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(FF) Dans ses bras, c'était comme un rêve

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C'était la fin de l'été. Cette même fin des festivités pour tous les étudiants, qu'ils se trouvent toujours sur Boston ou à l'autre bout de monde, annonçait la reprise des cours prochaine, ce qui n'était bizarrement pas pour te déplaire. Te remettre dans tes habitudes et goûter de nouveau à la présence de tes collègues de classes te ferait sûrement le plus grand bien. Toutefois, tu vivais au jour le jour, maintenant : c'était ta nouvelle devise, et ce qui t'intéressait présentement, c'était de rencontrer une personne que tu as perdu de vue depuis trop longtemps : Gwen. Une amie, un ancien coup de plusieurs soirs, mais avant tout une très bonne amie. Après quelques SMS échangés, et en sachant que le Summer Camp était terminé, tu t'étais décidée à lui faire la surprise de te pointer chez elle et de lui faire voir ton joli minois après tant de temps. Espérant qu'elle vive toujours à la même adresse, tu te présentes joliment vêtue, une bouteille d'alcool et une caisse de bières dans les mains. Déposant la caisse au sol lorsque tu arrives devant la porte de là où est supposée vivre Gwen, tu toques quelques coups à la porte afin qu'elle vienne t'ouvrir. Ahhhh, c'que t'étais impatiente de la revoir!
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Fini les vacances dans l'Arizona, retour du côté de Boston. Même si c'était un été de folie, ça fait vraiment du bien de rentrer à la maison, de retrouver mes boules de poils et mes habitudes de célibataire qui vit seule. Trainer toute la journée en sous-vêtements, devant la télé, prendre une douche d'une heure sans que personne ne râle, ou même trainer à poil. Mais comme je suis jamais assez prudente quant aux possibles visites de personnes désireuses de me voir, j'garde toujours un bout de tissus sur le corps, même s'il est léger. D'ailleurs, je trainais en débardeur -sans soutien gorge- et short de bain ce soir, allez savoir pour quelles raisons. J'crois que l'ambiance Summer Camp me manque un peu. Puis des coups contre ma porte se faisaient entendre, me tirant de l'émission de l'ex Bruce Jenner que j'regardais juste pour voir si c'était aussi chiant que l'Incroyable Famille Kardashian. Dans le doute, j'ai même zappé sur MTV, parce que j'ai quand même une certaine image à tenir, et Call Me Caitlyn c'est vraiment pas une bonne image que j'me donne. J'me suis donc levée de mon canapé, sous les regards désabusés de mes chiens fatigués pour aller ouvrir. Quelle ne fut pas ma surprise que de voir devant moi cette créature divine. Serait-ce donc un rêve que je vis ou bien la réalité ? Un énorme sourire s'affichait sur mon visage avant que je ne me jette dans ses bras. Ca m'faisait tellement plaisir de la voir. Rentres ma beauté, donne moi tout ça. Je me décalais de l'entrée pour la laisser entrer dans l'appartement. J'étais heureuse, putain.
