Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityMa vie sans toi comme la mer sans les vagues ... - Page 2
Le deal à ne pas rater :
Pokémon Évolutions Prismatiques : coffrets et dates de sortie de ...
Voir le deal


Ma vie sans toi comme la mer sans les vagues ...

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
« Tu m’aurais ignorée, je t’aurais ignoré et je me serais assisse plus loin. Mais TU m’as proposé de m’asseoir à côté de toi Austin. » Interpelé par le ton accusateur sur lequel elle répliqua et ne voulant pas admettre que s'il lui avait proposé de s'asseoir à ses côtés, c'était peut-être pour autre chose que pour juste s'assurer qu'elle ne lui tomberait pas dessus à la première vague qui ferait tanguer le bateau, Austin se redressa sur son siège et durcit les traits de son visage. Instinctivement, comme habitué à avoir réponse à tout quoiqu'il arrive et comme incapable de reconnaître qu'il avait pu désirer, à un moment ou un autre, la présence de la jeune femme à côté de lui plutôt que plus loin, là où il ne pourrait pas la voir, il renvoya la balle sans réfléchir, même s'il savait pertinemment que le sarcasme qui allait bientôt lui servir d'excuse n'était qu'une habile façon de faire taire Bethany tout en se mentant à lui-même : « Pardonne-moi d'avoir un minimum de savoir vivre ! Si tu préfères rester debout, va donc, mais ne prétend pas que c'est moi qui te chasse ! » Un nouveau soupire suffisant visa à le faire passer pour l'homme poli et courtois qu'il aspirait à faire croire qu'il était en toute circonstance ; ce qui, en réalité, n'était pas systématiquement le cas ; preuve en était le comportement qu'il affichait et qui, faute de le faire passer pour un grossier personnage, mettait en revanche parfaitement en exergue sa capacité à toujours rejeter la faute sur les autres (surtout quand les autres s'étaient montrés coupables de crimes aussi infâmes que de l'avoir déstabilisé un matin de mai, après une soirée déguisée un peu trop arrosée).

Contrarié par cette façon que Bethany avait de le renvoyer coute que coute aux paradoxes de sa propre personnalité qu'il ne voulait ni voir, ni reconnaître, Austin lui tourna le dos et se mit à bouder en bonne et due forme, pensant certainement faire passer ce geste pour une attitude snobe alors que l'expression de son visage - même partiellement cachée par ses larges lunettes - ne laissait aucun doute quant au fait qu'il bougonnait tel un enfant vexé.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Ma vie sans toi comme la mer sans les vagues ... - Page 2 Beachbikiniblondebracel

De sa position lascive, allongé sur son transat, il se releva d’un coup, l’air contrarié. Presque une routine dès que j’ouvrais la bouche. Il ne m’avait pas vue comme ça la dernière fois, ou plutôt très peu puisqu’il avait refusé de discuter d’avantage en me mettant en la porte, et apparemment, il sembler regretter ma présence à ses côtés de plus en plus. «Pardonne-moi d'avoir un minimum de savoir vivre ! Si tu préfères rester debout, va donc, mais ne prétend pas que c'est moi qui te chasse ! » Il n’avait pas du tout compris ce que je sous-entendais dans ma précédente phrase. Je ne serai jamais restée plantée à ses côtés comme je l’étais quand il m’a « découverte », je me serai juste sagement éloignée de ce jeune homme dont je ne savais que penser. L’entendre soupirer à chaque fois, de façon de moins en moins discrète, commençait vraiment à m’énerver de plus en plus. Il me faisait penser à l’une de mes tantes, sœur aîné de mon père, vieille fille, qui me gardait parfois quand j’étais plus jeune et quand ma nounou était malade. Elle avait l’habitude de lever les yeux au ciel et de soupirer le plus bruyamment possible à chaque bêtise, pour que je comprenne à quel point mon comportement l’ennuyait, et que je n’étais pas la petite fille sage et adorable qu’elle s’attendait à ce que je sois. Le voilà qui lui tournait le dos, comme un enfant boudeur à qui on aurait refusé une sucrerie ou de jouer avec lui. Bon Dieu, il était bien trop âgé pour faire la tête de cette façon. Je me levais et pris place sur sa chaise longue, de trois quart, de façon à le voir et à capter un éventuel mouvement. Il ne broncha pas. « Austin … » Un vrai gamin. A nouveau une remarque de plus dans son dossier déjà bien chargé. J’hésitais quelques secondes, les mains sur mes cuisses, une petite grimace sur les lèvres que personne ne pouvait voir. Je pris une petite inspiration, consciente que mon futur geste pourrait l’énerver, provoquer un nouvel accès de colère, voire des gestes haineux, mais j’essayais de me persuader qu’il ne porterait jamais la main sur moi, mais préfèrerait s’attaquer à des objets s’il ressentait le besoin d’évacuer sa rage. Doucement, presque au ralenti, je posais ma main sur son épaule. Pour moi, c’était une sorte de façon de m’excuser, d’enterrer en quelque sorte la hache de guerre pour pouvoir recommencer notre « relation » sur de nouvelles bases, si on pouvait appeler relations les deux moments qu’on avait passé ensemble.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Le transat de Bethany craqua très légèrement, puis ce fut à celui d'Austin de trembler pour signaler le changement de position de la jeune femme. Pourtant, malgré le fait qu'il l'avait senti s'asseoir juste à ses côtés, Austin ne daigna pas changer de position. Renfermé sur lui-même, il préféra faire comme si de rien n'était, ne pas répondre, ne pas relever, la laisser seule dans le silence afin qu'elle se rende compte qu'il n'était plus disposé à lui parler. Mais lorsqu'elle posa une main sur son épaule en prenant une voix délicate pour l'appeler, il eut plus l'air d'un chat peureux que d'un lion agacé qu'on ose poser la main sur lui. Terrer dans un silence à la fois boudeur et torturé, il tâcha tout d'abord de s'obstiner à tourner le dos, mais une infime pression de la main de Bethany vers l'arrière suffit à le faire capituler et se retourner pour de bon. Sa volonté de profiter de l'instant était vraisemblablement plus forte que son orgueil, ce jour-là, mais la fragilité qu'il ressentait chaque fois qu'il se retrouvait face aux conflits qui l'habitaient et contre lesquels il désespérait de trouver des remèdes n'était pas non plus étrangère et ce radoucissement. S'ils l'avaient tout d'abord détendu, le soleil et l'alcool mêlés à la contrariété de ne pas se sentir en accord avec lui-même tendaient plus à l'accabler, désormais, tant et si bien qu'après un énième soupire qui, cette fois-ci, relevait plus de la mélancolie que de l'arrogance, il enleva ses lunettes de soleil et fixa Bethany qui le surplombait.

