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Plouf. Plouf. la vie parfois fait plouf.
Codive
Oui, tu avais touché une bourse. Mais ce n’était rien à côté de ce que ton père prenait en compte. Avoir un père à la tête d’un célèbre parc aquatique, ça aide. Et puis s’il acceptait de te payer tes études en diététique – c’qui n’avait rien à voir avec le management, soyons clairs – il était hors de question qu’il lui finance son école de soigneurs à Paris ou nul par ailleurs d’ailleurs. C’est pas du tout le même organisme qui gère ça. Ca m’ferait entrer dans des démarches administratives qui dureraient plusieurs semaines. Et ça ne couvrirait surement pas tous les frais des cinq années. Même avec un job à côté. T’avais le bracelet passé au bureau du parc, voilà tout. Tu t’y ferais, comme tout le reste. Et comme une envie soudaine, t’avais grimpé sur le garçon dans l’optique de lui masser le dos. Aouuuuuch, moi j’le vis ton rêve de vivre avec les orques. Sauf que c’est un cauchemar. se débatit-il en râlant, comme toujours. Du grand Cody. Levant les yeux au ciel, tu recules un peu pour pas lui casser la colonne vertébrale (c’est monsieur qui conduit au retour, on va éviter) de tes 56kg – ok, 57, c’est les vacances – de muscles de poisson-sirène. De nageuse quoi. Abuse pas, papy. J’fais pas les 4 tonnes de Jumper, estime toi heureux. Quatre tonnes deux, pour être précis. Un bon gros pépère. Assez geins, tu posas tes petites mains sur les omoplates du jeune homme et commença à le masser sans grande expertise non plus, le questionnant au sujet des Lowell et des ‘on dit’ qui courent. J’ai fait mon temps chez les mauves. J’ai besoin de vivre de nouvelles choses, je sais juste pas quoi pour le moment. Bein merde, c’était bien vrai. Tu te demandais tout de même vers quelle maison il se tournerait. Quincy ? Naaah. Eliot, bien sur que non. Mather ? Pourquoi pas. Après tout, c’était Cody le bide à bière et se serait assez sympa de l’avoir parmi vous. Dunster ? …. Ou bien les Winthrop. Tu verras bien. Cody semblait être un type plein de surprise et de rebondissements. J’trouve ça cool. Tu restes pas dans ton p’tit cocon confortable avec tes habitudes et la ‘stabilité’. C’est chouette ; carpe diem ! Beaucoup devraient en prendre de la graine, d’ailleurs. Tu t’appliques du mieux que tu peux sur le dos de Cody, glissant tes mains vers ses épaules et les redescendant doucement en tapotant du bout de tes doigts jusqu’à l’élastique de son short de bain. Tu veux apprendre le Français ? Tu te penches brusquement en avant et tourne la tête de façon à voir le visage de Cody. Tu parles français ? demandes-tu toute pleine de joie. Le français était vraiment une langue qui te plaisait. T’avais plusieurs fois essayé d’apprendre par toi-même mais se fut un échec total. J’ai mange baguette avec du fromage. Répète après moi ; [/i]baguette du fromage[/i]. Quoi ? Tu plisses les yeux et essaye de mettre de côté ton accent ‘ricain. Baguét du fomage. C’est bien comme ça ? Cody pouffa de rire et continua dans son français cariboutisé. J’ai … La … Tour Eiffel dans mes pantalons. Oh putain, t’avais compris ! Tour Eiffel, la grande dame de fer, ce magnifique monument qui brillait le soir dans la belle ville de Paris. Mais la suite…. Whut ? J’ai Tour Eiffel dans ma panta.. quoi ? Ca veux dire quoi, Cody ? demandes-tu en riant en voyant bien qu’il se moquait de toi. Et s’il t’avait fait dire n’importe quoi ? Après tout, c’était tout à fait son genre, non ? Ok, ok. A moi. Je n’sais pas dire grand-chose mais.. Bonjour, je appelle Olive. Embrasse moi. Hm, ça veux dire un truc genre enchanté, j’m’appelle Olive. J’suis plus bien sûr. C’était ce qu’il te restait de tes cours de français sur internet. Un peu maigre, n’est-ce pas ? © flappy bird.
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