mais s’ils étaient vu ensemble à Harvard, tôt ou tard, elle entendrait parler de ce grand misanthrope arrogant qui n’avait ni dieu ni loi. Il respira un bon coup avant de se lancer : « Bon … à vrai dire, je n’ai jamais été comme je suis avec toi, avec qui que ce soit. Tu viens de me rencontrer, mais j’ai l’impression que je suis entrain de me découvrir en même temps que toi. En fait, si tu parlais aux gens qui me connaissent, qu’ils m’aiment ou ne m’aiment pas, de moi, je crois qu’ils diront tous la même chose. Que je suis hautain, arrogant, présomptueux, manipulateur, abruti, et sans doute stupide ». Il fuyait son regard de peur d’être jugé, et poursuivit : « Mais … tu vois, avec toi, je ne sais pas. Je ne te connais que depuis que très peu de temps, et j’ai l’impression d’être quelqu’un de bien. Enfin, tu me fais me sentir bien, et tu me donne envie d’être quelqu’un de bien, aussi bien que toi ». Il baissa les yeux un instant avant de reprendre avec une légère mélancolie – il culpabilisait énormément : « Non les gens ne me font pas confiance d’habitude, parce qu’ils sont convaincu, parce que je les en ai persuadé par mes attitudes ou mes actes, qu’il n’avait aucune raison de me faire confiance, que je leur ferai du mal ou les écraserai un jour ou l’autre. Juste … par plaisir, ou ennuie. ». Il leva les yeux vers elle avant de reprendre le plus sincèrement du monde : « Mais … Amanda … c’est bête à dire, mais j’ai la sensation d’être quelqu’un d’autre. En fait non. J’ai la sensation d’avoir été quelqu’un d’autre toute ma vie et avec toi, d’être Noah. Juste Noah. Tu es la seule à qui je n’ai pas essayé de plaire, à qui je n’ai absolument pas envie qu’il arrive quoique ce soit de mal, et je t’ai plu malgré moi, sans prendre mes grands airs de diablotin. Et je voudrais rester ce Noah là. Ton Noah ». Il haussa les épaules, un sourire désolé sur les lèvres.

Assis face à l’océan il l’écoutait attentivement raconter son histoire. Une rage violente venait lui tordre les entrailles. Plus elle parlait de ce premier amour, plus il bouillait, ressentant … de la jalousie ? Oui, de la jalousie. Ce sentiment lui était jusque là inconnu, mais quand elle disait que chaque jour était meilleure que le précédent à ses côtés, il eut l’espace d’une seconde une envie fulgurante de s’exploser le crâne. Et à la fois, il était attendrit par le fait qu’elle se confesse, et révolté à l’idée qu’une personne ait pu lui faire du mal un jour. Il commençait à se sentir responsable et ce sentiment lui faisait vraiment peur. « Et si, comme d’habitude, je finissait par tout gâcher ? Si tout ceci n’était qu’un rêve ? Si en fait, j’étais vraiment cette merde que les gens connaissent juste apte à tout détruire sur son passage ? ». Il mordait ses lèvres machinalement comme pour garder tout ce mélange d’émotions en lui. Et lorsqu’elle eut finit, lui disant qu’elle avait l’impression de pouvoir aimer à nouveau, il leva les yeux vers elle, stupéfait par cette révélation. Elle fuyait son regard alors Noah n’insista pas se focalisant sur ses mains qui jouaient entre elles machinalement. Il ressentait à ce moment précis la chose qu’il s’était toujours refusé de ressentir : il avait peur de la perdre. Il tenait à quelqu’un, en si peu de temps, et enfin. Au fond de lui, tout au fond, il été terrorisé à l’idée de ne pas savoir ce que ça allait donner. Remarquant qu’une larme perlait sur sa joue, il décida de taire ses interrogations, et de se rapprocher d’elle. Il passa une main sur sa joue, et vint se mettre avec elle sous la couverture, tout collé à elle. Il marqua un temps de silence avant de reprendre : « Et si on essayait ensemble, non pas d’oublier notre passé et les peurs et méfiances naturelles qu’il a entrainé, mais d’apprendre à vivre avec, et à se connaitre tel qu’on est maintenant, sans se juger comme on le fait depuis le début. Si on se faisait la promesse que quoiqu’il arrive, quoiqu’il se passe, on serait sincère l’un envers l’autre. Si je te promets de ne jamais te faire de mal, est-ce que tu jure de ne jamais me briser le cœur ? ».

