(FB) Mia - Can't lie to me

Je faisais mon possible pour me contrôler, pour ne pas laisser paraitre mes émotions, ma colère,ma tristesse et ma peur. Je ne voulais pas le dire, d'abord pour protéger ma famille mais ensuite parce que c'était difficile d'en parler, difficile de mettre des mots sur mon vécu, difficile de dire comment j'en souffrait, les cauchemars que je faisais, la boule que j'avais dans la gorge que j'y pensais.
Elle recommença à parler et comme pour l’empêcher de me dire autre chose, de me dire d'autres vérité, je me suis mise à parler en même temps qu'elle "Puisque je te dis, que je n'ai aucun problème de ce genre, je suis très bien et très entourée. Je ne vois pas ou tu vas chercher ce genre de truc." Pourtant elle disait vrai, je n'étais pas foutu de vivre ma vie parce que j'avais son ombre au dessus de moi. Ça me pesait et ... je pensais même à en finir. Je m’arrêtai de parler en meme temps qu'elle lorsqu'elle me demanda ou je me voyais dans 10 ans, je me figeai, parce que pour moi c'était clair, dans 10 ans je serais déjà morte, comme ma sœur. Dans 10 ans mon père m'aura déjà tuer. Je murmurai de façons à peine audible "Morte ... je serais morte".

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Elle se voilais completement la face je veux la faire sortir, qu'elle reconnaisse. Je la poussais a se trahir a admettre qu'elle a un problème... Je voulais pas qu'elle se fasse battre toute sa vie ou que... elle sortait le mot avant que j'y pense. Sa sa veut dire qu'il y va fort et que sa a du arrivé déjà une fois probablement autrement elle m'aurais répondu qu'elle serait toujours chez elle.
"Regarde moi! Tu n'as pas le droit de pensé sa! JE sais très bien qu'il te frappe tu me tromperas pas! Sauve toi de chez toi REAGIE ET VITE avant qu'il te fasse du mal! BOuge toi! Je te le répète si t'es venue ici aujourd'hui c'est pas pour rien! Je te laisserais pas risqué t'as vie parce que t'as peur! C'est pas une vie! Vas voir les flic! Parle a quelqu'un! Sauve toi de chez toi!
L'honneur! La réputation! Sa veut rien dire! Sa te servira a quoi quand tu sera 6 pieds sous terre!!!!"

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Je passai ma main dans mes cheveux et poussai un long soupir. Merde, merde, merde, merde, dans quoi je me suis foutu, je n'ai aucune envie d'en parler. Je ne m'attendais pas à me retrouver ici, dans cette situation et encore moi avec une personne qui a le même vécu que moi. Je sentais les larmes me monter, je revoyais les images de mon vécu avec mon père. Je le revoyais me frapper, me pousser contre le mur, me trainer dans les escaliers mais rien de tout ça ne devait pas sortir. Et pourtant, pourtant je me retenais, je ne devais pas craquer, pas pleurer, pas ici, pas après avoir tenu autant de temps. Je devais le faire pour ma famille, pour notre nom, notre réputation.
Je pris une grande inspiration pour ravaler mes larmes. "Je ne connais même pas ton nom", ma voix tremblait légèrement alors que je parlais, résultat du fait que je doive me retenir. "Écoute je ... je vais bien, je ... je .. enfin tu te trompes". Je devais m'en aller, je ne pouvais pas rester ici, c'était trop risqué pour ma famille ... et pour moi, qui sait ce que mon père ferait si jamais il apprenait que j'ai parlé.

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Je la voyaisau bord des larmes mais elle se retenais elle osais encore nier. Je la plaquait contre le mur. Je voulais qu'elle craque
"Tu te mens a toi même! Moi c'est Mia! Aucune famille aucune attache! REGARDE MOI ET DIT MOI DANS LES YEUX QUE PERSONNE TE BAT! Fait le et c'est que tu te mens! tu peut pas me caché sa c'est impossible!!! Je le sais je le vois c'est clair et la tu te retiens de pleuré! On est que toute les deux!!!! Je sais très bien se que tu vie je l'ai vécue!!!!! Tu peux pas te laissé faire! Tu comptes arrêté t'as vie et le laissé te tuer???? Non mais réagie!!!!!! REAGIE! T'as vie t'appartient!!!! NE LE LAISSE PAS DECIDER POUR TOI! JE m'en fou que tu sois la fille du roi de Suède ou fille d'un garagiste!"

