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Palmyr - Adrian
See you again.
C'était une fin d'après midi plutôt calme et relaxante. J'avais eu quelques cours le matin - rentrée oblige, mais j'avais terminé assez tôt. Je me lançai alors dans une longue promenade, suivant le chemin des différentes maisons de confrérie, pour passer le temps. Revoir le campus si vivant et actif me faisait du bien au moral. J'avais passé l'été à Cambridge ; j'avais d'ailleurs sûrement été l'un des seuls à ne pas être allé au Summer Camp, et le campus désert m'avait un peu freiné. C'est pour cela que j'avais évité de traîner dans les parages; bon nombre d'étudiants me manquait et le campus n'avait pas manqué de me le rappeler. Mais tout cela était fini, à présent.
A chaque fois que je passai à côté d'une maison, je ne pouvais m'empêcher d'avoir une personne en tête. La Mather House. La Eliot House. La Lowell House. Puis vint la Quicy House.
La première personne que j'eus en tête fut Palmyr. Nous nous étions rencontrés peu avant la fin du second semestre, et nous n'avons pas gardé contact durant tout le Summer Camp. Je ne savais même pas si elle se souvienait de moi, après tout, ça ne m'étonnerait même pas si elle m'avait oublié.
Mais pas moi, je ne l'avais pas oublié et pour cause; c'était sûrement l'une des plus belles rencontres que j'avais faites sur le campus, par hasard. Comme quoi, le hasard fait bien les choses, de temps en temps. Après la soirée que l'on avait partagée, je ne l'avais que très rarement croisée sur le campus, et avec la fin des cours, plus rien. Et c'était sûrement de ma faute. Je n'avait pas agis en temps que gentleman auprès d'elle, j'aurais sûrement dû faire quelque chose pour ne pas que l'on s'ignore pendant le Summer Camp. Malheureusement, je n'avais même pas pu lui dire qu'après coup, je n'allais plus au SC. La pauvre.
Je tournai la tête vers la Quincy House, que je dépassai à présent, pour continuer mon chemin. Et c'est là que je vis Palmyr, qui était sur le même chemin que moi. Nous allions nous croiser, et alors que nous nous rapprochions, les yeux ronds, encore en train d'essayer de comprendre par quel maléfice je la croisai alors que je venais de penser à elle cinq secondes auparavant, je me mis à sourire. Dans ma tête, c'était un charmant sourire, simple et raffiné; mais en réalité, ce devrait être un sourire jusqu'aux oreilles et gênant, beaucoup trop expressif. Je le sais bien, qu'il faut que j'apprenne à contenir mes émotions. Mais j'étais heureux de la revoir.
« Palmyr! Je... Comment vas-tu? Ça fait tellement longtemps... »
Lui demandai-je, des étoiles dans les yeux mais en colère contre moi-même. Je me raclai légèrement la gorge, comme pour me remettre les idées en place et paraître moins... en extase devant elle.
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