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Si tu étais là chez Gwen, tu ne t'attendais pas à la retrouver en si bel état. Belle, le mot n'était pas assez fort pour la décrire. On aurait dit que l'image de son visage, avec les mois, s'était dissipé dans ton esprit et que maintenant, face à la réalité, rien n'était plus beau que le sien. Si peu vêtue, si désirable. Allez savoir, tes yeux brillaient de la revoir, tu t'étais sentie si seule ces derniers mois, si seule avec ce bébé qui n'avait jamais même existé en toi. Ça t'avait fait mal, tout ça. Terriblement mal, et encore aujourd'hui, les souvenirs de ce pathétisme absolu te donnaient parfois la nausée. C'est moi qui suis dans un rêve.., lui murmures-tu, alors qu'elle te saute dans les bras. Ayant lâché la caisse de bière au sol, tu la serres contre toi de ta seule main libre. Fermant les yeux pour apprécier ce contact humain, tu manques de lâcher une larme, alors qu'il n'y a pas lieu d'être. Ne t'étais-tu pas juré de ne jamais plus te laisser sombrer dans ce mal-être qui t'habite depuis ta rupture et ta grossesse nerveuse? Tu ne la lâches pas, t'attends qu'elle le fasse, car tu t'sens trop bien à vrai dire. J'ai d'assez gros bras pour tout prendre, t'sais! Tu rigoles en attrapant la caisse de bière qui traînait au sol. Lourde, mais pas assez pour que tu aies besoin de la lâcher. J'ai apporté ça pour célébrer mon retour. Et nos retrouvailles, beauté, fais-tu en souriant, trouvant une table pas très loin dans son appartement, pour y déposer tes petits cadeaux alcoolisés. Tu t'retournes alors pour la regarder, plongeant ton regard dans le sien, puis la parcourant tout entière de tes yeux pâles. Tu la dévores presque des yeux. C'est moi ou t'as embelli? T'es encore plus belle que dans mon souvenir.. Bien que cela ne faisait que quelques mois que tu étais partie, il n'en demeurait pas moins que tu avais cette drôle d'impression.
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De longs mois sont passés depuis la dernière fois où j'ai vu Dixie. Les rares fois où j'ai pu la voir avant qu'elle ne quitte la ville, c'était en prison, pendant les visites hebdomadaires, où elle venait quand elle pouvait. C'était d'ailleurs l'une des rares personnes à venir me voir, puisque ma famille n'était pas au courant de mon arrestation, mon ex copine ne voulait plus entendre parler de moi et mes amis n'avaient pas vraiment le temps de faire un crochet par le parloir pour me demander comment j'allais ou comment je vivais tout ça. Dixie était vraiment l'une des personnes les plus présentes dans cette période de ma vie, et je ne lui serai jamais assez redevable. Et voir son doux visage ce soir, ça me fait à la fois bizarre, mais si chaud au coeur. Tellement que je crois rêver, et que j'ai envie de l'embrasser pour voir si ce n'est pas une hallucination lancée par mon esprit divagant. Mais le fait de la sentir contre moi me rappelle que c'est bien elle, qu'elle est bien en face de moi et que ce n'est pas qu'une image que je me suis fabriquée. J'avais pas envie de la lâcher, mais on allait pas passer la soirée sur le pas de la porte, alors j'me suis lancée. Elle me dit qu'elle a d'assez gros bras pour porter ça toute seule, ce qui m'arrachait un sourire. Tu veux pas de ma galanterie nouvellement acquise ? Je riais légèrement avant de refermer la porte derrière elle et l'observer de haut en bas. Elle n'avait presque pas changée. Toujours aussi belle, aussi douce et drôle. Tu as raison, il y a de belles choses à fêter ce soir. J'ai pas pu t'acheter de cadeau parce que je ne m'attendais pas à ta visite, mais je trouverai quelque chose à t'offrir pour ton retour et ces retrouvailles. Un sourire espiègle venait s'étirer sur mon visage. Nos regards se croisaient, se noyaient presque l'un dans l'autre. Bah merci... Toi aussi t'es encore plus belle que dans mes souvenirs. J'étais presque hypnotisée par son regard, je ne savais plus vraiment quoi dire ni quoi faire. Elle me perturbait. C'était la première fois qu'elle me perturbait autant.