C’était incroyable et impensable d’entendre ce genre de confessions sortir de la bouche de Noah. Il était définitivement tout autre. Il y avait le Noah que tout le monde connaissait, et celui qui appartenait tout entier à Amanda comme un secret. Face à elle, il acceptait de se montrer vulnérable, parce qu’il l’était naturellement, et qu’il avait, sans savoir pourquoi, une confiance aveugle en ses gestes. Il la regarda un instant, comme ils étaient proches, leurs visages étaient tout prêt l’un de l’autre. Il ajouta sur le ton de la plaisanterie pour détendre un peu cette ambiance mélodramatique : « J’ai envie de te dévorer toute crue pour te garder en moi, comme ça, personne ne pourra plus jamais t’atteindre, et moi je pourrais enfin devenir quelqu’un de bien ». Il passa sa main dans une mèche de cheveux qui lui tombait devant les yeux : « Tu es certainement la plus belle rencontre qu’il m’ait été donné de faire, Amanda. Et je crois que si tu n’arrête pas de faire cette moue, je vais bouffer tes lèvres et te sauter dessus ». Il eut un petit rire en la regardant dans les yeux, l’invitant à dédramatiser. Même s’il était plus qu’incroyable et attendrissant le fait qu’il se soit confié avec une telle sincérité l’un à l’autre, Noah avait peur que ces pensées qui traversaient l’esprit d’Amanda ne la fasse fuir. Qu’à trop penser à son premier amour, elle n’apprécie plus Noah.




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Je l’écoutais et bizarrement, je n’étais pas surprise de ce qu’il me racontait. Il m’avoua qu’il n’était pas la personne que je pensais qu’il était et qu’en réalité, il était quelqu’un de nonchalant… Misanthrope. En tout cas c’était ainsi que je l’avais compris.
De toute façon, à la seconde où je l’avais vu, j’avais compris que c’était une personne qui jouerait un rôle avec moi. Même si désormais, il ne s’agissait plus d’un rôle, j’avais tout de suite vu qu’il n’était pas la personne qu’il me montrait. Noah ne me regardait pas, il fuyait mon regard comme s’il avait peur que je change d’avis sur lui, comme s’il ne voulait pas que je le juge. Pourtant, je n’aurais jamais osé le juger et malgré tout ce qu’il me racontait, je n’aurai changé d’avis pour rien au monde. J’aimais le Noah qui était avec moi et je me fichais de sa réputation ou quoi que ce soit d’autre. Cela m’emportait très peu. Il finit par dire qu’il voulait rester ce Noah, le mien. Je souris quelque peu et me rapprochai de lui un peu plus. « Tu sais Noah, je m’en fiche de ce que tu es tant que le Noah que je connais me plait et reste comme je l’ai connu. Je t’apprécie tel que tu es et ça m’importe peu ce qu’il s’est passé avant… » Dis-je en relevant les yeux vers ce grand brun que j’appréciais tellement.
Je lui racontai ensuite cette histoire, avec mon ex. Je ne savais vraiment pas pourquoi j’avais commencé à pleurer puisqu’au final, je vouais une haine inconditionnelle envers cette enflure et j’avais appris à vivre avec cette blessure depuis bien longtemps. Pourtant, l’émotion me gagna et s’exprima en déroulant le long de ma joue une petite larme que Noah vint délicatement et adorablement essuyer. Il se rapprocha de moi et se mit à mes côtés sous la couverture. J’avais envie de me blottir contre lui, très fort alors c’est ce que je fis pendant que je passai un bras derrière lui. J’étais bien uniquement dans ses bras maintenant et j’aurais voulu que cette nuit ne se termine jamais et pourtant, nous avions déjà dépassé minuit mais je ne ressentais aucune fatigue, un peu comme si Noah me tenait éveillée.
« Si je te promets de ne jamais te faire de mal, est-ce que tu jure de ne jamais me briser le cœur ? ».
J’avais l’impression que Noah avait peur de me perdre maintenant. C’était ce que j’avais ressenti en l’entendant m’évoquer le fait qu’il fallait que l’on essaie ensemble de vivre avec notre passé. Est-ce que cela voulait dire qu’il voulait que l’on sorte ensemble ? Et cette promesse, c’était certainement pour lui assurer que jamais je ne le quitterai pour ce qu’il est vraiment … En tout cas c’était ainsi que je l’avais traduit.
« Je ne te briserai jamais le cœur, promis. » Lui dis-je en relevant les yeux vers lui, m’avançant doucement et l’embrassant tendrement sur les lèvres tandis que ma main droite effleura sa joue gauche.

