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Pause, je souffles - Solveig

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Solveig & Dean

Pour tout dire, je n'ai jamais eu une vie de couple. J'ai eu une relation il y a longtemps, et depuis je crois avoir été vacciné. Ce n'est pour autant que j'essuie les mauvais cotés comme les disputes et la jalousie. Sauf que le comportement de Solveig m'était inconnu. Je crois qu'elle ne cherchait pas le conflit mais plutôt que quelque chose l'inquiète ou lui fait peur. Je l'entraine dans les toilettes des hommes en espérant en savoir plus, mais dès que mon amante parle, je me perds et je ne comprends quasiment plus rien. Le débit était rapide, et surtout, le discours contradictoire. Je tentais de garder mes yeux dans les siens en les plissant. Encore une fois, trop d'informations a la seconde. Je décrypte petit a petit avant de prendre la parole    " Tu te fais des films? Sur quoi? "     Sur nous? Mince. Elle ne se trompe pas dans le sens que je ne veux rien de sérieux en quelque sorte. Mais le fait d'entretenir une relation régulière, certes de nature sexuelle, n'est pas une sorte d'engagement?    " Je tiens à toi aussi Solveig. Maiiiiis.. En quoi tu me ferais souffrir? Car des deux, tu es la seule a voir l'air de ne pas aller très bien. "    Je hausses un sourcil, et je décides de la prendre dans mes bras afin de canaliser ses tremblements. Et c'est une chose qui marche. Je caresse son dos, je dépose même un baiser sur son front. Malheureusement, je n'ai pas bien caché le suçon sur mon cou, et la jolie rousse le remarque, et me lance une phrase sur ça. De la jalousie? J'avais tenté d'être franc, et ça provoque plusieurs questions de sa part.    " Oui idiot. Je ne sais pas pourquoi j'ai fait ça "    Peut - être parce que j'ai une libido énorme? Son visage se décale un peu pour regarder le mien. Je lui souris pour retourner celui qu'elle me fait. Et sa dernière question me fait lancer un petit rire gentil. Je reçois un baiser sur le coté de mes lèvres, et je réponds    " Oui. J'ai escaladé ton mur, je crois que c'est une preuve. "    Elle avait besoin d'être rassurée, alors autant utiliser ma franchise.    " Tu es la seule vers qui je reviens... "    C'est lâché. Je ne sais pas quel effet ça va faire sur elle. Je gardes mes mains dans son dos, et je déposes un baiser sur le bout de son nez avant d'en faire un furtif sur sa bouche.  

Emi Burton
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Solveig ✧ Dean
J'aimerais tout lui dire, les étranges sensations que je ressens depuis que la tendresse est présente, les surnoms, toutes ces petites choses. Mais j'ai peur de ne pas être sur la même longueur que lui et de me brûler les ailes en lui avouant ce que je ressentais partiellement, parce que non, je n'étais pas amoureuse de lui. Mais il fallait que je lui en parle plutôt que de rester comme un mur de glace et ne pas lui parler. Est-ce qu'il aurait fait le premier pas si je n'étais pas venu vers lui ? Est-ce qu'il serait venu voir un jour ? Est-ce qu'il serait venu me parler? Trop de questions reviennent dans ma tête encore et je n'ai déjà pas de réponses aux premières alors pourquoi est-ce que j'en aurais maintenant ? Je ne sais vraiment pas quoi penser et je tente de m'expliquer le plus explicitement possible. Chose un peu compliquée vu l'état dans lequel je me trouve. « Laisse tomber pour les films, c'est pas important. » Je lui souris en tentant de le rassurer, j'aime bien sourire quand je suis avec lui, c'est pas un sourire hypocrite. Bien au contraire. « Parce que je suis comme ça, mais en même temps, tant que t'es pas attaché à moi, ça va encore tu vois ? J'pourrais pas te décevoir. » Est-ce que voulais entendre qu'il était attaché à moi ? Certainement, sinon j'aurais agi autrement, j'aurais dis d'autres mots. Je ne peux pas lui avouer que je suis jalouse parce qu'il prendrait la fuite. J'hausse les épaules quand il me dit qu'il ne sait pas pourquoi il a fait ça. Peut-être parce que tu ne le satisfais pas assez. Après tout, il a raison, il a escaladé ce mur pour moi. Juste pour moi, pas pour une autre fille. Est-ce qu'il me fait une déclaration inavouée ? Est-ce qu'il est entrain de me dire qu'il tient à moi ? La petite rousse dans ma tête danse la salsa pendant que j'enfouis ma tête dans son cou, passant mes mains dans son dos en les nouant. J'ose alors murmurer « Alors reste pour ne plus avoir à revenir... » Je risque gros la, très gros, mais je ne peux pas me taire, je ne peux plus me taire maintenant qu'il sait que je tiens bien trop à lui, je me prépare à me prendre un gros vent mais tant pis. Mes mains caresse doucement son dos alors que je reste blottie contre lui. J'aime bien cette sensation de protection. Même si je pense qu'elle ne durera pas longtemps.