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Tu te sentais comme si jamais tu n'étais partie et que toujours vous aviez été aussi proches, Gwen et toi. À vrai dire.. votre toute première rencontre n'aurait pu être plus tactile qu'elle l'avait été, à l'époque où tu travaillais encore au Nirvana. Depuis, votre amitié se résumait à plusieurs choses, et même si vous aviez quelques fois perdu contact, jamais cela n'avait affecté votre lien. C'est ce que tu appelais une vraie amie. Elle avait été là, tu avais été là, voilà tout ce qui comptait, pas vrai? Vous vous lâchiez finalement pour entrer complètement chez elle. À vrai dire, vous n'auriez pas pu rester sur le pas de la porte toute la soirée. Vous imaginez prendre une bière sous le cadre de la porte, discutant de tout et de rien comme si de rien n'était? Ridicule. J'en profiterai à un moment plus opportun. Bien sûr, tu plaisantes. Tu remarques vite fait que la prison semble l'avoir légèrement changée, mais à quel niveau, tu n'en as aucune idée. Néanmoins, le changement lui va plutôt bien. Toutes les deux, vous avez vieilli et maturé sur plusieurs points, peut-être est-ce un bonne chose, dans le monde dans lequel vous vivez. J'ai pas besoin d'cadeau. De te voir ça m'suffit, Gwen. Tu lui souris tendrement, réalisant qu'après ta grossesse nerveuse, tu ne voyais le monde que sombrement, et t'en étais presque venue à oublier qu'il était possible de recevoir de l'amour d'une autre façon que par le fait d'être en couple. La jeune femme te complimente à son tour, vous souriez, vos regards sont subjugués par l'autre, vous vous hypnotisez mutuellement. Le silence surplombe l'ambiance, tu te mords inconsciemment la lèvre inférieure, alors que tu te décides à bouger enfin. Bière ou vodka, pour commencer? Tu te présentes devant la table sur laquelle tu as déposé tes trucs, attendant sa réponse avant de savoir ce qui l'intéresse le plus. Dis-moi, par curiosité... ça s'est pas trop mal passé, ta sortie de prison? Tu étais allée la visiter le plus souvent possible, sans toutefois pouvoir y aller autant de fois que tu l'aurais souhaité. T'avais pas aimé de la voir derrière les barreaux, mais parfois.. Des malheurs nous tombent dessus sans qu'on l'ait désiré. T'étais bien placée pour le savoir.
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Avec les années, ma relation avec Dixie n'a jamais connue de baisse de régime à proprement parlé. Certes, il y a eu des périodes où on ne se donnait peu ou pas de nouvelles, et d'autres où on se voyait pour diverses raisons, pas seulement sexuelles. Il y avait des moments où j'avais besoin d'elle ou elle avait besoin de moi, ne serait-ce que pour discuter, se remonter le moral, picoler ou juste se voir parce qu'on avait envie de se voir. Et cette dernière perte de contact a été plutôt longue, et je n'osais pas tellement lui demander de ses nouvelles, étant moi-même dans une sale période. Et lors du Summer Camp, quand elle m'a envoyé ce message, j'étais la plus heureuse. J'allais enfin revoir mon amie, une sorte d'amante aussi. Et aujourd'hui, la voilà devant moi, pour de vrai. Elle me disait qu'elle profitera de ma nouvelle galanterie à un moment plus opportun, ce qui me fit sourire. Je t'inviterai au resto la semaine prochaine si tu veux, tu pourras en profiter. Elle semble être changée, plus mature, plus adulte. Un peu comme moi, mais nos chemins sont un peu différents. Je ne sais pas ce qui l'a changée en l'espace de ces quelques mois, mais elle a du subir de sacrées épreuves. Mais c'est surement ces différentes épreuves qui nous rapprochent aujourd'hui. Je tiens à te faire un cadeau, on verra plus tard dans la soirée ce que j'vais trouver. A vrai dire, j'avais déjà une petite idée, surtout une envie folle. Mais j'vais pas brusquer les choses. J'ai appris la patience, mais seulement avec les gens que j'apprécie vraiment. Un silence s'installait dans l'appartement, tandis que nos regards ne se lâchaient pas. Je remarquais qu'elle mordait sa lèvre inférieure, et je dois avouer que je mordillais la mienne également. Elle rompit ce silence en me demandant ce que je voulais boire en premier. Je me déplaçais pour me rendre à ses côtés. Vas t'asseoir, je m'occupe de tout, d'accord ma belle ? Tu préfères quoi, toi ? Machinalement, et sans que je ne m'en rende vraiment compte, ma main s'était posée sur sa hanche, alors que je la regardais en souriant. Puis elle me demandait comment s'était passée ma sortie de prison. J'me suis faite petite, j'ai fait comme si de rien était et peu de personne sont au courant d'où j'étais durant les six mois de mon incarcération. Et toi, t'étais où pendant tout ce temps ? Je me tournais afin d'être face à elle, m'appuyant sur la table où se trouvaient les boissons. J'étais intriguée par tant de changements dans sa mentalité, bien que ces changements lui apportent encore plus de charme.