« Tu veux que je sois sincère avec toi ? Je n'ai pas envie de me prendre la tête aujourd'hui. Je n'ai pas envie de reparler de la fois dernière et je n'ai pas non plus envie qu'on se gâche la journée en répliques agaçantes. » Lui expliqua-t-il avant de marquer un temps de pause pour apprécier sa réaction. Puis, comme pour la détromper dans des conclusions hâtives, il s'empressa d'ajouter : « Ça fais beaucoup de " je ", je sais. Je suis égoïste, c'est comme ça. Mais puisque la fatalité semble vouloir nous réunir ici et que j'aimerais que cette journée se passe bien, je vais faire l'effort d'écouter ce que toi tu veux. Alors, Bethany, qu'est-ce-que tu veux ? » Son ton n'avait rien d'agressif, on devinait juste toutes les années de solitude qu'Austin avait du endurer pour se transformer d'enfant délaissé en adulte égoïste qui s'assume et se revendique comme tel.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Ma vie sans toi comme la mer sans les vagues ... - Page 2 Beachbikiniblondebracel


Pendant quelques secondes, j’eus l’impression qu’il se rétractait à mon contact. Mais ça ne pouvait pas être réel, je ne voyais pas ce qui aurait pu le pousser à se comporter de la sorte. Puis, il se retourna, lentement, jusqu’à me faire face. Séparés par juste quelques centimètres. Je retirais ma main de son épaule pour la reposer sur ma cuisse. Il retira ses lunettes, et pour la première fois de la journée, je pus voir ses yeux gris se poser sur moi. Un soupir de lui, il semblait moins imbu se sa personne, comme descendu de son piédestal, plus humain, plus accessible. «Tu veux que je sois sincère avec toi ? Je n'ai pas envie de me prendre la tête aujourd'hui. Je n'ai pas envie de reparler de la fois dernière et je n'ai pas non plus envie qu'on se gâche la journée en répliques agaçantes. » Il laissa passer quelques secondes, j’eus envie de dire que j’étais d’accord, que je n’avais pas non plus envie qu’on se prenne la tête pour ce que je considérais comme des bêtises. Mais il ne m’en laissa pas le temps, car à peine la bouche entrouverte, il continua. « Ça fait beaucoup de " je ", je sais. Je suis égoïste, c'est comme ça. Mais puisque la fatalité semble vouloir nous réunir ici et que j'aimerais que cette journée se passe bien, je vais faire l'effort d'écouter ce que toi tu veux. Alors, Bethany, qu'est-ce-que tu veux ? » Il venait de m’appeler par mon prénom, je crois que c’était la première fois. Et ça me fit bizarre, curieusement. L’entendre aussi avouer qu’il était égoïste était un grand pas de sa part, je lui en étais reconnaissante. Quant à ce que je voulais, et bien, je n’en savais rien. Je ne pensais pas qu’il en était capable, mais il venait de me scotcher, de me laisser sans voix, presquebouche bée, par des paroles gentilles, agréables, dénudées d’ironie ou de méchanceté. Je remis derrière mon arrière une mèche qui s’était échappé et qui flottait devant mes yeux, déglutit, et lui confia, tout simplement : « On pourrait recommencer à zéro, oublier tout ce qu’on a déjà pu faire ou se dire … faire table rase du passé, pour ne plus en parler justement. » J’avais baissé la tête en parlant, sans vraiment savoir pourquoi. Mais pour voir sa réaction, je la relevais, tout en évitant de le fixer. Voir ses yeux posés sur moi m’intimidait finalement, et me faisait me sentir à mon tour comme une petite fille, pas vraiment sûre d’elle. Je n’arrivais toujours pas à croire le retournement de situation qui venait de se passer sous mes yeux. Je ne pensais pas revoir le Austin qui m’avait intriguée. Qui m’avait donné envie de me rapprocher de lui.