HOMECOMING ✽ Eliots & Lowells

Pauvre Dia quand même : il n'y avait qu'à suivre son regard quelques instants pour voir qu'elle regardait Cody, ce qui lui fit perdre son sourire à vitesse grand V. Faut dire que si elle l'aimait toujours, le voir peindre les seins d'une autre fille ne devait pas aider. Tu la laissas donc partir chercher son futur "chevalet", tâchant plutôt d'arrêter le conflit qui était apparu non loin de toi. Tu avais un peu de mal à croire Leo quand il te disait essayer de convaincre Lizzie et Calypso de l'amour de l'Art régnant ici, mais les deux filles t'ignorèrent totalement, c'en était blasant. Tu décidas donc de laisser tomber, vu qu'apparemment, tu ne pouvais de toute façon rien faire. Et puis, de toute façon, Dia t'appela de nouveau pour te proposer d'aider à peindre une jeune femme à ses côtés (Ortikha). What ? Tu n'étais vraiment pas bon dessinateur, et toucher un corps inconnu sans raison n'était pas ton truc, loin de là. A choisir, je préfère juste regarder, je ne veux pas faire une catastrophe, tu me connais.

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Le Homecoming proposait différents sortes d'évènements et Jared avait scrupuleusement étudié chacune des activités proposées. Certaines paraissaient étranges et finalement il se contentait avec un plaisir certain des auto-tamponneuses classiques que revendiquait la Quincy. Toutefois, il avait choisi ce jour particulier pour clamer haut et fort ses couleurs et réaliser ainsi son premier défi de Bizut en beauté. Et quoi de mieux que l'Art pour ce faire. N'ayant aucun talent en la matière (dans une autre vie peut-être ) , le Solitaire se rend aux abords de l'animation proposée conjointement par la Stricte Eliot et la Déjantée Lowell. Dans le commun des deux réunies, une sensation étrange de secte à les voir tous réunis. L’Écossais hausse silencieusement les épaules, puis sans un mot évolue au milieu de l'anonymat des étudiants, enlève les remparts de tissu sur sa peau, pour se retrouver torse nu. Se retourne avec assurance en regardant les étudiants l'entourant. « Où sont les Peintres ? Je veux quelqu'un qui a du talent. » Pas un rigolo. On est là pour ça non ?

Toujours absorbé par sa conversation avec Hélios et sa grande partenaire de danse Alba , Brantley ne remarque même pas qu'une foule entière s'est ramenée en peu de temps au stand tenu par les Lowells . Apparemment , c'est l'activité body painting qui fait sensation . Quelle bande de coquins . Le jeune black esquisse un sourire satisfait en voyant que la côte de popularité des violets augmente à vitesse grand V . Enfin des gens qui apprécient l'art à sa juste valeur ! Tandis que Hélios et Alba discutent entre eux , le regard de Brantley se promène un peu partout à la recherche de Willow . Elle n'a pas bougé de sa place et elle est toujours avec Tate et un autre mec . Il pousse un léger soupir lorsque son regard vient à croiser celui de Mary , la belle héritière au trône de Grande-Bretagne . Il lui fait alors un grand signe de main qu'il accompagne d'un sourire presque nostalgique . C'est drôle mais chaque fois qu'il la voit , il songe à ce fameux jour où les caméras l'ont filmé lui et elle en pleine partie de jambes en l'air dans ce château écossais . Ses joues rougissent et il se concentre à nouveau sur la discussion avec le petit groupe d'étudiants composé de Hélios , Alba & Mia .

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Je sais que les Lowell sont dans le coin, je vais peut-être croiser Brantley qui sait. Je le cherche des yeux, je peux le voir qui a l’air d’être en grande discussion avec des personnes. Je marche alors tranquillement pour le voir. Puis, je lui fais un signe de la main (Brantley). Je finis par arriver à sa hauteur, je lui dis : « Bonjour Brantley, tu vas bien ? » Je patiente le temps qu’il me réponde, je vois d’autres personnes, je leurs dis alors : « Bonjour, tout le monde. » Je regarde autour de moi, je vois Tate qui est là aussi, je lui souris. C’est assez drôle de voir que les deux confréries ont pour une fois une bonne entente. Je me demande même si cela va durer. En tous les cas, avec mes tatouages, on peut dire que je suis déjà repeinte !

