if you try to make this night special. ◇ (W/ARWEN)

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░░░░░░░░ feat. arwen richardson

Je venais de la taquiner à jouer le niais de première catégorie en prenant au mot tout ce qu'elle m'avait dit, ça ne lui a pas trop plus d'ailleurs et elle me la fait comprendre ouvertement avant de finalement sourire tout comme je souriais. Les quelques minutes qui suivirent furent plongées dans l'obscurité totale, il semblerait qu'une coupure de courant se soit installée dans sa chambre et c'est fou comme c'est devenu silencieux rendant l'ambiance des plus perplexe jusqu'à ce que je sente Arwy se rapprocher de moi et coller ses lèvres aux miennes, j'ai partagé ce baiser avec elle pour les quelques secondes qu'il a duré, la lumière est vite revenu éclairer la chambre, et aussitôt la belle blonde à quittée mes lèvres pour se reculer, s'excusant presque de son geste. Elle ne savait pas trop pourquoi elle avait agit ainsi et je lui faisais savoir que ça me surprenait plus qu'autre chose puis j’enchaînais par lui dire que je pensais pas qu'elle aurait eu envie d'une telle proximité entre nous après les derniers mois de notre histoire que je lui ai fais subir, j'aurai du fermer ma gueule. Non.. non je veux rien remettre sur le tapis mais comprend moi Arwy.. j'aurai pas pensé que tu m'aurai embrassée, c'est tout j'ai été surpris mais non je suis pas là pour rouvrir les blessures du passé. inconsciemment j'avais pris sa main en ne la quittant pas des yeux Je me tais même si tu veux. ouais pour une fois c'est une bonne idée.

Les lumières s'allumaient de nouveau et je reculais bien vite pour interrompre le baiser. Je n'aurais pas dû, c'était une erreur. Je ne comprenais pas ce qui ne tournait pas rond dans ma tête. Cela faisait quelques jours que Walter et moi nous fréquentions à nouveau et c'était clairement une mauvaise idée. De toute façon, remettre le couvert avec un ex est TOUJOURS une mauvaise idée. Mais lui, il est comme l'appel des sirènes, j'arrive pas à résister quand il est à côté de moi. Le seul truc qui me refroidit, c'est quand il commence à parler du passer. « Non.. non je veux rien remettre sur le tapis mais comprend moi Arwy.. j'aurai pas pensé que tu m'aurai embrassée, c'est tout j'ai été surpris mais non je suis pas là pour rouvrir les blessures du passé. » Je ne sais pas vraiment quoi en penser. Il est conscient de ce qu'il m'a fait subir ? Parce que pendant ce moment-là, je l'avais consciemment excusé. Pour moi, c'était la colère d'avoir perdu son frère qui parlait à sa place. Mais là, il semblait plus que conscient de ce qui c'était passé et pourtant il n'était jamais venu pour... Il s'approchait de moi, attrapant ma main, essayant de se rattraper. « Je me tais même si tu veux. » Ce n'est pas une mauvaise idée, mais on risque de s'ennuyer si je suis la seule à parler ici. « Pourquoi tu t'es jamais excusé ? Tu sais ce que tu m'as fait subir... tu en es conscient alors pourquoi tu n'es jamais venu me voir pour t'excuser ? » lui demandais-je tristement.

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Lorsque le courant semblait de nouveau là, Arwy décrochait ses lèvres des miennes, se reculant, ce moment court avait été autant plaisant que surprenant, je ne m'y étais pas attendu à vrai dire et c'est ce que je lui faisais savoir. J'aurai du me taire pour les minutes qui suivirent, lui parler de notre histoire n'est pas forcément une bonne chose compte tenu du fait que ça c'est mal terminé, et je peux voir dans son regard cette boule de peine montée en elle, j'essaye de me rattraper, lui disant que je ne veux pas raviver les douleurs du passé. Après tout, ça fait deux ans maintenant, deux ans que ma colère s'est apaisée même si elle bouillonne encore en moi mais à l'époque la mort de Caleb était trop présente, je ne voulais pas accepter sa mort, là je viens juste d'accepter ce fait horrible de ne plus avoir l'opportunité de le voir dans ma vie, je me suis calmé oui et j'essaye de lui faire comprendre que je suis maintenant conscients de ce que je lui ai fais, je tenais sa main sans même m'en rendre compte, captant son regard triste. Je suppose que j'étais beaucoup trop en colère pour faire le premier pas.. même pendant les deux dernières années.. et maintenant.. enfin ça va mieux.. te revoir au festival ça a fait resurgir toute notre histoire et je me rends compte que je t'ai fais mal. Pardon Arwy ouais je disais ce mot jamais, mais là, je le lui devais, même si j'ai deux ans de retard.