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Le silence s'épaissit. Austin fixait Bethany dans l'attente d'une réponse, mais plus les secondes passaient moins il parvenait à croire qu'il avait fait le bon choix en lui précisant qu'il s'apprêtait à faire un effort vis à vis d'elle. Aussi étrange que cela puisse paraître, alors qu'il était lui-même le roi des silences pesants et / ou méprisant, celui de Bethany - qu'il aurait pu deviner comme un silence bien plus surpris que dédaigneux - l'effrayait. Ce moment de flottement durant lequel elle sembla réfléchir en se recoiffant distraitement donnait à Austin l'impression qu'un gouffre de possibilités toutes plus casse-gueule les unes que les autres s'étendaient à leurs pieds. Peut-être avait-il parlé un peu trop vite dans sa hâte de passer du bon temps et de retrouver sa sérénité perdue. Peut-être aurait-il mieux fait de ne pas lui demander explicitement ce qu'elle désirait. Angoissée, une petite voix dans sa tête l'obligea à se demander ce qu'il allait bien pouvoir répondre si elle lui expliquait avoir envie de choses à des milliers de kilomètres de ce à quoi il s'était attendu (sans réellement savoir à quoi il s'attendait, par dessus le marché !). Qu'allait-il dire si elle prétendait avoir envie qu'ils se baignent dans le jacuzzi avec tous les autres attardés à moitié ivres ? Qu'allait-il bien pouvoir faire si elle lui demandait de répondre à une question dérangeante et / ou compromettante comme celles qu'elle avait le chic de poser et qui le laissaient toujours pris entre les deux feux de son orgueil et de ses envies refoulées ?

Finalement, l'étudiante reprit la parole, ce qui eut l'avantage de réduire au silence la paranoïa d'Austin. « On pourrait recommencer à zéro, oublier tout ce qu’on a déjà pu faire ou se dire … faire table rase du passé, pour ne plus en parler justement. » Si son regard s'était montré surpris lorsqu'il l'avait vu baisser la tête comme si elle avait peur que sa proposition ne le fâche, Austin affichait une expression de méditation profonde lorsque Bethany releva timidement les yeux dans sa direction. Avait-il réellement envie de d'oublier ce qui s'était passé et d'accepter l'accord que lui proposait la jeune femme de ne plus jamais en parler ? Toute la partie rationnelle de son être lui criait que " oui " et qu'il fallait sauter sur l'opportunité qui se présentait de choisir cette solution de facilité forte arrangeante, mais l'autre moitié de lui-même, la plus faible, la plus soumise aux sentiments violents (colère, tristesse, rancœur, passion ...) qui ne faisaient de lui, au final, qu'une moitié d'homme insensible, semblait chagrinée à cette idée, comme s'il trouvait ça dommage - malgré tout le mal que cela pouvait lui faire lorsqu'il était victime de ses sentiments et qu'il se retrouvait perdu dans le tourbillon de pensées contradictoires telles que celles qu'il avait formulé ce matin là. D'aucuns l'auraient traité de masochiste en le voyant hésiter de la sorte, mais Austin, lui, considérait ce moment de doute comme la preuve qu'un aspect existentiel se cachait derrière toute cette affaire. Il ne pouvait s'empêcher de se dire - tout en s'énervant lui-même d'avoir ce genre de réflexions - que la proposition de Bethany revenait, en somme, à lui demander de choisir entre la facilité de tourner la page et d'en revenir à une relation qui s'avérerait très certainement moins houleuse, et la difficulté de persévérer sur la lancée qu'ils avaient pris depuis leur rencontre, en se souvenant de tout à chaque fois mais en acceptant de ce fait que chaque souvenir soit une source de conflit entre eux. Etait-il nécessaire de renier l'instant de fragilité qui le rendait aujourd'hui si amer ? Oui criait sa raison, non suppliait son cœur qui ne voulait apparemment pas se faire enfermer dans un placard noir et sans issue.

