(FF) Dans ses bras, c'était comme un rêve

Ses mains sur tes hanches te procurent l'effet d'une très agréable caresse, d'un incontournable et délicieux frisson, et ce même si le geste est doux, posé. Allez savoir comment elle te faisait cet effet, la réponse à cette question te semblait inconnue, même pour toi. Dans ses bras, c'était comme un rêve. Tu te sentais bien, tu te sentais flotter, mais tu te sentais aussi tellement fragile, au fond. Elle aurait pu faire n'importe quoi de toi que tu te serais sentie fondre de bonheur, dans ses bras. Elle s'était rapprochée de toi pour te rassurer, pour apaiser tes craintes, craintes fondées ou pas qui te tiraillaient l'estomac, mais aussi le coeur. Bien sur que j'en ai envie. Et on ne gâche rien...tu devrais le savoir. Hochant la tête, tu entoures son corps de tes bras à ton tour. Tu es bien, là, à ne rien faire d'autre que la contempler. Y'a rien de plus apaisant et de plus beau à admirer une oeuvre d'arts vivante, que l'on a juste sous ses yeux. Ses lèvres contre les tiennes, te laissent sous-entendre que tu es à l'endroit où tu veux être. Exactement. Tu n'aurais pas voulu être ailleurs. Mais est-ce que toi, tu en as envie ? Prenant son visage entre tes mains, tu fais frôler ton nez sur le sien, sa bouche agit en aimant sur toi, sur la tienne. Tu es insatiable de cette femme, tu ne pourrais te contenter que d'elle et seulement d'elle et tu serais profondément comblée. Mais tu ne veux pas paraître ridicule à des premières retrouvailles, non plus... J'bouille, tellement j'en ai envie. Tu souris, tu rigoles un peu, puis prise d'un élan de passion, tu pousses Gwen contre le mur qui se trouve pas très loin de vous, juste derrière elle. Tu fais pas aussi fort que dans les films, puisque ça risquerait de lui péter le crâne, et le dos, mais tout de même. Tu te penches, au sol, pour retirer ce qui lui reste de vêtements sur le corps : son short, son boxer, et voilà que tu te retrouves devant une beauté humaine, devant la plus belle des femmes qu'il te soit été donné d'admirer dans toute sa splendeur. Wow. Juste... magnifique. Toujours au sol, tu en profites pour embrasser son ventre, contournant le nombril, bécotant le bas-ventre sans jamais parcourir l'intimité. Puisqu'il faut savoir faire durer le plaisir jusqu'au bout. Tu embrasses l'intérieur des cuisses, avec une sensualité et une douceur qui t'étonnent, mais qui ne te sont pas inconnues. Elle te fait devenir folle, tu ne te contrôles plus, tu ne contrôles plus les émotions qui te parcourent, qui t'achèvent et qui te donnent autant d'adrénaline à la fois. Ce n'est pas de la baise. C'est un moment partagé de douceur exquise qui se partage à deux, et qui se participe à deux. Gwen, Gwen, Gwen... Oh, bébé.. Tu embrasses, tu contournes, tu t'amuses un peu, tu as envie d'elle. Tellement, que tu en perds tes moyens.

Dixie, ma belle et sensuelle, ma douce et torride Dixie. Elle qui me transperce de son regard, qui me transporte de son sourire, qui me transforme par sa simple présence. Je peux pas lui en vouloir d'être partie si longtemps quand je vois nos retrouvailles. Je peux pas lui en vouloir parce que moi non plus je n'étais pas là. Les raisons diffèrent, mais elles nous lient. On a toujours été liées. Comme si tout était écrit, comme si depuis tout ce temps le destin essayait de nous rapprocher sans y parvenir. Comme si ce soir allait marquer un nouveau chapitre de l'histoire. J'me sens tellement bien, juste là, presque nue contre sa peau brûlante. Contre ses lèvres qui m'appellent. Je souris quand elle me dit presque qu'elle en brûle d'envie. Elle retire les bouts de tissus qui cachent encore mon corps pour me montrer que je ne suis pas encore au paroxysme de mon envie. Elle se joue de moi, contourne les zones sensibles, s'en approche sans y venir, et je me consume dans mon désir flagrant de la contenter. Les gestes sont doux, passionnés à la fois. Nos corps se retrouvent dans une étreinte parfaite. Peu importe la façon, le lieu, on se laisse aller. On se découvre à nouveau, on s'apprivoise, on s'embrasse, on s'embrase comme deux feux ardents qui se rejoignent pour ne faire qu'un, qui se consume par de doux baisers, enroulées dans des draps. Je ne trouvais rien à dire, mais mon regard parlait pour moi.

