Pokémooon, attrapez les touuus ⊰ OLIVANDER

Rentrée Harvardienne, done. Si t’en es satisfaite ? Absolument pas. T’as stressé toute la journée d’avoir un emploi du temps de merde. T’as erré toute la journée dans le bâtiment principal des cours de Warren avec le maigre espoir de le voir, sans succès. Et toute déçue de ne pas avoir vu ton ex-mari, tu avais complètement oublié que tu devais voir Alexander à la fin de la journée près de la rivière. C’est seulement allongée sur ton lit à la Mather House que.. merde, t’avais merdé. Et qu’il allait t’attendre. Tu sautes dans tes baskets, attrape ton sac à dos et sort en vitesse de la MH pour rejoindre le campus. Quelle journée de merdeeee ! Désolée d’être en retard, j’avais oublié qu’on s’voyait. J’me suis tapé un aller/retour à la MH gratuitement. J’en peux plus. râles-tu en balançant ton sac par terre, posant ton popotin sur l’herbe et te laissant tomber sur les jambes étendues du Mather. Pitié, dis-moi que t’as passé une meilleure journée que moi. J’ai besoin d’entendre des trucs positifs là. C’est que t’étais au bord de la déprime, vraiment. Ou pas.

Rentrée... passable. Disons que j'ai laissé couler, je me suis laissé porter. Je tentais un nouveau truc cette année, qui m'avait valu des heures dans les paperasses, afin d'être inscrit dans deux écoles réputées des États-Unis. Harvard - évidemment - et le MIT. J'avais eu de la chance que mon dossier soit accepté afin de pouvoir faire un diplôme sur deux écoles, afin de bénéficier des meilleures chances de réussite. J'étais de ceux qui se trouvaient dans l'élite mine de rien. Faut quand même pouvoir le faire pour être dans ce genre d'écoles et j'étais plutôt fier de moi. Mais du coup, aujourd'hui c'était chiant, c'était de la paperasse, paperasse et encore de la paperasse. Hâte de laisser tout ça derrière moi, je m'étais précipité à la Mather House pour laisser mes affaires, choper quelques joints que j'avais roulé au préalable et je me dirigeais vers la rivière. Sauf que voilà, Olive était pas là. Elle foutait quoi ? Aucune idée. Alors je m'étais posé par terre - heureusement qu'il faisait encore bon en cette période de l'année - et je fixais le ciel, les quelques nuages qui passaient au dessus de nous. Un joint entre les lèvres, je passais le temps, attendant qu'elle daigne montrer le bout de son nez. Et c'était finalement en trombe qu'elle débarquait sur ce carré d'herbe que j'avais squatté, imposant alors sa présence ici-même. « C'était pas trop tôt, j'ai limite eu le temps de mourir quinze fois meuf » Je restais comme j'étais, allongé avec le joint au bec. « Beh... paperasse. Les cours pour moi commencent vraiment que dans trois semaines donc bon, j'suis large » Aaah, la vie universitaire. J'étais bien n'empêche au camping, en monde Spring Break rallongé.

C'était pas trop tôt, j'ai limite eu le temps de mourir quinze fois meuf. Au moins ça. Alexander, toujours dans l’exagération. Arrête un peu, abuse pas. J’ai juste une demi heure de retard. Et puis il s’était même pas inquiété, quoi. T’avais pas un seul texto ni un appel manqué du Mather sur ton portable. C’est plutôt quoi qui aurait pu mourir quinze fois entre l’université et la Mather House. Puis entre la Mather House et le garçon. Si si. Beh... paperasse. Les cours pour moi commencent vraiment que dans trois semaines donc bon, j'suis large. Encore trois semaines de vacances, quel putain de chanceux ! Pfff. J’reprends mardi prochain. J’ai plus qu’une semaine de repos et j’compte bien en profiter ! J’pars deux jours en Ohio pour retourner voir mes parents, ça fait un sacré moment qu’ils m’ont pas vu. Depuis le mariage avec Warren si tes souvenirs sont bons. Et après.. on verra bien. dis-tu en haussant les épaules en sortant une clope de ta poche que tu glisses entre tes lèvres avec de recevoir la fumée du Mather en plein visage. Merde ! Tu t’fais un joint et tu m’en proposes même pas ? Où est passée la galanterie, Strudwick ?