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Le stade est à présent rempli à un point où on a même du mal à se retrouver . De nouveaux arrivants ont débarqué au stand des Lowells et Brantley lance des regards alentour à la recherche d'une étudiante qui voudrait bien le servir de tableau afin qu'il puisse montrer ses talents d'artiste . Il est difficile de voir si les nouveaux arrivants sont pris en charge par des violets car plusieurs groupes se forment un peu partout autour du stand . Mais le jeune british ne se fait pas plus de souci que ça . Voir autant de monde est plutôt une bonne nouvelle . Tandis qu'il reporte son attention sur le groupe composé de Hélios , Mia et Alba , une autre Eliot vient saluer chaleureusement le jeune british qui sourit d'une oreille à une autre . " Sisi ! ça fait plaisir de te voir ! tu connais déjà Hélios je suppose ? sinon je te présente deux bonnes potes , Alba voici Siriam , Siriam voici Alba . Et celle qui a les cheveux colorés et qui a un petit grain de folie c'est Mia , je sens que tu vas l'aimer " dit-il avec un grand sourire . Oui , Mia savait comment apporter un peu de gaieté dans nos journées .

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Je souris à Hélios que je connais de la confrérie. Nous n’avons pas encore eu le temps de vraiment discuter mais il n’a pas bien l’air méchant. Je vois Brent me saluer, cela me fait rire, je le laisse faire, puis je lui dis : « Oui je connais Hélios. On se voit à la confrérie. » Je me tourne alors vers les deux jeunes femmes. Je leurs dis : « Enchantée de faire votre connaissance.  » Je souris à nouveau, je me dis que mes interlocuteurs ne doivent pas être bien méchants. Je rajoute en disant à Brent : « Je suppose que tu as besoin de candidats pour peindre ? » Je me dis que vu son stand vide, qu’il doit bien y avoir une explication.

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En fait, sans le savoir je venais de révéler à tout le monde que j'allais mourir dans un an or tout le monde n'était pas au courant dont Maxine et Cody. Merde, je m'en voulais, je ne voulais pas l'annoncer comme ça, je voulais bien les choses bien… en fait je ne savais pas comment m'y prendre, je ne voulais pas que ma vie se résume à ça mais le mal était fait. Je me retournais vers ma cousine. Maxine… je, je suis désolée. Je ne savais pas quoi lui dire, j'étais mal et ma colère s'envolait presque. Je ne savais pas comment l'annoncer, je n'aime pas en parler, j'ai un cancer… Ecoute, je vais tout t'expliquer d'accord ? Mais pas ici, pas avec toutes ces personnes avec qui je ne veux plus rien partager. Je parlais bien évidement de Leo et Elizabeth. Je la prenais dans mes bras avant de chuchoter à son oreille. Je te le promets, s'il te plaît ne te rends pas malade… tu vas tout savoir. Je déposais un baiser sur sa joue. Puis Elizabeth décidait de s'en prendre de nouveau à moi, qu'elle connasse parfois, comme si ça comptait pas à ses yeux de voir Maxine dans cet état. Le truc ma petite, c'est que tu étais mon amie, mais tu l'es plus, alors te perdre, ne pas te perdre, disons que ça ne va pas changer grand-chose à mon quotidien tu vois ? J'étais méchante sur ce coup mais je m'en foutais parce que c'était bien trop facile de s'en prendre à moi surtout qu'apparemment savoir que j'allais mourir, ça ne la touchait pas vraiment hein. Néanmoins, je décidais de ne pas lui faire une énième remarque là-dessus, elle ne pouvait s'en prendre qu'à sa conscience si elle en avait une. Cody quant à lui pensait que c'était une blague et il décidait d'en faire une autre. Je ne pouvais m'empêcher de rigoler légèrement. Ce n'est pas une blague dis-je néanmoins au jeune homme quand Antwan décidait enfin de l'ouvrir. Ecoute, j'ai rien contre toi, je t'apprécie assez d'ailleurs, mais je peux pas arrêter, si j'ai envie de péter un plomb j'le fais ok ? Je restais gentille car le pauvre il n'y était pour rien quand même dans l'histoire, ce n'était pas la peine de l'accabler. Et évidemment puisque ce n'était pas assez catastrophique il fallait que monsieur Leo Halberstam en rajoute une couche, d'un côté ce n'était pas comme si je l'avais épargné dans mes paroles. Franchement je ne sais pas si tu as changé, mais j'ai plus très envie de le découvrir dis-je sèchement à mon ex. Je venais de lui dire que j'voulais plus entendre parler de lui pour le reste de ma petite vie et je sentais que quand même, ça le touchait. Ça me rendait folle tout ça, j'étais bouleversée, triste et en colère. Je ne vais pas me taire Leo ! Je fais ce que je veux, je m'exprime, j'ai pas le droit ? Au moins je parle moi, je garde pas des petits secrets. De toute manière c'était ce que tu attendais depuis le début, te tenir loin de moi, c'est sur qu'avoir une copine cancéreuse c'est pas l'idéal je comprends, au moins maintenant tu es libre ! Ok clairement je n'étais plus lucide et je disais n'importe quoi mais je ne pouvais pas me contrôler. C'est ça, tu peux partir, de toute manière c'est ton truc ça et après ça fait des belles promesses, j'suis tellement déçue j'te jure dis-je en le regardant dans les yeux comme il me l'avait demandé néanmoins j'étais incapable de lui dire à ce moment-là que je ne voulais plus jamais le voir. Parce que jamais prend tout son sens dans la mort (belle citation merci salut).