Je posai ma tête contre lui, je me sentais bien, très bien. Même si j’avais dans l’esprit quelques démons qui régnaient par-ci, par-là et qui me revenaient en mémoire de temps à autres.
En fait, peut-être que j’avais besoin de quelqu’un à qui me confier et à qui parler. Car en y réfléchissant bien, personne dans mon entourage n’étais présent pour le faire et que j’en ressentais vraiment le besoin. Mais bon, je décidai que ce n’était vraiment pas le moment de lui parler de tout ce qui me chagrinait et tout ce qui trainait dans ma tête.
« Je t’ai dit que je te faisais confiance… Alors au final, tu n’as même pas besoin de me promettre tout ça… » Je me resserrai contre lui, cherchant dans le noir sa main que j’attrapai et enlaçai dans la mienne. J’avais l’impression de le connaître depuis très longtemps alors que nous ne nous connaissions que de ce soir… C’était vraiment étrange, peut-être que mon destin avait mis sur ma route Noah pour m’ouvrir de nouveaux horizons et enfin pouvoir tourner une page méticuleusement écrite par mes soins…
Je sentais la chaleur de Noah contre moi et je pensais que jamais je n’avais vécu un bonheur aussi pur que celui-ci.
« Désolée pour cet instant de faiblesse, c’est juste qu’en ce moment, je ne suis pas en forme... »
J’avais envie qu’on reprenne notre complicité du départ, juste avant que mes confessions ne gâchent tout.
Je tournai un peu le visage vers Noah et lui fit un petit sourire d’ange avant de m’approche encore un peu plus de lui pour l’embrasser de nouveau, très rapidement. Il me regarda également et me dit : « J’ai envie de te dévorer toute crue pour te garder en moi, comme ça, personne ne pourra plus jamais t’atteindre, et moi je pourrais enfin devenir quelqu’un de bien. » Je ris un instant en le regardant toujours autant et répondis : « Mais tu es déjà quelqu’un de bien… » Je lui souris de plus belle et passai un bras derrière lui pour le serrer quelque peu contre moi. Il m’avoua qu’il trouvait que j’étais la plus belle rencontre qu’il lui était donné de faire et me dit que si je n’arrêtais pas, qu’il allait me bouffer les lèvres et me sauter dessus. Les yeux dans les yeux, je lui souris avec tendresse et lui répondis avec beaucoup de franchise : « Vas-y, je te laisserai faire. » J’ajoutai à mes mots quelque peu de sensualité, comme j’avais pu le faire auparavant et me collai littéralement au garçon.



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✧ Sur une ile, la nuit. ✧Amanda & Noah


L’ambiance avait quelque peu changé. Ces confessions avaient légèrement ternis la lumière, peut-être parce qu’en parlant les deux jeunes gens prenaient conscience de leur mal-être et de leurs faiblesses. Le fait est que Noah, pour sa part, n’aurait jamais eu de telle révélation s’il ne s’agissait pas d’Amanda. Enfin, tout était tellement naturel ce soir, c’était incroyable le magnétisme qu’elle exerçait sur lui et la manière si particulière qu’elle avait de le rassurer, de lui donner envie de se donner corps et âme à elle, sans rien cacher, plein et entier, en toute sincérité. Il fut complètement et définitivement attendrit par sa remarque à ses allégations : elle le prenait lui, tel qu’il était, et Noah n’en revint pas. Elle était la fille la plus douce, gentille, et adorable que le monde n’avait jamais porté, c’était impossible d’être aussi pure : « Je vais finir par croire que c’est un rêve, que tu n’es pas réel. Ce n’est pas possible d’être … parfaite à ce point ». Elle le regardait et Noah lui rendit son regard dans un instant furtif de complicité complète.

