(FB) Mia - Can't lie to me

Bordel, qu'est ce que je faisais là, je ne sais pas ce qui m'était passé par l'esprit pour me retrouver dans une telle situation. Je devais m'énumérer sans cesse les raisons pour lesquelles j'étais venu ici. La première étant de faire en sorte de ne plus me faire taper dessus, je devais apprendre à me défendre, ne plus reculer devant mon père ne plus me laisser faire. Aller Loganne, prend ton courage à deux mains et vas y.
Alors que j'étais dans les vestiaire, j'enfilai ma paire de basket, attachai mes cheveux et me dirigeai vers la salle d'entrainement. Plusieurs rings me faisaient face et plus je m'en approchais, moins j'avais envie de monter dessus. Qu'est ce que je foutais là putain ...
L'angoisse commençait à monter, mon coeur s'emballait et ma main commençait à trembler légèrement. Comment j'allais pouvoir me laisser taper dessus et pire, comment j'ai pu croire que j'aurais la force de riposter. Il fallait que je me barre d'ici et vite. Mon regard fuyait vers la sortie quand la voix d'un type m'interpella. "Hey ! T'es nouvelle ici, tu viens ? Qu'on t'enseigne quelques bases ?".
Je me retrouvai paralysée, que faire ? Y aller et m'en aller en courant ? Je ne sais pas par quel miracle j'arrivai à mettre un pied devant l'autre avant de monter sur le ring. Ok ... ok .. ferme les yeux et ça passera vite comme d'habitude, la douleur n'est que temporaire Loganne, reste tranquille et ça passera vite. Je me répétais ses paroles, comme lorsque mon père se tenait devant moi, j'avais peur mais je faisais mon possible pour que ce ne soit pas visible
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Aujourd'hui j'avais pas cours. J'avais pensé prendre du temps pour moi. J'avais envie de me défoulé. J'allais donc faire du cardio et l'après midi sur le ring a me défoulé. J'avais envie de me défoulé physiquement de me vidé. Se soir au moins je dormirais bien. Je n'en peu plus de ses nuit ou je ne dort pas ou encore je fait des cauchemars. J'ai que Rome dans la tête. J'ai beaucoup e mal a géré tous sa. Du sport encore du sport. Passé mes nerf sur quelque chose me fera le plus grand bien.
J'ai commencé la matinée sur de la muscu a la salle. Je suis aller me mangé une salade. Bah oui je fais une journée sport, pas de malbouffe au milieu faut pas abusé non plus.
Je venais de me remettre sur le ring j'avais fait un combat contre un collègue ou je m'étais bien défoulé. Quand une jeune fille débarquais.
Le patron de la salle l'interpelais pour lui dire qu'on allais lui apprendre des bases. Je me retournais pour la regardé.
Ah cette instant précis je la regardais dans les yeux, ce que j'ai vu c'était pas la peur du débutant qui a peur de se faire étalé. Non pas celle la.
Plutôt cette peur que j'ai eu au fond des yeux pendant des années... Cette fille n'a pas du tout l'aire de quelqu'un qui a une vie saine. Quelqu'un la frappe j'en suis cassiment sur cette lueur qu'elle a dans les yeux c'est celle que j'ai eu et ceux qui était avec moi dans les familles qui me battait on eu.
Si elle était la c'est qu'il y avait une raison. Je regardais le patron
"Laisse je m'en occupe, tu lui fait peur avec tout tes muscles!!" Lui disais je en souriant.
J'avais pas l'intention d'être compatisente ou quoi que se soit. Je m'approchais d'elle.
"Allez viens avec moi que je te montre quelque truc" Je me mettais face a elle les gants de box équipé face a elle.
" Tu les gardes devant toi comme sa! Et quand j'approche mon coup sur le coté tu bouge en même temps" Je faisait le geste au ralentie pour qu'elle est le temps de me contré.
Je voulais voir sa réaction.