Pourtant, Austin venait de promettre de faire un effort. Il ne pouvait donc pas dire non. Bethany ne l'aurait probablement pas compris d'ailleurs, puisque sa requête partait d'un bon sentiment et qu'il savait d'avance que son propre orgueil ne le laisserait jamais avouer à la jeune femme que s'il refusait son offre, c'était plus par peur de perdre à jamais ce qu'il avait ressenti ce matin que par non envie d'entretenir de bons rapports avec elle ... Consterné par la complexité des névroses qui le rendaient incapable d'avancer dans le sens de ses désirs, Austin serra les dents, tacha de ravaler cette espèce de sentiment déprimé et larmoyant qui lui sautait à la gorge chaque fois qu'il se rendait compte du point auquel il était enchaîné et conditionné pour être ce qu'il n'était pas, puis il inspira profondément afin de suivre le code qui voulait qu'un Bundy tienne ses promesses : « Très bien, n'en parlons plus. » Articula-t-il le plus calmement possible, malgré la déception de son cœur qui - plus paradoxal que jamais - semblait saigner de se dire que plus jamais il n'aurait l'impression de planer en embrassant Bethany. Pour se défaire de cette plaie invisible qui lui traversait la poitrine, Austin changea de position, se tourna un peu plus vers l'étudiante et se hissa sur un coude pour feindre une aisance de façade. « Bonjour, je m'appelle Austin West-Bundy. » Reprit-il alors dans l'espoir que faire de l'humour l'aiderait à mieux rebondir tandis qu'il tendait une poignée de main à celle qu'il s'efforçait de ne plus voir que comme une inconnue, en aucun cas comme la fille qui était responsable du chamboulement émotionnel de " ce matin-là " ...
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Ma vie sans toi comme la mer sans les vagues ... - Page 2 Beachbikiniblondebracel


Pourquoi semblait-il surprit de ma proposition ? Ne s’y attendait-il pas ? Pourtant, c’était la suite logique de son idée, enfin, selon moins. «Très bien, n'en parlons plus. » Je devais surement me faire des idées mais j’eus l’impression que malgré sa voix calme et posée, tout à fait adaptée à la situation, son cœur n’y était pas. Comme si finalement choisir cette solution ne le satisfaisait qu’à moitié. Pourtant c’est bien lui qui disait en avoir assez de nos répliques cinglantes, et qu’il en avait aussi assez de se prendre la tête. Mais pour bien me montrer que j’avais tord, que j’étais devenue beaucoup trop imaginative à cette heure-ci, peut-être à cause de son verre que j’avais terminé, il s’allongea à moitié sur le transat, s’appuya sur l’un de ses coudes, dans la position du parfait petit vacancier. N’importe qui serait passé à ce moment pourrait penser voir deux connaissances, deux amis qui faisaient juste un brin de causette. Ce devait être l’effet qu’il recherchait. La simplicité. «Bonjour, je m'appelle Austin West-Bundy.» Nouvelle présentation et main tendue ? Je n’avais pas exactement pensé à ça lorsque j’avais proposé une remise à zéro. J’avais comme idée d’effacer les mauvais souvenirs, et de garder les bons. D’oublier le fait qu’il pouvait être un goujat, et que j’avais manqué de tact. Mais après tout, s’il préférant faire comme si on ne s’était jamais rencontrés avant, c’était peut-être mieux … Bon nombre de films utilisaient cette technique, elle devait bien avoir pris racine dans la tête d’amis. « Bethany Goldsmith, enchantée. » j’avançais le bras, et collait ma paume de main contre la sienne, pour sceller cette poignée de main, signe de renouveau, un petit sourire sur mes lèvres.