Noah ne put s’empêcher de remarqua qu’Amanda était chagriné par l’histoire qu’elle racontait. Il mit de côté sa jalousie momentané et décida de lui répondre : « Tu sais … t’as le droit de me parler de tout. Absolument tout ce que tu veux. Si tu veux que je sois une épaule pour pleurer, un prêtre pour te confesser, ou un journal intime pour te confier, je serais toutes ces choses là à la fois. Et je m’efforcerai, je te le promet, de t’apaiser du mieux que je le peux ». Par cette intervention, Noah voulait faire comprendre à sa dulcinée qu’elle ne l’ennuyait pas du tout, qu’au contraire, c’était là tout ce qu’il voulait : qu’il se confie l’un à l’autre sans gêne aucune dans la confiance la plus total. Il était surpris, jusque là leur complicité naissante s’était traduite par des gestes, des regards, parfois des phrases qui embaumaient le cœur. Mais c’était là aussi un autre visage de leur osmose : ils arrivaient tout deux à se confier les bonnes choses, comme les mauvaises. C’est assez incroyable en réalité. A sa promesse, il répondit naturellement en la regardant dans les yeux : « Et moi je ne te ferais jamais, jamais, jamais de mal, promis ». Il la trouvait si belle, c’était presque agaçant de se le répéter toutes les fractions de seconde. Mais c’était plus fort que lui, c’était plus qu’un coup de foudre, c’était une tornade, un séisme, un tsunami, tout à la fois. Et chaque fois qu’elle l’embrassait il fondait encore plus : il aurait pu passer sa vie ses lèvres posées sur celles d’Amanda. « Tu n’as pas à t’excuser. Ce n’est pas un instant de faiblesse, et tu peux me parler de ce que tu veux, quand tu veux, et où tu veux, je t’assure. Je ressens beaucoup de peine quand je te vois triste, en fait, je crois que ça me fend le cœur de savoir que tu peux souffrir. Je voudrais tellement que rien ne t’arrive, je te jure ». Il la regarda avec un regard sincère, à la fois désolé et mélancolique. C’était rare d’être empathique, mais là, il l’était plus que de mesure, comme si rien d’autre ne comptait qu’Amanda.

Elle posa sa tête sur l’épaule de Noah qui vint l’encerclait d’un bras, comme pour lui faire un cocon rassurant tout prés de lui. Il voyait dans ses yeux qu’elle cogitait, que des milliers de choses lui traversait l’esprit. Comme elle n’en parla pas, il suivit son exemple, essayant de changer la tonalité de l’ambiance et se collant de plus en plus à elle. Il regardait l’océan, le ciel, et la jeune fille tour à tour et se dit à lui-même qu’il était réellement chanceux d’être tombé sur une perle pareille : « Je ne suis pas aussi bien que toi ». Il sourit instinctivement en la regardant sourire, elle lui tordait le ventre d’envie, de tout, elle était vraiment magnifique, bien plus que toutes les œuvres d’art, que toutes les filles, et que toutes les choses de la nature. Lorsqu’elle lui eut dit « Vas-y, je te laisserai faire », Noah sentit une nouvelle crampe lui saisir le bas du ventre, là où se loge les prémices du désir animal. Il se mordait la lèvre en la regardant droit dans les yeux, avant de l’attraper et de la faire basculer, à califourchon sur lui, dans la même position qu’au festival. Ainsi elle était face à lui, et il avait tout le loisir de la serrer, aussi fort que possible. Il arrangea la couette autour d’eau, la mettant bien sur les épaules d’Amanda, avant de poser ses mains sur le bas du dos de la jeune fille. Là, il la poussa un peu plus vers lui, de manière à ce que tout leur bas du corps, jusqu’au ventre, soit collés. Il continuait de la regardait dans les yeux, tantôt le sourire aux lèvres, tantôt en se les mordant. Il remonta ses mains lentement le long de la colonne vertébrale d’Amanda, jusqu’à arriver au niveau de ses épaules, et de la pousser vers lui. Ainsi, le haut de leur corps également était collé. Au même moment, alors que leurs visages s’approchaient lentement, il vint tout doucement poser ses lèvres dans le cou d'Amanda, s’enivrant de son odeur, et y déposant un tas de baiser qu'il soulignait quelques fois d'une petite pression des dents, comme une légère morsure. Ainsi, c'était comme s'il la dévorait.