Spoiler:

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Mon cœur battait à sortir de ma poitrine, j'avais peur, sacrément peur et le pire c'est que je savais que cette peur était irrationnelle. Je savais que la personne devant moi n'était pas mon père, je savais que j'aurais l'occasion la chance de me défendre, je savais tout ça et pourtant, je continuais à avoir peur, je continuais à craindre d'avoir mal.
Une jeune fille interpella le type qui venait de me parler, très honnêtement je n'ai pas vraiment capté ce qu'elle lui disait, j'étais beaucoup trop prise dans ma torpeur, les mots que j'entendais se transformaient en brouhaha incompréhensible et mes jambes étaient en train de se transformer en coton. La jeune fille s'adressa à moi et me sorti de ma torpeur. Je dégluti avant de lui répondre "heu ok ... ok je vais essayer". Mais putain qu'est ce que je viens de lui dire, je vais essayer ? je vais essayer quoi sérieusement ? Je ne sais même pas ce que je fais, ce que je dois faire.
Je devais me reprendre, aller Loganne, t'es là pour une raison, fous pas la merde. J’acquiesçai à ses propos et mis mes poings devant mon visage. Voilà qui m'avançait grandement. Franchement Loganne, t'as l'air ridicule ma pauvre. Ok ... on se concentre. Ca n'a pas l'air bien compliqué, elle frappe, tu te protèges tu répliques. Je me répétais ses consignes en boucle en espérant que ça fasse effet jusqu'à ce qu'elle fasse un mouvement lent vers moi.
Il faut croire que les mauvais réflexes reviennent vite, puisque le seul mouvement que je trouvai à faire, ce sont quelques vers l'arrière, me serrant donc contre les cordes et trébuchant presque. C'est bien ce que je pensais c'était une mauvaise idée de venir ici.

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Plus je m'appprochais de la jeune fille plus je lisais la peur dans ses yeux. J'avais pas l'intention d'arrêté si elle est la c'est qu'une partie d'elle veut se défendre. Elle veut apprendre a se battre et je suis la pour ça. Je sais que c'est compliqué. C'est dure de se dressé contre son attaquant. J'en est fait la douloureuse experience, la box ne m'a pas servie a me defendre a proprement parlé, elle ma surtout appris à encaissé les coups. Je ne peu pas être quelqu'un qui se défend quand tu fait 1m70 pour 50kg, tu peux pas faire face a une personne de 1m80 et de 90kg. C'est pas possible j'ai essayé. C'est se qui me vaut toute mes cicatrices dans le dos. Bien sur se qui me vaut aussi les multiple fracture que j'ai eu. Je me concentrais sur la jeune fille. Elle me disait qu'elle allait essayé, j'ai plutôt l'impression qu'elle allait essayé de faire un malaise la, mais j'avais aucune envie de la prendre en pitié, sa ne sert a rien faut qu'elle réagisse. Ok quand je faisait le mouvement au ralentie pour la touché je voyais qu'elle reculais d'un grand coup dans les corde. C'est pas gagné.
"Bon tu compte répliqué? Faire quelque chose? Si t'es venue ici c'est pour apprendre a te battre je me trompe? ALORS FRAPPE MOI!" Je voulais qu'elle me frappe, de toute façon j'allais me protégé. J'ai quand même 5 ans e box je peut prévoir ou une novice vas tapé.

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Je suis de nature patiente, très patiente même, sauf que ça touche à mon ressentit, sauf quand ça touche à mon passé ... qu'est ce que je raconte, mon présent. Puisque si je me trouve dans la même pièce que mon père en ce moment et qu'il est en rogne, je ne donne pas cher de ma peau. Je devais arrêter de reculer, arrêter de fuir et faire face, mais voilà, c'était beaucoup plus facile à dire qu'à faire. Moi ? j'étais toujours paralysée par la peur, la peur que ça me tombe dessus, la peur de me faire massacrer encore et surtout j’étais pétrifié à l'idée de me retrouver seule avec tout ça, comme toujours.
Elle me regardait et me demandait de frapper, je ne suis pas certaine qu'elle ai vu mon état présentement, moi ? Te frapper ? Vraiment ? Si je pouvais me transformer en souris et me barrer vraiment je l'aurais fait. Seulement l'heure n'était pas à la fuite et ses réclamations commençaient à me gonfler. Je sais que ce n'est jamais la bonne chose à faire de s'énerver, j'en ai fait l'expérience avec mon père, plus tu ripostes et plus il frappe mais là, là je n'en pouvais plus il fallait que je relâche tout ça.
"La ferme ..." Je lui murmurai, alors que ma tête était baissée, les yeux sur le sol "... Ferme la".

