Alex au carré ✱ mathers jusqu'au bout des ongles.

La bouffe et le cul. C'est vrai qu'il avait raison au final. C'était assez simple un gars mais mine de rien, c'était à peu près ma philosophie aussi si on oubliait Zakhar et le fait que j'étais vraiment amoureuse de lui. Bah je suis pas plus compliquée que vous ! ajoutais-je en haussant les épaules d'un air naturel. Je lui demandais des conseils sur ce que je devais faire, sur ce qu'il ferait à ma place mais, il était en plein dedans et je savais exactement ce qu'il faisait pour oublier Billie. Est-ce que ça marchait ? J'en étais pas certaine mais, il avait l'air plus heureux comme ça et moi aussi je voulais l'être. Peut-être que ça marchera sur moi. Dans ce cas, je vais essayer. Je souris de toutes mes dents, prête à m'y mettre dès ce soir, à m'amuser et oublier le passé, oublier l'amour, juste profiter de ma jeunesse parce que le temps passe vite et qu'un jour, je n'aurais plus l'occasion de faire ce que je veux. Je lui avouais que j'étais un peu dégoûtée qu'il ne se représente pas cette année mais il avait raison, il avait d'autres priorités et c'était pas plus mal surtout que comme il le disait si bien, il serait toujours chez les Mathers, toujours présent pour moi. Je déposais un baiser sur sa joue. J'aurais bien voulu mais le fait que tu restes présent pour moi, c'est déjà énorme ! Il ajouta qu'on me kiffait à la Mather alors je fis basculer mes cheveux en arrière en mode l'oréal parce que je le vaux bien. Je suis tellement parfaite en même temps !

« C'est faux. Suffit que t'aies ta poussée d'hormones durant ta période et voilà que tu peux piquer des crises d'hystérie pour une rien. T'es pas comme nous » C'était d'ailleurs une différence majeure entre les hommes et les femmes. On ne pouvait pas se comprendre à cause de ça. Elles avaient leur cycle et nous, on restait constant, tout le temps. Quoiqu'il en soit, on était quand même bien là tous les deux. Et même que je lui donnais les meilleurs conseils qu'elle puisse avoir de ma part : profiter de la vie et fuck le reste. Son mec s'est barré sans rien dire ? Bah il a cessé d'être son mec à ce moment précis. Elle va pas rester sans rien faire à l'attendre comme un toutou. C'est une femme forte non ? « Nickel » Et puis voilà qu'on parlait de la rentrée. Des élections pour être plus précis. Les élections qui m'foutaient un peu la pression je dois bien l'avouer. Alexys va se présenter, mais moi non, j'ai fait mon temps. Il était l'heure de passer le flambeau. « La Mather c'est ma famille, c'est pas parce que je me présente pas que j'suis pas là pour elle, ni pour toi d'ailleurs » Aucune raison que ça change. « Doucement les cheville hein » disais-je en lui donnant un coup d'épaule léger pour la bousculer.

Spoiler:

Nan c'est pas vrai, j'étais pas compliquée d'abord... j'étais aussi compliquée que j'étais chiante et comme je ne l'étais jamais... Je vous jure que c'est vrai ! Alex, il entrait dans des théories enfin, des constatations qui me firent lever les yeux au ciel tellement c'était du n'importe quoi -en vrai, il avait totalement raison. Clairement, t'es entrain de dire que je suis insupportable quand j'ai mes règles ? N'importe quoi ! J'étais toujours insupportable, trop compliquée. Je ne savais pas ce que je voulais. Sauf peut-être le fait que Zakhar revienne or, ce n'était pas près d'arriver donc, il fallait que je me fasse une raison, que je m'amuse, que je profite, que je tente d'oublier et que je finisse par y arriver. Pour ça, rien de mieux qu'une soirée entre amis, à boire, fumer, rigoler, danser, draguer et faire les cons. Une vraie soirée de Mather ni plus ni moins. On parla rapidement des élections comme quoi je comptais peut-être me présenter alors qu'il était temps pour Alex de passer à autre chose tout en gardant un oeil sur l'ensemble de la Mather et sur moi par la même occasion. Je sais que tu seras toujours là pour moi parce que si tu l'es pas, je le dis à Jeno et je te le fais savoir après t'inquiètes. Je rigole évidemment. Quoique... Ahah non c'est vrai, je suis tellement parfaite que je sais m'occuper de moi, j'ai besoin de personne ! Je lui adresse un clin d'oeil, sourire aux lèvres alors que le bus se stoppe enfin. On est arrivés, on va enfin pouvoir aller faire la fête comme il se doit. Aller viens, on va s'amuser !