≈ ça mousse ce soir

we belong

Ah oui, le CS. Qu'il est chiant lui alors, toi qui met ton nez partout, ça te faisait chier qu'on marche sur tes plates bandes. Tu soupire bruyamment lorsqu'il fait référence à ce passage de l'article. « C'est complètement débile. » Pas la peine de dire plus, en fait tu n'as plus envie de rien dire. La sortit est pour bientôt, une fois sortit de là, tu comptes bien tenir les promesses faite de toi, à toi : tu es Martin, je suis Zéphyr, et on est juste des connaissances. Et tout les gens qui t'ont fréquenter au lycée, et dont tu ne te souvient plus des prénoms, savaient ce qu'être la connaissance de princesse Van Der Woodson veut dire, non queen, les princesses c'est les queen fragile, toi t'es Elsa – enfin Anna, parce que c'est Zeke, Elsa, parce que Céline trouve que ça lui va mieux et moi je préfère Anna, parce que j'aime trop la chanson : je voudraiiiis un bonhomme de neige, je la chante à Jess par snap, je te l'envoie quand tu veut!- Non surtout que le maquillages est fait à 60% de graisses d'animaux, et tester sur des animaux, et que c'est le genre d'acte qui te répugne, et t'es pas aller en taule pour qu'on te dise ensuite que tu portes des carcasses de bête sur ton visage, heureuse pour tout le monde t'étais pas d'humeur à présenter ton diaporama sur l'importance des animaux dans la société. Jusqu'à ce qu'il s'embrouille avec les trous, enfin avec le trou, mais quel trou. Tu penches la tête, l'air ahurit, c'est toi normalement qui fait des allusions h24 sur une partit de jambe en l'air sur la plan de travail, et voilà que Pas Sec nous sort deux allusions imagé en moins de trente minutes. Bref, il t'explique rapidement comment il faut procédé, tu te rend vite compte que tu vas devoir déployer toutes tes ressources d'espionne, et que ton choix vestimentaire est bien adéquate pour cette mission secrète de dernière minutes.  « Attend, j'espère pour toi que ça va marcher et que c'est pas juste un prétexte pour me tripoter. Je te déteste toujours, les mains baladeuse et les nuit en cuillère c'est avec Vargas maintenant. Bonne chance à elle, t'as les mains moite en permanence et tu lâches des pets discret pendant la nuit. » oui continue comme ça Van Der Woodson, ferme et sans relâche. Ça te vas bien ce petit air menaçant, si ça va pas dans ta vie et que le women show marche pas, essaie de devenir la prochaine Super Nany, je suis persuadée qu'avec quelques rides et une queues de cheval tu l'es met tous à terre. Btw, tu fais comme il l'a dit : jambe flechis, bras tendu, essayer d'attraper le haut du trous, faire appuie sur les jambes pour ne pas tomber et tirer sur la corde jusqu'à... VOIR LE HAUT DU TROU. Ton corps fait un bon, mais tu restes accrocher, utilisant tes dernières forces pour remonter en larve sur le côté. Tu te laisser rouler sur le côté, une fois finit, et respire un bon coup, les bras en étoiles de mer. « Oh my godemichet. » reprend toi. Parce qu'il est encore en bas. « Ah oui merde. Hum, tiens. » tu accroches la corde et lui lance, pour qu'il l'attrape, tu pourrais tellement le laisse ici, mais t'as un cœur quand même. En pierre, mais il est quand même là dans ta poitrine. D'ailleurs, si il était pas là, et que tu me laisser vraiment tout diriger, tu ne lui tendrais pas tes bras de crevette pour qu'il l'attrape, et ne tu ne tirerais pas de toutes tes forces pour l'aider à sortir de là. La tête contre le sol, tu soupires, ô diable, ça va être hard de reprendre le sport après toutes ses heures à glander et regarder le soleil faire des aller retour. « Merci. » lache-tu dans un élan honnêteté avant de te redresse, pour enlever un peu de bout sur tes fringues. La meilleure solution c'est de retourner à la soirée mousse et te frotter contre Pierre et Paul pour te décrasser, parce qu'une fois chez Palmyr ça va être la guerre pour la douche, et dans ton si douiller débarras, y a pas la douche comprise. « Pecek, t'es un mec intelligent. Sans toi on serais pas là maintenant, en fait je pense que si on reprend du début, sans toi je serai actuellement avec Palmyr et non fuyant du code rose, mais tu m'as sauver la vie, alors pendant 3 secondes je vais arrêter de te détester. » tu reprend un bol d'air, et attache tes cheveux dans le tas. « ça y'est c'est finit, je te déteste de nouveau. Aussi fort et aussi intensément qu'au premier jour. - tu lâches un rire, ou plutot un gloussement pour être tout à fait honnête. - Tu sais, j'utilise ce qu'on appel le shémas, pour cerner les gens. C'est une suite d'action et d'acte, qui font que pour moi le monde qui m’entoure est tout, sauf imprévisible. Je sais ce que tout le monde va faire et la manière dont les gens voit et anticipe les choses. C'est très rare de ne pas vivre dans le schéma, par exemple si une fille casse avec son mec, elle va broyer du noir, elle va appelez ses copines, brûler ou se débarrasser tes affaires de son mec, et passer à autre chose. Tu voit le genre de schéma. Et quand j't'ai rencontrer, j'aurais parier un rein que t’allait utiliser un genre de schéma avec moi, tu voit de quel schéma je parle, on était en boîte de nuit, il faisait sombre, t'étais tout seul et je me suis décaler de mon groupe de copine exprès. Mais tu n'as jamais utiliser ce schéma là avec moi. Et ça m'est jamais arriver.. et je suis juste.. Enfin avec toi.. J'utilise pas de schéma. » c'était censé être un compliment, même palmyr avait un schéma zalmyr, et jorden et austin, si prévisible que tu aurais pu jouée leurs rôles dans l'émission de télé qu'est ta vie, on y verais que du feu. Pecek était pas comme ça, il était trop peu prévisible, c'est sûrement son accent de teroriste si qui faisait ça.

