KENYA + My nurse is so hot

Mmmmemmy  maaaal fut la phrase que je réussissais à prononcer. Enfin, phrase est un bien grand mot. Je voulais tout simplement signifier à mon mari que j'avais mal. Je faisais la grimace en tenant les deux sac de glace sur mes joues pour que je puisse dégonfler. Pourquoi diable les dents de sagesses existent sérieusement ? Elles sont là juste pour nous faire du mal ? Je me laissais légèrement glisser contre le siège en proie à une douleur lancinante. en mus zai foiiiif non mais vous m'entendez parler comme une attardé ? J'avais limite envie de me taper la tête contre la vitre,est-ce qu'au moins Kenny allait me comprendre ? Comment j'allais faire pour survivre durant ces 4-5 jours ? Je tentais à nouveau en articulant un peu plus, mais dès lorsque j'ouvris un peu plus la bouche, je souffrais en poussant un cri étouffé par mes grosses joues mmmmmmmh en ai marre puis finalement, je posais la tête contre l'appuie tête en attrapant la main de Kenny que je serrais dans la mienne à la recherche d'un peu de tendresse et de douceur. Heureusement qu'il était là. Heureusement qu'il prenait soin de moi. Durant mon opération et jusqu'à ce que je me réveille, il en avait profité pour déposer Alessia chez sa mère afin qu'elle ne nous dérange pas, ou qu'elle ne me donne pas de coup aux joues durant les prochains jours. Je posais mes yeux sur lui, jalouse de ses joues fines et de sa mâchoire dessiné qu j'avais moi aussi normalement, je devais ressembler à une montgolfière ou bien un hamster. Soudainement, je sentie du sang dans ma poche, ouai, ça aussi c'est la merde. Mon petit haricot en carton dans les mains, je me tournais un peu pour cracher dedans le surplus de salive mais aussi de sang. Glamouuur tout ça, mais au moins je tournais la tête pour qu'il ne me voit pas faire. oi ué euuh la ouche dis-je en fronçant les sourcils

Anya avait ses dents de sagesses qui poussaient, j'étais passé par là moi mais y a des années, elle par contre elle morflait clairement. Je conduisais après l'avoir récupéré à la clinique, un vrai petit hamster avec ses grosses joues et ses poches de glace autour de son visage. "Bébé." Dis-je en l'entendant tout le temps râler. "Le médecin à dit d'attendre un peu avant de boire de l'eau, tu vas tout recracher." Je posais ma main sur sa cuisse quelques secondes pour lui signifier que oui j'étais bien présent, que oui j'allais l'épauler mais Anya était une princesse, elle n'attendait pas, elle en avait même déjà marre. Je m'arrêtais au feu rouge quand elle crachait, je riais un peu, elle trouvait encore le moyen de se détourner pour garder un peu de glamour alors que je poussais ses cheveux rebelles qui se posait sur son visage. "Hein?" dis-je en fronçant les sourcils. "J'ai rien compris alors juste soit belle et tais-toi." J'étais fier de ma phrase. "Quoique belle, ça laisse à désirer pour le coup..." Je l'emmerdais clairement, je jubilais encore et encore. "Je rigole ma puce." Je penchais vers elle pour déposer un baiser sur son front en serrant de nouveau sa main dans la mienne jusqu'à ce qu'on arrive à la maison sans encombre. Je coupais le moteur, je descendais en premier et surtout rapidement pour aider mon épouse à sortir, elle était pas handicapée mais je voulais l'aider, la chouchouter en prenant soin d'elle alors je l'aidais. "Tu vas te poser sur le canapé, je vais t'apporter à manger et à boire." Je retirais ma veste, je prenais ses affaires aussi pour qu'elle puisse se reposer, ce n'était pas anodin comme opération surtout en anesthésie générale alors quoi de mieux que de ne plus l'entendre parler pour effectuer un changement physique, car sous ma casquette, il y avait que 2 cm de cheveux désormais.