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Solveig & Dean

Je ne sais pas ce que son attitude cachait au fond, et j'aimerais vraiment entendre clairement afin de pouvoir régler ça ensemble. Surtout quand mon amante régulière me dit se faire des films. Pensait elle qu'il y avait une histoire de sentiments? Ou alors peut - être que c'était a cause de mes marques, elle devait penser que j'en avais rien a foutre d'elle et que je couchais avec pleins de filles. Je ne voulais pas jouer avec sa confiance, je ne voulais pas la décevoir ou lui faire du mal. Je suis un garçon qui brise des coeurs, mais le sien était le dernier sur la liste. Car je veux qu'elle soit bien. Solveig me demande de laisser tomber l'histoire des films pendant que nous sommes dans le cabinet des toilettes des hommes. Je fais un oui de la tête, après tout c'est sa décision. Je vois son sourire, et je ne peux pas m'empêcher de répondre en affichant le mien. Et j'écoute ses prochaines paroles. Je sentais une question indirecte, et il fallait que je restes franc.    " Tu ne m'as jamais déçu, et je penses que ça n'arrivera pas. Je te fais confiance... Et... "     Je passes ma langue sur mes lèvres, et je lâche avec un petit sourire   " Je suis attaché a toi d'une certaine façon. J'veux dire, t'es pas n'importe qui pour moi. "    J'avais peur que la jolie rousse ne comprenne pas ma façon d'expliquer. Au pire, suffira de me demander d'approfondir. Je voulais qu'elle prenne conscience qu'elle a une place de choix dans mon coeur, et qu'elle se tient en haut du tableau.
Je prenais la décision de la serrer dans mes bras, et je sentais sa tête s'enfouir dans mon cou. Je gardais un sourire sur mon visage. Je ne peux pas mentir, je suis heureux de sentir mon amante contre moi. Une façon de me remonter le moral, et je suis sur qu'elle l'ignore. Sa phrase se fait entendre, et je suis perturbé. Je restes silencieux un instant en plissant les yeux. Comment ça, rester pour ne plus avoir a revenir? Ses mains dans mon dos me fait revenir sur terre, et je prends une grande inspiration avant de dire   " Je ne comptes pas partir... "    Je crois que ce n'est pas exactement ce qu'elle souhaitait entendre. Une nouvelle fois, ma bouche vient déposer un baiser sur sa tempe cette fois. Et je glisse ma bouche a son oreille pour lui dire    " Je restes la, avec toi. "   Quand je dis la, c'est dans sa vie. Pas dans le cabinet des chiottes. Ma main se pose sur sa joue, et je redresse son visage en le faisant sortir de son cou pour la fixer dans les yeux en souriant. Et lentement j'approche pour poser ma bouche sur la sienne, tendrement. Je ne peux pas définir maintenant la vraie nature de l'appréciation que j'ai envers la demoiselle. Un jour peut - être, et dans ce cas la, je lui en ferais part. J'espère simplement ne pas la décevoir sur le moment présent.    