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Au resto, tu dis? Est-ce que je t'ai bien comprise? Haussant un sourcil, tu plantes tes yeux dans les siens, particulièrement étonnée de la proposition. Te proposait-elle vraiment de t'inviter au restaurant? Elle et toi? Tu souris pourtant, ajoutant alors : J'me ferai belle lorsque tu m'inviteras, alors. Ton immense garde-robes te serait utile, pour une fois. À vrai dire, tu n'étais pas du genre à te pomponner tout le temps, comme les Cabot, simplement pour bien paraître. Rares étaient les fois où tu paraissais comme un ange tombé du ciel : avec les joints, l'alcool, tu te retrouvais souvent avec les traits tirés, les yeux rouges et bouffis, le visage pâle.. Mais d'aller au restaurant, te changer les idées, être en bonne compagnie... Ça te redonnerait de la couleur, clairement. Tu sais comment j'peux être curieuse..., souffles-tu en éclatant de rire. Curieuse, oh ça oui. Curieuse de ce qui se produirait. Curieuse de savoir si vous seriez sages, ou si, comme te l'indiquait ton intuition au plus profond de toi-même, aurait raison. Tu ne pouvais pas être sage. Pas lors de retrouvailles officielles. Pas avec une belle femme comme elle, juste devant toi. Pas après autant de temps d'abstinence - quoi que tu t'étais laissée aller à tes pulsions à quelques reprises, malgré tout. Pas avec cette bombe qui connaissait tout de ton corps. Étaient-ce là ses intentions de la soirée? Tu ne voudrais pas te méprendre. Quoique.. tu pouvais être plutôt entreprenante. Mais tu ne voulais pas gâcher votre belle soirée pour une simple envie de sexe. Comme tu lui demandes ce qu'elle veut boire, elle te pose la question en retour, en t'invitant à aller t'asseoir, ce que tu ne fais pas, sentant sa main entourer tes hanches. Mine de rien, tu souris en coin, attrapant une bouteille de bière entre tes mains et la décapuchonnant habilement d'un coup de doigts. Voilà ta réponse. Tu hoches la tête, et déposes un baiser sur sa joue en l'entendant se confier sur sa sortie de prison. En effet, t'étais l'une des rares personnes à être allée la visiter, ce qui semblait lui avoir redonné sourire, en prison. J'suis toujours là, tu l'sais bien. Tu dis cela pour la rassurer sur tes intentions et sur ton amitié, puis tu ajoutes, baissant la tête, haussant les épaules. J'tais chez moi, à Lisbone. J'me morfondais dans mon pathétisme et dans ma peine d'avoir perdu mon bébé. Ah non c'est vrai.. ce foutu bébé, j'me le suis imaginé. J'ai jamais même été enceinte.. Tu ne le lui avais pas dit, pour ta grossesse. Toi qui croyait être enceinte de Graham, après tant de démarches.. Bah non. T'y avais cru dur comme fer, et pourtant.. Pas d'embryon, pas de bébé, rien. Ouais, tu te trouvais pathétique. Tu déposes ta bouteille de bière sur la table et attrape la grosse bouteille de vodka. Finalement, j'crois que j'vais prendre ça., murmures-tu, la gorge sèche et nouée. Tu te détestes, tu te détestes, tu te détestes.