« Moi abuser ? C'toi qui est en retard, me jette pas la pierre, t'as pas l'droit » Et puis quoi encore ? Non non, je ne me laissais pas faire. J'étais le sexe fort, pas elle. M'enfin elle était là, c'était le principal. Elle me permettait de ne plus penser à ce qui se tramait dans ma vie actuellement, et c'était ce que je recherchais. Bon, le joint aidait pas mal aussi, mais ça c'était encore autre chose. « Quoi, tu t'barres sans me prévenir ? » Ouais, j'avais retenu que ça. Elle reprenait dans une semaine mais on s'en fichait de ça, elle allait partir deux jours merde. Je tirais une taff sur le joint avant de recracher la fumée et voilà qu'elle me pétait une scène parce que je partageais pas. Normal, c'était le mien. Et puis elle avait sa clope alors qu'est-ce qu'elle me chiait là? « J'suis pas galant, tu devrais l'savoir depuis le temps » disais-je grand sourire sur les lèvres avant de venir reprendre une bouffée de fumée qui m'rend zen. « Mais j'peux t'filer une taff... deux si tu m'embrasses maintenant » Fais moi zapper toutes les images que j'ai en tête, merci bien.

Ouais, non, tu lui jetais pas la pierre. T’oserais pas, t’oserais jamais, de toute façon. Mais t’avais vite eu besoin d’entendre que la journée de l’ancien président vert avait passé une meilleure journée que toi. Mais ça semblait pas folichon non plus de son côté. Mais tu t’en foutais bien, finalement, parce que t’étais pressé de retourner en Ohio pour voir ta famille. Surtout ta maman. Et t’espérais grandement retrouver ta sœur là-bas.. en espérant qu’elle soit retournée là-bas, elle aussi. Quoi, tu t'barres sans me prévenir ? Comme si c’était si important pour lui que tu partes deux jours entiers quand il ne t’avait pas donné de nouvelles pendant 5 jours consécutifs. Ouais, putain, ça t’avais fait chier de pas avoir de nouvelles de lui. Parce que t’en as quelque chose à carrer que j’sois là ou pas, Strudwick ? A d’autres, s’te plait. ris-tu avant de remarquer qu’il fumait un joint, en sortant ta cigarette. Cigarette que tu fis bien vite de remettre au chaud dans son paquet. Une clope contre un joint, imaginez un peu ce qu’elle préférait, l’Olive. J'suis pas galant, tu devrais l'savoir depuis le temps. dit-il en tirant une nouvelle fois sur ton joint. Il te narguait en plus, le salaud. Oh oui, je l’sais. Mais tu devrais penser à le devenir quand t’as ce genre de trucs entre les doigts. Bein ouais, bein ouais. On offre des joints aux filles, c’est aussi connu que leur tenir la porte pour les laisser entrer dans les magasins… Mais j'peux t'filer une taff... deux si tu m'embrasses maintenant. Ding, ding. Ca s’allume dans ton cerveau et l’appât du gain est bien trop beau. Tu te redresses et te glisses entre les jambes du Mather, posant tes jambes de part et d’autres de sa taille. Tu passes un bras autour de son cou et colle tes lèvres contre les siennes, les liant d’un baiser qui vous ressemble. Et tandis que vos langues se retrouvent, ta main glisse vers la sienne pour s’emparer du joint sans aucune résistance. Olive 1, Alexander 0. Merci, monsieur Strudwick. souffles-tu contre ses lèvres en reculant et portant le doux rouleau de tabac à ta bouche pour en prendre une longue et délicieuse taffe. Oh putain, tu rigoles pas toi. Tu l’as chargé ! Oh ça oui.

Spoiler:

J'étais irréprochable dans mon genre, ouais ouais. Elle ne pouvait pas me lancer la pierre, parce que j'allais la gober et la lui renvoyer en pleine tronche. J'suis comme ça moi, quand je vois une injustice. C'en était clairement une. J'abuse pas moi, j'suis toujours au top du top. Elle devrait le savoir maintenant, non ? Mais là genre elle m'annonçait qu'elle se cassait sans moi à l'autre bout du pays pour quelques jours. Et forcément, je le prenais pas vraiment bien. « Pour qui tu m'prends, bien sûr que j'ai quelque chose à carrer. En fait, j'voulais même passer du temps avec toi, genre pour rattraper touuuuut ce temps pas passé ensemble pendant l'été. Mais bon tu t'barres donc tant pis, je chouinerai dans mon coin comme un pauvre bébé abandonné » Ouais bon, j'avais été abandonné plus jeune et c'était pas pour ça que je chouinais. Cependant, j'avais besoin d'exagérer la chose pour que madame puisse me prendre au sérieux. « Ah ouais, et pourquoi ? » Non, j'étais égoïste et j'avais envie de fumer ce joint tout seul, sans l'aide de personne. Surtout que je l'avais bien dosé donc valait mieux pas que quelqu'un d'autre tombe dessus. Mais bon, ses lèvres me donnaient envie et je passais un espèce de marché avec elle, et la réponse ne se faisait pas attendre. La voilà qui s'installe à califourchon sur moi, enroulant ses bras autour de mon cou pour s'emparer bien assez vite de mes lèvres dans un baiser digne de notre fougue réciproque. Ouais bah ouais, okay, totalement okay. C'était bien pour cette raison que je n'opposais aucune résistance à sa quête pour le joint se trouvant entre mes doigts. Enfin qui se trouvait à cet endroit avant qu'elle ne le prenne. « Eh, c'est ma dose, si t'es pas contente tu m'le rends » Enfin, forcément qu'elle serait contente. Plus de substance = plus d'effets. Et là c'était clair qu'on planerait bien. « Bon, tu m'embrasses encore ou bien ? » Ouais je réclamais mais j'avais pas le choix. J'oubliais le reste quand elle me faisait tourner la tête.

Pour qui tu m'prends, bien sûr que j'ai quelque chose à carrer. En fait, j'voulais même passer du temps avec toi, genre pour rattraper touuuuut ce temps pas passé ensemble pendant l'été. Mais bon tu t'barres donc tant pis, je chouinerai dans mon coin comme un pauvre bébé abandonné. Merde, tu t’étais attendue à toutes les réponses possible au monde sauf celle-ci. Alexander qui voulait passer du temps avec toi ? Qui en était demandeur ? Mais quelle drôle de mouche l’a donc piqué ? Et la pire des réactions fut la tienne : ce sourire qui déchirait tes lèvres. #niaise. Merde, merde, merde, t’étais pitoyable. Tu ravales ce sourire comme tu peux avant de répondre. Sérieux ? J’demande à voir un Alexander qui pleure comme un p’tit bébé. Et puis tu voulais aussi voir un Alexander galant. Surtout quand il avait un joint entre les doigts. Ah ouais, et pourquoi ? Il s’foutait de toi, ou bien ? C’était pourtant d’une évidence capitale ! Parce queeee.. c’est comme ça. Quand un homme à un joint, il le fait tourner à la nana qu’est posée à côté de lui et qui n’en a pas. On t’a jamais appris les bonnes manières ? pouffes-tu en réajustant ton tee-shirt qui remontait un peu dans ton dos. Puis le deal fut lâché par le mather : deux taffes contre un baiser. Et c’était dans tes cordes. Il n’y a rien qui te faisait peur, de toute façon. Et puis c’est pas comme si vos lèvres ne se connaissaient pas, hein. Et puis t’avais pris plaisir à l’embrasser tout en lui dérobant le joint qui venait tout juste de quitter tes lèvres. Eh, c'est ma dose, si t'es pas contente tu m'le rends. Tu secoues la tête, portant le petit rouleau entre tes lèvres une seconde fois. T’avais bien eu le droit à deux taffes non ? Alors t’en profites, inhalant un maximum de substance. Non, t’inquiète. Ca m’va. dis-tu en faisant tourner le joint entre tes doigts, souriante. Bon, tu m'embrasses encore ou bien ? Wow, c’est qu’il était devenu gourmand de tes baisers. Tu laisses la fumée s’échapper de tes lèvres avant de les plaquer de nouveau contre celle d’Alexander, collant ton bassin contre le sien. L’herbe du joint parfumait le baiser et lui donnait une saveur différente de autres fois, pour le moins pas désagréable. Elles m’ont manqué, Strudwick. souffles-tu en glissant ton pouce sur la bouche du jeune homme. Elles t’avaient horriblement manqué et ça te faisait peur la façon dont tu étais satisfaite de les retrouver.