Emi Burton
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Solveig ✧ Dean
J'étais un peu perdue, un peu dans les nuages ou dans les choux, je ne savais plus réfléchir correctement. En même temps j'avais été assommée par un trop pleins de questions, je ne voulais pas me rendre à l'évidence que je ressentais des choses pour Dean et qu'il ne fallait pas. Qu'est ce que dirait le Doyen si jamais il apprenait que l'un de ses professeurs était en couple avec une élève ? Après je suis majeure et vaccinée mais derrière mes questions j'avais peur de souffrir et surtout de le faire souffrir. Je n'étais pas mon problème, j'avais l'habitude de souffrir. Je tentais de lui expliquer en cachant des choses tout de même, je ne voulais pas qu'il prenne peur. Je ne voulais pas qu'il se brusque. Je voulais qu'il laisse tomber et surtout qu'il laisse tomber avec ces questions, j'étais fatiguée, fatiguée de chercher une façon de détourner les choses, de ne pas l'inquiéter. Je ne suis pas n'importe qui pour lui, j'ai le cœur qui bat légèrement plus vite et je souffle doucement pour garder le même rythme cardiaque, histoire que mon coeur reste calme. « Je te fais confiance aussi... » Même si j'avais peur qu'il m'abandonne s'il trouve quelqu'un de mieux que moi, quelqu'un qui lui donne plus de plaisir que moi. « Tout comme toi pour moi... » Je ne sais pas quoi dire pour lui faire comprendre que j'étais foutue que je ne pouvais plus faire machine arrière, ou alors la seule façon que je devais faire était que je devais m'éloigner lui, mais je ne voulais pas le perdre. Je reste contre lui, j'ai pas envie de partir en fait, je veux qu'il me laisse sortir mais je ne veux pas sortir, la contradiction est quelque chose qui est drôlement présent dans mon esprit en ce moment, depuis qu'il a fait de l'escalade pour venir s'envoyer en l'air dans ma chambre. Il ne souhaite pas partir, et j'en suis heureuse, je souris sincèrement sans lui montrer puisque je ne bouge pas, je laisse ma tête contre son torse. Lorsqu'il me murmure qu'il reste la avec moi, j'ai le cœur qui loupe un battement, encore une fois. Pathétique. Lorsqu'il saisit mon visage, je le fixe dans les yeux, j'essaye de chercher des réponses aux questions que je me pose, mais rien ne vient. Ses lèvres se déposent sur les miennes et je me hisse sur la pointe des pieds pour prolonger le baiser avec une légère hardeur, posant une main sur la porte du cabinet. Mais qu'est-ce que tu fous ? Arrête ! Je frappe intérieurement ma conscience et je me recule doucement, passant une main sur mes lèvres « Il faut qu'on arrête ça.. les baisers.. ça va me rendre folle.. » Parce que j'ai tout le temps envie de t'embrasser, tout le temps envie de t'avoir contre moi, tout le temps... Ma main caresse doucement sa joue, que j'embrasse par la suite, un petit sourire en coin. Arrête de me rendre folle, je t'en prie...
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Il fallait que je calme Solveig, que j'arrive a trouver des bons mots pour la détendre et surtout la remettre normale. J'adore sa personne, et quand j'ai du mal a la reconnaître, ça me fait tout simplement peur. Certes, je n'ai pas choisit un lieu trop accueillant mais en même temps, nous ne pouvons pas avoir ce genre de discussion ou ces gestes devant tout le monde sur le campus. Je tiens a mon poste, et je tiens aussi a ce que la jolie rousse termines ses études sans problèmes. Mais bon, nous avons plongés nos deux têtes sous un tas de soucis, et si quelqu'un découvre notre liaison, il se peut que nous sommes foutus. Je suis prêt a prendre le risque avec elle, et personne d'autre. Quand elle avoue me faire confiance, je ne retiens pas un sourire sur mon visage. C'est toujours plaisant de le savoir, et cela signifie que j'ai un lien important avec elle. Et c'est encore mieux de savoir que l'étudiante est attachée a moi. Je la gardes contre moi, et je demandes d'une voix douce et basse    " Tu te sens mieux? Ca va?  "    Je voulais m'assurer que tout aille bien ou mieux pour elle.
