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ELIWAN ϟ Cause we are lost stars

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Cause we are lost stars
Tu es devant cette porte, le coeur battant. Pendant un instant, tu te demandes ce que tu fais là, si ta folie ne te mènera pas à ta perte un jour. T'as envie de fuir à toute allure, mais ton coeur, comme un poids, t'empêche de courir désormais et même te pousse à sonner à cette porte. Cela doit faire au moins dix minutes que tu te tortures l'esprit avec milles et une questions, que tu t'imagines une centaine de scénarios dans ta tête, ne trouvant toujours pas la force et le courage de sauter le pas. Pourtant c'était cela qui t'avais mené juste qu'à ici. Enfin... Sans oublier l'amour. Quand on aime on compte pas les kilomètres qui peuvent séparer deux êtres.  Tu avais traversé tout l'Atlantique, passée des heures interminables dans un avion, tu aurais pu très bien aller voir ta famille à Paris mais ton coeur t'avais poussé juste qu'à Londres. Es-tu folle ? Peut-être bien. T'es folle de cet éternel insensible de Wayans. Ton doigt effleure la sonette, hésitant. T'étais partie du summer camp sur un coup de tête, limite sans prévenir personne, et te revoilà de nouveau, après un énième coup de tête devant la demeure d'Antwan à Londres. Tu ne lui avais pas donné les raisons de ton départ, t'avais juste trouver comme excuse, cette histoire avec Maxym pour t'enfuir. Car même si, vous n'étiez pas spécialement en période de grande crise, tu n'avais pas apprécié comment Antwan t'avait parlé, tu n'avais pas apprécié non plus son comportement de ces derniers temps. Ce n'était pas non plus, un problème existentiel, ce n'était pas lui le problème, ni vous... C'était toi. T'avais eu besoin de prendre le large, te remettre en question sur toi et ce que tu voulais vraiment. Tu avais eu besoin de t'éclaircir les idées et malgré le fait que ton petit ami avait le don de t'insuporter par quelques une de ses manières, cela avait sonné comme une évidence dans ta tête. C'était lui que tu voulais. Plus que jamais. T'avais mis ta rancoeur, ta colère, tes reproches, ton orgueil de côté et tu étais venue jusqu'à lui.  Bonne ou mauvaise idée. Tu n'en sais strictement rien. Ta main finit par appuyer sur la sonnette, le bruit retentit. Tu auras bientôt ta réponse. Plus de retour en arrière possible.
(c) toxic heart.
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C’est un jour normal à Londres. La pluie, les nuages, on s’y habitue à force. Puis j'y ai vécu ici une bonne partie de ma vie, il est plus étonnant de voir un rayon de soleil qu’entendre d’énormes chutes d’eau s’abattrent sur la fenetre de ma chambre. Je dors encore jusqu’à ce que la sonnerie me tire des bras de Morphée. Je rale, évidemment, mais m’extirpe du lit rapidement. La personne derrière la porte pourrait bien être un associé de mon oncle et ce dernier assassinerait son neveu s’il ne le fait pas entrer. Pour autant, je ne fais aucun effort vestimentaire. Le t-shirt de la veille qui traine encore sur les draps et un pantalon choisi au hasard dans l'armoire. Je passe par la cuisine pour allumer la cafetière puis me plante devant la porte avant de l’ouvrir. Elizabeth. Je m’étais imaginé la scène des centaines de fois. Ce que je dirais, ce que je ferais. Je fus le premier surpris par ma réaction. Un sourire. Un pli discret se creusa au coin de sa bouche. Dans les scénarios de leur retrouvailles l'idée de l'engueuler était majeure. Mais elle est ici. Devant moi. Elle a fait le déplacement. Sans dire un mot, je la saisis par les épaules et l’attira contre moi. « Qu’est-ce que tu fais ici ? »
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Cause we are lost stars

Les minutes, les secondes, te paraissent interminables, tu aurais presque le temps de fuir. Tu ne sais pas ce que fait Antwan, s’il dort toujours, s’il n’est pas là, s’il t’a vu, mais ne veut pas t’ouvrir. Plus les secondes passent, plus tu as le temps de t’imaginer une dizaine de scénarios possibles dans ta tête. T’en as rêvé vos retrouvailles de nombreuses fois. Chacun de tes rêves avaient été différents. Parfois il se passait comme tu le souhaitais et d’autres fois… ça se transformait en cauchemar. Mais là, tu n’es plus dans un rêve, tu es belle et bien ancré dans la réalité et c’est affreux comment tu te sens stressée. Ca te tiraille de l’intérieur. Pourtant c’est pas comme si tu allais passer un entretient ou un casting hyper important.. c’était juste ton petit ami. Pourtant, ça te mettait dans des états inexplicables. C’est une bataille de sentiments dans ton cœur. Sauf que tu n’as le temps de réfléchir une seconde de plus lorsque la porte s’ouvre et que tu découvres son visage après de longs jours. Ton cœur loupe un battement lorsqu’il t’attire contre lui et t’enroule de ses bras. Tu ne parles pas, ne prononce pas un seul mot. Tu parles juste avec les gestes et tes mains se glissent à leur tour autour de son dos. Tu es blottie contre lui alors qu’il te demande ce que tu fais ici. Sincèrement ? tu ne sais pas. Tu ne sais toujours pas. C’est juste ton cœur qui t’a demandé d’aller jusqu’à lui. C’est tout, il n’y a pas plus simple que ça. Tu relèves ta tête vers lui et tes pupilles se noient dans les masculines. « Te surprendre. » tu réponds un petit sourire aux lèvres, le temps de trouver une vraie réponse, qui reste toujours un réel mystère.
