BLANDINE + it's my life.

On t'a toujours dis que tu étais vulgaire et un gosse mal-élevé. En même temps, tu n'avais pas eu de famille depuis tout petit. Tu n'as jamais eu la chance de vivre plus d'un an dans la même famille. Tu n'as pas eu la chance d'avoir une aussi bonne éducation que cette demoiselle et à vrai dire tu en es fière. Tu n'as pas envie de devenir un homme à la bottine de son papa. Tu étais libre de faire ce que tu désirais, de parler comme tu le voulais, que tu sois toi. Il est vrai que tu peux avoir beaucoup plus de classe quand tu te trouves dans des gala de charité ou dans la haute société. Mais quand tu te retrouvais dans ton monde, tu étais toi-même. Un mec comme un autre, qui n'a pas besoin de montrer son argent, sa popularité, son éducation. Tu repenses à tout ça, et pourtant tu es bien un Lewis. Tes parents t’ont accepté en sachant que tu dealais, que tu fumais joint et bien d'autre, que tu buvais comme un trou. Que tu passais tes nuits dans les rues à danser, que tu n'étais pas un enfant pour eux. Et pourtant ils ont craqués, ils te voulaient, toi et personne d'autre. Tu as peut-être le corps recouvert de tatouage qui représentent ta vie, ils t'ont acceptés comme tu étais. Ils te font grandir petit à petit, ils te font devenir une personne importante dans la société. Tu tournes la tête dans sa direction, coupant net tes pensées. « Pas faux, mais ne t'inquiète pas, je ne vais pas baisser les bras. » lançais-tu sur un ton narquois. Tu te relevais, te promenant dans la pièce. Au final tu lui faisais un compliment sur son postérieur avec un sourire plutôt moqueur. Tu rigolais légèrement en entendant sa réplique, tu savais parfaitement qu'elle allait te balancer tout ça. « Prends-le comme un compliment, ce n'est pas tout les jours que je dis ça. » soufflais-tu doucement.

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Tu pensais qu'il allait renoncer à l'affaire. Après tout, tu ne l'avais pas suivi parce qu'il s'agissait de Thibalt mais seulement parce que tu étais une personne très curieuse et que ton envie de savoir où il se rendait de si bon pas avait pris le dessus sur ta raison. Tu avais peut-être déconné en venant ici, ce n'était pas vraiment ton monde or, tu t'y sentais mieux qu'au milieu d'un tas de petits bourges, accompagnés de leur coupe de champagne tout en parlant d'oeuvre d'art. Tu préférais voir de la danse plutôt d'une toile colorée de diverses couleurs qui ne t'inspire pas grand chose si ce n'est une envie de rire, de pleurer ou de la déchirer juste pour prouver au monde entier que ce n'est rien, que tu peux en faire de même et que pourtant, comme ton nom n'est pas assez important dans le domaine, ton art ne vaut rien. Oui, t'es bien ici finalement alors, tu t'en fiches qu'il le sache. Tu souris en haussant les épaules en guise de réponse avant de rire suite à ses paroles. Ca ne t'étonne pas de lui, c'est presque naturel. Encore heureux ! Fais-tu remarqué avant de de venir t'installer à ses côtés. Je te remercie dans ce cas !

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Tu devais trouver une solution pour que cette soirée soit agréable et non un calvaire. Car là, il faut l'avouer, ça devenait compliquer de trouver un sujet de discussion. Elle était fermée comme une huître, différente de toi et de ton monde. Un regard par ci, un regard là, c'était bien beau mais tu n'allais pas rester des heures sur le canapé à rien foutre. Alors que tes potes s'éclataient sur la scène, à picoler, fumer et tout ce qui allait avec. Tu la regardais avec ce sourire qui énerverait plus d'une personne. Tu la laisses s'approcher de toi, avant de poser enfin son cul sur le canapé. « Mais c'est avec grand plaisir. » soufflais-tu doucement. Puis soudainement sans même lui laisser le temps de comprendre, tu lui attrapais les deux mains, pour la lever et la coller d'un seul coup à toi. « Du coup si tu n'es pas une danseuse de rue, je suppose que tes parents t'ont appris des danses plus nobles ? » lançais-tu avec une pointe de moquerie. Car oui très peu de personne ne savait que ta famille était puissante et riche, tu préférais ne pas en parler. Donc tu savais parfaitement danser le tango, le slow et tout ça. Tu plaçais une main dans le bas de son dos, la rapprochant de toi, te retrouvant à seulement quelques centimètres. « Montres moi tes talents dans ton domaine. » soufflais-tu doucement. Tu sentais son souffle chaud sur ta peau, ce qui te paraissait plus qu'étrange, mais ça ne te dérangeait pas.