Raviver cette douloureuse histoire du passé me rendait triste. Je ne pouvais réagir autrement quand il me parlait de tout le mal qu'il avait pu me faire endurer avant de rompre notre idylle de deux ans. Cela avait été tellement difficile de me le sortir de la tête qu'au final, je n'avais même pas réussi à le faire. C'était certainement à cause de cela que je lui avais demandé de passer du temps avec moi lors du festival de musique et qu'il se retrouvait ce soir dans ma petite chambre étudiante. Le voir ici, ce n'était pas chose facile, mais ce n'était rien comparé aux papillons qu'il faisait battre dans mon estomac. Néanmoins, je ne pouvais pas m'empêcher de l'entendre s'excuser. C'était important pour moi. C'était en quelque sorte le point final de notre relation. Enfin, si l'on oublie de baiser qui venait de se passer. « Je suppose que j'étais beaucoup trop en colère pour faire le premier pas.. même pendant les deux dernières années.. et maintenant.. enfin ça va mieux.. te revoir au festival ça a fait resurgir toute notre histoire et je me rends compte que je t'ai fais mal. Pardon Arwy » Je lui adresse alors un mince sourire. C'était une bonne chose et je l'acceptais son pardon. Je ne pouvais pas imaginer à quel point ça avait pu être difficile pour lui de perdre son frère. J'étais moi-même fille unique, heureuse du divorce de mes parents... Ma main dans la sienne, je la resserrais un peu plus. Pour rien au monde, je ne voudrais rompre ce contact. « Je crois que je ressens toujours quelque chose pour toi... peut-être pas aussi fort qu'il y a deux ans. Mais, c'est toujours là, bien présent ! Alors, peut-être qu'on ferait mieux de s'arrêter là... Je n'ai plus envie de souffrir. Alors, peut-être que l'on devrait vraiment arrêter de se tourner autour comme on le fait depuis quelques jours ? » Je lui posais la question - si ça en était une - parce que j'étais dans l’incapacité de prendre une décision. Je ressentais toujours ce quelque chose et je n'étais pas persuadée que ce soit réciproque. Je n'avais aucune envie de continuer à passer du temps en sa compagnie et que l'on s'embrasse une nouvelle fois. Je ne voulais pas parce que j'avais trop peur de devenir dépendante de lui et qu'au final, il me fasse un mal de chien.

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C'est vrai que de parler avec elle de notre idylle passé n'était pas forcément une bonne idée, c'était peut-être le fait de me retrouver avec elle, dans sa chambre, juste tous les deux, j'en savais trop rien mais j'avais ouvert ma gueule. Je sais qu'elle a beaucoup souffert lors de notre rupture, c'est elle qui a cassée, elle n'avait pas d'autre choix, elle en était arrivée à un point de non retour avec moi, je l'ai poussé à bout sans m'en rendre compte, à rester dans ma bulle de dépressif, de deuil. Les derniers mois avant que ça casse, je lui ai fais vivre un enfer clairement, j'étais amoureux d'elle et j'en avais rien à faire, j'étais énervé contre tout le monde, tout le temps, je passais mes nerfs sur elle, au fond je comprend maintenant pourquoi elle a dit stop, ouais je ne comprend que maintenant parce que c'est une période sur laquelle je peux rebondir, j'ai passé cette étape de non-acceptation de la mort de Caleb, je suis dans l'acceptation et même si je reste toujours et autant en colère, je peux quand même avoir un avis clair et net. Je lui avouais, que j'étais trop en colère pour venir m'excuser de ce que je lui ai fais subir il y a deux ans, pourquoi j'ai coupé tout contact avec elle ces deux dernières années, j'étais aussi en colère et je m'excusais, elle le méritait. J'ai le droit à un petit sourire de sa part, je comprend par là que mes excuses sont acceptées, tant mieux, je me sens moins coupable au moins et je sens la pression de sa main se faire plus forte sur la mienne, la resserrant un peu plus, m'avouant à son tour que ses sentiments pour moi étaient toujours là, que c'était la raison pour qu'elle veuille qu'on s'arrête de se tourner autour, c'est vrai que le festival à été assez déclencheur, et je sais pas je me sens partagé. Je.. je pensais vraiment pas que t'avais encore des sentiments pour moi.. enfin j'suis touché et si vraiment tu veux arrêter là, on arrête. ouais on se tournaient autour et c'était aucunement bon pour aucun de nous Mais.. j'entrelaçais mes doigts aux siens, me collant un peu plus contre elle, fondant mon regard dans le sien Accorde-nous une nuit, une dernière, avant de tout arrêter. Juste se retomber dans les bras l'espace d'une nuit. ouais je le voulais, le festival avait aussi fait resurgir les sentiments que j'avais pour elle et l'espace d'une nuit je voulais revivre juste avec elle.