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Je restais muette tant j’étais admirative de ce personnage qu’était Noah. Il semblait si sincère dans ses paroles et si gentil. Comment pouvait-il être quelqu’un d’autre en dehors de notre relation ? Comment un aussi gentil garçon pouvait être quelqu’un de détestable ? C’était impensable pour moi et je n’arrivais pas à l’imaginer. Malgré tout et sa personnalité mystérieuse, jamais je ne changerai d’avis sur lui et quand bien même quelqu’un essayerait de le faire, il n’y parviendrait pas. Il se confessa, encore et encore, il était adorable. Je l’aimais de plus en plus et j’avais envie d’en découvrir davantage sur lui. Je l’écoutais parler, en hochant la tête de temps en temps pour lui montrer que j’étais encore là et attentive. Je profitais de l’instant et essayais de ne plus penser à mes soucis. D’ailleurs, Noah essayait tant bien que mal de me changer les idées et il y parvint à de nombreuses reprises. Il me câlinait et était avec moi comme si nous étions ensemble depuis une éternité.
Finalement, il m’annonça qu’il n’était pas aussi bien que moi. J’étais un peu confuse en entendant cela puisque ce n’était pas du tout mon opinion. J’étais un peu triste à l’idée qu’il se dénigre de cette manière mais j’étais déterminée à lui redonner confiance en lui. « Comment peux-tu être sûr que je suis une bonne personne ? Ça se trouve, j’ai tué quelqu’un et tu ne le sais pas… » Je le regardai dans les yeux, en me mordillant la lèvre inférieur et en souriant quelque peu. J’avais mes grands yeux bleus plongés dans les siens et je vis une lueur de plus s’illuminer lorsque je l’autorisai à me faire ce qu’il désirait. Je crois que ma provocation commençait à le démanger et je l’avais bien ressenti.
Il m’attrapa et me mis sur lui à califourchon comme précédemment. Il avait dû ressentir que cette position m’avait plu mais je crois qu’elle lui avait fait beaucoup d’effet également. Là, nous pouvions nous sentir le plus proche possible. La couverture nous entourait et nous empêchait de ressentir le froid de cette nuit. Il me rapprocha de lui en poussant le bas de mon dos afin que nos bassins se touchent. Mon short en jean était remonté et l’intégralité de mes jambes était dévoilée. Il avait les yeux sur moi, le regard plein de malice et la lèvre entre ses dents. Je compris immédiatement ce qu’il avait en tête, en tout cas, j’imaginais clairement ce qu’il pouvait s’y passer. Ses mains effleuraient mon échine et des frissons apparaissaient au fur et à mesure qu’elles montaient. Mon cœur se mit à battre encore plus fort qu’à l’accoutumée. C’était plus intense cette fois et surtout, nous étions en toute intimité, ce qui nous laissait toute liberté. Ses mains arrivèrent sur mes épaules et il me poussa contre lui, ainsi ma poitrine touchait son torse que je distinguais, sur le moment, légèrement musclé.
Il passa sa tête dans mon cou et commençait tantôt à me mordiller et tantôt m’embrasser. Ma tête bascula en arrière pour qu’il puisse avoir tout l’espace qu’il voulait. Des fourmis commençaient à parcourir le bas de mon corps, passant par mes cuisses, mon bas ventre jusqu’à finir dans mon estomac qui se tordait lui-même déjà conséquemment. Je fermai mes yeux, comme si j’étais en train de subir la pire des tortures… Mais une torture agréable tout compte fait. Ma respiration était haletante et mon cœur battait tellement vite que je pouvais le sentir moi-même dans ma poitrine. C’était dingue comme quelques baisers pouvait me rendre dingue… Noah s’y prenait parfaitement bien et je commençais doucement à ressentir quelque chose d’encore plus puissant… Quelque chose ressemblant à de l’envie. Cela devait s’appeler ainsi…

J’ouvrai les yeux et vis le phare… Cela ne fit qu’un tour dans mon esprit et finalement, redressant ma nuque, je regardai le garçon. « Et si… nous montions là-bas ? » Lui demandai-je, l’air tout à fait candide et ingénu.