 

je souffre le martyr

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Ouais OK, maintenant Martin était un pétomane. C’est drôle, depuis que Zéphyr avait décrété qu’elle le détestait, il avait tous les problèmes du monde. Encore, lui, il lui épargnait le discours sur les problèmes de transpiration de Zéphyr et le fait qu’il fallait d’urgence qu’elle se coupe les ongles de pieds, parce qu’elle avait griffé tous les mollets de Martin avec ses pieds sosies de Wolverine. Mais il était sympa et il ne voulait pas qu’elle complexe davantage, wesh. « Tu commences à me saouler à parler d’elle. » Il en avait marre de se justifier d’avoir couché avec Chose et Truc, comme si Zéphyr était sa femme ou un truc du style. Bref, il l’aida à escalader jusqu’au sommet et y parvint, avant de la rejoindre à son tour. Il s’agenouilla au sol. Décidément, il avait fait son effort pour la soirée et il allait bien dormir dans quelques minutes. « De rien. » lâcha-t-il en reprenant son air. Ça commençait à se sentir qu’il n’avait pas fait d’entraînement de ice hockey depuis trois mois, v’là qu’il s’essoufflait pour un rien de parkour. Puis elle lui balança les gros discours, et Martin ne savait même plus s’il devait rire ou pleurer, s’émerveiller ou l’envoyer bouler. Elle était un peu en mode ’je t’aime pour cinq secondes et après je te déteste pour une vie, sauf quand je vais faire caca parce que je risque de m’ennuyer et t’envoyer une photo de mes boobs pour un peu d’amour, mais à part ça je te déteste’. Du coup, il la regarda, immobile, paralysé, que dis-je tétanisé, craignant que même son souffle vienne perturber la soudaine sérénité de Zéphyr Van Der Woodson. D’une certaine manière, il était heureux d’échapper à un schéma en fait, lui qui revendiquait son côté électron libre, qui dépassait les étiquettes que foutaient les gens sur la gueule. Martin leva la tête vers Zéphyr et lui balança à son tour, le timbre de voix aussi monotone qu’une chanson de Grand Corps Malade, pourtant ses mots transcendaient son émotion plus qu’il ne le voudrait, parce que les sentiments étaient plus réels qu’il ne le laissait paraître ; « Crois-moi, tu ne fais pas non plus partie d’un schéma. Tu sais, on peut à peu près tout schématiser en sciences. Les phénomènes naturels, la photosynthèse, le système nerveux, les mœurs des bonobos. Pour fabriquer de la meth, tu suis une recette et tu peux transformer un bout de métal débile en aimant assez puissant pour porter deux abrutis tombés dans un trou. Y a des lois scientifiques, tout est logique, tout suit un filon. Mais le cauchemar des scientifiques, ce sont les catastrophes naturelles. On ne peut pas les prévoir. On peut à peine estimer l’ampleur qu’elles auront sur nos vies. Y a eu un tas d’études, d’expériences, de témoignages. J’veux dire, aujourd’hui, une tornade te tombe sur la gueule, tu sais qu’il faut te réfugier dans ta cave. Si la terre se met à trembler, tu te caches sous la table. Si Fukushima vient d’exploser, t’as plutôt intérêt à avoir un bunker à la Lost avec des mois de provisions à l’intérieur. C’est exactement toi. T’es une catastrophe naturelle, un cauchemar pour un scientifique comme moi. Tu ne réponds à aucun schéma. Tu n’as pas d’hurricane seulement le pseudo sur Instagram. Hurricane, c’est toi. Et à défaut de pouvoir te prévoir ou te contrôler, je cherche sans arrêt un moyen de me protéger de toi. » Et après sa tirade, il se leva, sans accorder à Zéphyr le temps de répliquer. « On rentre ? Ton épicerie est par là. Ma caravane là. Bonne nuit. » Il attrapa son sac à dos qu’il jeta sur son épaule et se mit à marcher. C’était mieux qu’ils se séparent ainsi. Oui oui oui.

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