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T'étais pas coincée seulement bien élevée, avec des principes, des manières bien à toi et tu réfléchissais toujours avant de parler. En y réfléchissant bien, tu étais une jeune femme plutôt compliquée et c'est surement pour cette raison que tu étais autant sélective, que tu n'avais pas une masse de véritables amis et non des suiveurs, que tes relations amoureuses ne duraient jamais bien longtemps. Ouais, t'étais plutôt chiante et c'est souvent ce que te répéter ton frère ou même Finn. Tu essayais de faire des efforts or, c'était plus fort que toi. Tu vins donc t'installer à ses côtés, évitant de faire davantage de bêtises en racontant n'importe quoi. Pourtant, tu eues à peine le temps de poser tes fesses sur le canapé que Thibalt se leva, attrapa tes deux mains pour te lever et te rapprocher de lui. T'oublies de respirer un instant avant de relever les yeux vers lui. Tes parents, t'apprendre à danser ? Ta mère n'avait jamais été présente, que ce soit pour toi ou pour ton frère. Ton père était à la tête d'une énorme société, bien trop occupé pour s'occuper de vous également. Non, ce sont tes cours qui t'ont permis de te perfectionner et il est vrai que si tu ne savais pas vraiment t'y prendre en danse de rue, bien que ce n'était pas une catastrophe non plus, tu te débrouillais partout ailleurs. Il plaque l'une de ses mains en bas de ton dos, t'attirant encore plus contre lui alors, tu hausses les épaules. Ok, on va voir si tu tiens le rythme...! Je t'éclaircis la gorge, fis quelques pas en réfléchissant. Un basique pour commencer, on corsera les choses après mh... La valse ! Ok, c'est pour les débutants mais, c'est la base quand même !

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Même si ta famille n'avait pas eu la peine de te faire apprendre les danses de salon. Juste à perfectionné quelques pas, mais étant danseur tu savais pratiquement tout faire. Vu que tu devais te rendre de temps en temps à des galas, tu devais te comporter comme tous les autres. Bien t'habiller, cacher tes nombreux tatouages, car bon personne n'aimait voir un homme comme toi dans la haute société. Tu devais enlever à chaque fois tes piercings, et tout ce qui va avec. Faire disparaître le vrai Thibalt pour montrer une autre facette de toi. Et au final, voilà que pour connaître un peu plus cette jeune femme, tu ne trouve rien d'autre que de la faire danser. Tu attrapais sa main pour la relever et tu t'approchais d'elle. Tu haussais les épaules, en faisant mine de ne pas connaître cette danse. Alors qu'au fond de toi, la valse n'était qu'une danse parmi tant d'autre. « On verra bien alors. » tu rigoles légèrement. Laissant ta main dans le bas de son dos, attrapant son autre main. « C'est bien comme ça qu'on fait ? » soufflais-tu doucement avec un léger sourire. Faire le débutant n'était pas vraiment ton fort. Tu posais ton regard dans le sien, et tu approchais ton visage près du sien.

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Apparemment, c'est à ton tour de lui montrer ce que tu sais faire, le monde dans lequel tu vis. Tu n'aimes pas tellement les danses de salon mais, il est vrai que tu t'en sors très bien. Quand t'étais petite, t'as même fait de la danse classique et c'est l'une des raisons qui t'a poussé à faire de la gymnastique. Dans ce domaine, on peut dire que t'es plutôt douée également même si ta passion première, aussi bizarre soit-il, reste les voitures. Tu te caches bien de le dire à tout le monde, que tu aimerais reprendre l'entreprise familiale à la place de ton frère parce que ce n'est pas ce qu'il décide. Perdue dans tes pensées, tu finis par t'éclaircir la voix et tu lui proposes une valse. Quelque t'aimes pas ce genre de danse ! Pourtant, te retrouver dans ses bras, c'est plutôt agréable. Tu fixes vos mains et tu hoches la tête. Ouais, c'est parfait comme ça ! Tu commences à bouger un pied sans le quitter des yeux et bizarrement, t'es impressionnée qu'il se suive sans t'écraser les pieds. En même temps, heureusement vue que tu as retirer tes escarpins quelques minutes auparavant !

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