Soit belle et tais-toi, c'est le genre de phrase qui m'fait bondir sur mon siège et c'est pourquoi je fronçais les sourcils en lui donnant une tape sur la cuisse. Sérieusement, il sait bien que je trouve ça dévalorisant d'être réduite au rang d'objet, de potiche, encore plus maintenant que j'avais du mal à parler, d'ailleurs, je soufflais après ça, désespérée. Surtout que monsieur continuer. Je levais les yeux au ciel, j'avais mal et ça me faisait pas rire du tout. Je lui donnais un coup de tête, pas bien méchant, lorsqu'il déposait un baiser sur mon front pour finalement tourner la tête vers la vitre et ne plus voir sa tête. Nous arrivions à la maison et pourtant je restais assise dans la voiture à me tenir les poches de glace sur les joues, espérant que ça dégonfle rapidement. Kenny venait m'aider et je me laissais faire. Sauf qu'en passant, alors que j'avais enroulé l'un de mes bras autour de son cou pour qu'il me porte jusqu'à la maison, on ne change pas les bonnes habitudes, j'avais fait tomber sa casquette et là l'horreur il n'avait plus ses beaux cheveux que j'aimais tant. Je fronçais les sourcils, en faisant une grimace. es euveux sont ouuu ? je passais ma main sur sa tête pour lui faire comprendre un peu plus ce que je voulais dire tandis qu'il me posait sur le canapé. D'ailleurs, en passant, je n'avais pas compris pourquoi il voulait me porter à manger et à boire alors qu'il y a cinq minutes il me disait que le médecin ne voulait pas que je boive ... m'enfin.

Le drame. Anya avait fait tombée ma casquette dévoilant alors mes cheveux rasés sur le coté, plus court au dessus, personnellement j'adorais, je trouvais que ça me donnait une allure différente, par contre vu la tête de ma femme j'en déduisais qu'elle n'aimait pas. "J'ai préféré rasé un peu, je trouvais que ça allait plus, j'aimais pas trop ma tête." Je la portais dans mes bras comme une princesse jusqu'au canapé ou je la recouvrais d'un plaid, décidément même moi je n'avais pas été traité moi quand j'avais été malade mais je pouvais pas en vouloir, j'étais protecteur de nature puis même si elle avait cherchée à me traiter ainsi je l'aurais repousser, je me connais. Je partais dans la cuisine, non, le mot le plus juste c'était que je me réfugiais dans la cuisine faut dire que je la craignais un peu, beaucoup, je sais qu'elle aimait tirer sur mes cheveux, je sais qu'elle aimait glisser ses doigts mais c'était ma tête et j'assumais. Je prenais une boisson, de l'eau un peu froide pour lui apaiser ses joues ainsi que de la glace au cas ou elle avait faim. "C'est pas une bonne idée de boire mais tu as soif." J'haussais les épaules, je pouvais absolument pas la priver d'eau alors je prenais une serviette que je mettais sur ses genoux afin de ne pas la mouiller quand la moitié de l'eau allait tomber de ses joues encore endormi. "Tu ouvres un peu, je te fais couler l'eau." Un vrai bébé mais c'était le mien, le plus beau.

J'étais un peu molasse, encore sous le choc de mon anesthésie générale. Je me laissais donc faire par Kenny, quand bien même mon caractère reprenait rapidement le dessus par moment. Sauf que là, quand sa casquette tombait, se fut le drame. La belle chevelure ébène de mon mari n'était plus là. J'étais choqué pour dire vrai. Ce genre de décision, sérieusement, ça se prend à deux, il peut pas me faire ça, c'est comme si du jour au lendemain, je me ramenais avec une coupe au carré sans lui dire. Le pire dans l'histoire c'est qu'il avait tenté de me cacher ça avec sa casquette. Je regardais son crâne que je pouvais voir , la bouche un peu retroussé, bonjour, je m'appelle Anastasiya et je fais pas dans la finesse quand j'aime pas. j'étais juste tellement obnubilé par ses oreilles qui ressortaient tellement. on (d)irait (D)umbo dis je en riant, sauf que ça me faisait mal rapidement je posais mes mains sur mes joues comme pour soulager la douleur. Geste instinctif. Une fois sur le canapé, je me laissais totalement faire, je n'avais pas la force ni l'énergie pour faire autrement. Allongé telle une femme qui était à l'agonie, je me redressais lorsque mon mari revenait avec de la glace et de l'eau. (K)enny !! (n)on (n)on, (j)e veux une (p)aille (ç)a (s)era (p)lus (f)acile sauf qu'il ne m'avait pas forcément comprise puisqu'il me penchait la têt en arrière pour me faire couler de l'eau dans la bouche. Bien entendu ça ne serait pas drôle s'il ne m'en avait pas donné trop et que finalement, la moitié était sur moi et que je m'étouffais avec l'autre. Poussant le verre, je me redressais, vraiment, je détestais ça être faible, alors là, c'était le pompon. Je montais dans notre chambre afin de me changer. J'enfilais un jeans et un gros pull à Kenny, un vestige de l'époque où il avait fait parti de l'équipe de basket, et d'énorme chaussette qui montait jusqu'à la moitié de mon tibia. Passant ensuite dans la cuisine, je prenais une paille pour la montrer à Kenny, afin qu'il comprenne ce que j'avais voulu dire tout à l'heure et je voyais que mon idée lui faisait tilt et qu'il se sentait bête de ne pas y avoir pensé. (p)as grave