« Je.. je pensais vraiment pas que t'avais encore des sentiments pour moi.. enfin j'suis touché et si vraiment tu veux arrêter là, on arrête. » Mon cœur se serrait. En réalité, je n'avais absolument aucune idée de ce que je voulais. Cela faisait deux ans que nous nous étions quittés et pendant ces deux années, je n'avais fréquenté personne. Juste quelques flirts et peut-être un ou deux coups d'un soir que je regrette encore. J'avais vraiment du mal avec les hommes, je n'arrivais pas à leur faire confiance et à me laisser aller avec eux. Et il m'avait suffi de revoir Walter juste une fois pour réveiller ce qui était endormi depuis deux ans. Cela laissait très peu de place pour les autres, il fallait l'avouer et du coup, je préférais être franche avec lui. « Mais.. » Mon coeur se serra en attendant que la suite arrive. Il attrapait ma deuxième main, se rapprochant un peu plus de moi. Mais quoi ? J'étais à bout de souffle, comme si je venais de courir à toute vitesse. « Accorde-nous une nuit, une dernière, avant de tout arrêter. Juste se retomber dans les bras l'espace d'une nuit. » Je le regardais tristement. J'étais totalement perdue pour du coup. « Je ne sais absolument plus quoi faire pour nous deux et pourtant tu veux que l'on couche ensemble ? Walt... qu'est-ce que je suis censée faire après ça moi ? Comment je fais pour t'oublier alors que tu comptes me faire passer une super nuit ? » lui demandais-je calmement. Qu'est-ce que j'étais supposée faire ? « J'en ai envie... mais après, je n'aurais plus la force de te dire que je n'ai plus envie de te voir... » lui soufflais-je en étant toujours aussi perdue dans son regard.

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Deux ans que j'ai tourné la plage, que notre histoire d'amour est derrière moi, j'allais pas resté fixé dessus jusqu'à je sais pas quand, fallait passer à autre chose et c'est ce que j'ai fais, jusqu'au festival le week-end dernier, je l'ai revu et dans ma tête ça a été le feu d'artifice, toute notre histoire qui resurgit. Elle m'avoue avoir encore des sentiments pour moi, certes pas aussi fort que ceux qu'elle avait il y a deux ans mais des sentiments bel et bien présent vis-à-vis de moi et ça me fait quelque chose ouais, pour moi ça veut dire qu'elle ne m'a jamais oublié, moi non plus je l'ai jamais oublié mais j'entends par là le fait qu'elle n'a jamais vraiment tournée la page et le pire c'est que je me rends compte que moi non plus vu qu'à moi aussi mes sentiments que je pensais enfouis pour elle, viennent de repointer le bout de leur nez. J'allais pas insister avec elle, si elle voulait tout arrêter, qu'on arrêtent de se tourner autour pour éviter de souffrir qu'il en soit ainsi, sincèrement mais j'étais partagé, je voulais aussi profiter d'elle, au moins une dernière fois avant de dire basta une fois pour toute, une dernière nuit, tous les deux, revivre cette histoire qu'on a partagés pendant deux longues années d'amour, ouais c'était le cas de le dire. Dans son regard, je la voyais perdue, même le timbre de sa voix quand elle ouvrait les lèvres, elle semblait perdue Tu sais, oublie ce que je viens de dire. ouais je voulais pas la foutre mal à l'aise, hors elle l'était déjà pour le coup T'as raison, faut qu'on arrêtent, on se fait du mal. ouais clairement, même si j'ai tellement envie de lui faire l'amour, je dois penser à elle, à ce qu'elle veut, et elle veut m'oublier.