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Elle me plaqua contre le mur, je ne m'attendais pas à ce geste et je sursautai, tournant brusquement la tête vers elle. Ce mouvement à eu le mérite de provoquer chez moi de la panique et de l'angoisse, l'espace d'une seconde c'était comme si mon père ce tenait devant moi, comme si c'était lui qui m'avait plaqué à ce mur. J'en étais à un point ou mes jambes ne me tenaient plus. Je le regardais, mes yeux dans les siens. Mes lèvres tremblaient, mon cœur battait à sortir de ma poitrine et j'avais cette boule dans la gorge qui annonçait que je n'allais pas tarder à craquer. J'essayai d'articuler quelques mot, sans succès, mes lèvres bougeaient mais aucuns sons n'en sortaient.
Ma main vint se poser faiblement sur son bras, j'essayai de me dégager d'elle sans vraiment de force, sans conviction. Je levai les yeux vers elle à nouveau, ils étaient rempli de larmes. Cette fois ça y était, je craquais et explosai en sanglot. Mes pleurs étaient un peu bruyants parce que incontrôlés. J'essayais de m’arrêter mais rien a faire les larmes coulaient et je ne pouvais rien contrôler. J'avais perdu le contrôle en publique et ça ne m'était jamais arrivé. J'essayai de lui parlé, en sanglot "s'il te plait ... s'il te plait arrêtes"

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Je la voyais elle craquait enfin. Je voulais qu'elle parle qu'elle avoue. Qu'elle arrête de se mentir. Je veux qu'elle admettes. Quand je la plaquais au mur sa avait été le déclic. Je laisse mon bras mais je suis moins ferme
Et tu ose me dire qu'il n'y a rien!!! Je veux que tu le dise haut et fort se qui se passe avec ton père! Reconnait le! Je connais pas ton nom! Je ne peu pas savoir qui cest!!! Admet le!Faut que tu avances... ne sois pas celle que je retrouverais dans la page des fait divers du journal... mort accidentel d'une jeune fille! Personne ne merite sa! non personne.. la je faisait ressortir mon coter pritectice. Le coter que j'avais avec les plus jeune dans les familles qui nous frappais.

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Je me calmais doucement et après quelques secondes j'arrivais enfin à reprendre mon souffle. J'avais honte et je m'en voulais d'avoir craqué. Personne n'a envie de montrer ses faiblesses, tout comme personne ne veut révéler qu'il est une victime. Je la regardais en essuyant rapidement mon visage marqué par les larmes. Je secouai doucement la tête à ses mots. Je ne pouvais rien lui dire, c'était trop dangereux, mon père était le gouverneur de Massachusetts et il était hors de question que je le mette en danger, lui, sa réputation et son poste de gouverneur. C'était comme ça chez nous, le nom de la famille avant tout ... le nom de la famille avant moi. Ça peut paraitre bête mais dans un milieu comme le mien c'est comme ça que ça marche et il suffirait d'une parole à un journaliste pour que tout se retourne contre nous.
"Je peux pas, je ne peux rien dire, c'est trop dangereux" Je pris une grande respiration avant de continuer "T'en fait pas pour moi Mia je vais bien". Je lui souriais légèrement à mes dernières paroles, un sourire mensonger, un sourire qui cherche à camoufler une souffrance, le sourire que je fais au caméra quand je félicite mon père. "Moi c'est Loganne" J'évitais de lui révéler mon nom même si une personne un peu au courant savait que le gouverneur Evans avait une fille qui s’appelle Loganne mais bon, vous le nombre de Loganne j’espérais qu'elle ne fasse pas la relation.

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Elle ne lachait rien du tout. J'en devenais dingue. Je voulais pas qu'elle risque sa vie !
ARRÊTE tu te mens a toi même! !! pourquoi sa serait dangereux! Si je fais sa c'est pour toi perso sa m'apporte rien!!!!!!! Tu es inconnu piur moi. Se quevje vois c'est une jeune fille dans la merde qui risque sa vie! PERSONNE NE DEVRAIT VIVRE SA PERSONNE!!! Je veux que tu admettes qu'il te frappe dit le!!! Je sais pas qui sais ni comment il s' appel!!!!! Alors tu ne risque rien du tout ... je ne peux rien faire. Se que je veux c'est montrer que tu a un problème et pas un petit, je ne crois pas a se sourir je l'ai fait bien avant toi! Je le connais que trop bien! Arrête de te mentir!!!!

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Elle continuait à me pousser à l’aveu et plus elle le faisait plus j'avais envie de me confier, de lâcher ce poids énorme qui m'écrasait un peu plus chaque jour, un poids dont je savais qu'il aurait ma peau. J'allais en crever un jour ou l'autre, je ne me faisais pas d'illusions. Je fis quelques pas sur le coté pour m'éloigner un peu d'elle et aller m'asseoir sur un banc tout proche. Je posai mon visage dans mes mains, reprenant mes esprits, réfléchissant à ce que je dois faire, à si je devais le faire, si je devais parler pour la première fois.
Je ne connaissais pas cette fille mais au moins elle ne connaissait pas mon père, puis je n'étais pas obligé de lui dire que j'étais la fille du gouverneur. Je lâchai alors dans un soupire "C'est un massacre à chaque fois, il ne s’arrête que quand il est épuisé".

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enfin, enfin j'avais briser son armure. Elle ne disait que quelque mot mais il etait claire. J'enlevais mon bras et restais devant elle
Il y a que toi qu'il le subie? T'en a forcement les trace sur le corps non? c'était pas vraiment une question je savais la réponse. Je reflechissais a quelque chose que je pouvais lui apprendre; quelques choses pour qu'elle puisse se sortir de la dedans.
Sois tu te sauve, sois t"attends quil te tue! T"as pas des amis chez qui tu peux te cacher?

(Invité)

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