(c) toxic heart.
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Je la gardais dans mes bras, la serrant plus fort craignant de l'étouffer. Pour me surprendre c’est réussi. Jamais j’n’aurais pensé qu’elle ferait autant de kilomètres pour me rejoindre. Il y a une minute je ne savais même pas où elle était dans le monde. Chacun de notre côté, on a prit le soin de donner le moins de nouvelle possible. « Comment t’as fait pour me retrouver ? J’l’ai dit à personne. » Sauf Faith et Mary, mais je vois pas Elizabeth toquer à leur porte pour récolter des infos. Jusqu’à preuve du contraire, Lizie n’était même pas au camping ces derniers jours. L’étreinte se desserre, laissant les deux visages face à face. Elle m’a manqué. « Rentre j’t’en prie. » Cette visite n’était pas prévue, mais la maison est propre. « Passe-moi tes affaires. » Une fois tout rangé, je passe dans la cuisine. La pièce est équipée d’un mobilier moderne à l’image de l’ensemble de la maison Wayans. La cafetière à bout de bras, j’en propose à Lizie du regard et m’en sers une tasse. « Tu viens d’arriver ? Tu vas bien ? » m'enquiers-je en m'adossant à une armoire.
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Un rire s'échappe de tes lèvres et ton visage se détache de son torse. Tu le regardes dans les yeux, grand sourire aux lèvres. Ton stress d'auparavant semble envolé en un claquement de doigt. Es-tu bien sur ? En mettant une photo "je suis à Londres" sur les réseaux sociaux, c'est facile d'en déduire où tu te trouves. Tu le taquines avant de lui passer devant et découvrir la demeure des Wayans. Faut se montrer plus discret la prochaine fois si tu veux pas que j'te retrouve. tu rajoutes avec un clin d'oeil. Le jeune homme te débarrasse de tes affaires ce qui te laisse le temps de découvrir les lieux. C'est spacieux et moderne, digne d'une maison d'eliot. C'est presque mieux que la maison de vacances des Halberstam où tu avais pris séjour cette dernière semaine. De retour dans la cuisine Antwan te propose une tasse de café, tu en récupères une qu'il te tend, le remerciant d'un sourire. Oui je viens d'arriver, j'avais pas envie de rester sous la pluie tu vois, que j'me suis dépêche de trouver un refuge. c'est-à-dire chez toi. Quelle idée de passer du soleil à la pluie, c'est bien parce que l'eliot te manquait que tu avais fait le déplacement. Mieux depuis que je suis arrivée ici. tu avoues en un petit sourire. Tu t'approches de lui et oses lui demander Et toi ? remis de la dispute de l'autre fois.
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Le coup d’instagram étire mon sourire. Elle l’a vu et c’était exactement ce que je voulais. L’intérêt de mettre des photos de sa vie sur internet est de prévenir deux jeunes femmes d'un déplacement. « Je voulais que tu me retrouves. » Elizabeth découvre la demeure dans laquelle j’ai passé une dizaine d’années. Après la mort de mes parents c’est ici que je me suis installé et je l’ai quitté qu’en partant pour les études. « La pluie fait partie du quotidien londonien. » fis-je en riant. Le café glisse le long de la trachée me réveillant petit à petit. Elizabeth a droit à ma sale gueule du matin. « Mieux depuis que t’es arrivée. » Nouveau sourire, nouveau rire puis quelques secondes de silence. « Je pensais pas te revoir avant plusieurs jours. » Cet aveu sort en un murmure. Elle semblait tellement énervée la dernière fois où je l'ai croisé. Beaucoup de fois j’ai été tenté de la revoir mais elle n’était plus au camping mais je-ne-sais-où avec je-ne-sais-qui. « T’étais où ces derniers jours ? » Les questions défilent et malgré moi c’est presque un interrogatoire pour ma petite amie.