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Il ressentait bien qu’à travers chacune de ses phrases, Amanda essayait de le rassurer. Tout le temps en fait, il se sentait comme … protégé, comme s’il existait enfin quelqu’un sur terre qui serait prêt à le défendre quoiqu’il advienne. Il ressentit un léger pincement au cœur à cette idée se demandant à lui-même sans oser le dire à voix haute : « Comment ais-je fais pour vivre sans elle jusqu’à présent ? ». C’était incroyable toutes ces choses qu’il ressentait à son égard, incroyable la manière qu’elle avait de le mettre en confiance, la manière qu’elle avait de ne pas se rendre compte à quel point elle était exceptionnelle, à quel point il avait envie de mourir à chaque fois qu’il la regardait tant elle était belle, et pas uniquement physiquement. « Comment peux-tu être sûr que je suis une bonne personne ? Ça se trouve, j’ai tué quelqu’un tu ne le sais pas … ». Noah sourit à cette remarque, un sourire qui se transforma en petit rire, ajoutant : « S’il t’es déjà arrivé de tuer quelqu’un, ça devait être pour le délivrer d’une maladie incurable ou pour le laisser partir dans la dignité. Je ne sais pas, je le sens que tu es … bien meilleure que je ne le suis ou que le sont la plupart des gens sur terre. Je ne peux pas me l’expliquer ». Il la regardait mordiller sa lèvre inférieure retenant les spasmes qui commençaient à lui parcourir le corps. Elle le provoquait, en toute sensualité et délicatesse, et il ne lui en fallut pas plus pour monter en pression. En dehors des arrières pensées qu’il pouvait avoir, et qui de toute manière n’avait rien de malsain, d’autant que de lui-même il voulait aller doucement et prendre tout son temps, tout chez cette jeune fille le faisait craquer et l’allumait comme un feu géant.

Elle se laissa faire lorsqu’il la posa à califourchon sur lui. Noah aimait cette position car ils étaient l’un face à l’autre et il avait tout le loisir de pouvoir, sans aucune retenue, embrasser ses lèvres autant de fois qu’il le voulait. Ses mains se baladant sur son dos frémir à son contact. Elle avait, au moins en apparence, un corps qui semblait être magnifique. Il imaginait la peau douce et laiteuse sous ses vêtements, les grains de beauté qui pouvaient joncher son épiderme, et l’odeur sucrée qu’elle pouvait avoir. Collée à lui, leur étreinte devenait plus intense, Noah pouvait sentir toutes les courbes de son corps et s’en délectait consciencieusement. Il ne se projeter en rien, se satisfaisant du moment présent, de cette chaleur, de cette sensualité qui venait tout à coup les embraser. Il mordait son coup, et l’embrasser autant qu’il le pouvait, descendant petit à petit à son épaule avant de remonter jusqu’à la base de l’oreille. Une de ses mains était venue se perdre dans les cheveux d’Amanda lui caressant légèrement l’arrière de la tête. Il sentit l’envie grandir dans son bas ventre tandis que la tête d’Amanda bascula en arrière. Il remonta doucement le chemin sinueux de sa gorge venant l’embrasser avec tendresse jusqu’à la base du menton. Lorsqu’Amanda finit par se redresser lui proposant de monter en haut du phare. Noah continua de déposer quelques baisers sur sa joue et au coin de ses lèvres, puis la regardant de ses yeux pétillants et de son sourire envouté, il acquiesçât, avant de se redresser comme il l’avait fait lors du festival, se retrouvant debout, Amanda toujours dans ses bras. Cette fois, il prenait soin de la garder encore quelques secondes collées à lui avant de lui voler un baiser qui trahissait toute son envie. Il regarda sa jolie compagne et lui dit : « Vos désirs sont des ordres », avant de la reposer au sol en souriant. Il enfila rapidement ses chaussures comme ils allaient arpenter un escalier de pierre et prit Amanda par la main avant de se diriger vers l’entrée du phare.