Ma tête lui revenait pas clairement, elle était si choquée que je commençais à culpabiliser. Je sais que je ne devrais pas, je devais être fort, enfin c'était ma tête quoi j'avais envie de couper je coupais après tout Anya était bien venue un jour avec une couleur blanche sur la tête et elle avait portée pendant des semaines en me l'infligeant, moi au bout de deux semaines, ça serait plus ainsi. J'haussais les épaules à sa réaction jusqu'à ce qu'elle m'insulte, clairement, je le prenais ainsi sauf quand elle avait mal. "Tu vois le karma te puni." Je me précipitais pas vers elle, j'étais clairement vexé, je sais que j'avais des oreilles bizarres, je sais aussi que mon crâne était étrange mais y avait pas à rire de la sorte, je trouvais que ce n'était pas gentil alors quand je revenais, je souriais même pas, je m'en occupais presque comme un geste automatique. "Je comprends rien à ce que tu racontes là alors ouvre la bouche." Je lui faisais glisser de l'eau, un peu trop apparemment vu que tout coulait, qu'elle en mettait partout et qu'elle s'étouffait. Je lui tapais un peu sur le dos jusqu'à ce qu'elle monte, décidément je crois que c'était une journée qui commençait mal. Elle mettait du temps à revenir mais quand madame se pointait je la découvrais dans mon t-shirt de basket, sa tenue était pire que mignonne, je la regardais avec un très léger sourire aux lèvres avant qu'elle me montre la paille qu'elle avait été cherché. "Ah une paille, je comprend pas toujours quand tu parles, au pire tu écris." J'avais pas du compris, je n'avais pas non plus eu l'idée cependant je me sentais pas bête, non j'étais encore super vexer de la voir me dénigrer. "Tu devrais te reposer." Dis-je en la regardant, je me poussais du canapé pour l'installer afin qu'elle dorme, je la recouvrais, je déposais un baiser puis je partais dans notre chambre. J'allais pas faire plus non, fallait pas me chercher sur mes oreilles, un sujet délicat.

AHAHAH (ç)a (ch)ange (p)as ché moche dis-je en haussant les épaules, il savait que j'aimas ses cheveux on en avait parler à de nombreuses reprises, il avait déjà coupé, je lui avais dit, mais là, c'était encore plus court. (j)e (t)rouve que (ç)a te vieillit (b)eaucoup lui dis-je lorsqu'il me posait sur le canapé. Puis il me donnait de l'eau et apparemment, monsieur se vengé en même temps puisqu'il me fit couler une quantité impressionnante d'eau dans la bouche pour une personne qui venait de se faire enlever les dents de sagesse ? Il m'a prit pour un puit sans fond ou quoi ? Je m'étouffais, plaquant ma main devant ma bouche pour finalement me lever afin de me changer. J'avais froid, j'étais fatiguée. Alors j'enfilais un gros pull à Kenny de l'équipe de basket d'Harvard dont il avait fait partie, puis un jeans et des grosses chaussettes à lui aussi, puis je revenais dans le salon avec une paille à la main, les manches tirées jusqu'à la moitié de mes mains, gestes que nous avions en commun lorsque nous portions des pull ou des tee-shirt à manches longues, Kenny et moi. Je soupirais un peu en l'entendant me dire qu'il me comprenais pas. J'étais juste tellement lasse. C'était pas plaisant du tout comme situation et je me sentais accablée. Je ne pouvais rien faire pour changer tout ça. Haussant les épaules à sa proposition, c'était une idée, mais j'avais pas forcément envie de me promener avec une ardoise dans les mains. Pour Kenny, il était temps que je me repose. Il m'installait encore sur le canapé, comme une enfant, je me poussais un peu pour qu'il vienne avec moi, contre moi, mais il déposait un baiser sr ma joue pour partir (T)u (r)este (p)as ? dis-je assez fort pour qu'il se retourne. Pourquoi il partait comme ça ?