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Façon sous entendue de me dire : Lizie tu me manques trop, j'veux que tu reviennes, j'ai saisi le message. réplique taquine juste pour l'embêter encore une fois. Ça t'avais manqué ses petites habitudes, autre raison de ton déplacement. Ça s'trouve il en a déjà marre de toi qu'il veut te foutre à la porte. Ouais, je sais pas facile de supporter une lowell délurée, de même pour un eliot insensible (a). Insensible mais certes avec des charmes qui te font craqués, soyons honnêtes. J'ai une préférence pour le soleil tout de même, il a intérêt a ne pas pleuvoir tout le temps où je reste là. sinon tu repars hein. Place aux aveux, aux petites confessions qu'on a trop laissé dans le silence, écrasés par le poids des disputes. T'as fini de me piquer mes répliques ! que tu lui lances lui donnant un léger coup. Tape affective. Toujours. Moi non plus.. Mais j'ai changé d'avis. tu réponds un sourire timide aux lèvres. Tu bois une gorgée du café pour masquer le tout. Ni vu, ni connu. Ou pas. Antwan te demande où tu étais. Au soleil. J'ai squatté la maison de vacances de Leo. dommage que vous vous soyez pris le chou, tu l'aurais bien emmené avec toi sinon. La place dans ton lit était froide sans lui le soir. C'était triste. Tu avais ressenti ce manque. J'ai revu Caly.. tu finis par avouer en un murmure.
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Haha c'est beau de lire des messages cachés sous une simple photo instagram. « T’as quand même mis du temps à te bouger. » Ca fait deux semaines que je squatte la maison de mon oncle et aucune nouvelle de la déchiffreuse de messages. J'avais de sérieux doutes concernant ses capacités. « Ca craint s'il pleut tout le temps, j'pourrais pas te faire visiter ma ville. » Se serait triste de passer à côté d'une visite privée. Elle tape l'épaule masculine étirant son sourire. Pour une fois que c'était affectif. Si tu veux, j'lui redonne tous les mots niais et je n'en sors plus aucun. « T'as pas le monopole des mots. » Je ne pensais pas la revoir aujourd'hui, mais elle est finalement venue à mon plus grand bonheur. Le reveil parfait. « Léo le mec de Caly ? Je croyais qu'tu pouvais pas le voir en peinture ce type ? » C'est bien celui qui était assis à notre table au bal. C'était d'ailleurs assez drôle de voir en train de calmer les deux sœurs même si j'ai loupé une bonne partie de l'action. Le sujet Caly m'interresse d'avantage. « Elle te fait toujours la gueule ? » En même temps je viens m’asseoir sur une chaise attendant le récit de leur retrouvaille.
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Je te rappelle que c'est pas la porte à côté Californie-Angleterre. J'ai tout fait en auto-stop et à la nage et voilà l'excuse de tes deux semaines de retard. Mieux vaut tard que jamais. Voilà une autre excuse parfaite. Effectivement ca serait fort dommage. Mais après... On peut s'occuper autrement en cas de grosses averses. dis-tu le sourire angélique. Promis cette fois-ci, pas de roulé-boulé dans la douche, on va opter pour des choses plus à plat et moins glissante, c'est mieux pour tout le monde. Si je l'ai. tu dis en faisant ton mini boudage qui dure dix secondes, pas plus. Place à l'interrogation de Monsieur Wayans qui voulait savoir où avait fugué sa rebelle de copine. Je sais pas si t'as oublié ou c'est un souvenir trèèès lointain, mais je pouvais pas te voir non plus en peinture il y a un an. Ces paroles te rendent presque nostalgiques, cela te paraît encore fou comment l'amour pouvait métamorphoser deux êtres totalement opposés. Maintenant tu parcourais des kilomètres pour être auprès de ton petit ami. Ca t'étire un sourire un instant avant qu'il ne s'assombrie au sujet Caly. Tu viens de te poser sur la chaise à côté d'Antwan. Tu bois une gorgée de ta tasse avant de la déposer sur ta table Ouais... Ça ne s'est pas franchement bien passé nos retrouvailles. Je te laisse imaginer deux T-L en furie Antwan.
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« C’est cool tu t’es enfin musclée. » Je tape dans ma tasse pour simuler un applaudissement. « Ouais t’inquiete pas y aura toujours plein de trucs à faire ici. Par contre, j’y pense, tu vas rencontrer mon oncle et mon frère si tu restes. » Encore une chose qui n’était pas prévu au programme. Si pour certain la rencontre avec la famille est source de stress, chez les Wayans c’es tout autre chose. Ici, on s’en fout. Surtout le chef de famille qui jusqu’ici n’a rencontré aucune copine des frères. Elizabeth me rafraîchit la mémoire. Il fut un temps où on se haïssait pour si peu. Pour rien même. « Et maintenant tu m’aimes à la folie. Je dois en déduire que tu vas tomber raide dingue amoureuse de Léo dans un an ? » C’est sorti sans réflexion mais j'aurais dû y penser avant de prononcer ces quelques mots. Mais parlons des retrouvailles Calyzie. Une boite de pop-corn a côté aurait été parfait. « Raconte. » C'est de la curiosité et de l'impatience qu'on entend dans ma voix.
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