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je me voyais en elle quelque année avant. Une fille briser. Je sais que quelqu'un la maltraite je sais ... mais je veux qu'elle reagisse. Je veux la pousser dans ses retranchements. Je lui dit de me frapper. Je veux qu'elle se défende. Qu'elle passe au dessus de tout sa. Elle n'as plus 5 ans elle ne peut pas gacher sa vie. Je veux pas qu'elle est se poids. Faut absolument qu'elle fasse de cette faiblesse une force. C'est comme za que je suis passer a autre chose que j'ai avancer. Je l'entends murmuré jene sais pas se quelle dit mais je pense pas que se soit des mots doux.
"C'est pas des mots que je veux c'est des coups!!!! T'es sur un ring de box! ALORS FRAPPE! Pense que je suis celui qui te fait souffrir" Sa ditpas que j'ai compris exactement; tous le monde ici aurai compris qu'elle est pas la pour se musclés.

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Elle ne s’arrêtait et continuait de me provoquer, j'ai apprit à prendre sur moi, apprit à ne pas m'énerver mais là, s'en était trop. Je gardai la tête baissée, essayant de me calmer, je respirais profondément lentement, ça fonctionnait plutôt en fait. J'étais sur le point de lui dire que ce n'était pas pour moi, que je m'en allais jusqu'à ce qu'elle fasse allusion à la personne qui a fait en sorte que je sois ici, à celui qui hante mes nuits, qui est omniprésent dans mes cauchemars, à mon bourreau, à mon père. Je levai les yeux vers elle en fronçant les sourcils "T'as dit quoi là ?" Je m'approchai d'elle, franchement pas disposée à la laisser me dire ce genre de truc, puisque quoi qu'il arrivait, je devait cacher mon vécu, protéger ma famille. Je dirigeai mon poing vers son visage, asse rapidement, assez brusquement. Mouvement assez brusque et irréfléchi de ma part, résultat de la colère, d'une impulsion. Alors que je m’apprêtai à lui donner un autre coup, j'articulai, les dents serrées "Je ne vois pas de quoi tu parles, arrêtes de raconter des conneries."Je tentai de lui donner un autre coup "et je t'ai demandé de la fermer" . Je ne devais rien lâcher, rien ne devait venir menacer la réputation de ma famille.

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Je la provoquais, je voulais qu'elle se lâche qu'elle se défoule. Je voyais bien que la je l'avais poussez dans ses retranchement.
"Je dit que je vois bien que tu est terrorisé, tu n'es pas la seulement pour le sport! Je veux que tu me montre que tu peu te defendre!" Je ne disais même pas qu'elle avait été battue et qu'elle l'était encore, j'en était pas la. Elle commençais a s'enervé. Elle commençais a lancé son coup sous le coup de la colère. Je l'intercepetais au bon moment
"Tu vois tu peu le faire encore!" Elle commençais a me dire que je racontais n'importe quoi. LOL quoi c'est pas a moi qu'elle allait faire croire que tout allait bien
" Tu tromperas personne ici! Et encore moins moi! Quelqu'un te martirise, je veux pas savoir qui sais ni le pourquoi du comment! Si t'es ici c'est qu'une partie de toi veux se défendre!" C'était de plus en plus évident que c'était un membre de sa famille vu comment elle se braquais. Un autre coup valsais. Elle avait frapé c'était un début.
"Ok maintenant suis moi" Je lui laissait pas trop le choix. Je la trainais dans le vestiaire des filles. Personne n'était la. J'enlevais mes gant. J'avais une brassière qui me prenais tout le haut de mon dos. J'enlevais mon haut. Mes cicatrices ce dévoilais devant les yeux de la jeune fille. Celle des brulure de cigarette, celle des coups de ceinture et plein d'autre trace. Je remettais mon haut et je lui faisait face
"J'ai vécue sa, dans tes yeux je voix la même chose dans les tiens. Vu comment tu te braque c'est quelqu'un de t'as famille! Je ne demande pas de nom. Je veux pas que tu le dénonce, mais c'est a toi de prendre le dessus. Sois de prendre ton indépendance et être loin de ton père sois tu apprend a te batre pour te defendre! Si tu reste comme sa sa va te bouffé!" Vu comment elle c'était braqué il y avait de grande chance que sa soit une figure d'autorité ....