Malgré toute sa bonne volonté, et la mienne, je ne pouvais m’empêcher de me sentir gênée. Son contact, malgré mes bonnes résolutions, n’avait fait que raviver les souvenirs de notre dernière « entrevue ».Finalement, je ne pouvais me résoudre à tout oublier, puisque qu’une partie de lui m’avait marquée, m’avait touchée. Je ne pouvais oublier ses lèvres contre les miennes, sa main dans ma nuque, ses bras autour de moi pendant qu’il se laissait tomber en arrière. Je ne pouvais mettre dans un coin de ma tête toutes ces sensations, je réussis presque à me persuader quand sans ma phrase mal placée, on ne se serait pas arrêtés tellement tôt. J’en frissonnais presque en y repensant. Je me mordis la lèvre inférieure, me demandant si je devais dévoiler le fond de ma pensée, ou juste jouer le jeu de la première rencontré, de deux personnes qui ne savaient rien l’une de l’autre. Si je voulais être moi-même, je ne voulais pas le duper, je me devais d’être honnête. Après tout, il avait bien dit « pas de prises de tête », et je voulais juste rectifier un petit point. Sans me montrer rude. « En réalité, je ne sais pas si je veux tout oublier … il s’est passé des choses que je n’ai pas envie d’effacer de ma mémoire … » Je restais pour le moment évasive, tout en scrutant son visage, à la recherche d’un signe qui m’encouragerait à continuer ou qui me ferait faire machine arrière. Mais il avait un don pour garder une expression évasive, qui ne montrait en aucune façon ce qu’il pouvait ressentir à l’intérieur. Comme toujours quand j’étais stressée, quand j’étais sur le point de dire ou faire quelque chose qui me tenait à cœur, je fis tourner autour de mon annulaire droit la petite bague en argent que ma grand-mère m’avait offert pour mes seize ans, et que je ne quittais jamais. Elle me servait en quelque sorte de défouloir, de gri-gri, de porte bonheur. Tout à la fois. Comme ce n’était apparemment pas en fixant Austin que j’allais me décider, vu qu’il avait décidé de rester impassible jusqu’à ce que je lui dévoile le fond de ma pensée, je laissais dévier mon regard vers l’océan qui nous entourait. Y cherchant le courage qui me manquait. Je n’avais jamais fait le premier pas vers aucun homme, je n’avais pas assez d’assurance pour ça, et une légère tendance à me dévaloriser quand il s’agissait de me mettre en avant. J’avais toujours attendu d’être abordée, quitte à forcer un peu le destin en envoyant des signes ou des ami(e)s tenter le terrain pour moi. J’étais froussarde et j’avais à la fois peur de l’échec. Tout un programme. C’était drôle, mais dans ma tête, je me disais que si j’arrivais à me lancer maintenant, plus grand-chose ne m’arrêterait. C’était l’occasion en or d’avoir de l’assurance, davantage confiance en moi. Je posais à nouveau mon regard sur lui, il n’avait pas bronché. Ce qui me fit sourire. « Même si j’étais surprise au début, vu que je ne m’y attendais pas, j’étais finalement contente que tu m’embrasses. Ca m’a fait me sentir … différente ... L’inattendu a parfois du bon. J'avais dit que j'aurai préféré que tu me laisses à la soirée, mais j'étais contente que tu m'ais fait entrer chez toi. Et ... Tu dois surement te dire que je ne sais pas ce que je veux, que je change d’avis comme une girouette. Je réfléchis trop en fait. Et je parle trop, et ferais mieux de me taire … » Et je rougis, gênée d'avoir autant parlé, d'en avoir autant dévoilé, de ne pas avoir assez réfléchi à ce qui allait sortir de ma bouche.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
La poignée de main, bien qu'électrisante, lui sembla encourageante. Austin, même s'il n'en restait pas moins torturé à l'idée de faire une croix sur le bon de ce qui s'était passé entre eux, voyait renaître l'espoir de peut-être enfin pouvoir tourner la page - pour de bon - et de ne plus se faire tracasser par les questions récurrentes engendrées par leur première rencontre. Malheureusement, c'était sans compter sur l'air indécis de Bethany et sur la façon qu'elle eut de se mordiller la lèvre. Un geste qui, sans qu'il sache trop pourquoi- l'intuition peut-être ? - ne lui disait rien de bon. « En réalité, je ne sais pas si je veux tout oublier … il s’est passé des choses que je n’ai pas envie d’effacer de ma mémoire … » Figé par ce retour sur image qu'il n'avait pas vu venir et, surtout, qu'il n'était pas certain de vouloir endurer, Austin relâcha la main de l'étudiante. Interdit, il se fit la réflexion que c'était le moment où jamais de changer de sujet, de trouver tout et n'importe quoi à dire pour la faire taire et contourner le problème, mais les seules répliques qui lui vinrent à l'esprit étaient toutes méchantes ou sarcastiques, deux choses qu'il avait implicitement promis de ne plus être pour leur éviter à tous les deux de passer une mauvaise journée. Aussi se fit-il rattraper par la volonté vacillante mais pourtant bel et bien réelle de Bethany de s'exprimer à propos de ses sentiments profonds. Des sentiments profonds qui le mirent mal à l'aise, lui, Austin West-Bundy qui n'avait jamais peur de rien et qui faisait office d'iceberg même dans les situations les plus chaudes, les plus dangereuses. Des sentiments profonds qui le dérangèrent, qui remirent en question les certitudes qu'il s'était créé pour oublier le moment de trouble occasionné par leur baiser (certitudes qui se résumaient à : cette fille est une connasse, cette fille est empotée, cette fille est blonde, cette fille ne mérite pas que tu t'intéresses à elle). Les aveux de Bethany, parce qu'ils étaient sincères et accompagnés d'un rougissement qui ne laissait aucun doute à ce propos, lui coupèrent le sifflé et le laissèrent bien incapable de répondre, que ce fut en mal, mais surtout en bien. Quoi dire, quoi faire ? Elle l'avait tellement blessé la première fois, il aurait été fou de vouloir renouveler l'expérience et s'ouvrir de nouveau alors que sa raison et son orgueil lui dictaient d'arrêter ses conneries et qu'il ne valait même pas la peine d'envisager l'éventualité de répondre à cette relance, puisque tout ceci ne mènerait nul part et qu'il n'avait pas de temps à perdre avec des bêtises aussi frivoles que " tiens, qu'est-ce-donc que ce muscle qui bat à tout rompre dans ma cage thoracique ? "