« Tu sais, oublie ce que je viens de dire. » Quoi ? Mais pourquoi il change d'avis comme de chemise lui aussi ? Non parce que je suis encore plus perdue que tout à l'heure. Je devais ou je ne devais pas ? Aucune idée. J'étais certaine que l'avoir revu m'avait fait revivre. Cela avait réactivé de nouveau la machine infernale des papillons dans mon estomac. Comme à son habitude, il restait assez mystérieux. Il voulait quoi ? Que l'on couche ensemble et que l'on arrête de se voir après ? « T'as raison, faut qu'on arrêtent, on se fait du mal. » Est-ce que lui aussi ça lui fait autant de mal qu'à moi ? Non parce que j'ai vraiment besoin de soir pour du coup. Je lâchais ses mains pour ensuite cacher mon visage. Fuck quoi, reprends-toi Arwen, tu passes pour une faible. Ce n'est pas sorcier après tout... vous couchez ensemble et puis, c'est fini. Donc une partie de plaisir et après, tu essaies de t'évader dans les bras d'un autre. Tiens, pourquoi pas Maxime ? Ça fait quelque mois qu'il te tourne autour, pas vrai ? Arg. D'un geste de la main, j’éteignais l’interrupteur de la lumière de la chambre. Tout à l'heure, ça avait été plus facile pour moi d'agir, alors pourquoi ne pas recommencer ? Et en effet, la seconde suivante j'avais foncé droit sur Walter pour l'embrasser à nouveau et bien plus fougueusement que la dernière fois. J'avais presque envie de lui demander de s'arranger pour que ça ne soit pas si terrible que ça. Après tout, si c'est nul, il sera plus facile à oublier. M'enfin là, j'étais trop occupée à l'embrasser. Par contre, il y avait quelque chose qu'il fallait quand même que je précise entre deux baisers... « Ça fait quelque temps déjà que je l'ai pas fait... » Alors fait pas le con.

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Je voulais vraiment qu'on se retrouvent l'histoire d'une nuit, oui du sexe mais je sais qu'il y aura plus, elle a des sentiments, j'ai des sentiments, ça sera forcément plus qu'une simple histoire de fesses. Je le veux vraiment mais à la voir autant perdue, je reviens sur ce que j'avais dis, autant passer au-dessus de mes pulsions et mes envies pour aller dans son sens, elle voulait qu'on arrêtent, elle voulait m'oublier, si c'était mieux ainsi alors ça allait être ainsi. Je sens ses doigts glisser de mes mains pour venir recouvrir son visage, elle est aussi troublée que ça ? Puis sans vraiment que je m'y attende elle vient appuyer sur l’interrupteur de la lumière de sa chambre, nous plongeant comme tout à l’heure dans l'obscurité et elle revient de nouveau se coller à moi, m'embrasser. Elle semblait plus insistante dans ce baiser, c'était encore plus plaisant que le baiser qu'elle m'a donnée tout à l'heure, j'y participe bien évidemment collant un peu plus mes lèvres aux siennes puis entre deux baisers elle m'avoue que ça faisait un petit moment qu'elle n'avait pas fait l'amour, je ne la voyais pas parfaitement avec cette noirceur dans laquelle elle avait plongée sa chambre mais je la voyais assez pour poser mes deux mains sur ses joues T'en fais pas, détends toi. j'allais être doux, attentionné, lui faire l'amour, mes lèvres se reposaient sur les siennes et je commençais à ôter son haut en le remontant, mes mains appuyer sur les pans de celui-ci.

J'avais éteint la lumière de la chambre comme pour me donner plus de courage. Nous allions le faire parce que j'en avais terriblement envie. J'avais toujours des sentiments pour Walter alors forcément cette nuit promettait d'être spéciale et agréable. Je n'avais aucune idée de combien de jeune femme il fréquentait en ce moment, alors du coup ou même s'il en fréquentait. Disons que j'avais entendu beaucoup de choses sur le campus... Alors j'étais plus rassurée que cela se passait dans ma chambre et non dans la sienne. J'espérais simplement qu'il avait pensé à apporter un préservatif. Il avait bien ça sur lui non ? Beaucoup de questions et très peu de réponse. Cela avait de quoi me rendre plus que nerveuse, je devais l'avouer et il devait le ressentir. « T'en fais pas, détends toi. » me dit-il doucement après avoir posé ses mains sur mes joues. J'esquissais un léger sourire en le regardant. Nous n'étions pas totalement dans le noir, les rideaux de la fenêtre n'étant pas fermés. Je pouvais du coup distinguer ses gestes. Je me laissais faire, le laissant prendre le contrôle de la situation. Il avait attrapé le bas de mon top pour le remonter doucement, j'avais finalement quitté ses lèvres et levé les bras pour l'aider. Et si demain, j'avais envie de passer encore du temps avec lui ? Comment j'allais faire si je n'arrivais pas à l'oublier après cette nuit ? Mon cœur battait à tout rompre et mon souffle était saccadé. À mon tour j'attrapais le bas de son t-shirt pour le lui enlever. Je laissais tomber et mes mains vinrent glisser pratiquement aussitôt sur son torse parfait. Cela faisait si longtemps que nous n'avions pas eu ce genre de contact que maintenant que je pouvais le faire à nouveau, je me demandais comment j'avais pu tenir aussi longtemps. Rien que l'embrasser... Je ne pouvais pas ne plus le faire depuis que nous nous étions donné le feu vert.