La porte n’était pas verrouillée mais avait du mal à s’ouvrir. Noah lâcha la main d’Amanda avant de venir y mettre un coup d’épaule sourd, puis tint la porte ouverte pour la jeune fille la laissant passer : « Après toi ». Il referma la porte derrière eux. Le phare était une bâtisse assez simple : une grande pièce bétonnée au milieu de laquelle trônait un escalier en colimaçon qui menait tout en haut de l’immeuble. Il faisait assez frais et ça sentait l’humidité, c’était une atmosphère plutôt agréable. Au pied de l’escalier, et voyant qu’Amanda s’apprêtait à monter, il l’arrêta net et vint se mettre à côté d’elle : « Attend, je vais te porter jusqu’en haut comme si nous étions mariés ». A la manière d’un enfant enjoué il lui afficha son sourire le plus taquin avant de porter Amanda dans ses bras comme une princesse, la tenant fermement contre lui. De temps en temps il la regardait, en montant les dizaines de marches qui menaient en haut du bâtiment.

Arrivés là-haut, il la déposa au sol. C’était une pièce, comme une pièce à coucher où personne n’avait dû vivre depuis bien longtemps. Une fenêtre face à eux donnait vu sur la ville. A la droite de la fenêtre, contre un mur, il y avait un vieux bureau en bois sur lequel trainaient quelques affaires sans intérêt. A l’autre bout de la pièce, en face de l’escalier, un lit comme les lits d’armée, sur lequel étaient jetés une vieille couverture et un coussin. La pièce était grande et froide, et contre l’autre mur, face à la fenêtre, il y avait une sorte de petite passerelle extérieure depuis laquelle on pouvait admirablement bien observer les étoiles. Noah s’avança dans la pièce qu’il connaissait déjà et remarquait que personne n’était venu depuis sa dernière visite, ni même pour faire la fête comme en avait l’habitude les adolescents du coin. Du moins, rien n’avait bougé. Il revint vers Amanda dont l’air étonné le faisait craquer, et se mettant face à elle, toujours enroulée dans sa couverture, il lui attrapa délicatement le visage et déposa un doux baiser sur ses lèvres : « Tu veux monter sur la passerelle ? Avec un peu de chance on verra des étoiles filantes ».