« Tu m'verras jamais comme ça » Fierté, quand tu nous tiens. J'étais pas un mec qui était très ouvert sur ses sentiments, au contraire. Fermé et discret sur ce que je pouvais ressentir, il était hors de question que quiconque me voit pleurer. Moment de faiblesse que j'appelle ça. Et la question universelle de la galanterie était mise sur le tapis quand elle voulait que je lui file mon joint par moi-même plutôt qu'elle ait à le réclamer. J'étais pas tellement d'accord. C'était mon joint, moi qui l'avait roulé, moi qui l'avait chargé. À moi. « Pas vraiment non » Je ne laissais pas paraitre le malaise qui pouvait ressortir de ce genre de réflexion. Éducation et enfance n'étaient pas les bons sujets de conversation avec moi. Mais elle ne le savait pas et puisque j'avais pas envie d'en parler, je faisais genre que non, j'avais juste eu une mauvaise mère, sans plus. Quoiqu'il en soit, elle se délectait de mes baisers, mais également de mon joint. Deux taffes on avait dit ? Fuck. Et puis là, bah je lui proposais clairement de recommencer, non pas sans avoir une idée derrière la tête. Je devais trouver quelque chose qui occupe mon esprit, et qui de mieux qu'Olive, uh? Sans attendre, elle venait de nouveau laisser sa langue jouer avec la mienne, à mon plus grand plaisir. « T'sais.. » commençais-je avant de l'embrasser rapidement pour reprendre ensuite. « Elles peuvent être qu'à toi... si tu l'souhaites » Et j'osais espérer que ça pourrait être le cas, pour mon bien. Et puis si elle refusait parce qu'elle appréciait bien trop le célibat, alors tant pis pour moi. Mais être avec elle me donnerait comme une assurance, celle de ne pas merder à tout va.

Tu m'verras jamais comme ça. Encore heureux, putain. Même si tu demandais à voir ça, tu le voulais pas vraiment. Ca casserait quand même vachement l’image que t’avais de lui. Même si tu le savais, du moins tu l’penses hein, qu’Alexander était un être humain avant tout et pouvait s’accorder le droit de pleurer. Mais t’avais pas envie d’le voir dans cet état là, oh non. Tu m’en vois ravie, dans ce cas. Et c’est finalement pour un drôle de marché « un baiser contre une bouffée de joint » que tu t’étais retrouvée à l’embrasser, remarquant ô combien ces lèvres t’avaient manqué. T'sais.. Elles peuvent être qu'à toi... si tu l'souhaites. Un gloussement glissa entre tes lèvres qui venaient de quitter le Mather. Qu’à moi ? Tu t’rends compte de ce que tu dis, Strudwick ? Depuis quand tu fais dans l’exclusivité ? C’est que son joint lui montait à la tête un peu plus qu’il ne faudrait. D’ailleurs, tu le glissas une nouvelle fois entre tes lèvres et tira dessus avant de former quelques ronds avec la fumée épaisse.

J'étais cash direct, jamais une fille ne me verra pleurer. Certes, Billie y avait déjà eu droit, à plusieurs reprises. La perte de la garde de Robyn, la mort d'Hendrix. Deux événements marquants ouais. Enfin j'avais pas géré lors de l'enlèvement de ma fille, puisque j'avais préféré fuir plutôt que surmonter tout ça avec elle. Ouais, elle n'avait pas pu me voir complètement destroy par la nouvelle. Quoiqu'il en soit, j'avais pas envie qu'une fille me voit comme ça et c'était tant mieux qu'Olive l'accepte. Et puis voilà qu'on parlait baiser contre des lattes tirées sur le joint. Ouais, on marchandait et puis dans un élan de jenesaistropquoi, je venais lui proposer l'exclusivité de mon corps. Ouaip, c'était peut-être étrange et je voyais bien qu'elle était très surprise par la proposition, mais c'était ce qu'il y avait de mieux... que je tentais de me convaincre tout du moins. « Depuis que je me dis que ça pourrait pas être plus mal. Toi et moi, on s'accorde bien tu trouves pas? En plus j't'apprécie alors... Autant mettre tous les oeufs dans le même panier » Yep, ça m'évitera d'aller voler les oeufs du voisin. Ou alors d'apprécier tellement un oeuf que je finis par le briser et qu'il finisse à l'hôpital.