Perdu à force de tout intérioriser, il ne réalisa pas que le silence s'était étiré dans le temps et qu'un blanc assourdissant venait de tomber sur la conversation. Ce n'est qu'en sentant la gêne de Bethany devenir palpable qu'il réalisa à quelle point il était nécessaire qu'il réponde quelque chose. « Et moi je ne parle pas beaucoup ... » Fut tout ce qu'il parvint à articuler, comme bridé par sa peur de souffrir encore s'il en disait plus. Pourtant, son regard ne trompait pas, il était exactement le même que celui qu'il avait eu ce matin là, alors que la solitude était plus lourde que jamais à porter et qu'il ne savait plus très bien ce qu'il convenait de faire pour faire taire cette voix incessante dans sa tête qui se moquait de lui-même, qui le malmenait et qui lui répétait sans cesse qu'il était faible de douter là où un homme, un vrai, ne doutait jamais.

Comme pour se donner du courage, il tendit le bras vers son cocktail mais réalisa trop tard que ce dernier était vide. Opportuniste, il y vit l'occasion rêver de jouer les couleuvres et se redressa de façon à montrer qu'il partait. « Tu veux que je te ramène quelque chose ? Je vais faire le plein. » Lâche, ricana la part de lui qui lui interdisait de se montrer plus démonstratif vis à vis de Bethany, mais qui se payait pourtant le luxe et le paradoxe de le railler lorsqu'il faisait un pas de recule afin de ne pas dépasser ses propres limites affectives. Lâche, pétochard, couille-molle. Encore une fois, la désagréable impression d'être montré d'un doigt paternel invisible mais omniprésent lui sauta à la gorge et le fit réagir au quart de tour, libérant la colère toujours prête à surgir quand cette impression de soumission (aussi fantasmée qu'injustifiée) le poussait dans ses retranchements. Alors, bêtement, sans prévenir et comme poussé par le besoin de se prouver autre chose que la capacité à courber l'échine ou à rejeter en bloc le danger avant même qu'il ne l'atteigne, il fonça de nouveau tête baissée, pris un air déterminé, ne laissa pas à Bethany le temps de répondre et jeta son verre par dessus bord avant de revenir à la hauteur de l'étudiante, de la remettre en position verticale à la force de ses bras et de l'embrasser de nouveau. Sans explications. Sans un mot. Sans rien. Il n'était bon qu'à ça, de toute façon : à rien.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Ma vie sans toi comme la mer sans les vagues ... - Page 2 Beachbikiniblondebracel


Le rouge qui m’était monté aux joues commença à me donner chaud, malgré le fait que je ne portais qu’un maillot de bain et une blouse toute légère en coton. Mon haut me serrait, me grattait. Mais je me retins de le toucher, de le retirer et tenta de laisser mes mains sagement poser sur mes cuisses pendant que j’attendais sa réaction. Qui se faisait tarder. Qui ne venait pas. Qui restait coincé dans sa gorge ? j’avais la tête baissée mais de temps en temps, je levais les yeux, pour voir si son attitude, ou quelque chose dans son visage avait changé. Mais rien, il restait impassible. Une vraie statue. « Et moi je ne parle pas beaucoup ... »Un sourire discret éclaira mes lèvres, et je levais la tête pour de bon. Effectivement, il n’était pas loquace une fois qu’il rangeait son côté misanthrope. Mais c’était surement ça qui m’avait en quelque sorte séduite chez lui, la contradiction présente dans son être. Même si ne jamais réussir à deviner ses pensées et ses gestes comme chez n’importe qui pouvait être stressant voire angoissant. Mais alors que je pensais voir une lueur au bout du tunnel, des réponses à mes interrogations, il retomba dans le mutisme qui lui était tant familier et me laissa de nouveau dans l’attente.

