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Et tu n’es pas étrange du tout. On connaissait tous le genre de mec un peut bizarre sur les bords, qui nous rendait complètement folle. Ben Luke c’était exactement pareil sauf qu’il me faisait plus sourire que pleurer. Quand j’entendais sa voix dire ces quelques mots, je n’avais pas pu retenir un rire enfantin d’entre mes lèvres. Il était si adorable en disant cela que ça me faisait tout du bien. « Merci du compliment. » Je lui souriais sans arrêt et je repensais au nombre de fois où des larmes avaient coulé depuis le début de la journée. Ça me donnait déjà mal au crâne d’essayer de m’en rappeler. Alors j’oubliais l’idée en elle-même. Et je commençais à avancer en laissant Luke derrière moi. En joyeux campeur que nous étions, je me disais qu’on était assez près des chalets et que si jamais il n’en avait pas un, il pourrait toujours rester à la maison gracieusement. Naima devait sans doute être avec Camilo alors ça ne la dérangerait pas du tout qu’il dorme. Et puis vient la question pour savoir où j’allais et je me retournais vers lui. Croisant une nouvelle fois le regard du beau brun. Il passait sa main dans ses cheveux nerveusement et ça me faisait sourire. « J’ai un chalet pas loin d’ici, et obligé tu restes dormir parce que je refuse que tu refasses toute la route tout seul. S’il t’arriverait quelque chose, je me sentirais définitivement mal. » J’utilisais les sentiments pour qu’il reste dormir, et c’était sans doute mal de faire ça, mais qu’importe parce qu’il fallait que je le fasse. Je ne voulais vraiment pas le voir traîner entre les chalets et les caravanes ou autre tout seul sans personne à ses côtés. Puis j’étais pratiquement sûr qu’il en aurait fait de même pour moi si jamais je l’avais accompagné jusqu’à chez lui. « Et mon lit est tellement grand que jamais tu ne me toucheras, pas d’inquiétudes à avoir. » Je rigolais avant de me retourner de nouveau et de continuer ma route. J’adorais le voir angoisser comme ça. Parce qu’au bout de trois minutes de marche, on arrivait enfin à mes quartiers où on allait dormir comme des rois potelés. Je me dirigeais vers la porte d’entre pour l’ouvrir avec la clé avant de légèrement me pousser et de dire. « Gentleman, entrer entrer. » Je rigolais toujours en le laissant passer devant moi. « Les chaussures à l’entrée, sinon ma colocataire va me tuer ! » Je disais cela en prévention, parce que si je ne faisais pas gaffe, c’était mes fesses qui allaient se retrouver sur un bâton piqué.
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