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Je n'ai jamais proposé de rendez-vous au restaurant à une fille, mais j'avais envie de changer ça avec Dixie. Alors oui, je lui ai proposé, et j'ai bien remarqué son étonnement à cette proposition, ce qui me faisait sourire. Tu m'as très bien comprise. Une soirée rien que toi et moi, dans un restaurant super chic. J'demanderai même des chandelles sur la table si tu veux. Je souriais de plus belle. Elle me disait qu'elle se fera belle pour l'occasion, en gros. Tu es toujours belle, Dixie. Je plantais mon regard dans le sien en lui faisant ce compliment, d'un air assez sérieux et pourtant doux. Je sais pas pourquoi j'agis comme ça avec elle ce soir, alors que je ne l'ai jamais fait avant. Surement parce que j'étais trop heureuse de la revoir après tout ce temps, et en dehors du parloir. Compte tenu de ma recherche de cadeau, elle me lançait espièglement qu'elle était curieuse, ce qui m'arrachait un léger rire. La curiosité est un vilain défaut qui est pourtant mignon chez toi... Je lui souriais pleinement, bien qu'amusée. Je sais bien au fond de moi qu'il se passera un petit quelque chose, puisque évidemment je chercherais à ce que ça arrive, mais j'ai pas envie qu'elle pense que c'est juste pour une partie de jambes en l'air que je suis si heureuse de la revoir. Etrangement, ce soir, le sexe n'est que secondaire, voir même tertiaire. J'en ai rien à foutre, j'veux juste profiter de chaque instant avec elle. S'il doit se passer quelque chose, ça se passera, mais je ne forcerai pas le destin cette fois. Quand je lui ai dit d'aller s'asseoir, elle refusait d'y aller, et je ne remarquais toujours pas le fait que ma main était posée sur son corps. Elle attrapait une bière et déposait ses lèvres sur ma joue, ce qui me fit sourire. J'ai eu envie de tourner la tête, je l'avoue, mais je me suis ravisée. C'est normal, t'es la meilleure, toi. Puis elle m'expliquait enfin pourquoi elle était partie et où est-ce qu'elle était partie. J'étais choquée par cette annonce de grossesse imaginée, du fait qu'elle se morfondait dans le pathétique et tout ça. Je ne trouvais pas les mots à cet instant précis. En même temps, que dire à cela ? C'est comme quelqu'un qui vous annonce un décès. Tu veux dire quoi dans des situations aussi complexes ? Juste "Oh merde, désolée pour toi" ? C'est pas mon genre. Le temps que je cherche quoi lui dire, elle attrapait la bouteille de vodka, d'une petite voix. Je lui attrapais finalement la bouteille de vodka des mains pour la reposer sur la table et la prendre dans mes bras, presque instinctivement. Pourquoi tu m'as rien dit ? J'serai venue te voir à Lisbonne. J'aurai tout fait pour t'aider à remonter la pente... Je relâchais légèrement mon étreinte pour pouvoir planter mon regard dans le sien. Tu sais que j'suis pas douée dans ce genre de situation pour trouver les mots, mais tu sais, tu n'es pas la seule à qui cette tragédie est arrivée. Tu sais par quoi j'suis passée. Alors j'veux pas que tu te détestes parce que t'as fait une grossesse nerveuse. Rien n'est perdu, alors j'vais t'aider à remonter cette putain de pente. Je déposais mes lèvres au coin des siennes, avant de relâcher encore un peu plus cette étreinte. Et puis...on va penser aux bonnes choses ce soir, on a des retrouvailles à fêter, non ? Je lui lançais un petit sourire pour lui remonter le moral comme je pouvais. J'aime pas la voir triste, c'est plus fort que moi.