Des longues minutes de silence passèrent, et nous restions assis, chacun à une extrémité du transat, comme deux chiens de faïence. Puis il se pencha vers l’avant pour attraper le verre qu’il m’avait confié plus tôt, que j’avais vidé d’un trait, et dont il aurait apparemment apprécié le contenu. Avait-il la gorge sèche ? Surement. Il se redressa un peu plus, comme prêt à se lever. « Tu veux que je te ramène quelque chose ? Je vais faire le plein. » C’était une phrase de rien du tout, juste une proposition, qui sortie du contexte actuel serait passée contre une lettre à la poste. S’il l’avait dite quelques minutes plus tôt, je lui aurais répondu oui avec un grand sourire. Mais après mes aveux, je pris sa proposition comme un coup dans le ventre. Une tentative de fuite. J’en avais trop dit, j’en avais trop dévoilé. Comment avais-je pu croire que mes paroles auraient un impact sur Austin l’insensible, qui contrôlait le moindre de ses mots et de ses gestes ? Autant abandonner la partie, le laisser revenir à sa « vie ». Sitôt qu’il aurait le dos tourné, j’allais partir, me réfugier dans ma chambre, ou parmi la foule. N’importe où , pourvu qu’il ne me retrouve pas. Je songeais même à le fuir pour le reste du court séjour sur le yacht, de peur de dangereusement rougir en le voyant, et de me sentir aussi gênée que je l’étais actuellement. Ferais-je mieux de répondre oui, pour qu’il parte plus vite, ou non, avec un petit sourire, comme si de rien n’était, comme si tout allait bien ?

Je n’eus pas le temps de réfléchir plus longtemps, encore moins de parler, car il se rapprocha de moi, et avec un air déterminé que je ne lui avais pas encore vu, passa ses bras autour de moi . Sans un mot, mais fermement, il me rapprocha de lui, de son visage, de ses lèvres. Je fermais les yeux, ne sachant comment réagir. Mais quand ses lèvres se posèrent sur les miennes, toutes mes doutes, toutes mes interrogations s’envolèrent. Mon esprit se vida, littéralement, de toute ses pensées parasites. Je me sentais incroyablement bien. Presque instinctivement, mes mains se posèrent sur sa nuque, et je me collais d’avantage à lui, maximisait les zones de contact entre nous. Seule une petite voix résistait, me commandant de ne rien dire, de ne pas réfléchir, de juste me laisser aller et de profiter de l’instant, de ne surtout pas le gâcher comme j’avais pu le faire l’autre fois. Si quelqu’un serait passé à côté de nous à cet instant, je crois que je ne l’aurai même pas remarqué ou entendu, toutes mes pensées étaient tournées vers Austin, ses lèvres sur les miennes, et ses bras dans mon dos.


(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
La caresse du soleil avait rendu la peau de Bethany incroyablement tiède, presque chaude. En refermant ses bras autour d'elle et en la sentant se coller à lui, Austin reprit soudain conscience qu'ils étaient en pleine lumière, sur le pont du yatch, bercés par le bruit des vagues et chatouillés par les embruns qui donnaient à l'air un goût salé. Tout lui parut alors beaucoup plus beau. C'était fou, cette révélation soudaine, cette sensation grisante de tout ressentir en même temps, aussi bien l'odeur de Bessie que les chants des mouettes. Instinctivement, il consolida sa prise autour de la jeune femme. Hors de question qu'elle s'en aille semblaient avoir décidé ses bras à sa place. Ou bien était-ce lui qui avait décidé ? Il n'aurait pas sur dire. Tout ce dont il était certain, c'était que la voix moqueuse et mesquine qui s'était rit de lui une poignée de secondes auparavant venait d'être réduite au silence par cet élan de témérité qui l'avait fait embrasser l'étudiante sans savoir si elle serait consentante. " Encore " pensa-t-il en souriant contre les lèvres de Bethany. C'était la deuxième fois qu'il se jetait sur elle, cela risquait de commencer à le faire passer pour une espèce d'animal peinant à se contrôler. Cette pensée l'amusa, manqua de le faire rire. Une incroyable envie de rire ... Une envie d'extérioriser son bien être, de se libérer, de le faire savoir. Lui qui cachait toujours tout, voilà qu'il sentait jaillir du fin fond de son être un désir aussi puissant qu'improbable de communiquer avec le monde et plus particulièrement avec celle qui, contre lui, semblait s'abandonner totalement. Austin se serait presque entendu ronronner sous les mains de Bethany dans sa nuque. Détendu, serein, il laissa à ses mains le soin de remonter le long de la silhouette de l'étudiante pour venir fourrager dans ses cheveux. Cette fois encore, il l'embrassa jusqu'à plus soif, jusqu'à manquer de suffoquer et quitta à regret le goût sucré de ses lèvres encore aromatisées du cocktail qu'il avait bu peu avant. Sans pour autant la laisser reculer (son corps refusait de perdre le contact du sien), il laissa s’égrainer quelques secondes nécessaire à la remise en place de ses idées. Son front appuyé contre celui de la jeune femme, indifférant aux regards malveillants qui auraient pu se poser sur leurs silhouettes aussi entremêlées qu'exposées, il finit par inspirer profondément, de façon à se donner le courage de ne pas retomber dans la névrose et de sauver l'instant présent, même si ce dernier ne devait pas durer longtemps : il fallait y croire.