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Elle parlait, parlait et parlait encore. Plus elle le faisait et plus ça me mettait hors de moi. Elle disait que j'avais peur, ouais bordel j'avais peur mais j'étais en colère. En colère contre moi d'abord, qui suis restée toutes ses années à la fermer pour le bien de ma famille, à me laisser faire alors qu'eux n'en ont strictement rien à foutre de moi. Je pensais à tout le monde, toujours tout le monde et je m'oubliais. Tout un tas d'émotions m'assaillait, j'étais en colère, puis triste, puis terrorisé, confiante et en colère à nouveau. Ce fouillis me rendait instable, je sentais que je perdais le contrôle, que je perdais pied.
Elle arrêta mon dernier coup avant de me demander de la suivre, enfin la suivre ... c'est un bien grand mot puisqu'elle se contenta de me trainer dans les vestiaire, de gré ou de force. Je la suivi, sans vraiment savoir à quoi m'attendre mais pourtant je sentais l'angoisse monter. Pourquoi ? Parce que je savais qu'elle se doutait de quelque chose, elle l'avait déjà exprimer à plusieurs reprises et moi je ne voulais rien dévoiler.
Arrivée dans les vestiaires elle enleva son haut et lorsque j’aperçus ses cicatrices, j’eus le souffle coupé. Elle n'avait pas besoin de me dire ce qui lui était arrivé, je le savais, je le sentais et ça provoquait chez moi une panique indicible. Aucuns mots ne pouvaient sortir de ma bouche, qu'est ce que je pouvais dire ... la souffrance n'a pas de langage, elle se contente de vous frapper et de vous mettre à terre.
Elle me parlait, me racontait son vécu et moi, j'étais comme absente, déconnectée parce que c'était beaucoup trop douloureux, ça me rappelait beaucoup trop de chose et c'est comme si je revivais par flash mon calvaire. Cependant, une chose attira mon attention, elle avait mentionné mon père et je devais absolument la détourné de cette idée. "Écoute, je suis vraiment désolée de tout ce qui t'es arrivé. Je pense que personne ne devrait être confronté à ça mais ... ce n'est pas mon cas. Je vis dans une famille unie et je peux dire que j'ai de la chance". Mon ton était posé, calme et plein de compassion, comme lorsque je devais mentir en publique et au journaliste, j'avais appris à faire ça, c'était devenue une seconde nature chez moi. Cacher l'horreur et cacher ma vérité.

(Invité)

La jeune fille semblais êrdu se que je disait mais e lisait en elle comme un livre ouvert. J'aurais tellement voulu que quelqu'un me dise tout se que je venais de lui dire. ME donne la force de prendre mon courage a deux mains il a ya bien longtemps. Quand je parlais de son père et j'en était presque sur, elle niait en bloque et disait que sa venait pas de sa famille. Maintenant c'était pas qu'une intution j'étais sur que c'étais son père mais elle voulais le protégé. Je connais se sentiment j'ai eu le même les premières fois ... Ma réaction ne se fit pas attendre
"Des désolés, ne font pas avancé les choses!!! Arrête de mentir! Je m'en fou de qui est ton père! De ton nom! La réputation de t'as famille je m'en balance! Tout se que je vois c'est une fille d'environ 22 23 ans, qui fou sa vie en l'aire et qui refuse de s'infirmé parce que chez elle est frappé par son père, il t'as brisé! Je connais que trop bien sa! Je ne vais pas dénoncé ton père ou quoi que se sois, je m'en fou. Si je te dit tout sa c'est pour que tu réagisse. Tu te ments à toi même un père n'as pas le droit de porté la main sur sa fille! Sois tu pars de chez toi! Vas vivre dans t'as confrérie sa mettras de la distance entre lui et toi!! Essaye de trouvé tes solutions! Si t'es venue ici aujourd'hui c'est qu'une partie de toi veux se défendre fasse a lui! Tu te vois ou dans 10 ans! Toujours entrain de te faire frappé par ton père chez lui????"

(Invité)

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