Et bien que Solveig fasse comprendre qu'elle souhaite quitter les cabinets, je la gardes contre moi. Je sens qu'elle est déjà plus paisible, et je suis bien, trop bien pour me retrouver seul ici d'un coup. Sa tête contre mon torse, je crois qu'il lui est possible d'entendre mon coeur qui bat normalement. Je suis serein, et j'en fermes les yeux de temps en temps. C'était silencieux d'un coup, comme ci le temps s'était arrêté dehors, comme ci nous n'étions plus que deux. Pour casser ça, je viens prendre doucement et tendrement son visage pour fixer son regard. Quelques petites secondes, et mes lèvres atteignent les siennes tendrement, toujours. Je captes bien que mon amante allonge son corps, et surtout, qu'elle tente de mettre une pointe d'ardeur dans notre échange. J'entends le bruit de la poignet, mais je ne m'arrête pas. Par contre, la jeune femme se recule, et je remarques alors que c'était sa main qui avait produit le bruit précédent. Je jettes un coup d'oeil a la poignet avant de revenir sur son visage. Elle essuie ses lèvres, et je plisse un peu mes yeux. Quoi? Pourquoi? Solveig tenait vraiment a ce que l'ont arrêtent de s'embrasser? Je passes ma main dans mes cheveux, et je prends la parole    " Tu veux vraiment qu'ont arrêtent? "     J'en ai vraiment pas envie. Encore moins quand je sens ses doigts sur ma joue. Puis sa bouche qui dépose un baiser et qui provoque un effet, celui de ma tête qui se penche un peu.     " Y'a rien de mal a être folle. J'ai du mal a me dire que je ne pourrais plus t'embrasser... "    Je ne suis pas certain de l'aider, mais j'attendais de savoir si elle le souhaitait. Si elle dit oui, je penses que je sortirais des toilettes calmement.  

Emi Burton
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Solveig ✧ Dean
 Je le trouve tellement adorable, tellement soucieux du bien être des personnes que je ne pourrais pas me passer de lui. Je ne pourrais plus me passer de lui, j'ai l'impression de revivre ce que je vivais avec Chuck quand je l'ai rencontré, les mêmes sensations, l’accélération du rythme cardiaque quand il pose ses lèvres sur les miennes, le frisson qui me transporte quand je sens ses mains sur ma peau, la sensation que j'ai quand il plonge ses yeux dans les miens. Même s'il me le demandait, je n'arriverais pas à me passer de lui, même si je mettais la plus grande volonté du monde, je ne pourrais pas, je ne pourrais plus. Même si je préférais nettement les confidences sur l'oreiller, j'aimais bien le moment que l'on passait tout les deux. Sans se prendre la tête, sans se sauter dessus comme des sauvages. On agit comme deux adultes, enfin deux adultes qui se parlent dans le cabinet des toilettes de l'université parce qu'ils ne peuvent pas communiquer ailleurs dans l'université, parce que ce serait trop grillé, parce que CS serait capable de dire des choses totalement fausses qui mettrait en péril notre relation « Oui ça va mieux, merci... » Je n'ai pas eu la réaction que je voulais, j'étais trop faible. Je voulais tellement lui dire les choses plus sèchement, lui faire comprendre les choses autrement mais non, quand il est prêt de moi j'ai l'impression d'être un bisounours. J'étais apaisée, je n'avais plus de questions qui trottaient dans ma tête mais si je voulais encore lui dire des choses, mais je ne savais pas comment lui dire. Je ne savais pas comment lui dire que je ressentais des choses pour lui. J'avais peur qu'il pense que j'étais amoureuse, sauf que ce n'était pas ça, je ressentais des choses, des sentiments pour lui, mais je ne pouvais pas dire que j'étais amoureuse, c'était un bien grand mot. Le silence m'apaisait, même si je n'aimais pas vraiment cela, d'habitude le silence signifiait tellement de choses que j'en avais peur, mais pas aujourd'hui, aujourd'hui c'était bien. Ses lèvres me tirent de mes rêveries et je prolonge le baiser, de façon plus intense, comme si j'avais quelque chose à me prouver, comme si je voulais me prouver quelque chose. Mais on ne peut plus, ça va me rendre folle. Et je lui dis, je lui signale pour qu'il ne le prenne pas mal. Je vois bien qu'il le prend mal, j'ai l'estomac qui se tord quand j'entend sa voix. « Non ... » Ma voix se brise et je ferme les yeux pour recentrer mes esprits, pour ne pas dire de bêtises. Sa phrase me complique vraiment la vie. Je ne sais pas quoi lui dire Oh puis zut. « J'ai peur, peur de ressentir encore plus de choses que je ne le fais actuellement. Je ne voulais te le dire, mais je peux plus. Je peux plus retenir ça. Je ressens des trucs incompréhensibles pour toi, et j'en ai assez de me dire que de toutes façons, c'est du vent. J'aime quand tu m'embrasses, j'aime quand tes mains s'attardent sur ma peau, quand tes lèvres se baladent sur mon cou. J'aime quand tes yeux se plantent dans les miens... » Je baisse la tête et la secoue, passant une main dans mes cheveux, puis je relève mon visage et plante mon regard dans le sien « Maintenant, je sais que t'as envie de me laisser partir, te retiens pas pour moi... » Je garde mon regard dans le sien, comme si je le défiais du regard.