Tu te consumes, complètement, entièrement, et c'est si bon. Si bon de se sentir si près de quelqu'un de cette façon, si bon de se sentir importance et d'être désirée de cette façon. Tu sais qu'avec Gwen, il ne s'agit pas là d'un jeu, mais bien d'un partage, ça a toujours été ainsi, entre vous et ça le demeurera. Tu te sentais défaillir en sa présence, corps contre corps, lèvres contre lèvres, âme ouverte et offerte, tout simplement. Rien de compliqué, juste de la passion, une passion qui vous enflamme tour à tour. Repue, essoufflée, on pourrait croire que tu sors du gym et c'est tout comme : tu t'épanouis ce soir devant sa beauté, tu te consumes devant sa sensualité, tu fonds devant sa douceur. Trop d'émotions vives qui remontent en toi l'espace d'une soirée, d'une soirée parfaite, clairement. L'étreinte n'est pas longue, mais vive et passionnée, et c'est encore meilleur. Tu revivrais ce moment des milliers fois que tu ne t'en lasserais jamais. Déposant un dernier baiser sur ses lèvres, tu lui souris, entourant son corps de tes bras fins, comme tu ne l'as jamais vraiment fait auparavant. C'est que c'est pas pareil, là. Tu ne saurais dire en quoi c'était différent des autres fois, mais c'était... différent. Hum.. ça va?, demandes-tu, comme pour t'assurer que ça allait, tout en déposant un baiser fin dans le creux de son cou. Comment aurait-ce pu être autrement? Toi et tes craintes de tout, toi et ton manque constant de confiance en toi. Ça devenait chiant pour mourir, de te sentir faible comme ça. Faible et prisonnière. Tu voulais juste pas qu'elle regrette. Tu voulais juste pas être la seule à ressentir c'qui s'était passé de... différent, entre vous ce soir.

Les choses étaient différentes. Comme si en revenant dans ma vie comme elle l'a fait ce soir, quelque chose avait encore évolué en nous, ou entre nous. Je ne saurai pas dire ce qu'est cette chose. Mais dans les faits, l'effet aussi, une nouvelle chose s'était déclenchée. Habituellement, on aurait couché ensemble, je serai restée une ou deux minutes à côté d'elle et je serai sortie du lit pour aller fumer une clope, boire un verre ou je ne sais quoi d'autre. Mais là, je voulais juste rester là, étendue sur le lit, lieu de nos émois. Ses bras frêles entouraient mon corps alors qu'un sourire venait tirer mes lèvres. J'étais bien, je n'avais pas envie de m'enfuir cette fois, aussi étrange que cela puisse paraître. Elle me demandait si ça allait avant de déposer ses lèvres dans mon cou. Je tournais mon visage vers elle, chose que je n'ai jamais fait dès lors que nous avions des ébats, tout en posant ma main sur son bras. Parfaitement bien...et toi ? Tu vas bien ? Je lui souriais. Je lui souriais tandis que mon pouce caressait encore sa peau. J'étais bien, pour de vrai. Je n'avais aucun regret. Aucun regret de voir l'évolution qu'on s'apporte. Aucun regret à me délecter de chaque baiser que j'ai pu lui donner, chaque caresse offerte à sa peau, aucun regret à être encore étendue à ses côtés pour la première fois, sans aucune autre envie que de rester là des heures, ne serait-ce que pour la regarder ou la couvrir encore de baisers. Qu'en sais-je.