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sur un terrain inconnumise en page par mad love Cette soirée était décidément forte en rebondissement. Qui aurait pu croire à ce genre d'alternative ? Il m'était arrivée de rêver de cette situation mais jamais je n'y avais vraiment songé. Devenir l'ami de Jared était le genre de chose inexplicable et pourtant bien réelle. « ça te fait peur d'être seule ? » voilà quelque chose qui m'angoissait beaucoup. Et sa même si je connaissais très bien la solitude. J'affichais un petit sourire avant d'avaler ma salive. « C'est disons devenu, petit à petit, une angoisse. » l’angoisse de finir seul, j'avais beau être intelligente, raisonnable. Ma conclusion restait la même, je me coupais du monde et son contre mon gré. Voilà une révélation qui confirmait une nouvelle fois que je ne jouais pas ce soir, même si j'étais aidé par l'alcool. J'étais sincère avec lui. « Je me suis construit que dans la solitude » j'affichais une grimace, j'avais eu la chance de vivre dans une famille certes une famille divisée mais je n'avais pas le droit de me plaindre de sa quand j'avais pire sous les yeux. Il ne fallait pas être un savant ou philosophe pour comprendre que la vie du jeune garçon n'avait pas toujours été facile. Ça se ressentait tellement. Les révélations pouvaient être pour une prochaine fois, c'est pour cela que je ne dis rien. Évitant un sujet délicat pour revenir à un sujet plus anodin. « Bien sûr Dunster. Quoi d'autre. » je me mis à sourire, l'évidence était là. « J'espère qu'il n'y a que ma maison qui est évidente chez moi. Sinon je suis déçu » Je n'étais pas une fervente de « l'évidence ». Trop ennuyante. « J'aurais été déçu que tu sois Mather » je me mis à rire mettant ma main devant ma bouche. Voilà une chose qui ne risquait pas d'arriver. « Je ne risque pas... regarde mon état après seulement une bière et demie dis-je en ouvrant les bras. S'était pitoyable mais tellement bon en même temps. J'avais pour la première fois depuis longtemps, l'impression de vivre l'instant présent sans me soucier de ma raison. « Je suis Cabot » mes sourcils se levèrent, pas mal le cabot avant de me mettre à rire avec lui. « Quincy. » Quincy ? Vraiment ? « Étonnant, n'est-ce pas ? » et bien oui, mes bras se croisèrent avant de lui dire : « Eh bien... je ne t'attendais pas là-dedans. C'est surprenant mais faut croire que j'ai à apprendre beaucoup de choses de toi. » dis-je en hochant la tête de haut en bas. Mon sourire s'élargissait avant que je ne regarde la pendule qui se trouvait à mon bras. La raison refaisait doucement surface et dans un petit soufflement. « Je devrais y aller... » dis-je en grimaçant un peu. Sans vraiment hésiter, j'affichais un sourire et m'avançais vers l'étudiant. Mes lèvres se posèrent sur sa joue et je lui fis : « les amis s'embrassent sur la joue. » je me mis à rire et lui fis en reculant un peu. « Bonne nuit monsieur Wentwoth ».
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Il y a encore quelques minutes, ils se faisaient une guerre ouverte au milieu des autres, puis ils avaient joué à Califourchon et voilà que désormais, ils se prêtaient aux confidences. Mélange détonnant que Marin et Jared. La Brune avait cette tendance de mettre de la couleur dans le terne de son existence, qu'il le veuille ou non. Et le Quincy se prenait à aimer ça. Un pied pris au piège de son manège de jolie jeune femme avec une tête bien pleine et un cœur limpide. Plus tard, elle serait rebutée par ses noirs tourments, mais pas encore. « C'est une angoisse normale je pense. » Sous-entendu, la normalité, ce n'est pas pour moi. La marge, c'est mon domaine d'évolution. Elle espérait en tout cas, rester elle aussi une énigme à ses yeux. Et c'était en partie le cas, il ne savait pas dans quelle catégorie la ranger, lui qui se prenait pourtant de passion pour les tiroirs. Chaque chose à sa place et rien pour déborder. « Tu n'as pas à être déçue pour l'instant. » concède-t-il avec un sourire en coin. Et il se met à rire lorsqu'elle avoue l'effet dévastateur de la bière sur sa personne. « Je me souviendrais de prévoir de la limonade, si un jour tu passes réviser à la maison. Ce n'est pas trop ce qu'ont en stock mes colocataires. » Heureusement pour lui, il tenait bien l'alcool, même très bien. C'est simple, il n'avait même pas le souvenir d'avoir été un jour ivre. Naturellement, elle avait été surprise de son appartenance à la Quincy et cela ne faisait que nourrir son envie d'en apprendre plus sur lui. Il n'y répondit que par un regard complice. Il lui faudrait s'armer de patience, mais avec le temps, cela pourrait être une possibilité. Dangereuse à ses yeux, certes. Il la laisse lui effleurer la joue de ses lèvres. Eux, amis ? Il ne sait pas encore, mais il n'a pas envie de gâcher ce joli moment entre eux. « Bonne Nuit Mademoiselle Hamilton. » rétorque-t-il doucement avant de laisser la fine silhouette se fondre parmi l'anonymat des autres, laissant ainsi le jour éphémère tirer le voile nocturne sur le feu de leur rencontre.