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La faire aller mieux, c'est mon but sur le moment présent, et aussi dans un prochain avenir. Je tiens a elle, et c'est avec un sourire que je la préfères. C'est la raison principale qui fait que je la prends dans mes bras pour l'apaiser, pour savoir qu'elle se calme doucement contre moi. Je sentais quand même son rythme cardiaque qui était plus rapide que le mien. J'espérais que mon battement de coeur vient l'adoucir, vu que son oreille était dessus. Solveig me remercie, car elle va mieux. Ouf! Je souris, et je décides de briser le long silence qui prenait bien trop de place dans le cabinet. Je prends son visage doucement pour poser mes lèvres, et elle prolonge. Un prolongement pas spécialement long, mais agréable vu la tournure que mon amante lui fait prendre. Bien sur, j'ai du mal a comprendre pourquoi elle se recule, et surtout, pourquoi elle me demande d'arrêter. Je laisse ma ride du lion revenir, et j'attends une réponse certaine pour savoir quelle décision prendre. Mais bien sur, je justifie le fait que je n'ai pas envie de me passer de ses lèvres. Et quand elle sort un non, je me soulage intérieurement. Car j'avais crispé un peu mon coeur sur le coup. Pourquoi ça me prend autant? J'allais prendre la parole pour lui dire que je préférais ça, mais la, c'est sa voix qui se fait entendre et d'un seul coup, la jolie rousse sort plusieurs phrases l'une après les autres sans que je puisses l'interrompre. J'écoute, et mon coeur loupe des battements. Wow, qu'est ce qu'il m'arrive? Qu'est ce que je vais répondre a tout ça? Je ne peux pas mentir, ce serait malhonnête    " Attend attend. T'es amoureuse? "    Je plisse mes yeux, et je passes ma main sur ma bouche avant de me laisser aller pour dire    " Je... Je suis bien dans notre relation. J'veux dire, j'adore poser mes mains sur toi, j'adore t'embrasser et te voir prolonger. Et, et quand je poses mes yeux dans les tiens c'est intense. "    Intense. Oui oui. Je ne peux pas éviter le centre du sujet, faut que je délivres aussi    " Je tiens énormément a toi. T'es d'ailleurs la fille que j'apprécie le plus ici, mais j'ai peur de ne pas savoir sur quel pied danser maintenant "     Sa tête se secoue, et je soupires doucement. Ses yeux viennent défier les miens, et je ne lâche pas son regard. Quand Solveig dit que je pouvais la laisser partir car c'est sûrement ce que je voulais faire, je pinces ma lèvres, et je dis    " Si tu veux partir, c'est de toi que ça viendra. Personnellement ce n'est pas mon envie principale. Je... J'perds mes mots bordel "   Et je viens essuyer mon visages de mes deux mains.      