« T'as pas idée du ... de ... de ce qui se passe dans ma tête quand je t'embrasse. » Avoua-t-il d'une voix beaucoup moins sèche et austère que d'habitude. « T'as pas idée et c'est pour ça que je te le dis. Joue pas avec moi Bethany, je pourrais pas le supporter ... » Loin d'être une menace, la phrase sonnait comme une supplique. Il ne voulait pas qu'elle se rappelle du miroir éclaté par la violence de sa colère, il ne voulait pas lui faire peur. Il voulait juste qu'elle sache et qu'elle prenne conscience du point auquel ce qu'il était en train de faire n'était ni une habitude, ni une chose à propos de laquelle il se sentait confiant, assuré et parfaitement maître comme dans les autres domaines de sa vie. Ce qu'il voulait, en fait, c'est qu'elle ne joue pas au foot avec son cœur, car en découvrir l'existence était un choc indéfinissable, mais l'idée de le perdre avant même d'avoir pu en profiter, elle, lui paraissait fatale.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Ma vie sans toi comme la mer sans les vagues ... - Page 2 Beachbikiniblondebracel


Ses deux mains, sagement posées dans mon dos, commencèrent à s’agiter. L’une d’entre elle entreprit l’ascension et se posa à la racine de mes cheveux, entremêlant ses doigts dans mes mèches blondes, et me provoquant quelques frissons en plus. J’avais l’impression d’être une boule de d’électricité statique dont des arcs jaillissaient à chaque contact. Et j’aimais cette situation. J’avais réussi à me vider à la tête, à ne penser qu’à lui et à ses lèvres chaudes. Quand il s’écarta de moi, je me sentis presque frustrée même si j’étais à bout de souffle. Je gardais les yeux fermés pendant qu’il appuyait son front sur le mien, sorte de pause pour mieux de se rendre compte de ce qui venait de se passer. Il avait fait le premier pas pour la seconde fois, me surprenant d’une agréable manière. Et c’était une bonne chose vu que je n’aurai pas osé le faire, incapable de lire en lui, effrayée par l’idée d’être repoussée. Je le sentis et l’entendit presque une grande inspiration, façon de se donner du courage ? «T'as pas idée du ... de ... de ce qui se passe dans ma tête quand je t'embrasse. » Sa légère hésitation, le fait qu’il ne trouve pas ses mots tout de suite, et surtout le contenu de sa révélation me donna chaud au cœur et m’émut par la même occasion. Il pouvait se montrer touchant. L’une de mes mains passa sur ses joues, et lui fit légèrement redresser la tête, juste assez pour je dépose un léger baiser sur ses lèvres encore humides. Juste un, car je sentais qu’il n’avait pas encore tout dit à la tension que je ressentais en lui. «T'as pas idée et c'est pour ça que je te le dis. Joue pas avec moi Bethany, je pourrais pas le supporter ... » Dans toutes les relations que j’avais pu avoir auparavant, et même si elle n’étaient pas nombreuses, j’avais toujours joué le rôle de l’être fragile, naïf, pas vraiment sure d’elle, préférant se laisser guider plutôt que de prendre les devants. Et c’étaient les autres qui profitaient de ma naïveté et de mon côté enfantin, jouant en quelque sorte avec mes sentiments parfois. Mais, les rôles semblaient s’inverser aujourd’hui, et c’était Austin qui me demandait de ne pas jouer avec son cœur, de faire attention à lui. Et son aveu me donnait encore plus envie de me rapprocher de lui, de le serrer dans mes bras. Car je comprenais son besoin d’exprimer ses craintes à voix haute, mais je ne savais pas comment le rassurer de la même manière. Parce que je n’avais jamais vécut cette situation auparavant, parce que j’avais pour le moment juste suivi mes envie, sans vraiment penser aux conséquences et à la suite, et surtout, parce que j’avais peur de mal choisir mes mots, de le vexer ou de le blesser. Je savais ce que venait se de passer, un grand pas en avant pour lui, mais j’angoissais réellement à parler pour lui faire comprendre que non, je n’allais pas être une sorcière et partir le sourire aux lèvres maintenant que j’avais eu ce que je semblais tant vouloir, revoir le Austin de l’autre fois. A mon tour de prendre une inspiration, en espérant avoir trouvé les bons mots pour ne pas le faire fuir encore une fois. « Je me suis mise à nue, et je suis sincère ... il faut que ... il faut que tu me fasses confiance. »
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)