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Taylor, c’était la fille la plus important pour moi. Elle ravivait tout mes sens, tout mes sentiments positifs. Elle faisait de moi une vraie boule d’énergie et depuis que j’avais appris pour ses médicaments. Depuis que j’avais compris que mon amie pouvait partir à n’importe quel moment, je n’arrivais même plus à respirer correctement. Ça faisait deux jours que je m’étais enfermée dans ma chambre au chalet, et là j’étais dans les bras de cet homme, autour d’une piscine. J’étais en maillot, complètement mouillée et frigorifiée. Je le remerciais d’être là, et je me doutais bien qu’il ne devait pas savoir pourquoi je lui disais ceci. Je me doutais qu’il devait se dire que j’étais dans une détresse reconnaissable. Je lui avouais toute la vérité sur Taylor sans jamais prononcée son prénom. Elle était simplement ma meilleure amie à ses yeux. Je ne voulais pas que son anonymat soit perdue à cause de moi, à cause de mes conneries. Je m’en rendais plutôt bien compte. Et je ne voulais pas gâcher encore une fois sa vie. Elle comptait trop pour moi. Elle était comme mon petit poussin doré. Elle était ma fraise des bois, mon milkshake au chocolat. Je passais ma serviette autour de moi. Parce que j’avais froid. Parce qu’elle me réconfortait plus que le vent frais sur les gouttes d’eau qui recouvraient mon corps. Et sans même que je ne m’y attende je sentais une étreinte me serrer fortement. Ma tête revenait vers lui, et je lui demandais si j’étais une mauvaise personne. Cette question me hantait depuis toujours. Depuis le tout début de ma vie. Cette larme qui s’était permise de tomber me faisait froid dans le dos, parce que je ne voulais pas qu’il l’aperçoit. Je ne voulais pas être cette pauvre petite fleure. Sans même réfléchir à sa réponse, il me disait que je n’étais pas ce que je croyais être. Et il me demandait pourquoi je croyais en cela. Je passais mes jambes au dessus des siennes pour le prendre dans mes bras et me plaquer contre lui. Je ne savais même pas comment faire pour ne pas être la fille désespérée. « Quand j’étais petite, je me suis disputée avec ma mère un soir. Elle n’avait pas arrêté de sourire malgré tout ce que je lui disais. Mon père ne se mêlait pas de nos histoire. Il détestait ça. Je lui avais dit que je la détestais. Que je voulais qu’elle meurt. Simplement parce qu’elle avait laissée s’échapper mon lapin. Je pensais pas ce soir-là… Non, je ne pensais pas que sur la route de leur gala, ils auraient un accident. Je ne pensais pas que je ne les verrais plus jamais. Non, je n’imaginais pas que la dernière chose que je lui dirais serait de mourir pour le bonheur de tous. » Ma voix était tremblante. Mon corps aussi. Les larmes ne faisaient plus qu’une chose, tomber les unes après les autres sur la douce descente de ma joue. Creuser ce fausser entre ma mère et moi me faisait toujours aussi mal. « Les gens autour de moi disparaissent… Et j’ai toujours pensée que c’était de ma faute. » Je m’éloignais petit à petit de lui. Enlevant mes jambes et reculant. Je me recroquevillais sur moi-même en ne le quittant pas des yeux je souriais nerveusement. Tristement. Je ne voulais pas le détruire. Je ne voulais pas le perdre, même si en fin de compte, je ne le connaissais pas réellement. Luke était une lueur que je me devais de garder brillante à mes yeux.
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