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Des chandelles? Un restaurant chic? T'étais dans un rêve, ou quoi? T'avais pris un truc avant de venir ici qui te faisait halluciner? Si elle t'proposait de payer l'resto, alors là, ça signifiait qu'il était temps que tu te pinces pour te réveiller, car tu n'y croirais pas. Tu te mets néanmoins à rire, un sourire radieux aux lèvres. Un peu plus et j'tombe sur le cul. Tu secoues la tête de gauche à droite en riant toujours. Vraiment, ça t'ferait tellement plaisir d'aller au restaurant, de sortir un peu, et d'apprécier cette nouvelle personne que tu étais - ou que tu étais redevenue, à vrai dire. En fait, non. Tu étais une toute autre femme. À ton arrivée à Harvard, t'étais la quasi-prostituée qui avait perdu sa virginité à 16 ans et qui couchait avec tout et n'importe quoi pour se sentir appréciée. T'étais entrée à Harvard dans la débauche. T'avais changé suite à ton accident, t'ayant fait réalisé bien des choses, d'où l'importance de bien vivre sa vie et de ne pas s'attarder aux choses futiles. Mais avec ce bébé que tu avais rêvé d'avoir, mais que tu n'avais en réalité jamais eu, alors les choses avaient encore changé. Du tout au tout. Tu étais un mélange de l'ancienne garce et de la bonne fille au grand coeur, mais dans un tout autre contexte. Était-ce mieux ainsi, ou pire? Tu trouves ça mignon? Tu avais toujours eu du mal à accepter les compliments, bien que tu les appréciais tout particulièrement. Qui n'aimais pas en recevoir, aussi? Arrête, tu vas me faire rougir. De nouveau, tu te mords la lèvre inférieure, détournant le regard, comme pour penser à autre chose. Oh, mais ça je sais! Si t'étais curieuse, tu faisais également exprès d'être faussement hautaine. Hum.. Un peu plus et tu prendrais le thé, le petit doigt en l'air. Tu lui avoues ce qui s'est passé pendant ton absence, ce qui a causé ton départ impromptu et spontané : ta grossesse nerveuse. Elle te prend dans ses bras. Tu te retiens presque de pleurer, ne voulant pas attiser la pitié dans un instant comme celui-ci. Non, t'étais forte maintenant, pas vrai? Forte, forte.. Ou bien très faible, qui se donnait des airs pour ne pas succomber à la douleur. Tu te laisses aller dans ses bras, enfouissant ta tête dans le creux de son cou. J'ai rien dit parce que j'avais honte. J'le voulais tellement ce bébé. Tellement.. tu comprends? J'ai même perdu mon copain, parce que j'le voulais comme une dingue, cet enfant. J'suis pathétique. Dieu, il a pas voulu m'donner ce que j'voulais. Tu ne croyais pas nécessairement en Dieu, et pourtant.. Parfois, c'était plus fort que toi, tu lui parlais, tu t'adressais à lui comme à une personne, et ça t'soulageait. Mais d'autres fois, tu lui en voulais tellement.. Tu fermes les yeux lorsque Gwen vient déposer ses lèvres aux coins des tiennes. Ce contact te rassure, t'apaise, te calme. Tu souris légèrement, en hochant la tête de haut en bas. T'as raison. On va trinquer.. on va danser.. on va s'éclater. Et là, j'vais t'embrasser. Parce qu'elle t'en avais donné envie. Alors tu passes ta main sous sa nuque et fougueusement, tes lèvres captent les siennes pour l'embrasser. Elles aussi, elles devaient s'retrouver, pas vrai? Ta langue passe le cap de ses lèvres, tu t'plais dans ce contact, dans cette sensualité. Puis, comme si de rien n'était, tu y mets fin, te mordant la lèvre inférieure, attrapant finalement la bière, délaissant la vodka, puis tu en bois une longue gorgée. Longue, délicieuse, rassurante gorgée. Tu t'diriges vers le canapé, juste devant la télévision. Tu viens t'asseoir, beauté?