Siriam affirme connaître Hélios ce qui en soit n'est pas tellement étonnant quand on sait qu'ils viennent tous deux de la Eliot House . La jeune asiatique a l'air plutôt ravie de faire la connaissance de Mia et d'Alba . Brant' est certain que les trois étudiantes vont s'entendre à merveille . Comment Est-ce possible de ne pas apprécier la compagnie de la pétillante Mia et de la chaleureuse Alba . Siriam se propose  gentiment pour servir de cobaye au jeune britannique qui la fixe avec un large sourire . " Oh ne t'en fais pas pour ça , Alba va me servir de cobaye ! Mais si toutefois tu as confiance en mes talents d'artiste , je serai ravi de pouvoir le faire"

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Maxine n'entendait rien. Maxine fixait Calypso, ou ce qu'il y avait derrière elle. Maxine était loin, bien loin de leur fichue dispute qui pourrissait les relations les plus importantes de sa cousine. Elle avait l'impression que tout se passait au ralenti. Son coeur se serrait, ses yeux s'humidifièrent. Il ne manquait plus que ça, et Maxine atteignait le fond. Les mots de Calypso pour elle semblaient tellement lointain alors qu'elle était près d'elle. Ça se sentait que sa cousine n'aurait pas voulu que Maxine apprenne ça, comme ça. Mais les mots lui avaient échappé et l'effet de ses paroles fut évidemment dévastateur. Cody pensait que c'était une blague, et c'était compréhensible, mais Maxine avait évidemment pris l'annonce de Calypso au sérieux, vu la dispute. D'ailleurs, elle s'excusa auprès de la Cabot. Maxine écoutait d'une oreille distraite, occupée à lutter contre l'envie de pleurer en public. Bien sûr qu'elle pouvait comprendre que Calypso n'aimait pas en parler, c'était normal. Elle lui disait qu'elle lui expliquerait tout, plus tard, sans Leo et Elizabeth. Enfin, elle ne l'avait pas dit, mais c'est ce qui ressortait de la dispute. La blonde prit Maxine dans ses bras, lui embrassa la joue après lui avoir chuchoté quelques paroles. Mais comment pouvait-elle imaginer que la Cabot ne se rendrait pas malade ? Elle était déjà épuisée par sa situation actuelle et ne pouvait pas se permettre un seul moment de repos. Mais après ce qu'elle venait d'entendre, comment allait-elle encaisser le coup ? Malgré la promesse de Calypso, Maxine se sentait toujours aussi mal, son coeur était toujours autant lourd, ses yeux toujours aussi humides. Quand Calypso la lâcha, Maxine recula, le regard perdu, comme si elle avait perdu tout repère. Je... Les mots ne sortaient pas, elle ne savait pas quoi dire. Tant de sentiments se mélangeaient en elle que ça lui crevait le coeur. La peur, la colère, la panique, la tristesse profonde. Je crois... Son coeur battait de plus en plus, comme s'il refusait de la laisser parler. Elle n'arrivait pas à le calmer. Son regard vagabondait. Elle regardait rapidement Cody, puis Elizabeth, ensuite Leo, Antwan, pour finir sur Calypso. ... que j'ai besoin de prendre de l'air... Je suis désolée! finit-elle sa phrase en précipitation. Plusieurs larmes coulaient déjà sur les yeux de Maxine, n'arrivant plus à se contenir, fuyant la scène de la dispute, marchant rapidement vers la sortie pour aller aux toilettes ou même rentrer chez elle. Elle ne pouvait plus rester ici.

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