Vexé mais tellement que je voulais m'isoler, je sais que c'était une réaction d'enfant mais que voulez-vous je me sentais bien avec cette nouvelle tête, j'assumais mes oreilles et la seule personne dont j'avais le plus confiance, qui comptait le plus pour moi me jetait à la tête que je ressemblais à Dumbo. Honnêtement, j'étais prêt à entendre que j'étais plus vieux, moche mais rien que de viser mes oreilles, cette partie de ma tête, bien ça me rendait affreusement triste. Je couchais Anastasiya comme une enfant, je sais, je le faisais toujours rien ne changeait mais par contre je me glissais pas à ses cotés, déjà parce que j'étais vexé puis aussi par sécurité, je bougeais pas mal dans mon sommeil et être sur un canapé allongé, si je lui filais un coup sur ses joues elle allait clairement sentir passer mon bras. "Non bébé dors, tu vas te sentir mieux après." Je lui faisais un petit sourire avant de monter, en haut pour me planter devant ma console de jeu après avoir enfilé une tenue plus confortable, je me sentais déprimé, je faisais l'enfant, je sais, c'est nul mais je préférais faire ça plutôt que de partir fumer ou manger des cochonneries. Je jouais une bonne heure quand je redescendais en bas, j'avais remis ma casquette pour me planquer comme le ferais un enfant, Anya avait l'air endormie ou alors elle se reposait, après une opération c'était important, on récupérait davantage ainsi. Je prenais ses poches de glace sur le coté pour lui changer, j'en avais déjà acheté la veille de l'opération pour pouvoir lui changer quand les autres devenaient chaudes, j'avais bien fait, le froid allait lui faire un bien fou.

Il montait, je le regardais, surprise qu'il ne reste pas, il faut l'avouer, mais s'il avait envie de partir qu'il le fasse. J'attrapais la télécommande pour regarder la télé, attrapant un film en route tout en buvant à l'aide de ma baille, la tête surélevé ma paume de main, que j'avais posée contre ma tempe. Lorsque mon poignée fut endolorie, je posais la tête contre le coussin afin de m'endormir un peu, après tout, je n'avais que ça à faire, puisque Kenny préférait jouer à ses jeux vidéos à ce que je pouvais entendre. Au fond, je le prenais mal. Lorsque je l'entendais descendre les escaliers, je tournais la tête vers le dossier du canapé en faisant mine de dormir, histoire de pas être un poids pour monsieur qui préférait jouer à ses jeux mais quand je sentie ses mains glisser sous mes poches de glace pour les retirer, ma joue tomba contre mon épaule, ce qui me fit étouffer un petit cri de douleur. Je me tournais vers lui en le regardant, un peu perdue pour le coup, puis je reprenais la couverture pour la remonter sur ma tête et me tourner à nouveau en lui tournant le dos. tu (p)eux (r)etou(r)ner jouer à tes jeux vidéo, je me débrouille (t)oute (s)eule si lui était vexé et qu'il ne m'en donnait pas la raison, moi aussi je l'étais et il pouvait aisément comprendre pourquoi à mes mots. Je me redressais, peut-être un peu trop vivement, puisque des centaines de petites étoiles me venaient devant les yeux. Je les fermais en me tenant à l'accoudoir puis j'allais dans la cuisine pour prendre un peu de compote. Je n'avais pas envie de glace, puis elle était toute fondue d'ailleurs.

J'avais pris ses poches de glace pour les changer mais je ne pensais pas une seule seconde que sa tête allait cogner son épaule, elle était molle et surtout réveillé. Je la regardais un peu surpris, je m'en cachais pas, je pensais qu'Anya se reposait malgré la télé et pour couronner le tout, mademoiselle était en colère enfin disons qu'elle était clairement vexé que je ne reste pas. "Je te change tes poches de glace." Dis-je en la regardant. Elle se redressait, je la maintenais, j'étais vexé, elle aussi mais avait elle vraiment le droit? Je pense pas, je faisais déjà énormément de chose, trouver moi une personne, un homme qui prenait autant soin de sa femme, y en avait pas partout mais elle ne s'en rendait pas compte, je suis sur que dans sa tête elle pensait que c'était même normal que je le fasse. "Si tu veux un truc, je te l'apporte, pourquoi tu t'obstines à te lever." Je restais derrière elle, les bras un peu tendus vers elle, si elle flanchait, je la rattraperais mais non Anya tenait bon jusqu'au frigo pour prendre la compote de pomme que je lui avais acheté. J'en profitais pour prendre les nouvelles poches de glace et reposer les anciennes. "Je le fais." Je prenais le relais en tenant le pot de la compote, je la versais dans un petit bol pour aller lui poser sur la table basse.