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J'avais changé depuis la prison. Perte de poids, prise de conscience sur ce que je faisais par le passé, quelques tatouages de plus, et une grosse remise en question, majoritairement. J'avais perdu Willow à cause de mes conneries, et ça fait plus d'un an. J'ai réussi à tourner la page, à me dire que c'était de ma faute mais j'ai surtout appris à vivre avec. Avec sa mort sur ma conscience, avec mes erreurs, et j'ai aussi appris à faire abstractions des sentiments que j'avais encore pour elle pour continuer à avancer dans ma vie. Je n'allais pas passer les cinquante années à venir en attendant comme une conne qu'elle revienne d'entre les morts. J'ai une vie à construire, un avenir à bâtir et surement encore des erreurs à faire avant d'atteindre la perfection, plus ou moins. Après tout, c'est quoi la perfection ? Une image qu'on s'imagine dans des esprits étriqués ? J'serai peut-être parfaite pour quelqu'un un jour, alors. Mais j'ai le temps de voir venir, et surtout de m'améliorer. J'peux faire bien plus, mais si je dévoile toutes mes cartes ce soir, tu ne seras plus surprise lors de cette sortie, tu crois pas ? Sortie ou rendez-vous galant ? Je sais pas vraiment comment qualifier cela, alors je préfère rester vague en donnant un terme ayant un double sens. Sa réaction me rassurait un peu, elle semblait plutôt ouverte à cette sortie en tête à tête. Je ne sais pas comment elle la voit, si elle voit ça comme une sortie entre potes ou si elle voit ça comme un rencard. A vrai dire, ça me perturbe aussi, les termes sur ce coup. C'est une autre Gwen qu'elle a devant ses yeux à l'instant précis, loin de celle qu'elle a rencontrée quelques années plus tôt dans un club de strip-tease. Fini la fille super arrogante qui lâchait un billet de 100$ à une fille déshabillée pour se sentir importante. Oui, j'trouve ça très mignon chez toi... Un nouveau sourire sincère s'étirait sur mes lèvres. J'ai toujours été le genre de fille avare en matière de compliments, à part pour faire en sorte que la fille face à moi écarte les cuisses. Mais c'est plus le cas. J'ai décidé d'ouvrir mon coeur et mon esprit aux gens, en disant aussi les choses positives. J'adore quand tu rougis... Je me mordais discrètement la lèvre inférieure. J'ai jamais agis comme ça et ça me perturbe, surement autant qu'elle. Sa réaction quant au fait que je lui avais dit qu'elle était la meilleure, elle prenait son air faussement hautain en disant qu'elle le savait, ce qui m'arrachait un léger rire. Attention à pas t'envoler non plus. Puis venait son annonce quelque peu perturbante sur sa grossesse nerveuse. Je ne savais pas du tout comment réagir face à ça, et j'ai cherché l'option la plus appropriée à tout ça. Le silence, puis les paroles les plus adaptées. Dieu, c'est le mec qui soit disant t'écoute, mais qui au final n'en a rien à foutre. Il est surement trop occupé à tringler Marie Madeleine sur son nuage. J'essayais de mettre un peu d'humour dans tant de peine, mais je ne pense vraiment pas avoir utilisé la bonne façon de le faire. Mais ça semblait tout de même fonctionner un peu. Et ses lèvres se joignaient aux miennes, sans que je m'y attende. Des retrouvailles presque complètes. Des retrouvailles que j'appréciais de plus en plus. Nos langues dansaient ensemble alors que ma main sur sa hanche resserrait un peu plus son étreinte pour la rapprocher de moi et que mon autre main se posait doucement sur sa joue. J'ai pas eu le temps de vraiment réaliser ce qu'il se passait qu'elle mettait fin à ce baiser comme si il n'avait pas eu lieu. J'ouvrais alors lentement mes yeux, comme si j'voulais pas qu'elle mette fin à tout ça que j'la voyais se diriger vers le canapé. J'allais chercher un verre et un jus de fruits au frais, pour me faire une vodka. J'te rejoins tout de suite, chérie... Je remplissais mon verre avant de la rejoindre, et passais une main dans mes cheveux, comme si de rien n'était.
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