Emi Burton
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Solveig ✧ Dean
Il fallait que ça sorte que j'évacue tout, parce que je savais pertinemment que si je ressortais d'ici sans rien lui dire, sans évacuer mon trop plein de sentiments que ça n'arrange rien et que ça finisse par nous éloigner. C'est ça mon problème, quand je ressens des trucs j'ai toujours peur que les gens me prennent pour un alien ou pour je ne sais quoi, alors j'accumule et au bout d'un moment ça explose. Comme aujourd'hui. Je ne voulais pas lui dire, je ne voulais pas lui annoncer ça comme ça, mais plutôt par un texto ou par un appel, mais la je ne pouvais plus rien retenir. C'est trop pour moi, j'ai l'impression que je vais exploser, que mon cœur va exploser en mille morceaux. Et je déteste cette sensation, j'ai un sentiment qui m'envahit, je ne sais pas si c'est de la culpabilité, de la tristesse, ou du soulagement. Je n'en sais rien, j'aimerais vraiment mettre un mot sur ce que je ressens actuellement. Mes mots sortent à un débit rapide, je ne veux pas qu'il m'arrête, je ne veux pas qu'il me coupe. Mon problème c'est que je veux qu'on s'éloigne mais je ne veux pas qu'il me rendre encore plus folle qu'il ne me rend déjà. Je vois bien qu'il se sent mal à l'aise, qu'il ne sait pas quoi répondre et j'ai envie de m'enfuir. Il me demande si je suis amoureuse. Non. Je ne suis pas amoureuse de lui, j'ai été vaccinée avec mon divorce. Ses mots me touchent et j'ai le cœur qui accélère une nouvelle fois comme s'il voulait s'extraire de ma poitrine. « Non, je ne suis pas amoureuse de toi... Non, je ressens juste des trucs, tu me manques, j'ai envie d'être près de toi tout le temps... Et je ressens les mêmes choses que toi, les mêmes sensations... » J'ai les larmes aux yeux après sa réponse quand ses mots sortent, je ne peux pas le blâmer je viens de faire la même chose. Et voilà j'ai tout gâché, j'ai tout fait foiré, j'aurais dû me taire. Je suis un ascenseur émotionnel, on pourrait croire que je suis enceinte, même si je sais que ce n'est pas possible. « Pardonne moi... » Je murmure cette phrase mais je ne sais pas pourquoi je dis ça, j'en sais rien, je suis perdue. Complètement. « Je suis désolée, j'aurais dû me taire, mais j'pouvais pas retenir ça plus longtemps.. Comme le fait que ça me tue de savoir que d'autres filles te donnent du plaisir..; Dis moi ce que tu veux que je fasse, si tu veux que je parte, je le ferais. Si tu ne veux plus me voir, je le ferais aussi, même si tu sais que je n'arriverais pas à être loin de toi... » Je secoue la tête et je nous fait pivoter, me posant dos contre la porte, je passe ma main derrière mon dos, la posant sur la poignée. Il n'a qu'à me dire de partir et je le ferais. Je m'enfuirais. Encore.
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Solveig & Dean

Je suis du genre a ne pas pouvoir me taire si j'ai envie de dire quelque chose. Je suis impulsif et franc, du coup l'alliance des deux ne donne pas forcément que des bonnes choses. Mais je ne changerais pour rien au monde car je suis quelqu'un d'entier et c'est important. La génération de maintenant n'abrite que des hypocrites et des menteurs. Bien sur, il existe aussi des gens comme moi, et je remercie le ciel de ne pas m'avoir fait unique. Bref, je m'éloigne un peu du sujet principal. J'avais une Solveig qui n'était pas dans son assiette, et je venais de réussir a la calmer en l'enlaçant. Sauf qu'au final, je pouvais ressentir son coeur qui avait un rythme a battre des records. Je posais une question qui m'inquiétait. Si elle était amoureuse, je ne serais pas où me mettre, car une vraie relation de couple, je ne suis pas prêt pour ça. J'écoute donc sa réponse sans bronché. Je suis figé par une petite peur, et aussi parce que je ressens que mon amante ne va pas bien en faite. Elle enchaine alors, et les larmes lui montent. Oh non, faut pas qu'elle pleure. Je prends sa main, et je dis    " Je ne veux pas être méchant, enfin, je ne veux pas que tu le prennes mal. J'ai eu peur que tu me dises que oui, car je ne pourrais pas gérer ça. "    Je tentes de sourire doucement, et de continuer     " Mais toi aussi tu me manques. J'ai envie de passer la plupart de mon temps avec temps parce que je trouves que nous nous entendons bien. Et, le fait de tenir a toi, c'est une façon de ressentir des choses aussi "    J'espérais que mes mots ne soient pas maladroits. Mais je ne savais pas comment expliquer autrement. Tout ce que je souhaites, c'est que la jolie rousse ne pleure pas, et qu'elle ne mette pas fin a ce que nous vivons depuis quelques temps. J'entends vaguement un pardonne moi qui s'échappe de ses lèvres, et je descends un peu ma tête. Je voulais demander de répeter, mais une nouvelle fois elle me double.