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Comment se faisait-il qu’il puisse me trouver aussi gentille, douce et dépourvue de toute méchanceté ? Pourtant, je n’étais pas plus gentille que les autres et lorsqu’on m’énervait je pouvais devenir très méchante… Il me semblait qu’il se méprenait sur ma personnalité… Ou bien était-ce moi qui me méprenait sur ma propre personnalité ? Peut-être que ma vision du monde était faussée et que peu de personne prenait en compte le bien-être d’autrui. Peut-être que notre société n’était plus faite que de personnes égocentriques et égoïstes… J’avais l’impression parfois de me retrouver dans un monde imaginaire où les gens devaient se conformer à une seule et même chose, la consommation. Il était triste de penser que l’optique commune ne résidait plus en le partage et l’aide à son prochain. « Je ne suis pas si gentille que tu ne le penses… » J’avais en tête de nombreuses situations où je pus être horrible. J’avais longtemps joué avec les garçons, jusqu’à ce qu’un jour je me rende compte que plus je jouais avec eux et plus je leur brisais le cœur. Je n’avais pas conscience que mes jeux entraînaient des sentiments chez les garçons que je fréquentais et à chaque fois, je dus leur briser le cœur car je les faisais espérer un amour inexistant chez moi. C’était cruel en y repensant et c’était ainsi que je m’attirai les foudres de bien des garçons.
En vérité, j’attendais toujours de tomber amoureuse de l’un d’eux mais cela n’arrivait jamais, je n’éprouvais jamais rien à leur égard et je savais pertinemment que les amours à sens uniques étaient très douloureux. Et c’est de cela dont j’avais peur, j’avais peur que mes sentiments ne régressent et que toute cette excitation retombe lorsque je serai seule. Mon plus grand défaut était de ne pas savoir ce que je voulais, dans tous les domaines et depuis tout temps. J’espérais simplement ne faire aucun mal à Noah mais il était quasiment sûr qu’il repartirait avec moi… Cette fois-ci j’étais presque sûre de mes sentiments, c’était particulier, inhabituel et cela me plaisait énormément. J’étais persuadée que j’irai me coucher le lendemain avec son visage et ses mots doux dans la tête.
En fait, cette envie se transformait en moi petit à petit en excitation… C’était assez particulier car l’environnement n’était pas forcément le plus propice à ce genre de ressenti. Tous ces frissons, ces fourmis, ces papillons dans le ventre me plaisaient de plus en plus et je commençais réellement à envisager possibles les mots précédents de Noah qui disaient qu’il me ferait l’amour n’importe où… Mais quoi qu’il en était, même si cela devenait très tentant, il fallait que je me décide à ne rien faire, rien le premier soir. Enfin, sauf si vraiment j’en avais très très envie... Car le meilleur moyen de résister à la tentation c’est d’y céder.
Nous nous levâmes et marchâmes vers le phare, arrivé à son pied, Noah m’ouvrit avec galanterie la porte pour que je passe la première, ce que je fis sur le champ. Nous arrivâmes dans une grande pièce, froide, vite et toute entourée de béton. Il y avait un grand escalier en colimaçon qui devait certainement nous mener jusqu’en haut du phare. Il s’y avança et je le suivis. Je montai la première marche lorsqu’il me stoppa et me dis qu’il allait me porter jusqu’en haut, comme si nous étions mariés. C’était très mignon et je lui souris tout en riant quelque peu. « Nous avons le temps pour ça… » Je lui fis mon plus beau sourire avant de me voir partir dans ses bras, comme une vraie princesse. Je n’étais pas légère, cela voulait donc dire qu’il était assez musclé quand même !
Je me laissai porter par lui et blotti mon visage contre lui, yeux fermé. J’étais parfaitement bien près de lui... Et j'espérais que cette nuit allait encore durer une éternité…
Nous étions arrivés en haut et lorsqu’il me posa par terre, je commençais à observer la pièce qui ressemblait étrangement à une chambre. Il y avait un vieux lit, un bureau et rien d’autre à part une parcelle qui devait mener vers l’extérieur. C’était sombre et froid, limite on aurait vraiment dit une pièce de film d’horreur. Ce n’était pas agréable d’être ici mais la présence rassurante de Noah m’apaisait immédiatement et ces pensées s’en allèrent immédiatement.
J’observais tout, la pièce, les mûrs, Noah… D’ailleurs, il me proposa de monter sur la passerelle, ce qui me ravie immédiatement. J’acceptai et, curieuse, devançait Noah pour y parvenir après qu’il m’ait embrassé…
Nous avions une vue irréprochable sur tout l’océan d’un côté, la ville tout au loin de l’autre. Toutes les lumières de la ville formaient un ensemble flamboyant… C’était magnifique. Je levai les yeux au ciel et vis les étoiles… Elles me paraissaient encore plus belle vu d’ici… Je posai mes mains sur la rambarde et respirai le grand air frais. C’était superbe, absolument magnifique.
« Noah, c’est vraiment magnifique… Tu as eu une excellente idée… » Je tournai mes yeux vers lui en souriant et repris mon observation dans le ciel lorsque j’aperçus une étoile filante. Elle était somptueuse, lente et longue. Je pus l’observer comme il se devait.
« Noah ! Je viens de voir une étoile filante ! » J’étais toute folle à cette idée et jamais je n’aurai cru pouvoir observer un tel spectacle ce soir. Mes yeux étaient pétillants et emplis de joie. « Il faut que je fasse un vœu, vite ! » Je fermai les yeux et réfléchis intensément puis finalement je les rouvris. « C’est bon. » Je regardai Noah avec un très beau sourire et j’étais exactement comme une gamine devant un phénomène nouveau…



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