A la fin de son petit monologue, elle pivote nos corps, et elle se retrouve dos a la porte. J'avais prit sa place. Sa main sur la poignet, je lances un petit souffle, et je serres les dents deux secondes avant de dire en remettant mes yeux dans les siens    " Non, t'avais besoin de le dire et t'as bien fait. Et pour les autres filles... "    Je soupires, comment dire?    " J'sais pas comment dire. Mais n'y prêtes pas attention. "   Et soudain, je m'installe, assis sur la cuvette des chiottes en prenant ma tête furtivement dans mes mains avant de dire    " J'veux pas que tu partes. Pourquoi je ne voudrais plus te voir? Y'a pas de drame. "    Je me relève, et je viens poser mes mains sur ses hanches avant de terminer en disant    " Si tu penses que t'éloigner un temps sera le mieux pour toi... Je ne peux pas t'obliger a rester prêt de moi "      

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Solveig ✧ Dean
 Je ne devrais pas faire cela, je ne devrais pas être autant impactée mais pourtant c'est le cas. J'ai tellement de choses qui se baladent dans mon coeur, tellement de choses qui me torturent intérieurement que je dois tout dire, tout sortir sinon je vais finir en hôpital psychiatrique avec les fous à lier. Sauf que ma seule folie aurait été de ressentir un trop pleins de sentiments qui a débordé. Je n'étais pas dans mon assiette, j'avais peur de pleins de choses et peut-être qu'il n'était pas la meilleure personne à qui je pouvais en parler. Mais je l'avais fait parce qu'il était la personne qui était impliqué dans cette histoire et ne pas lui en parler m'aurait réellement gêné. J'ai l'impression que les chutes du Niagara vont couler sur mon visage mais je me retiens. Je ne veux pas pleurer devant lui, je ne veux pas qu'il me trouve encore plus faible que faible. Je ne sais même pas si c'est possible. Sa main dans la mienne me rassure et je ferme doucement les yeux pour me calmer en le laissant parler. Je sais qu'il ne veut pas de relations longues durées et c'est pour cela que je ne voulais pas lui parler à la base. « Je sais que tu ne pourrais pas gérer ça, tu me l'a déjà dit avant et tu me le redis aujourd'hui. Je pense avoir saisi la chose... » Je lui souris tendrement pour qu'il ne pense pas que je suis énervée, je suis tout sauf énervée à l'heure actuelle, je suis un peu rassurée qu'il ne prenne pas peur. « Alors continuons.. » Même si ça me fait mal de dire ça, j'ai peur de la suite, peur de l'avenir. Mais je sais qu'il prendra en conséquence mes mots, ce que je lui ai dis. Je lui donne une nouvelle chance de me dire de partir, parce que s'il ne le fait pas, je risquerais de ne plus jamais partir. Je ne veux pas être éloignée de lui et je ne veux surtout pas, donc il faudra qu'il me supporte encore et encore. Je n'ai pas fini de dire tout ce que j'avais à dire et je venais de le faire. Lorsque je prend sa place, je peux sentir sa désapprobation, et je me mordille la lèvre. N'y prête pas attention Comment voulait-il que je n'y prête pas attention alors que ça me bouffe de l'intérieur ? Je ne suis pas jalouse, mais je les envie. Même si je ne devrais pas le faire, parce qu'il partage autant mon lit voir plus. Il a l'air vraiment énervé et je m'en veux tellement. Je me répète tellement en lui demandant encore et encore qu'il me dise s'il a envie que je parte, que je me demande si ce n'est pas ce que je veux finalement, mais non, après une rapide analyse de ma conscience, je me rend comte que non. « Je pensais que tu le voudrais après mon annonce... » Je souris en coin, un petit rictus s'affichant sur mon visage. Je ne sais pas si je serais capable de m'éloigner en vérité mais j'appuie doucement sur la poignée avant de me rétracter. Ses mains sur mes hanches m'en dissuadent. « Non, je ne veux pas m'éloigner de toi, je veux rester près de toi... Si tu veux bien me supporter. » J'ai l'impression de vouloir le dégoûter de moi-même, mais mes gestes contredisent ma pensée que je dépose tendrement mes lèvres sur les siennes, passant mes mains autour de sa nuque et passant une main dans ses cheveux, il ne faut juste pas que ça parte en live, nous n'avons pas le droit.
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